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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-638441,0.html Les secrets des militaires français s'étalent en cédérom sur les marchés d'Abidjan Le Monde du 14 04 2005 Depuis quelques jours, un cédérom peu banal est en vente dans plusieurs quartiers d'Abidjan. Sur sa couverture, un titre : Le CD-ROM oublié, et une photo, celle du général Henri Poncet, le chef de l'opération " Licorne ". Il s'agit de copies du disque dur d'un ordinateur imprudemment laissé derrière elles, en novembre 2004, par les forces françaises alors qu'elles évacuaient l'hôtel Ivoire, cerné par des milliers de " jeunes patriotes " en colère. Vendu 3 000 francs CFA (l'équivalent de 6 euros), le cédérom est une sorte de bric-à-brac d'informations, toutes plus confidentielles les unes que les autres, collectées par les services de renseignement. Au fil des fichiers, on découvre un recensement détaillé de l'état des forces militaires en présence, côté rebelle et côté gouvernemental, leurs positions précises, le type de matériel dont elles disposent, l'organisation du renseignement français en Côte d'Ivoire, la méthode pour identifier un avion civil ou militaire...
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Il s'agit de copies du disque dur d'un ordinateur imprudemment laissé derrière elles, en novembre 2004, par les forces françaises alors qu'elles évacuaient l'hôtel Ivoire, cerné par des milliers de " jeunes patriotes " en colère.

Il paraît que les infos sont bonnes, ça plaide au moins en faveur de la qualité du renseignement militaire opérationnel ;-)

Blague à part, cette affaire d'hôtel Ivoire montre quand même une lacune de nos forces dans la gestion des opérations de maintien de la paix: mauvaise articulation politique-renseignement-armée, absence de matériel ad hoc, manque de reserves pour débloquer les gars qui étaient là-bas ... Des progrès restent à faire, d'autant que l'histoire du raid aérien montre aussi des problèmes du même ordre.

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A l'époque, je pensais que c'etait une tactique de nos forces spéciales qui laissaient sciemment cet ordi pour tromper les FANCI. eh ben non, ces cou*llons sont partis en l'oubliant sur place avec toutes les infos dessus. L'un d'entre eux a même oubliait sa carte d'identité il parait. C'est sur qu'ils ont des progrés à faire :rolleyes:

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  • 1 month later...

Et c'est repartit, guerre éthnique dans une guerre civile, et les casques bleus et Licorne ne semblent méme pas avoir intervenu :? :arrow:

Des affrontements ethniques font au moins 50 morts en Côte d'Ivoire

Au moins 50 personnes ont été tuées, dont onze brûlées vives, dans la nuit de mardi à mercredi dans des affrontements ethniques dans deux villages de la région de Duekoué (ouest de la Côte d'Ivoire), témoignant de l'exacerbation des tensions communautaires dans cette partie du pays.

Des attaques ont été menées simultanément vers 03H00 (locales et GMT) par des "individus non identifiés" contre les villages de Guitrozon et de Petit Duekoué, à quelques kilomètres au nord de Duekoué, en zone loyaliste, ont indiqué des élus locaux de cette région, dont le maire de Duékoué Marcel Djahi.

Les corps de "cinquante victimes" de ces attaques avaient été déposés mercredi après-midi à l'hôpital de Duekoué, a affirmé M. Djahi, joint au téléphone depuis Abidjan, précisant que "toutes les personnes décédées sont des Guéré", l'ethnie autochtone de la région. A Guitrozon, 28 habitants ont été tués, dont onze ont péri brûlé vif après que le feu eut été mis à leur case, a précisé un élu de la région, le ministre de la Réforme administrative Eric Kahé. "Les assaillants sont rentrés dans toutes les cases de ce village à l'orée de la forêt, tuant et égorgeant les occupants à l'aide de pistolets, de fusils et d'armes blanches", a-t-il précisé.

