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sottise française en 14?


PhP

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Une constation s'impose.

Les meilleurs generaux français de cette guerre

( Petain, Franchet d'Esperey, de Castelnau, Foch)

n'etaient pas vraiment republicains mais plutôt issus de la bonne droite catholique, voir parfois monarchiste.

Vraiment? Mais je crois qu'il perceront dans leur carrière que pendant la guerre.

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Si on avait écouté Pétain au printemps 1918 (repli sur Paris des Français et repli sur la Manche des Anglais, avec pour conséquence les deux armées séparées en deux morceaux et une percée allemande jusqu'à la mer) on aurait perdu la guerre. Le projet de Ludendorff de séparer Anglais et Français pour pouvoir les battre séparément aurait réussi. Là Pétain a montré gravement ses limites. Pour le reste c'est un sans faute, avec c'est vrai sa doctrine défensive judicieuse de ne pas résister sur la 1° position mais sur la 2°, son rôle précédent à Verdun et en 1917 pour penser les plaies. Il a une deuxième fois montré ses limites à l'été 1918 en voulant arrêter l'offensive Mangin de Villers Cotterets avant son déclenchement au motif qu'il craignait une attaque allemande plus à l'est. L'offensive Mangin s'est traduite par ce qu'on appelé la 2° victoire de la Marne, et l'attaque allemande ne s'est jamais produite. Il manquait de sang-froid dans les mauvais moments Pétain, et surtout c'était un grand pessimiste, pessimisme qu'il répandait en paroles autour de lui au point que Clemenceau en fut plusieurs fois choqué. Heureusement on avait Foch! =)

Il faut lire le récit de ce printemps 1918 dans des ouvrages comme celui de Laffargue (Foch, la bataille de 1918) ou celui d'André Duroselle sur la guerre de 14-18, la grande guerre des Français.

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Liddell Hart:

"la France n'aurait pu se passer d'un homme sans lequel elle n'aurait pas survécu à la crise de 1917. Un Foch même aurait alors vraisemblablement précipité sa chute au lieu de l'arrêter. "

Pétain, chef de guerre

Lorsque la première guerre mondiale éclate, le 3 août 1914, le colonel Pétain est à la tête de la 4e brigade d'infanterie (composée du 8e R.I. et du 110e R.I.) dont il a pris, le 20 mars 1914, le commandement par intérim .

Engagée dans la province de Namur, dès le choc initial avec l'ennemi, la 4e brigade a contribué, notamment le 29 août lors du coup de butoir de Guise destiné à freiner l'avance allemande, à assurer la manœuvre de dérobement décidée par Lanrezac devant la menace d'encerclement de la 5e armée.

Nommé général de brigade le 30 août 1914, il prend, le 3 septembre, le commandement de la 6e division à la tête de laquelle il participe à la bataille, dite de la Marne, ordonnée par Joffre. Le 6 septembre, après une préparation d'artillerie, il lance sa division en direction de Saint-Bon, à quelques kilomètres au sud d'Esternay. Mais son infanterie flotte sous le feu ennemi. Alors, il s'avance jusqu'à la première ligne d'attaque, la dépasse et poursuit vers la crête de Saint-Bon balayée par le feu allemand. Son exemple entraîne la division dont le succès ouvrira la route de Monceau-lès-Provins.

Il est cité, le 27 septembre, à l'ordre de l'armée : " A, par son exemple, sa ténacité, son calme au feu, son incessante prévoyance, sa constante intervention aux moments difficiles, obtenu de sa division pendant quatorze jours consécutifs de bataille, un magnifique effort, résistant à des attaques répétées de jour et de nuit, et le quatorzième jour, malgré les pertes subies, repoussant victorieusement une attaque furieuse de l'ennemi. "

Il est fait officier de la Légion d'honneur, le 8 octobre 1914, avec une nouvelle citation : " Officier général de la plus grande valeur qui, dans les circonstances actuelles, se distingue par des qualités de premier ordre, remarquable par sa bravoure, son calme au feu, l'exemple qu'il donne à ses hommes du mépris du danger. A, au plus haut degré, le sentiment du devoir. "

