roland Posted September 1, 2008 Share Posted September 1, 2008 mon .. dada du jours. http://musee.vet-alfort.fr/Site_Fr/SFHMSV/SFHMSV_files/Textes/Activites/Bulletin/Txts_Bull/B4/Milhaud_B4.pdf extrait: 1943-1944 : campagne d’Italie Les enseignements de la campagne de Tunisie ne sont pas, en ce domaine, immédiatement appliqués au moment d’équiper les divisions mobilisées en Afrique du Nord qui se préparent à débarquer en Italie [2]. Ainsi les trois grandes phases de la mise en place du Corps Expéditionnaire Français en Italie se caractérisent par une participation de plus en plus importante des éléments muletiers au fur et à mesure qu’augmentent les difficultés rencontrées par les alliés dans les Abruzzes. Première vague. Début décembre 1943 la 2° Division d’Infanterie Marocaine débarque à Naples. Equipée par l’Armée américaine, ses canons sont tractés et son train de combat motorisé, elle ne dispose plus que 250 mulets. Forte de 10.000 fantassins dont 74% de marocains elle est accompagnée par un élément d’infanterie légère de montagne : le 4° Groupement de Tabors Marocains qui, lui aussi, est paradoxalement engagé sans ses mulets. Deuxième vague. En janvier 1944, débarque à son tour la 3° Division d’Infanterie Algérienne elle aussi équipée par l’Armée par les américaine. Cependant les premières difficultés rencontrées ont conduit à conserver la dotation initiale de 785 mulets qui soutient les 3000 hommes du 3° Groupement de Tabors Marocains chargé, en montagne, des missions d’éclairage de cette division. Troisième vague. Fin février, arrivée de la 4° Division Marocaine de Montagne, compte tenu de l’expérience durement acquise dans les combats de montagne depuis le début janvier cette division débarque avec un double train de combat, automobile et muletier, avec en particulier 535 mulets pour chacun de ses trois régiments d’infanterie de montagne. Son régiment d’artillerie comprend trois groupes de 75 transportés sur mulets. Un peu plus tard elle est rejointe notamment par le 1° Groupe de Tabors Marocains vétéran de Tunisie qui débarque avec ses 600 mulets « organiques ». Au printemps la préparation de l’offensive de rupture de mai 1944 entraîne la formation, d’un Corps de montagne constitué par la 4° Division Marocaine de Montagne associée aux Groupements de Tabors accompagnés de leurs 4000 mulets. L’artillerie de ce corps de montagne, complètement repensée utilise non seulement ses pièces réglementaires de 75 mais aussi des pièces de 90 et de 105 d’origine américaine ayant fait l’objet d’une adaptation circonstancielle au transport muletier. Ce corps de montagne provoque par sa puissance de feu et ses capacités manœuvrières la rupture du front allemand. Après le choc initial, il parcourt, entre le 15 et le 31 mai 1944, 80 kilomètres à vol d’oiseau dans un terrain très accidenté et défendu avec acharnement. Il ouvre ainsi la route de Rome aux alliés, en combattant de jour et de nuit, au rythme des goumiers et de leurs mulets [2]. Parallèlement, les trois autres divisions françaises font assurer, depuis février, leur ravitaillement de premier échelon par dix compagnies muletières du Train soit 2640 mulets (264 mulets et 207 hommes par compagnie) [2]. Au total, le Corps Expéditionnaire Français en Italie termine sa campagne avec un effectif moyen arrondi, pour les trois derniers mois, à 10.000 mulets. Au cours de la campagne cet effectif moyen a subi un taux de pertes global voisin de 15%. [15] Alors que plus de 50 % des 2500 mulets blessés lors de cette campagne sont récupérés [5]. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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