Guest barbaros pacha Posted December 23, 2008 Share Posted December 23, 2008 Pour rendre hommage aux Rois et empereurs du moyen-orient, j'ouvre un topic leur concernant, voici la liste des royaumes des Rois et des empereurs d'Orient: - Empire Sumerien, - Empire Akkadien, - Empire Hittite, - Empire Perse, - Empire Achéménides, - Empire Babylonien, - Royaume d'Egypte, - Empire Assyrien, - Empire Sassanides, - Empire Byzantin (ou Empire Romain d'orient), - Royaume d'Israel, - Royaume de Juda, - Empire Médes, - Empire d'Alexandre (Séleucides, Plotémée, etc..) - Empire Seldjoukides, - Royaumes d'Anatolie (Galates, Lydie, Phrygie, Pontus, Troie etc...) - Empire Islamique (Le prophète Mouhammad et les 4 premiers Califes) - Empire Ommeyade, - Empire Abbasside, - Empire de Tamerlan, etc... [dailymotion=550,550]x1cwiq[/dailymotion] Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest barbaros pacha Posted December 23, 2008 Share Posted December 23, 2008 Je commence par Sargon d'Akkad, le fondateur de l'empire d'Akkad, Sargon d'Akkad - Empire Akkadien Sargon d'Akkad dit aussi Sargon l'Ancien, fondateur de l'empire d'Akkad. Il règne de 2334 à 2284 av. J.-C. Son nom, Sharru-kīn, signifie « le roi (est) stable/fidèle », plutôt que « Roi légitime » comme on a tendance à le considérer. Sargon, « l'enfant sauvé des eaux » Sargon naquit dans une petite ville sémitique des bords de l'Euphrate (peut-être Azupriani). Sa mère était une grande prêtresse et n'avait pas le droit d'élever d'enfant. Après sa venue au monde, elle le déposa dans une corbeille de jonct enduite de bitume et le confia au fleuve. Il fut sauvé par un puiseur d'eau du nom d'Akki qui l'éleva comme son fils et fit de lui son jardinier. Selon un mythe, la déesse Ishtar le remarqua et l'éleva à la dignité royale. Devenu le serviteur du roi de Kish, Ur-Zababa, il parvint au rang d'échanson à la cour du roi, puis de prince. Sargon décida de quitter la cour avec quelques compagnons. Il se révolta contre son bienfaiteur, le détrona et marcha sur la ville d'Uruk où règnait le Sumérien d'Umma, Lugal-zagezi qui avait pris le titre de roi et imposé sa suzeraineté de la Méditerranée au golfe Persique. Sargon conquit la ville par surprise, fit détruire ses remparts et captura le grand roi pendant la bataille. Sargon fit enfermer Lugal-zagezi dans un carcan et le fit transporter jusqu'au temple d'Enlil à Nippur, la capitale spirituelle de la Mésopotamie. Le règne de Sargon: Sargon se fit introniser à Nippur et devint ainsi le premier roi de la dynastie d'Akkad. Il se conquit un empire en soumettant la Basse-Mésopotamie. Sargon dut se préoccuper de protéger le commerce des villes sumériennes et sémitiques, commerce qui faisait leur fortune. Les campagnes lui permettant de rapporter les matières premières qui manquaient aux villes de son empire. Une expédition navale le conduisit à Dilmun (île de Bahreïn), le grand entrepôt du golfe Persique. Une autre campagne l'emmena en Arabie septentrionale où il soumit le pays de Magan et de Meluhha (Vallée de l'Indus ?) qui lui fournirent du cuivre, de la diorite et des dattes. Au nord et à l'est, il battit les peuples du Subartu (Mésopotamie septentrionale dominée par des princes hourrites) et des monts du Zagros. Sous prétexte de marchands sémites opprimés par leur sukkallu, il s'empara du pays d'Ibla (Cappadoce ?) où se trouvait Purushkhanda, ville du dieu Dagon. Vers la fin de sa vie, Sargon dut faire face à des rébellions à l'intérieur de son empire et fut même assiégé dans sa propre capitale Akkad. Il réussit à vaincre les rebelles qu'il poursuivit jusqu'au Subartu, secondé par son fils Rimush. Sargon mourut en 2279 av. J.-C. Ses fils Rimush et après, Manishtushu lui succédèrent. Sa supériorité militaire se fondait sur une nouvelle tactique de guerre de mouvement avec javelots, arcs et flèches contre la lente et lourde phalange sumérienne aux longues lances et aux grands boucliers. Il créa un service de poste avec des officiers tous les 50 km. Il fit de la ville d'Akkad sa capitale. Il fit construire un immense palais et des doubles remparts de fortifications. Il fit élargir le port afin de pouvoir y accueillir de plus gros navires. Sa fille, Enheduanna fut élevée au rang de grande prêtresse du temple du dieu-lune, Nanna. >>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Sargon_d'Akkad Link to comment Share on other sites More sharing options...