M. Kahé a indiqué que des témoins lui avait affirmé que les attaques auraient été menées par des "dozos", des chasseurs traditionnels du nord de la Côte d'Ivoire actuellement sous contrôle de la rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d'Etat raté qu'elle a tenté en septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo. Des habitants de la région, citant des rescapés de l'attaque, ont affirmé qu'ils pourraient s'agir de Dioulas, musulmans originaires du nord de la Côte d'Ivoire ou de pays voisins, qui auraient attaqué les deux villages en représailles de la mort de quatre d'entre eux tués par des guéré ces derniers jours.

Le porte-parole de l'armée ivoirienne, le lieutenant-colonel Jules Yao Yao a fait état pour sa part de "41 morts et 64 blessés". "Onze personnes ont été brûlées vives", a-t-il confirmé, précisant que "les autres ont été tuées au fusil de chasse ou au couteau". "La situation est tendue" à Duekoué où des centaines de personnes ont cherché refuge à la mission catholique de la ville, a indiqué pour sa part un responsable du Comité international de la Croix-Rouge, Kim Gordon Bates, inquiet de savoir comment le CICR allait trouver les moyens pour abriter ces réfugiés en pleine saison des pluies. L'agglomération de Duékoué avait été le théâtre, fin avril et pendant quatre jours, d'affrontements entre autochtones de l'ethnie Guéré et Dioula. Plus d'une trentaine de personnes avaient été tuées, selon un bilan officiel, tandis que des responsables des deux communautés faisaient état d'une soixantaine de morts.

Duékoué est située en zone loyaliste. La périphérie nord de la ville marque la limite avec la "zone de confiance", vaste bande de territoire placée sous le contrôle des forces internationales de l'ONU et de l'opération française Licorne, et qui sépare la zone loyaliste de la partie nord du pays où esgt installée la rébellion des Forces Nouvelles (FN). Les deux villages de Guitrozon et Petit Duekoué, proche l'un de l'autre, sont situés entre Duekoué et la zone de confiance, à la limite de celle-ci

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deployon plus de force quitte a nous faire passer pour des imperialiste les Ivoiriens nous remercieron lorsque le temps sera venu... on peu pas envoyé quelques Leclerc avec plus de Gazelles? dommage qu on n'ait pas encore de Tigre... ya combien de soldat francais et de casque bleu en CI ?

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ya combien de soldat francais et de casque bleu en CI ?

Pour l'opération Licorne, l'effectif déployé est actuellement de plus de 4000 hommes (y compris les Forces françaises de Côte d'Ivoire du 43ème BIMa).

Les unités engagées dans l'opération Licorne proviennent pour l'essentiel, outre le 43ème Bataillon d'Infanterie de Marine stationné à Port-Boué, de la 27ème brigade d'infanterie de montagne de Grenoble.

l'ONUCI déploie 6010 casques bleus

on peu pas envoyé quelques Leclerc avec plus de Gazelles? dommage qu on n'ait pas encore de Tigre...

Tu veux faire quoi avec un leclerc en cote d'ivoire ? Reveiller Bagbo le matin à coup de canon ? :lol: La menace en présence ne nécessite pas de telle moyen. Le dispositif actuel est en adéquation avec la menace. Les sagaies font largement l'affaire avec les gazelles.

Dans ce type de mission, c'est la mobilité des moyens et des hommes qui prime sur la puissance de feu.

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10 000 h au total est déja un effectif conséquent, mais il faut qu'ils puissent réagir vite à telles actes de violances :? On devraient doter tous les villages isolé de moyens de communications pour qu'ils donnent l'alerte en cas de danger et qu'un groupe d'assaut héliporté se tienne en stand-by 24 heures sur 24.

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Ben un MBT a plus d impact sur les population qu un Sagaie donc plus de poids dans le maintien de l ordre ce qui est sur c'est qu il faudrez envoye plus d homme !

Un MBT est aussi particulièrement lourd et cher à déployer et à entretenir sur place. D'autant plus que la menace présente en CI n'exige nullement un tel déploiement de forces et que le terrain n'est pas adapté à ce genre de moyens lourds...

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  • 1 month later...

Ben un MBT a plus d impact sur les population qu un Sagaie

Justement, c'est la qu'est le probleme, l'impact sur la population, on le souhaite le plus faible possible.

