Saint Nicolas Posté(e) le 29 juillet 2008 Share Posté(e) le 29 juillet 2008 à condition de la rattacher aux USA. =| Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 29 juillet 2008 Share Posté(e) le 29 juillet 2008 Sarko s'en occupe. Mais on restera indépendants: on refusera l'Anglais, na! On fera juste des communes à facilités où la langue rosbif sera tolérée et pourra être enseignée: Deauville, St Tropez, Calais.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Tu tiens à revivre la bataille des éperons d'or Ou un bon gros Waterloo. La bataille des éperons d'or ainsi que Waterloo n'ont jamais existé. Ce sont des fake tournés en studio à Hollywood par la conspiration anti-française. C'est prouvé. D'ailleurs une des première chose qu'on fera: renommer Waterloo Austerlitz =) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Il y aurait aussi en cas d'éclatement et de rattachement de la Wallonie à la FRance le cas des Wallons de langue allemande. Qustion constitutionnelle complexe puisqu'au terme de la constitution le français est la seule langue officielle.Les bourgmestres Wallons dotés de très larges pouvoirs notament de police verraient d'un assez mauvais oeil l'arrivée de sous-préfets pour les chaperonner.Wallonie 200 000 chômeurs, pas terrible pour les stats.Bon on récupère Florennes et 36 F16 MLU =DMais dans le fond à part certains flamands peut de monde semble pressé de vivre un éclatement. Cà fait penser aux discours de la ligue du Nord Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saint Nicolas Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Et la plupart des chomeurs devraient presque diviser par 2 leurs revenus. -> émeute.Le salaire minimum est plus élevé en Belgique qu'en France. (en troisième position derrière le Luxembourg et les Pays-bas).Les très gros salaires paieraient beaucoup plus d'impots. -> pas contents.Les patrons de PME gagneraient un peu plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Et la plupart des chomeurs devraient presque diviser par 2 leurs revenus. -> émeute. En Belgique chômeur isolé avec personne à charge 925€ chômeur avec compagnon qui travaille 425€ Minimex (revenu d'intégration social) CPAS isolé presque 700€ Minimex CPAS pour couple 425-50 € par personne donc 850-900€ Qui a les chiffres pour la France.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saint Nicolas Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 J'ai trouvé ça :C'est le RMI. (je crois que ce sont ces chiffres là qu'il faut prendre.Isolé sans enfants : 447,91 € ;en couple : 671,87 € 1 enfant : 671,87 € ;806,24 € Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Le RMI c'est le Revenu Minimum d'Insertion, rien à voir avec l'allocation chômage. Cela sert aux personnes qui sont en fin de droits au qui n'ont jamais travaillé. Dans l'optique cela doit aider aux déplacements et frais engendrés pour la recherche d'un nouvel emploi. En ce qui me concerne, l'assurance chômage me verserait 80% de mon salaire pendant plusieurs années. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saint Nicolas Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 alors, il faut comparer le RMI au minimex CPAS.CPAS pour un isolé : 700€RMI pour un isolé : 447,91€En Belgique, c'est 60% du salaire brut plafonné pendant un bout de temps, avec un minimum de 968,50€Je suppose que les chiffres de stephanesh, c'est pour les chomeurs de longue durée, de moins de 50 ans.Après 50 ans, ça peut monter à 1018,38, voire 1231,36 pour un "chef de ménage". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 30 juillet 2008 Auteur Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Et la plupart des chomeurs devraient presque diviser par 2 leurs revenus. -> émeute. Le salaire minimum est plus élevé en Belgique qu'en France. (en troisième position derrière le Luxembourg et les Pays-bas). Les très gros salaires paieraient beaucoup plus d'impots. -> pas contents. Les patrons de PME gagneraient un peu plus. Sauf qu'actuellement ce sont les Flamands qui financent tout ça pour l'essentiel, et qu'ils ne veulent plus continuer. Bref... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saint Nicolas Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Ce sont tous les travailleurs qui financent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 La Flandre génère quand même une majeur partie de l'argent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Ah bon !pourquoi ?Les charges fiscales par personne (physique ou morale) sont elles différentes que l'on soit Wallon ou Flamand ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 30 juillet 2008 Auteur Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Le différentiel de chômage et de population explique peut-être cela... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Ouaif, mais la liste civile du roi de Wallis et celle de l'éventuel Roi des Wallons ne sont pas exactement les mêmes; s'il se finance lui-même.... Mais je crois pas que la France accepterait, dans un tel cas de figure, un roi même figuratif pour une population de 3,5 millions d'habitants en continuité territoriale avec la métropole. Dehors les ci-devants! A la lanterne et que ça saute! Y'a des bonnes habitudes qu'on devrait reprendre >:(. On n'est pas les Rosbifs, merde! On va pas créer des maharadjahs partout! Que les Flamands se le gardent leur teuton :lol:! d'abord la réunification. Après on verra >:( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 30 juillet 2008 Auteur Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Le roi pourrait rester roi de Bruxelles, nan? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Le roi pourrait rester roi de Bruxelles, nan? Bruxelles restent en Flandres et la Flandre devient une république Le roi a plein de terrains en France... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saint Nicolas Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Le roi pourrait rester roi de Bruxelles, nan? nan. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Nouvel article du soir LOLLOL LOL :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: La Wallonie française n’emballe pas Paris Rédaction en ligne mercredi 30 juillet 2008, 14:41 La classe politique française a réagi sans grand enthousiasme au sondage publié par « Le Soir » montrant que 49 % des Wallons étaient favorables à un rattachement à la France, selon le quotidien français « Le Figaro ». Manifestation rattachiste à Dinant, le 11 juillet dernier, jour de la Fête de la Communauté flamande. Photo Belga A l’exception du clan souverainiste de Philippe de Villiers marginalisé sur la scène française qui se dit favorable à un rattachement, la classe politique française ne s’emballe guère à cette idée, sans la rejeter toutefois d’emblée. « Tout le monde connaît la Belgique mais qui connaît vraiment son histoire française ? », souligne ainsi l’ancien ministre de François Mitterrand, Georges Sarre, aujourd’hui adjoint au maire PS de Paris, Bertrand Delanoë. Tout en se disant « proche » des 60 % de Français qui se disent favorables à ce que la Wallonie fasse un jour partie de la France, Georges Sarre estime qu’un tel rattachement ne pourrait se faire que « sous réserve que les Belges (et non les Wallons, ndlr) se déterminent par le suffrage universel ». A droite, l’enthousiasme est tout aussi mesuré. Ainsi le député de Tourcoing, Christian Vanneste, reconnaît qu’un rattachement de la Wallonie ferait « gagner 5 millions d’habitants (à la France), ce qui renforcerait son poids en Europe face à l’Allemagne ». Mais il émet un bémol : « La Wallonie est à majorité socialiste, un socialisme pire que chez nous », ajoute le député UMP qui n’a manifestement pas trop bien suivi les derniers résultats des législatives belges. Invités à réagir sur le site du quotidien français, les lecteurs français oscillent entre enthousiasme et hostilité. « La perspective de se retrouver avec la partie la moins efficace de la Belgique n’est pas exaltante », note Remi83, originaire du sud de la France. « La principale raison de la volonté d’indépendance de la Flandre, c’est qu’ils en ont assez de devoir subventionner la Wallonie. Je n’ai aucune envie que ce soit le contribuable français qui prenne le relais sous le fallacieux prétexte que ces gens-là parlent français. Quitte à rattacher des territoires à la France, autant que ces derniers soient prospères ! S’ils ne veulent plus être Belges, faisons-en des Suisses : ils parlent français également ! », ajoute-t-il. « Vous imaginez la France devant gérer des minorités néerlandophones et germanophones ? », s’inquiète cet autre lecteur du Figaro.fr. « Comme il ne sera possible ni de les assimiler, ni de les reconnaître, ni de les déplacer, on ne ferra qu’amplifier le problème ». Pompin83 exige en tout cas que les Français soient préalablement consultés par référendum si ce rattachement devait se profiler. Beaucoup jugent toutefois plus sage d’éviter toute séparation du pays, pressant les Belges à régler seuls leur différend. « J’adore les Belges ce sont des gens charmants, des amis fidèles, pas compliqués et drôles. Tout ce que les Français ont perdu », salue captans, avant de lancer cet appel : « Sérieusement, essayez Messieurs de sauver la Belgique s’il est encore temps… ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Le roi pourrait rester roi de Bruxelles, nan? SI LA wallonie devait se rattacher à la France, la France étant une république... Et la Flandres n'est plus très monarchiste Soit dit en passant la Flandre n'a pas envie de revenir sous domination hollandaise... En outre la wallonie pour rejoindre la France aura besoin de l'accord de la Flandres, autrement dit Bruxelles reste en Flandres. Maintenant la fin du pays n'est pas forcément pour demain, mais sans réformes institutionnelles la Flandres risque de provoquer la crise de régime. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Les très gros salaires paieraient beaucoup plus d'impots. -> pas contents. Faux, la Belgique est un vrai pays capitaliste, en clair le capital (or, immeubles, actions, ...) n'est quasiement pas taxé, c'est pour cela que les français "ISF" viennent se réfugier à Bruxelles. Par contre, le salaire (tant dans la partie versée à l'employé, que pour la partie payée par l'employeur) est sur-taxé. Rien que pour les impôts sur le revenus en B : 1e tranche 25 % à partir 7420 € - 6040 € (quotité exonérée, soit 500 € par mois non taxés) 2e tranche 30 % de 7420 à 10570 € 3° tranche 40 % de 10570 à 17610 4° tranche 45 % de 17610 à 32270 50 % au dela En France : 1° Abbattement de 10 % forfaitaire du salaire 0 % jusqu'à 5687 5,5 % de 5688 à 11344 (on est déjà à 40 % en Belgique pour ce montant) 14 % de 11345 à 25195 30 % de 25196 à 67546 40 % au dela donc un gros salaire de l'ordre de 75.000 € par an en Belgique : 32.000 € d'impots (hors déduction pour enfants, emprunt hypothecaire ou investissements écologique), soit 42 % d'impots et il y a encore la sécu (13 % en moyenne) et la cotisation de solidarité en France : Il n'est imposé d'abord que sur 67.500 et il ne paiera que 14941 € d'impots sur le revenu (hors déductions) possible SOIT 18.000 € de moins, soit 1500 € par mois ! Bien sur si il a une maison, des actions en banque et qu'il hérite d'un appart à paris il risque de payer beaucoup plus. Mais voila, en majorité les gens ne naissent qu'avec leur "force de travail", c'est la richesse la plus équitablement répartie, et en France c'est l'une des moins taxée. Perso n'ayant que mon travail comme source de revenus, je préfère de loin le modèle français, que le modèle belge de petits rentiers Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Faux, la Belgique est un vrai pays capitaliste, en clair le capital (or, immeubles, actions, ...) n'est quasiement pas taxé, c'est pour cela que les français "ISF" viennent se réfugier à Bruxelles. Par contre, le salaire (tant dans la partie versée à l'employé, que pour la partie payée par l'employeur) est sur-taxé. en France : Il n'est imposé d'abord que sur 67.500 et il ne paiera que 14941 € d'impots sur le revenu (hors déductions) possible SOIT 18.000 € de moins, soit 1500 € par mois ! Bien sur si il a une maison, des actions en banque et qu'il hérite d'un appart à paris il risque de payer beaucoup plus. Mais voila, en majorité les gens ne naissent qu'avec leur "force de travail", c'est la richesse la plus équitablement répartie, et en France c'est l'une des moins taxée. Perso n'ayant que mon travail comme source de revenus, je préfère de loin le modèle français, que le modèle belge de petits rentiers Le système belge de taxation est hautement fantaisiste... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saint Nicolas Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 @ Clairon Je pensais aux très gros revenus, genre plus de 12 millions par an. Ces gens là ont un patrimoine énorme. On a plein de grands patrons français qui fuient leur pays pour installer leur domaine chez nous. Des "espèces de Johnny halliday". (même si pour lui, ça a raté) Y a pas d'impot sur la fortune. Bien sur si il a une maison, des actions en banque et qu'il hérite d'un appart à paris il risque de payer beaucoup plus. Ce serait curieux qu'il n'en ait pas. :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 L’éclatement de la Belgique : quelle attitude pour la France ? par Albert Salon L’accélération des évolutions politiques en Belgique requiert un intérêt fortement accru de la part de « la France ». A condition de bien préciser de quelle France il s’agit. Mais d’abord, l’attitude de notre pays doit se fonder, au-delà des faits connus, sur les mouvements des esprits à l’intérieur de l’actuel Royaume. 