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Les brigades, comment ça marche ?


Kojiro

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Bon, c'est simple j'aurais voulu avoir une vue d'ensemble du fonctionnement des brigades de l'AdT et une comparaison par rapport au système de division utilisé par l'Allemagne, l'Angleterre et les USA.

Donc en France, nous utilisons un système de brigade, elles sont aux nombre de 13, 8 brigades interarmes et 5 brigades spécialisées.

BRIGADE : 5 ou 6 régiments pour les brigades interames (entre 5000 et 7000 hommes), les brigades spécialisées rassemblent elles, beaucoup plus de régiments.

Infanterie et Génie

Régiment : 4 compagnies de combat, 1 de reconnaissance, 1 de commandement, 1 de formation et 1 de réserve (entre 1000 et 1300 hommes, pareil pour les 2 autres armes).

Bataillon : Rarement utilisé sauf pour les chasseurs alpins, 2 compagnies (~240 hommes), parfois ça peut aussi être composé comme un régiment (o.0).

Compagnie : 4 sections, distinguées par des couleurs, rouge, bleu, vert, jaune (~120 hommes)

Section : 3 groupes (~30 hommes)

Groupe : (10 hommes)

Binôme ou Trinôme : pratique pour jouer aux cartes.

Fantassin : l'homme, le seul, le vrai, l'unique ! (ou la femme, la seule, la vraie, l'unique !)

Artillerie

Régiment : 4 batteries de tir, 1 batterie d'observation et d'acquisition, 1 batterie de commandement et de logistique, 1 batterie d'instruction, 1 unité de réserve.

Escadron : -

Batterie : -

troupe : -

section : -

bombardier : -

Cavalerie

Régiment : 2 GE soit 80 chars.

Groupe d'Escadrons : 3 escadrons + 1 char de liaison soit 40 chars.

Escadron : 3 pelotons + 1 char de liaison soit 13 chars.

Peloton : 4 chars.

Cavalier : 1 char.

L'artillerie je ne connais pas trop, donc je ne me suis pas attardé, mais pour le reste j'ai bon ou pas ?

Maintenant j'aimerais bien que quelqu'un m'explique le système de division que les anglo-saxons et les allemands utilisent, parce que j'ai un peu de mal à cerner les différences entre les noms et les compositions des unités ! J'entends par là que les noms des unités semble pareil mais leurs compositions peut être complétement différente par rapport à chez nous.

Division : w00t #@%! j'en sais que dalle.  :lol:

Brigade : Apparement une brigade est = à un régiment.

Regiment : quelques centaines juqu'à 5000 hommes !!!

Battalion : 500 à 1500 hommes.

Company : 75 à 200 hommes.

Platoon : 30 à 50 hommes.

Section/Squad : 8 à 14 hommes.

Fireteam : 4 pompiers hommes.

Fireman : 1 pompier homme.

Merci d'éclairer mon halogène !  ^-^

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Invité barbaros pacha

Dans l'armée britannique, ainsi que dans nombre d'armées du Commonwealth, le grade de brigadier est intermédiaire entre un colonel et un major général. Cette position intermédiaire rappelle le brigadier des armées français. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, il ne s'agissait pas d'un grade, mais d'un rang que prenaient certains colonels. Toutefois, il est considéré, dans le système d'équivalence des grades de l'OTAN comme le premier grade d'officier général.

Le grade de brigadier général est souvent une dénomination alternative pour le commandant d'une brigade. Ainsi le premier grade d'officier général de l'armée américaine est celui de Brigadier General abréviation BG dans l'US Army, BGen dans l'US Marine Corps et Brig Gen dans l'US Air Force. On dit aussi Général une étoile à cause de l'insigne de son grade.

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Quelques remarques sur la présentation:

- l'effectif moyen des brigades de mêlée (2 BB, 2 BM, 2 BLB et 2 BI) tourne plutôt entre 6000 et 6500 hommes (à l'exception de la 11ème Brigade Para, la plus nombreuse avec plus de 8000 hommes)

- les 2 brigades logistiques sont à compter à part avec des effectifs tournant autour de 8000 hommes.

- les brigades d'appui (je suppose que ce sont celles-là que vous qualifiez de spécialisées): aéromobile (ALAT, environs 4400 hommes, mais en diminution), renseignement (5000h), artillerie (5000h), transmissions et appui (8000), Génie (5000). Elles n'ont pas nécessairement plus de régiments (4 pour celle du Génie, 4 pour celle du Renseignement, et sans doute bientôt moins pour l'artillerie, avec la dissolution d'un régiment MLRS et le transfert des capacités AA hors courte portée à l'AdA).