On est pas en territoire concquis et amener du materiel lourd ne fera que fournir des ingredients supplementaires a la propaguande du FPI .

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  • 2 weeks later...

les soldats francais ont l'air d'en avoir un peu marre: Côte-d'ivoire Les soldats français pressés de rentrer La lassitude gagne l'état-major depuis la crise de novembre dernier. Par Jean-Dominique MERCHET mardi 26 juillet 2005 (Liberation - 06:00) es militaires français en ont plus qu'assez de la Côte-d'Ivoire. Pour la première fois depuis le début de la crise, en septembre 2002, un fort vent de lassitude souffle sur l'état-major des armées. «Nous ne nous battrons pas pour rester, confie un officier supérieur. Si on nous demande de quitter le pays, nous serons partis en trois mois.» Avec l'opération Licorne, la France maintient 4 000 hommes dans le pays. Soit le tiers de sa présence à l'étranger, pour un coût d'environ 200 millions d'euros par an. «Néocolonialisme». Traditionnellement très attachés à l'Afrique, les militaires comprennent qu'une page se tourne. «Nous sommes en Côte-d'Ivoire pour apporter un soutien à la communauté internationale», explique-t-on au ministère de la Défense. La priorité est désormais d'éviter que la France agisse seule en Afrique en faisant appel «à nos partenaires européens et africains». «Nous voulons nous désengager de ce face-à-face paternaliste et néocolonialiste qui pèse autant aux jeunes générations africaines qu'à nous», ajoute-t-on à l'état-major. La crise de novembre dernier ­ avec le bombardement d'un camp français et les manifestations antifrançaises d'Abidjan ­ est passée par là. Ces événements ont donné lieu à de nombreux dérapages. Ainsi, au moment où ils évacuaient l'hôtel Ivoire, les militaires français ont oublié une disquette contenant des informations confidentielles sur des personnalités ivoiriennes. Son contenu a été publié dans la presse locale... Le climat délétère du pays touche les soldats français, dont plusieurs ont été accusés de vol, voire de meurtre de civils. Enfin, le niveau de violence a surpris plus d'un militaire : «Si on ne se fait pas plus souvent tirer dessus, c'est parce qu'on évite d'aller dans les coins les plus dangereux», raconte un officier. «Régime fasciste». Engagés depuis près de trois ans dans le bourbier ivoirien, les militaires français n'ont pas de mots assez durs pour qualifier les acteurs en présence. Mais en privé seulement : «Le régime Gbagbo est un régime fasciste, qui gouverne en s'appuyant sur la rue et les escadrons de la mort» ; «Mangou (le chef d'état-major ivoirien, ndlr) est un pantin» ; «les rebelles ne sont plus motivés que par l'appât du gain»... Dans ces conditions, à quoi bon rester ? Les familles des militaires du 43e BIMa ont d'ailleurs déjà toutes été rapatriées.

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  • 2 months later...

a l'aube d'une poussée de violence :?: Le 30 octobre est prévu les elections présidentielle, malheureusement gbabo ne compte pas quitter le pouvoir. Il faut donc s'attendre à de chaud moments. Quel sera la position de la france en sachant que l'armée francaise se rentrera sur 4 pays pour l'afrique >sénegal >gabon >djibouti >reunion

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La réunion est un département Français d'Outre-Mer.

je sais, mais les 4 pays ou base auront chacune une sphère d'influence pour les troupes positionnées.

donc j'y inclus la réunion car elle couvrira une partie de l'afrique

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Attaque de Bouaké : l'enquête française désigne le pouvoir ivoirien

Le document, un tableau d'avancement des officiers ivoiriens, est daté du 1er août. Les experts de la direction du renseignement militaire (DRM) du ministère français de la défense relèvent, dans une note du 13 septembre, que ce "tableau accorde notamment une promotion aux pilotes soupçonnés d'avoir bombardé les emprises de la force Licorne, le 6 novembre 2004 à Bouaké" . Une offensive éclair, menée par deux Soukhoï-25 des forces armés ivoiriennes (Fanci), qui s'est soldée par la mort de neuf soldats français et d'un civil américain, et par des dizaines de blessés.