1) Quelles sont les attentes présentes de nos voisins du nord ? : une grande espérance chez une forte majorité de Flamands en Flandre (et certains des Flamands très minoritaires à Bruxelles) qui voient fortement croître les chances de constituer l’Etat flamand de leurs vœux, indépendant, débarrassé du Roi et surtout des Wallons, le seul grand problème à leurs yeux restant Bruxelles (ville et région « en Flandre ») et les Bruxellois (qui restent à environ 90% francophones) ; une relative indifférence des quelque 70.000 germanophones prêts à garder leur statut actuel d’autonomie dans une Belgique qui survivrait sous quelque forme, ou à se joindre à un voisin de l’Est : soit (surtout au sud, St Vith) au Luxembourg, soit (surtout au nord, Eupen) à l’Allemagne qui, elle, manifeste de l’intérêt pour eux tous depuis des années, comme à d’autres régions voisines plus ou moins germanophones ; une attente et une espérance chez une minorité de Wallons et de Bruxellois républicains qui hésitent (dans leurs consciences collectives et individuelles) entre la constitution d’une Belgique résiduelle (« Wallo-Brux » ?) ou d’une Wallonie indépendante, et un rapprochement-réunion sous quelque forme à déterminer et négocier avec la France ; une sorte de « désespérance » reste l’état d’esprit des seuls « belgicains » attachés à ce qu’il reste de l’ « unité » du pays, notamment de la Royauté et de la solidarité inter-régionale (Sécurité sociale), et qui voudraient bien croire pérenne la Belgique de Pirenne, habitués-attachés qu’ils sont à l’histoire vécue en commun pendant 178 ans ; ces belgicains, dans l’ensemble de l’actuelle Belgique, ne sont peut-être qu’une grosse minorité, qui peut fondre assez vite en fonction des évolutions prévisibles ; ces belgicains, grosse minorité dans toute la Belgique, sont encore en très forte majorité à Bruxelles et en majorité confortable en Wallonie. Voilà des éléments divers dont la France doit tenir compte. 2) Mais quelle France doit (peut ?…) réagir, et comment ? La France officielle ? On voit mal le Président et le Gouvernement actuels, a fortiori pendant la présidence française du Conseil européen, accomplir une démarche publique, ne fût-ce qu’en rappelant l’article 88 de notre Constitution qui ouvre la voie à des accords d’association. Un tel geste pourrait sans doute émaner d’un Etat souverain, que nous rêvons fort et gaullien ? Voire ! En effet, il me paraît plus avisé que notre France officielle se tienne à l’écart de cette lutte gigantesque dont nos voisins veulent presque tous être les seuls acteurs et arbitres. Seuls des Wallons réunionnistes – que l’on appelle de moins en moins « rattachistes » – encore très minoritaires, souhaitent une ingérence publique de l’Etat français. Et encore : pas tous ! Il est bien préférable qu’une solution de rapprochement-réunion, quelle qu’en soit la forme : Etat wallon indépendant avec traité d’étroite alliance, confédération, fédération, ou intégration comme régions(s) (très) autonome(s), finisse par être vraiment sciemment voulue par une forte majorité des principaux intéressés. Elle sera d’autant plus solide et durable. Elle sera d’autant moins contestable tant dans ce qui est encore la Belgique qu’aux Pays-Bas, en Allemagne, et dans le reste de l’Europe. Elle sera d’autant plus stimulante pour les Français eux-mêmes, en (nécessaire !…) regain de fierté et ragaillardis pour avoir été choisis. Elle permettra d’établir avec la Flandre (indépendante ou – moins vraisemblablement – (con)fédérée avec les Pays-Bas) des relations inter-étatiques plus sereines, nécessaires et potentiellement fructueuses, notamment sur les plans économique et culturel, y compris pour y mieux défendre la place du français dont les flamingants veulent aujourd’hui purifier leur pays… Elle nous permettra de garder intactes, au sec, nos cartouches contre la conception ethniciste de la Nation que l’Allemagne et d’autres pays pourront nous opposer un jour à notre détriment si nous invoquons officiellement aujourd’hui la vieille parenté quasi ethnique avec cette partie nord de l’ancienne « Gaule belgique ». Car les efforts de ces pays sont constants en faveur des régionalismes qui les arrangent et de l’implosion de cette France parangon d’« Etat-Nation-République », « Royaume » décidément gênant car toujours dressé contre les empires. La « vraie France » se dresse en effet aujourd’hui contre le nouveau « Saint-Empire américain de nations germaniques », avatar-synthèse des anciens réseaux vikings, des domaines des chevaliers teutoniques, de la grande Hanse, du Saint-Empire romain-germanique, de l’Empire des Habsbourg, voire de l’Empire britannique au temps de sa splendeur et de sa plus grande influence sur le continent européen… Car, pour eux, dans le cas de la capitale belge, voir arriver la France à Bruxelles (dans une hypothèse hasardeuse !) serait non plus le fameux « Anvers française : un pistolet braqué sur le cœur de l’Angleterre », mais la bombe d’une Bruxelles française placée sous un véhicule vital de l’Empire, un défi insupportable à la conception ethniciste impériale et à cette Union européenne au service du Saint-Empire. Gardons Strasbourg, Froeschwiller et Colmar à l’abri des canonnades. C’est donc à la France non-officielle d’agir, de lancer les signaux forts attendus par des Français patriotes, des Wallons réunionnistes et, peut-être, des hésitants. Ce peut être l’affaire de tels partis politiques, d’abord des « souverainistes » ou patriotes de divers bords. Cela