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Les Gurkhas


Mani

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Les Gurkhas, victimes du pouvoir maoïste

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Les nouveaux maîtres de Katmandou veulent empêcher cette ethnie habituée à servir dans des régiments étrangers de poursuivre leur tradition.

 

Des soldats de l'ethnie Gurkha en Afghanistan

 

Ils sont célèbres pour leur bravoure et leur férocité au combat, mais aussi pour leur loyauté : la réputation des membres de l'ethnie Gurkha n'est plus à faire, tant ils imposent crainte et respect à leurs adversaires. La phrase du maréchal indien aujourd'hui à la retraite Sam Manekshaw selon laquelle "un homme qui dit ne pas connaître la peur est soit un menteur, soit un Gurkha" est restée célèbre.

Les nouveaux dirigeants maoïstes de Katmandou veulent pourtant mettre un terme à une tradition vieille de deux siècles, à savoir l'incorporation des Gurkhas dans les armées étrangères. Pour Baburam Bhattarai, numéro deux des maoïstes qui, contre toute attente, ont remporté une majorité de sièges lors des récentes élections, il s'agit d'une pratique "humiliante".

Le futur gouvernement maoïste leur trouvera des emplois dans le pays, a-t-il affirmé. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Le chômage est endémique au Népal et les opportunités de travail dans le secteur privé sont rares. L'augmentation des prix du pétrole et de la nourriture rend les conditions de vie très précaires.

Les Gurkhas servent actuellement dans l'armée britannique et indienne, mais aussi dans les forces de police de Singapour. Et leurs revenus sont largement supérieurs à ce qu'ils seraient chez eux. "Quand l'un d'entre nous entre au service de l'armée britannique, son clan tout entier en profite", explique Bhim Thapa, ancien Gurkha. Il est désormais chauffeur de taxi à Katmandou. Aujourd'hui, cette tribu guerrière a le sentiment de devoir se battre pour survivre. Elle est donc confrontée à un dilemme moral : choisir entre sa dignité et son gagne-pain. "Rien n'est plus important, en effet, pour un Gurkha que son honneur", confirme Mahendra Lal Rai, à la tête du plus grand régiment de Gurkhas. "Bien sûr, nous avons le sentiment d'être des mercenaires à la solde d'armées étrangères, mais qui peut nier notre dure réalité économique et nos besoins ? Nous sommes écartelés entre fierté et pragmatisme."

En 2007, environ 17 500 personnes ont postulé pour 250 emplois dans l'armée britannique, où le salaire de départ d'un soldat d'infanterie dépasse les 35 000 dollars singapouriens [16 400 euros] par an, une somme cinquante fois supérieure à ce qu'un Népalais gagne dans son pays. Mais ces opportunités sont limitées par les besoins des armées. L'armée indienne, qui compte 36 bataillons de Gurkhas, est donc source d'espoir. Elle recense 40 000 Gurkhas en service et 100 000 à la retraite. Leurs pensions leur permettent de vivre confortablement pour le restant de leurs jours. En outre, ils bénéficient de magasins, d'hôpitaux et de cantines militaires réservés. Ces liens privilégiés avec l'Inde déplaisent fortement aux maoïstes, car ils empêchent la propagation de leur idéologie. Ils craignent en outre que les Gurkhas ne soient utilisés contre eux. C'est pourquoi certains d'entre eux ont kidnappé des proches de Gurkhas et les ont séquestrés jusqu'à ce que les militaires se rallient à leur cause.

:O

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Bah ils peuvent tout aussi bien nettoyer leur pays des maoïstes, après tout ce sont des militaires redoutés, autant qu'ils montrent leur détermination. avec un ou deux maoïstes découpés en fines lamelles et servi frais à leur comité central, je suis sûr qu'ils seraient bien plus tranquilles.

évidemment ce message n'est pas sérieux... je vais aller me coucher moi  O0

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Malheureusement pour les Gurkhas, il n'y a pas qu'au Nepal où ils rencontrent des problèmes. Au Royaume-Uni, il y a toujours deux poids, deux mesures entre les les soldats de sa Majestée.