Sont ainsi promus par le président ivoirien Laurent Gbagbo le lieutenant-colonel Oueï, ainsi que deux pilotes, les lieutenants Gnanduillet et Degri Akpali. Selon la DRM, ces officiers seraient les "seuls à avoir bénéficié d'une promotion au mérite. (...) Cet avancement n'est pas dénué d'ambiguïté et apparaît comme une récompense pour services rendus".

"RÉACTIONS HOSTILES"

Ces trois hommes intéressent au plus haut point Brigitte Raynaud, la juge du tribunal aux armées de Paris chargée depuis le 19 janvier d'une information judiciaire ouverte pour "assassinats, tentative d'assassinats et destruction de biens" . La magistrate, qui dispose depuis début octobre des documents de l'armée déclassifiés par le ministère de la défense, les soupçonne d'avoir copiloté les deux Soukhoï-25 qui avaient bombardé les militaires français à Bouaké.

Le lieutenant-colonel Patrice Oueï est bien connu de l'armée française. Agé de 47 ans, ce pilote ivoirien a été formé à l'école de l'air de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône). En 1983, à l'issue de ses deux années de formation, il avait été "noté très au-dessus de la moyenne" , relève la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), dans une fiche de renseignement datée du 11 février.

D'après les documents récemment déclassifiés, auxquels Le Monde a eu accès, les pilotes ivoiriens, encadrés par des mercenaires originaires d'Europe de l'Est, auraient agi sur ordre. La juge Raynaud n'a guère de doute sur l'intention délibérée du régime de Laurent Gbagbo de s'en prendre aux intérêts français, en novembre 2004. L'armée française, quant à elle, en a toujours été persuadée : dans un rapport classé "confidentiel défense" sur l'opération "Licorne" (agissant en soutien aux 6 500 casques bleus déployés par l'ONU en Côte d'Ivoire), le commissaire commandant, Jean-Marie Deligne, précise même que "l'agression avait l'apparence d'une action gouvernementale" . En ce qui concerne "les pilotes, même étrangers (...), leurs actions sont imputables à l'Etat ivoirien", estime-t-il.

Reste à étayer ces certitudes. La brigade criminelle, chargée de l'enquête à Paris, multiplie les auditions de hauts gradés. A Abidjan, le tribunal militaire, destinataire de la commission rogatoire internationale délivrée par la juge Raynaud ­ – qui s'est rendue cet été en Côte d'Ivoire –, ne cache pas les difficultés rencontrées. "Il est évident que travailler sur un sujet aussi sensible (...) suscite des réactions souvent hostiles", souligne le commissaire du gouvernement (le procureur militaire), Ange Kessi, le 27 septembre, dans une lettre envoyée à Mme Raynaud.

Dans sa commission rogatoire, la magistrate, qui évite toute mise en cause directe, a fait part de son souhait de retrouver les boîtes noires des deux avions Soukhoï détruits par l'armée française peu après l'attaque de Bouaké. Peine perdue. Dans un courrier du 5 octobre, le général Henri Bentegeat, chef d'état-major des armées, a ruiné ses espoirs : "Je vous confirme que – les boîtes noires – n'ont jamais été récupérées par un militaire français . Les avions ont été détruits à distance, sans que les militaires français s'en soient approchés."

Mme Raynaud tente aussi de comprendre un épisode demeuré mystérieux : l'arrestation par les forces françaises, lors d'un assaut sur l'aéroport d'Abidjan, le 7 novembre, de quinze ressortissants ukrainiens, russes et biélorusses. Ils ont été remis quatre jours plus tard à la représentation consulaire russe à Abidjan, avant de disparaître dans la nature.

Le général de division Henri Poncet ­ – suspendu, mardi 18 octobre, par la ministre de la défense pour avoir "couvert" le meurtre présumé d'un Ivoirien, le 17 mai – ­ lui a rappelé les circonstances de l'interpellation, dans un courrier du 24 mars : "Au cours de cette opération – la conquête de l'aéroport –, quinze ressortissants originaires d'Europe de l'Est ont été interceptés (...), regroupés et mis sous surveillance dans un des bâtiments de l'aéroport."