- Il faut y ajouter l'effectif français de la Brigade franco-allemande (autour de 2500h), ainsi que les effectifs de combat non embrigadés (les permanents outre mer, qui encadrent les compagnies tournantes).

- De même, il faut y ajouter la BFST, composante terre du COS, soit entre 2000 et 2500 hommes.

- les chasseurs n'ont depuis longtemps de bataillon que le nom lié à la tradition (16ème BC et les 3 BCA; les chasseurs à cheval et les chasseurs paras sont passés à la dénomination régimentaire): ce sont de fait des régiments quaternarisés comme les autres.

- La compagnie dans l'armée française tourne plus autour de 160-170 hommes pour 4 sections de 39.

- l'artillerie est encore sur le modèle récent de 3 à 4 batteries de 8 pièces (apparemment, la quaternarisation n'a pas eu lieu partout, mais je suis sûr de rien là-dessus: ptêt ben qu'oui, ptêt ben qu'non) pour un arsenal en double dotation de 24 à 32 pièces de 155 et mortiers de 120. Mais apparemment, elle va connaître une réforme majeure.

- les armées alliées sont plus souvent en bataillons (3 Cies de combat, 1 d'appui). Les effectifs des divisions varient énormément selon les pays. Enfin, beaucoup semblent tendre vers un modèle de brigades modulaires (comme nous): la transformation de l'US Army en Brigades Combat Team (blindées, Strykers et Infantry) et Support Brigades en est l'exemple le plus criant.

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@Trancrède

Il semblerait que la tendance soit à l'agrégation de formations spécialisées dans un domaine et ce à un niveau de plus en plus "bas".

J'avais lu qu'en Irak les américains improvisaient des unités mixtes infanterie/blindés/génie autour de pelotons de chars et de sections d'infanterie...

On peut aussi imaginer ces formations resserrées travailler avec un appui aérien dédié...

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L'Army transformation tourne autour de ce principe: les Brigades Combat Teams (des 3 types) seront des formations réduites de 3300 à 3800 hommes mélangeant les spécialités selon des dosages divers. L'échelon sera celui de bataillons normaux ou composites (voir les brigades lourdes-blindées avec des bataillons mixtes chars-infanterie méca).

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- les chasseurs n'ont depuis longtemps de bataillon que le nom lié à la tradition (16ème BC et les 3 BCA; les chasseurs à cheval et les chasseurs paras sont passés à la dénomination régimentaire): ce sont de fait des régiments quaternarisés comme les autres.

Sans vouloir faire mon chieur, mais c'est plutôt le régiment qui est passé à la taille d'un bataillon que le contraire.

Auparavant, il y avait de 2 à 4 bataillons par régiment d'infanterie, ou 2 à 4 groupes pour les régiments d'artillerie. Les bataillons de chasseurs à pieds étaient regroupés en demi-brigade (3 pour une demi-brigade, 2 demi-brigades pour une brigade, of course).

Les chasseurs à cheval ont toujours été dans des régiments, la notion de bataillon n'existe pas dans la cavalerie, on parle alors de groupement d'escadrons.

Les chasseurs paras n'ont aucun lien avec les chasseurs à pieds à l'origine des BC et BCA, ils viennent de l'armée de l'air et c'est une appelation un peu fortuite décidée par les premiers gradés paras de l'armée française libre à Alger, issus de l'armée de l'air. Le 1er RCP combattera ainsi dans l'est de la France de 44 à 45 en étant détaché par l'armée de l'air. Ce n'est qu'àprès la 2e GM (1er Aout 1945) que les Chasseurs paras passent à l'armée de terre.

http://rcp1.nexenservices.com/index.php?centre=decouverte/presentation/historique/vosges.html

Clairon

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@Trancrède

Il semblerait que la tendance soit à l'agrégation de formations spécialisées dans un domaine et ce à un niveau de plus en plus "bas".

J'avais lu qu'en Irak les américains improvisaient des unités mixtes infanterie/blindés/génie autour de pelotons de chars et de sections d'infanterie...

On peut aussi imaginer ces formations resserrées travailler avec un appui aérien dédié...

Rien de typiquement américain, ça n'est que le prolongement des concepts de "Kampfgruppe" si bien connus au sein des unités de panzers allemandes durant la 2e GM, en particulier sur le front russe et la campagne d'Afrique du Nord.

Dans l'armée française, ce regroupement de pelotons/sections se fait sous le vocable de SGTIA (Sous-groupement Tactique Inter-Armes).

Clairon

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