Comme le dit Will, s'il est assez facile pour un Gourkha qui a servi après 1997 d'obtenir sa citoyenneté britanique, il n'en est pas de même pour ceux ayant servi avant cette date. Je crois que le motif du refus est que ces Gurkhas n'ont, ou n'avaient pas de pied-à-terre sur les îles britaniques puisque basés à Hong Kong. Il faut croire que Hong Kong n'a jamais été britanique pour certain. Ah, ces anglais... :lol:

La deuxième discrimination conserne la pension de retraite des Gurkhas qui est misérable et ridicule comparée aux autres troupes britaniques. D'après l'article ci-dessous, plus de 80% des anciens Gurkhas ne percevraient même...rien du tout. Shocking  :O

http://www.chroniclelive.co.uk/north-east-news/have-your-say/readers-letters/2008/04/07/these-brave-men-deserve-much-better-72703-20730138/

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Will,

Je pense aussi que vous avez une grande chance d'avoir les Gurkhas comme nous nous avons la Légion Etrangère.

Par contre ce qui me choque c'est que leur pension soit calculée sur la base de l'armée indienne. A preuve du contraire, ils servent ou ont servi l'armée britannique et non celle de l'Inde, non? Je n'imagine pas la France refuser la nationalité française à un ancien légionnaire sous prétexte qu'il fut stationné à Djibouti et non pas à Calvi ou à Nimes; ou que sa pension soit calculée sur la même base qu'un troufion tchadien sous prétexte que la France a des accords de défense avec le Tchad.

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Will,

Je pense aussi que vous avez une grande chance d'avoir les Gurkhas comme nous nous avons la Légion Etrangère.

Par contre ce qui me choque c'est que leur pension soit calculée sur la base de l'armée indienne. A preuve du contraire, ils servent ou ont servi l'armée britannique et non celle de l'Inde, non? Je n'imagine pas la France refuser la nationalité française à un ancien légionnaire sous prétexte qu'il fut stationné à Djibouti et non pas à Calvi ou à Nimes; ou que sa pension soit calculée sur la même base qu'un troufion tchadien sous prétexte que la France a des accords de défense avec le Tchad.

Meme si c'est plus d'actualité - ca a changé il y a quelques année - on faisait comme ca avec les pension des tirailleur des colonies... ils avaient des pensions calé sur le niveau de vie de leur pays d'origine ou il etait censé repartir... et pour les même engagemenent que les francais était pensionné 10 fois moins.

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C'est triste à dire mais je pense qu'ils vont disparaître petit à petit. Un peu comme d'autres guerriers célèbres dans les autres pays mondialement connus :-X

Le Népal maintenant dirigé par les maoïstes a de mauvaises relations avec l'Inde (qui combat l'insurrection maoïste au nord) et l'Angleterre (l'Occident, proche des Etats-Unis.) Il n'y a pas photos !!!

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Le Nepal devrait se rapprocher de la Chine désormais, même si elle n'a jamais soutenu ouvertement les maoïstes népalais.

Pourvu que les Gurkhas ne servent jamais la chine; parce que franchement en cas d'affrontement je préfère les savoir avec nous que contre nous......

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La phrase du maréchal indien aujourd'hui à la retraite Sam Manekshaw selon laquelle "un homme qui dit ne pas connaître la peur est soit un menteur, soit un Gurkha" est restée célèbre.

Voilà le genre de phrase qui m'a toujours fait mourir de rire. C'est un propos de comptoir après boire c'est tout! ;)
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  • 4 weeks later...
  • 5 months later...

L'Inde envoie ses Gurkhas en République démocratique du Congo

L'Inde a annoncé jeudi l'envoi d'un bataillon de Gurkhas, des soldats d'élite d'origine népalaise, en renfort de la Force de maintien de la paix de l'ONU dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où les rebelles resserrent leur emprise.

La décision intervient alors que New Delhi s'est déclaré "très préoccupé" par la sécurité de ses quelque 8.000 soldats incorporés au sein de la Force de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC). Le bataillon supplémentaire, composé de 1.200 Gurkhas spécialement entraînés, va intégrer la MONUC "dans le courant du mois", a précisé un porte-parole de l'armée indienne. Avec le Pakistan, l'Inde est le plus gros contributeur de la MONUC qui compte 17.000 hommes originaires de huit pays. (GFR)

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  • 3 weeks later...

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