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* *

Ici commence la fulgurante carrière de Philippe Pétain, comparable à celles des maréchaux d'Empire. Les qualités de chef de guerre qu'il vient de prouver au feu, à la tête d'une brigade puis d'une division, complètent celles qu'il avait montrées dans ses commandements antérieurs, ainsi que dans ses fonctions, à l'Ecole supérieure de guerre, de professeur de tactique d'infanterie. Le haut commandement ne s'y trompe pas qui, après l'avoir promu divisionnaire, le 14 septembre, le place, le 25 octobre 1914, à la tête du 33e corps engerbé dans la 10e armée et engagé en Artois.

Le 10 mai 1915, il est fait commandeur de la Légion d'honneur : " A organisé avec une remarquable méthode l'attaque d'une position allemande, et l'a, ensuite, dirigée avec une extrême énergie, obtenant des troupes sous ses ordres le plus magnifique élan. "

Cependant, le coût en vies humaines et les faibles succès, voire les échecs, des offensives menées selon les tactiques traditionnelles conduisent Pétain à conclure :

- qu'il faut employer les procédés d'attaque de la guerre du siège. Car la guerre des tranchées fige le front, laissant aux canons et aux mitrailleuses, la maîtrise du champ de bataille. Conclusion qu'il traduit en quelques mots : " L'offensive, c'est le feu qui avance ; la défensive c'est le feu qui arrête (…) Le canon conquiert, l'infanterie occupe (…) Un minimum d'infanterie, un maximum d'artillerie (…) Car le feu tue ". En un mot, Pétain se refuse à conduire la bataille " à coups d'hommes ". " C'est pour cela, écrit son biographe, que l'histoire garde son nom " ;

- que la coordination artillerie-infanterie exige l'intervention de l'aviation d'observation dans les réglages d'artillerie lors des tirs de barrage, d'accompagnement ou de contre-batterie ;

- que la guerre a pris la forme d'une guerre d'usure. Il y a donc lieu de limiter le plus possible les pertes en privilégiant la défense.

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* *

Cette dernière conclusion n'est pas partagée par Joffre qui, à l'automne 1915, décide de lancer en Champagne une grande offensive conduite par la 4e armée (Langle de Cary) et la 2e armée (Pétain).

C'est un échec. Après avoir submergé les premières lignes allemandes écrasées par l'artillerie, l'assaut est venu mourir, épuisé, sur une deuxième ligne, située à quelques kilomètres en retrait et occupée par des forces hors de portée des feux d'artillerie.

Pour Pétain, la leçon est claire. Il appliquera désormais la tactique défensive dite de la " deuxième position ", et s'opposera aux offensives de grand style, aussi longtemps que l'ennemi bénéficiera d'une supériorité numérique.

Ce sont les Allemands qui prennent l'initiative de l'offensive lorsqu'éclate, le 21 février 1916, le coup de tonnerre de Verdun. Parmi la constellation des généraux français, Joffre choisit et désigne immédiatement Pétain, commandant la 2e armée, pour organiser la défense. Dans ses Mémoires (p.215), il lui rendra hommage : " Le commandant de la 2e armée était doué de très grandes qualités militaires qui l'ont, au cours de la guerre et en particulier au début de la bataille de Verdun, justement mis en relief. C'est par une amélioration constante de l'organisation du commandement, par un sens tactique très aigu, un perfectionnement sans cesse renouvelé des procédés de défense que Verdun a été sauvé, et c'est le général Pétain qui a été véritablement l'âme de tous ces progrès. On ne devra jamais oublier que, par l'étude incessante des procédés de combat ennemis, il a fait réaliser à notre armée les plus grands progrès tactiques de toute la guerre ; en particulier, la liaison de l'aviation et de l'artillerie qui fut si féconde. "