devrait, du reste, faire l’objet d’une concertation entre ceux-ci : organisons-la sérieusement au plus tôt ! Affaire aussi de diverses associations, cercles et laboratoires de pensée et de réflexion stratégique et politique que nous pouvons inviter à se saisir de cette question. Avec tous les contenus possibles et imaginables d’encouragement et de promesses d’appui, de colloques et congrès transfrontière, de manifestations diverses, de publications en commun dans les média et en librairie, ainsi que sur la Toile. Mais avec une relative discrétion, et en invoquant beaucoup plus l’histoire commune, et les mouvements des personnes et de l’économie, que l’ethnie ou la « race » qui n’ont guère de sens chez nous, au nord comme au sud. Et en continuant surtout à préparer l’opinion française à comprendre et à accepter ces importants changements (a fortiori s’il y a demande officielle wallonne de réunion à la France, car il faudra organiser un référendum aussi chez nous, qu’il serait fort dommage de perdre !…). 3) Dans nos communiqués et argumentaires, il faudrait en tout cas rappeler avec insistance que : La Belgique a été longtemps vantée aux Français comme un modèle d’Union européenne, d’une Europe harmonieuse en réduction ; la réussite de la Belgique était liée à la réussite de l’Union, et réciproquement. Bruxelles n’était-elle pas présentée comme la capitale naturelle des deux ?… On voit bien dans cet éventuel naufrage de la nef belge que forcer des nations fort différentes à former artificiellement « un nouveau peuple » (« élire un nouveau peuple » selon Bert Brecht…) n’est pas la bonne méthode. Le probable éclatement de notre voisin du nord est un symbole et une préfiguration de l’implosion de l’actuelle « Union européenne ». Tout cela s’inscrit dans le présent retour du droit des vraies nations, y compris des plus grandes et des plus anciennes, à exercer leur souveraineté, à éviter leur implosion, à forger leur destin, à s’entourer de leurs proches, et à choisir leurs amis. Et s’il y avait une concertation large entre nous tous à ce sujet ? En septembre ? Bien cordialement. Albert Salon, ancien Ambassadeur. Source : http://www.forumpourlafrance.org/spip/L-eclatement-de-la-Belgique-quelle-attitude-pour-la-France-par-Albert-Salon.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 juillet 2008 Share Posté(e) le 30 juillet 2008 C'est marrant comme j'ai constaté, en faisant le tour de divers sites, la récurrence de termes comme "purifier", ou de références plus ou moins directes, mais aboutissant toujours plus ou moins à l'idée de "race". La connerie humaine à son paroxysme. C'est effrayant de trouver des délires sur les vertus germaniques, la frivolité et la malhonnêteté des latins et autres débilités du genre. Evidemment, il n'est pas question d'attribuer ces délires à une majorité de Flamands qu'on espère tous plus malins que ça (quoiqu'avec l'espèce humaine, j'ai appris à ne pas avoir de trop hautes espérances), mais il est effrayant de voir ces "idées" (excusez du terme) aussi facilement trouvables et non cachées dans l'ombre de petits groupuscules anonymes. Le discours public des connards du Belang est juste un habillage politiquement correct de "différences" supposées entre Flamands et Wallons (sans compter les allusions à diverses populations immigrantes), dont la sincérité rappelle celle de Mégret en campagne. Plus généralement, sur ton article, Rochambeau; je souhaiterais le rattachement, mais au fond, je suis opposé à un éclatement de la Belgique pour la boîte de Pandore que cela représenterait: l'UE essaie, consciemment et inconsciemment, de trucider les Etats-Nations sans avoir de réelle alternative, mais que commencent divers mouvements d'indépendance/séparatismes/rattachements.... et on va assister à des choses assez peu savoureuses au niveau des Etats et à des tensions croissantes entre eux et vis-à-vis de l'UE. Si les Ecossais s'y mettent, ou les Basques, ou la Ligue du Nord, le mouvement ne finira plus; n'importe quel groupe de connards estimant que son trou a une chanson polyphonique, un patois, 3 plats régionaux et un quelconque "grand homme" dans son passé, voudra déclarer son indépendance et aura des précédents pous se reposer dessus. Je souhaiterais déclarer la guerre aux Etats-croupions, paradis fiscaux, timbres-postes douaniers et confettis de frontière, non seulement ceux qui veulent se créer mais aussi ceux qui existent déjà. Sinon, comme le dirait le sage, "c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres", ou "je sais pas où on va mais on y va", ou bien sûr "quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, faut pas s'étonner qu'on en vienne à penser ce qu'on pense". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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