La juge Raynaud semble soupçonner certains de ces mercenaires, utilisés comme supplétifs par l'armée de M. Gbagbo, d'avoir été présents dans les deux Soukhoï, aux côtés des militaires ivoiriens. Ont-ils été questionnés par les militaires français ? L'armée a-t-elle recueilli des éléments attestant la participation de certains d'entre eux au bombardement de Bouaké ? Des questions auxquelles les documents déclassifiés ne permettent pas de répondre, puisque la plupart des éléments relatifs à ces mercenaires n'ont pas été communiqués à la juge Raynaud.

Seules subsistent les photos et les fiches d'identité de ces quinze suspects. Interrogé le 23 mars par la juge Raynaud, le commandant Deligne indiquait : "J'ignore totalement leur destination finale. Je sais simplement (...) q ue le général – Poncet – avait lui-même reçu l'ordre de relâcher les intéressés. Personnellement, j'ai donc exécuté l'ordre reçu également. (...) Je peux encore préciser que le commandant du bureau études m'avait dit que certains des visages présents sur les clichés photographiques étaient déjà connus des services de renseignements français."

Selon l'avocat des familles des victimes françaises de Bouaké, Me Jean Balan, "il est parfaitement illogique qu'on ait arrêté puis libéré ces quinze personnes" . "J'attends que les exécutants de ce crime de guerre qui sont identifiés, ou facilement identifiables, soient traduits devant la justice et que leurs commanditaires soient démasqués et jugés" , déclare l'avocat.

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  • 4 years later...

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/france-cote-d-ivoire-pour-solde-de-tout-compte_844478.html

France-Côte d'Ivoire : pour solde de tout compte?

Par Vincent Hugeux, publié le 26/01/2010 à 15:00

L'état Ivoirien propose un règlement à l'amiable à la France pour l'indemniser les victimes des forces Licorne, durant les violences de 2004.

Agissant avec l'aval de l'Etat de Côte d'Ivoire, le cabinet canadien Heenan Blaikie et sa correspondante à Paris, l'avocate franco-camerounaise Lucie Bourthoumieux, ont remis le 14 janvier à l'Elysée un mémorandum exposant  sur 18 pages une "proposition de règlement amiable relative à la demande d'indemnisation des victimes de la Force Licorne". Référence aux affrontements meurtriers survenus en novembre 2004 -63 civils ivoiriens tués et plus de 2000 blessés selon le document-, consécutifs au bombardement de la base française de Bouaké, fatal à neuf soldats français.

Adressé à Nicolas Sarkozy, le mémo suggère la constitution d'une commission franco-ivoirienne indépendante,  composée de sept ou neuf membres (juristes, experts médicaux, militaires), et appelée à statuer sur la réparation des « préjudices corporels, matériel set moraux » exigée par le Collectif des patriotes victimes de la Licorne (Copavil). Ses auteurs fondent leur démarche sur l'accord d'assistance technique conclu entre Paris et Abidjan le 24 avril 1961, lequel stipule en annexe que "la République française est responsable des fautes commises" par ses militaires en service.

S'ils inscrivent leur initiative dans le "nouveau partenariat" franco-ivoirien, les avocats mandatés soutiennent que le contingent Licorne s'est rendu coupable de crimes contre l'humanité. A leurs yeux, les commanditaires du raid sur Bouaké n'ayant jamais été identifiés, la France ne peut invoquer la légitime défense. De même ses hommes n'ont pas selon eux respecté les termes de leur mandat onusien et ont, le 9 novembre 2004, riposté de manière disproportionnée à la foule massés aux abords de l'hôtel Ivoire d'Abidjan. Dans l'hypothèse -assez improbable- où Paris donnerait à cette requête une suite favorable, c'est l'ancien Premier ministre canadien Jean Chrétien qui conduirait les négociations pour le compte du cabinet Heenan Blaikie.

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