apocalypse Posté(e) le 25 octobre 2005 Share Posté(e) le 25 octobre 2005 Bonjour, Je relisais un des albums de Tanguy et Laverdure que j'affectionne beaucoup: "Les pirates du ciel". Dans ce même album Tanguy et Laverdure doivent protéger un DC6 qui risque d'être pris en chasse par un P51 Mustang (chasseur à hélice de la deuxième guerre mondiale). Pour ce faire les aviateurs Français estiment le Mirage III (chasseur à réaction beaucoup plus récent nettement plus sophistiqué capable de dépasser deux fois la vitesse du son ) "trop rapide, trop peu maniable et que si ils essayent de suivre le mustang en virages serrés, c'est le décrochage assuré et que l'appareil leur échappera les doigts dans le nez." Ce que je ne nie aucunement. Par contre, pour palier à ce problème, la meilleure solution est pour eux d'utiliser des chasseurs à hélice de seconde guerre mondiale de la même classe et décident de combattre avec des spitfires employés par d'autres pays africains voisins. Personnellement, je trouve qu'il aurait été plus judicieux d'employer tout de même des Mirages III mais de ne pas chercher le dogfight (je précise que la version de l'époque, le Mirage III C n'est pas équipée de missiles et n'emploie encore que des canons et des roquettes). Durant la seconde guerre mondiale, les Chasseurs américains utilisés au dessus du Pacifique ont obtenu la maîtrise technique du ciel parceque leurs chasseurs, quoique moins maniables, étaient plus rapides que leurs adversaires japonais (c'est surtout vrai en ce qui concerne la deuxième moitié du conflit ). De ce fait, ils avaient le choix d'engager ou pas le combat aérien. Cela leur permettait surtout de se jetter sur les chasseurs ennemis à toute vitesse puis de les distancer vite fait avant de se faire aligner par les avions ennemis et éventuellement de virer au loin puis de revenir faire d'autres passes de tir. Sur simulateur j'ai constaté qu'un chasseur a réaction opposé à un avion à moteur à pistons avait effectivement peu de chances en dogfight (ça a été constaté durant la guerre de corée ). Le meilleur moyen pour l'abattre était effectivement de fondre sur l'appareil (si possible au dessus de lui ) puis de se barrer vite fait tirant ainsi parti de l'avantage de la vitesse et de la puissance. Quel est votre opinion sur mon analyse? Personnellement je pense que si il est effectivement plus intéressant d'engager un dogfight contre un P51 en Spitfire qu'en Mirage III. Je trouve qu'il est beaucoup plus confortable de multiplier les passes contre le P51 dans un Mirage III que de mener toute l'interception dans un spitfire. D'autant que le P51 prend alors l'avantage de la vitesse. Donc outre le risque que le DC6 soit quand même abattu, il y a un léger risque de laisser s'échapper le P51. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 25 octobre 2005 Share Posté(e) le 25 octobre 2005 Je ne suis pas sur qu'aujourd'hui avec les derniers chasseurs le P-51 puisse avoir raison d'un Rafale par exemple. Et je pense aussi que le P-51 a de grande chance d'être abatut des la premiere passe canon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
apocalypse Posté(e) le 25 octobre 2005 Auteur Share Posté(e) le 25 octobre 2005 seb24 > Même si il est vrai que le Rafale présente d'énormes avancées par rapport au Mirage III en matière de rapport poids/poussé, d'accélération, de maniabilité et de vitesse minimale. Donc dans le cas trés exceptionnel ou un rafale démuni de missiles devrait abattre un P51 au canon. Il lui suffirait de multiplier les loopings. Si le P51 essaye de le suivre, il n'aura jamais la possibilité d'aligner le Rafale, va rapidement manquer de vitesse, ne pourra plus manoeuvrer et finira par se faire abattre. L'avantage énorme par rapport à une première passe ratée du Mirage III, c'est surtout de rester au plus près du chasseur ennemi et ainsi de l'empêcher d'aller abattre le DC6 (toujours dans le cas d'une escorte ) là où un mirage III va perdre du temps à manoeuvrer au loin et à gagner de l'altitude. Mais bon si le rafale devait rester dans un plan horizontal en dogfight, il est à craindre que, quoique virant rapidement, il aille trop vite et virant trop large, se retrouve à manoeuvrer devant le P51 ce qui serait dangereux pour le Rafale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 5 septembre 2012 Share Posté(e) le 5 septembre 2012 http://www.opex360.com/2012/09/05/le-lieutenant-laverdure-nest-plus/ http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Laverdure-est-mort-comme-le-gendarme-Merlot-_a736.html http://www.lepoint.fr/culture/deces-du-comedien-christian-marin-le-laverdure-des-chevaliers-du-ciel-05-09-2012-1502850_3.php http://dvdtoile.com/CritiqueDvd.php?dvd=14480 http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR6PAUP8jJ0PYrlI1GIqFeeHa7Xnhg1WHMLD6nbhLxL7uPocWtY http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQuFtq4ru6IGHI5d3tusnMkWSR03sN-bR8--PUAmLxNGa63cJ4H Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 5 septembre 2012 Share Posté(e) le 5 septembre 2012 Bien qu’ayant tenu, par la suite, des rôles très éloignés de celui du lieutenant Laverdure, Christian Marin avait conservé des liens avec l’armée de l’Air, et, plus généralement, l’aviation militaire. Ainsi, en 2006, invité par le commandant de la base aérienne 115 d’Orange, il avait pu mesurer sa popularité demeurée intacte auprès des aviateurs qui le sollicitèrent pour des photos et des autographes. Un an plus tard, il avait été une nouvelle convié à la BA 115 pour assister à la cérémonie de dissolutin de l’Escadron de Chasse 1/5 Vendée (“Avec vous, ce sera moins triste” lui avait-on dit). “Depuis la série, j’ai gardé un intérêt pour l’aéronautique, notamment piur ses débuts, l’aéropostale…. Mais revoir ainsi évoluer des Mirage me remplit d’admiration et de nostalgie” avait-il confié à l’époque (*). La même année, Christian Marin avait été l’invité d’honneur du 60ème anniversaire de la base belge de Florennes (2 épisodes des Chevaliers du Ciel ont été tournés en Belgique). Là encore, il fut reçu dignement par les aviateurs d’outre-Quiévrain, qui, comme leurs homologues français, ont suivi avec intérêt les aventures de Tanguy et Laverdure. Plus récemment, Groupement Aéromobilité de la Section Technique de l’Armée de Terre (GAMSTAT) lui avait proposé de parrainer le meeting organisé annuellement à Valence-Chabreuil. Christian Marin était également venu au festival BD'Essonne en 2008, celui-ci étant sur le thème de l'aviation et avait par ailleurs réuni pas mal de dessinateurs de BD d'aviation : Francis Bergèse, Eric Loutte, Weinberg, et je crois que Romain Hugault y avait été un jour sur les deux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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