En effet, les enseignements tirés, notamment en Artois et en Champagne, ont confirmé, dans l'esprit de Pétain, le caractère décisif de la coordination artillerie-infanterie-aviation qui exige un degré de supériorité aérienne permettant aux avions d'observation de régler les feux d'artillerie. Il a donc, avec le colonel Barès, renforcé les moyens aériens d'observation ainsi que les unités de chasse indispensables à leur protection. Il a fixé sa mission au commandant de Rose, commandant le groupement de cinq escadrilles de chasse : " Rose, balayez-moi le ciel, je suis aveugle… Si nous sommes chassés du ciel, alors, c'est simple, Verdun sera perdu. "

Dans quelques mois, l'ennemi, en la personne de Ludendorff, analysera sa défaite devant Verdun : " Une artillerie puissante, parfaitement dirigée par les avions, servie par une accumulation énorme de munitions, avait battu et mis en pièces notre propre artillerie. La puissance défensive de notre infanterie s'usa à un point tel que l'attaque par masses de l'ennemi put réussir. " (Souvenirs de guerre, tome I, pp.292-293).

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Pour Pétain, c'est " le Poilu " qui fut le vainqueur de Verdun. Mais l'Histoire a retenu que, sans les qualités humaines de leur chef, ces admirables combattants n'auraient pu, dix mois durant, supporter les indicibles souffrances physiques et morales qui furent les leurs. Un chef qui, lors de sa réception sous la Coupole, le 22 janvier 1931, sera magnifié par Paul Valéry : " Quelle tendresse en vous pour ces hommes dont les peines inexprimables, les fatigues, les souffrances, les mutilations, les cadavres furent la substance du salut. Le soldat peu à peu apprit à vous connaître : il trouva l'homme en vous. "

Ce sont ces qualités qui le désignent pour prendre, en mai 1917, le commandement en chef des armées françaises dont le moral, au lendemain de l'échec de l'offensive du Chemin des Dames, est gravement atteint. En quelques semaines, il rétablit la situation. Le grand critique britannique, Liddell Hart, rendra le plus vibrant hommage à cette action unique, en affirmant que "la France n'aurait pu se passer d'un homme sans lequel elle n'aurait pas survécu à la crise de 1917. Un Foch même aurait alors vraisemblablement précipité sa chute au lieu de l'arrêter. "

Le 24 août 1917, une brève citation accompagne l'élévation de Pétain à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur : " Officier général de la plus haute valeur morale dont les rares qualités et le caractère se sont affirmés dans le commandement en chef des armées du Nord et du Nord-Est. A défendu et sauvé Verdun. "

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Fidèle à sa stratégie, Pétain reste sur la défensive. Cependant, en juillet, août et octobre 1917, il lance des offensives à objectifs limités, couronnées de succès, telle l'affaire de la Malmaison. Mais, surtout, il poursuit l'entraînement opérationnel d'une réserve générale, forte de 40 divisions, qu'il a pu constituer grâce à l'arrivée des divisions américaines qui, en plein accord avec Pershing, sont mises progressivement en condition en leur attribuant des secteurs calmes, en attendant de les engager sur un front actif, tel celui de Saint-Mihiel.

Cette stratégie doit tenir compte du renforcement constant des forces allemandes par les grandes unités libérées à l'Est par la capitulation soviétique. Pétain la résume : " J'attends les Américains et les chars ". Elle fait l'objet de sa directive n°4 du 20 décembre 1917 : " L'Entente ne recouvrera la supériorité en effectifs combattants qu'au moment où l'armée américaine sera capable de mettre en ligne un certain nombre de grandes unités ; jusque-là, nous devons, sous peine d'une usure immédiate, conserver une attitude expectante, avec l'idée bien arrêtée de reprendre, aussitôt que nous le pourrons, l'offensive qui, seule, nous donnera la victoire finale ".

Les forces de réserve générale, constituées et entraînées grâce à cette attitude expectante, vont secourir les Britanniques, bousculés en Picardie, en février 1918, par une offensive allemande. Rameutées d'urgence en mai 1918, elles permettent de colmater la poche créée par l'ennemi, lequel - profitant de l'entêtement de Foch qui, en dépit des demandes instantes de Pétain, les a maintenues trop longtemps dans les Flandres - s'est avancé jusqu'à la Marne de Château-Thierry après avoir enfoncé la 6e armée (Duchêne) dans le secteur du Chemin des Dames. Elles permettent enfin d'ouvrir, en juillet 1918, les ailes de la victoire, lors de la seconde bataille de la Marne qui engage 600 chars et 1 000 avions, et marque le changement de pente de la guerre.

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Fort des enseignements du conflit et, notamment, des opérations dans le ciel de Verdun, Pétain, dans une lettre du 27 mai 1917, avait appelé l'attention de Painlevé, ministre de la Guerre, sur le fait que " l'aviation a pris une importance capitale. Elle est devenue un des facteurs indispensables du succès. Il faut être maître de l'air ". Et, à la veille de la seconde bataille de la Marne, il avait souligné dans sa directive n°5 du 12 juillet 1918 que " la surprise tactique sera obtenue par la soudaineté de l'attaque à la faveur d'une préparation par l'artillerie et l'aviation de bombardement aussi brève et aussi violente que possible, soit sans préparation à la faveur de l'action de rupture des chars d'assaut ouvrant la voie à l'infanterie et à l'artillerie. Le rôle de l'aviation est de la plus haute importance ".

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Ainsi, le couple avion-char vient de naître et va triompher. Les Allemands ne l'oublieront pas. Ni Pétain qui demandera en vain :

- dans un mémoire du 5 janvier 1919, la constitution d'une force de 6 875 chars légers et de 435 chars lourds,

- dans une note adressée le 2 décembre 1931 au président du Conseil, " la constitution d'urgence d'une aviation de défense et d'attaque puissante " .

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* *

Charles De Gaulle, dans La France et son armée, juge la part prise par Pétain dans l'envol vers la victoire : " On voit mal ce qu'eussent donné les plans et les élans de Foch sans l'instrument agencé par Pétain ". Cette part décisive est rappelée dans la citation qui, le 7 août 1918, lui confère la Médaille Militaire : " Au cours de cette guerre, dans les différents commandements qu'il a exercés, Brigade, Division, Corps d'armée, Groupe d'armées, Armée française, a toujours fait preuve des plus belles qualités morales et techniques. Soldat dans l'âme, n'a cessé de donner des preuves éclatantes du plus pur esprit du devoir et de la plus haute abnégation. A su toujours maintenir, dans les armées placées sous ses ordres, une discipline ferme et bienveillante ; a soutenu au suprême degré leur moral et exalté leur confiance. Vient de s'acquérir des titres impérissables à la reconnaissance nationale en brisant la ruée allemande et en la refoulant victorieusement ".

Le 13 août 1918, Hindenburg et Ludendorff demandent à Guillaume II de mettre un terme à la guerre, par voie diplomatique. Ils estiment que la situation militaire de l'Allemagne est désespérée, mais ils n'acceptent pas une capitulation qui déshonorerait une armée qui, depuis plus de quatre ans, n'a cessé de prouver ses vertus guerrières.

Du côté allié, Pétain a nourri le dessein d'une offensive en Lorraine. Le 7 septembre, il a prescrit à Castelnau de préparer une puissante attaque vers le sud-est de Metz. Sous les ordres de celui-ci et de Pershing, les forces françaises et américaines comprendront 28 divisions d'infanterie, 3 de cavalerie, 600 chars et plus de 1 000 avions. En face, 6 divisions allemandes de valeur médiocre.

Ce plan, Foch n'a cessé de le discuter, au motif qu'il ne ferait qu'élargir de 30 kilomètres un front déjà victorieux sur 300 kilomètres. Cependant, le 23 octobre, il donne enfin son accord pour que l'offensive puisse être lancée le 14 novembre. Elle ne le sera pas, puisque l'armistice en discussion entre Wilson et le chancelier Max de Bade prend effet le 11 novembre, contrairement à l'avis de Pétain et de Pershing qui souhaitaient que la signature de l'armistice n'intervienne pas avant que l'ennemi ne soit rejeté au-delà du Rhin.

Dans une lettre adressée le 21 novembre 1918 à sa famille , Foch reconnaîtra que l'offensive prévue eût entraîné " la destruction complète " des " Boches ". Alors, pourquoi l'avoir interdite en retardant son déclenchement ?

En toute hypothèse, Pétain et ses Poilus venaient d'écrire la plus belle page de la longue histoire de l'armée française. Clemenceau l'atteste dans son rapport au président de la République proposant de conférer le maréchalat au commandant en chef des armées françaises :

" Monsieur, le Président,

" A l'heure où la France entière célèbre dans une noble fierté la Victoire définitive de ses armes, le Gouvernement de la République tient à honneur de traduire les vœux de l'Armée et du Pays en vous proposant de conférer à l'un des plus glorieux artisans de la Victoire, au Général Pétain, la dignité de Maréchal de France.

" Tracer le rôle joué par le Général Pétain serait faire l'histoire de la Guerre.

" Les plus beaux services l'avaient déjà illustré lorsque, placé à la tête de l'Armée de Verdun, il infligea à l'ennemi une défaite à jamais fameuse, qui a marqué le déclin de la puissance militaire allemande.

" Des succès répétés, écrit le Maréchal Foch, ont fait de lui le Chef suprême des Armées françaises.

" Ces armées, il a su les maintenir dans le sentiment le plus élevé du devoir, réalisant, jusqu'à la fin de la guerre, la persistance et la cohésion des énergies.

" Par une lutte de plus de sept mois, d'une intensité sans précédent, il vient de conduire ses troupes à la Victoire, obtenant d'elles l'effort magnifique qui a terrassé l 'ennemi.

" Le Général Pétain aura la gloire d'avoir maintenu au plus haut, même dans les heures sombres, le moral du soldat français. Son commandement, aussi bienveillant que ferme, a forgé l'instrument de la Victoire que ses talents militaires ont si hautement contribué à fixer.

" Son dernier ordre du jour présente en pleine lumière ce beau caractère de Chef français qui met en garde ses troupes contre l'abus de la force et leur recommande, dans le triomphe, la dignité, la générosité.

" L'Histoire placera le Général Pétain au premier rang des Hommes de Guerre qui, au cours de cette longue et terrible bataille de quatre ans, ont commandé les Armées alliées.

" Conduits par des Chefs de la plus haute valeur, nos incomparables soldats ont imposé à l'ennemi cet armistice du 11 novembre 1918 qui consacre le triomphe de l'Entente. Ils viennent d'atteindre le Rhin. L'heure est donc arrivée d'accorder au Général Pétain la suprême récompense militaire qui honorera le Chef autant qu'elle glorifiera l'Armée Victorieuse.

" Si vous approuvez cette proposition, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien revêtir de votre signature le présent décret.

" Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect. "

*

* *

Le 8 décembre 1918, à Metz, Pétain reçoit son bâton de Maréchal de France des mains de Raymond Poincaré. On imagine sa légitime fierté, mais aussi les regrets qu'il exprimera, lors de sa réception à l'Académie française, dans son éloge de Foch : " Le grand soldat, qui avait fait de l'attaque décisive l'aboutissement de sa doctrine et la clef de voûte de son enseignement, devra reposer son épée avant d'avoir détruit son adversaire. L'armistice qu'il signera le 11 novembre, en territoire français, épargnera à l'orgueilleuse armée allemande un humiliant désastre et lui permet de repasser le Rhin sans être inquiétée. "

Sous l'éloge académique, point le regret de n'avoir pu briser l'orgueil allemand en lançant l'offensive prévue le 14 novembre. Ce sentiment, il l'exprime à ses amis américains : " Ni Pershing ni moi ne voulions l'armistice ; toute l'aile gauche de l'armée allemande était en déroute et nous pouvions aller à Berlin. Mais les Anglais nous trahissaient depuis août 1918 pour que nous n'eussions pas la rive gauche du Rhin. Il est aisé de prouver au peuple allemand qu'il n'a pas été battu. Pourvu que cela ne nous amène pas une seconde guerre mondiale qui serait encore plus terrible que la première ! Le soir de l'armistice, j'ai pleuré ! ".

Pleur prophétique ! De l'autre côté du Rhin, Hindenburg exprime déjà sa certitude de la renaissance de la " grande et fière armée allemande ". Ses Mémoires de guerre (Aus meinen Leben) rappellent les larmes qu'il versait, à l'âge de onze ans, en disant adieu à son père, alors qu'il franchissait les grilles de l'Ecole des cadets de Wahlstatt. Ils s'achèvent sur une incantation : " Je compte sur toi, ô jeunesse allemande ! ".

A l'Ouest, en France, les incantations psalmodient le désarmement, voire la trahison, tandis que les alliés de la veille, Américains et Anglais, refusent de monter la garde au Rhin. Peu de temps avant sa mort qui survient le 24 novembre 1929, Clemenceau prophétise à son tour : " Dans cinq ans, dans dix ans, quand ils voudront, les Boches entreront chez nous ".

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Moi je parle de faits historiquement établis. Il y a plein de témoignages sur la défaillance de Pétain au printemps 1918, dont celui de Clemanceau, de Mordacq, des généraux anglais, de Foch, de Weygand etc. Pourquoi la passer sous silence? Faut-il à tout prix un portrait lisse de lui en 1918 pour contrebalancer celui de 1940? Foch a commis aussi des erreurs. Il a effectivement sous-estimé la menace sur le Chemin des dames au printemps 1918.

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Oui. Mais le vers de 1940 était déjà dans le fruit de 1918... ;) Un pessimiste auquel les faits donnaient raison en 1914 et jusqu'en 1917 mais qui n'a pas su s'adapter à la nouvelle donne quand chars et avions ont permis la percée. Les Allemands ont percé plusieurs fois au printemps 1918, sans chars d'ailleurs. Le front continu n'était déjà plus inviolable. Ne parlons pas en 1940... Pétain c'est docteur Jekyll and mister Hyde.

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Pourtant dans les débuts de l'entre deux guerre il soutiendra les idée de De Gaulle, et  pendant la Grand Guerre il sera lui aussi un défenseur des nouvelle théorie chars/avions. Les problèmes de notre armée ne viennent pas de lui et d'aucun autre chef militaire aprés la Der des Der, mais bien du pacifisme de notre population.

Finalement pourquoi on débat là? Je suis d'accord avec vous pour dire que Foch est un grand homme.

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Remarque il se peut que se soit staline qui ait dit non en cas de demande: n'oublions pas que la france et la GB ont aidé pendant un long moment les russes blanc et ont combattut contre les rouges.

Par ailleurs si je te suis dans ton raisonnement: pourquoi pas avec Hitler? Parceque c'est un régime autoritaire tout comme l'URSS.

Et puis ne pas s'associer avec Belzébhut pour s'associer avec méphisto....

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je suis un peu râleur  >:(MAIS je voudrais vous rappeler que le but de ce fil n'est PAS de revenir une fois de plus sur les responsabilités des uns et des autres dans les événements de la seconde guerre mondiale !!!!

Il s'agit de savoir pourquoi en 14 la France avait une stratégie et une tactique dénuée de sens - à la différence de l'Allemagne - et d'ouvrir un débat sur l'explication proposée par Georges BLOND (à savoir le type psychologique et social des chefs militaires français).

GRR ... GRR.. merci de ne pas vous disperser sinon on n'avance pas !!

PS : libre à vous d'ouvrir un fil sur pétain, Staline ou la bête du gévaudan si ca vous chante !!

à part ça je reste de bonne humeur :-)

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Ah la fin de l'année approche et donc voici mon petit coups de guelle annuel:

J'ai toujours eu horreur de ce genre de message qui pour moi ont le même interet que la crotte de chien sur laquelle vous marchez dans la rue. Malheureusement je suis arrivé a un point de non retour. Mon cumul explose, la goutte d'eau a fait déborder le vase et cette fois que dit ce que je pense de ce genre de message. Et croyez moi ca fait longtemps (en fait depuis la première semaine que je suis sur ce forum) que j'avais envie de le faire.

Alors voila pour la plupart (la majorité) vous n'êtes pas modo donc vous vous occupez de ce qui ne vous concerne pas ensuite si vous êtes passioné par le sujet principal a la limite mais visiblement pour la majorité ce n'est pas le cas puisque vous n'apportez rien au sujet du fil. Il n'y a qu'a voir le message de PhP qui n'a aucun mais strictement AUCUN INTERET!

Ensuite c'est vous qui bloquez la conversation. Il n'y a qu'a voir le nombre de fil qui se sont arreter net aprés des messages dans le genre de celui de PhP.

Pour continuer si comme vous avez ouvert le fil est que vous êtes possessif, egocentrique et que vous considérez qu'il vous appartient et donc vous mettez dès que le sujet dévie ce genre de message (avec la même remarque que précédement) alors que pour la plupart vous ne participez pas au débat. Et bien non le fil ne vous appartient pas. Et oui c'est con mais c'est comme ça. Un forum est libre et si on veux trouver un proprio aux fils de discussion c'est bien Airdefense et non vous.

Et pour finir si vous aimez voir lorsque vous ouvrez airdefense 40 topic qui pour la plupart ont des sujet similaire avec chacun 2 réponses sa vous regarde mais moi je deteste ça.

Il faudrait se rendre compte que parler sur une fil de discussion c'est comme dans la réalité: essayez de garder une conversation sur 1 seul et unique sujet (le prix de la boite de petit pois) et vous allez voir!!

Voila mon coups de guelle annuel est posé mais sachez que toute personne que je prendrais a poster ce genre de message en plein milieu d'une conversation parcequ'elle dévie (a laquelle je participe évidement je suis pas complètement stupide) aura droit a un message identique mais nettement plus prosaique ou ironique. Enfin vous verrez bien hein? qui ne tente rien n'a rien comme on dit?

Sur ce a bon entendeur salut.

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<bien .... un petit rappel du genre : tout le monde se doit d'être calme, courtois et avec une tension artérielle normale à savoir 12/7 me parait tout à fait approprié...merci de continuer la discussion dans la sérénité>

<P.S. : les modos ne pouvant pas toujours être présents sur tout les fils de discussion à la fois et à chaque moment, il n'est pas interdit aux membres  de proposer un arrêt des H.S. Ca s'appelle de l'auto-gestion et ca évite parfois des dérapages incontrollés en aval. Après, libre à chaque forumeur de suivre ou non la petite remarque de leur camarade de discussion. De toute façon pour éviter les dispersions dans les threads, le dernier mot restera à l'equipe de modération....... ceic etait un message à caractère purement informatif>

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PRIMO deux observations :

si Poirot ne voit aucun intérêt à ce fil... qu'il s'abstienen d'y participer ...

Pour le reste il me semble important non seulement que les fils restent centrés sur le thème de départ MAIS SURTOUT qu'on évite de rouvrir à l'infini les mêmes débats (Pétain gn gn gn ..).

Maintenant si les explications sociologiques ne passionnent pas les forumeurs, je puis le comprendre - quand j'étais à la tête de mon peloton il y a 20 ans je ne m'y intéressais guère - ce n'est pas là un motif suffisant pour s'énerver ...

SECUNDO néanmoins et par goût de la pédagogie (et nonde la polémique) je continue à soutenir  que nous avons autant à apprendre des échecs que des succès - et la campagne d'août 14 fut bien un échec - magnififiquement sauvé par ce qu'il est convenu d'appeler le "miracle de la Marne".

En tant que Français nous devons en particulier  comprendre si  les échecs de notre armée ne sont pas susceptibles de se reproduire ... nos amis étrangers peuvenet également se poser des questions en transposant chez eux ...

Sachant que l'interprétation ratée d'un échec ou d'un succès peut conduire au drame : si on veut absolument parler de pétain reconnaissons que la stratégie mise en oeuvre en 1939 est un maladroit refus des erreurs qui ont inspiré le plan XVII...

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