SpongeBob Posted December 23, 2008 Share Posted December 23, 2008 Le prochain empire sur la liste c'est l'UPM ou ton union du moyen orient Barbaros ? >:( :lol: Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest barbaros pacha Posted December 23, 2008 Share Posted December 23, 2008 Le prochain empire sur la liste c'est l'UPM ou ton union du moyen orient Barbaros ? >:( :lol: UPM a la poubelle... Vive le moyen-orient uni!! Link to comment Share on other sites More sharing options...
Tomcat Posted December 24, 2008 Share Posted December 24, 2008 Le prochain empire sur la liste c'est l'UPM ou ton union du moyen orient Barbaros ? >:( :lol: Les États de l'Union européennes étaient profondément et fondamentalement plus opposés que les pays du M-O qui partagent une même religion, la même représentation du monde et les mêmes visions à long terme. Je ne dis pas que ça se fera demain matin, mais on se dirige clairement vers une unification des pays en zone d'influence (EU,Organisation de Shangai etc) Link to comment Share on other sites More sharing options...
SpongeBob Posted December 24, 2008 Share Posted December 24, 2008 Quelque soit la forme qu'elle doive prendre il faudra une coopération entre les deux rives de la méditérannée. C'est ce que je voulais souligner par ma question en chambrant un peu Barbaros. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest barbaros pacha Posted December 24, 2008 Share Posted December 24, 2008 Assurbanipal - Roi d'Assyrie Assurbanipal ou Ashurbanipal, roi d'Assyrie (Mésopotamie) de 669 av. J.-C. à 627 av. J.-C., fut le dernier grand roi de l'Assyrie antique. Son nom, Aššur-ban-apli, signifie « Assur est le créateur du fils héritier ». Il est connu comme l'un des rares souverains de son temps sachant lire et écrire. La sculpture assyrienne atteignit son apogée sous son règne (Palais nord et sud-ouest de Ninive). Les Grecs le connaissaient sous le nom de Sardanapale et le considéraient comme un symbole de luxure ce qui explique d'ailleurs le sens du mot sardanapale en français, sensuel . Les textes latins et d'autres textes médiévaux se réfèrent à lui comme Sardanapale (Sardanapalus). Dans la Bible, il s'appelle As(e)nappar ou Osnapper (Ezra 4:10). Pendant son règne, la renommée assyrienne ne fut pas seulement due à sa puissance militaire, mais aussi à sa culture et à son art. Assurbanipal fonda à Ninive, sa capitale, une bibliothèque dans laquelle il recueillit l'ensemble de la littérature cunéiforme disponible à son époque, créant ainsi «la première bibliothèque» (en tant que rassemblement organisé et systématique, par opposition à une archive, constituée d'un simple dépôt de documents successifs). Les tablettes de la bibliothèque de Ninive comprennent notamment la source la plus complète de l'épopée épique sumérienne/babylonienne de Gilgamesh. D'autres séries de tablettes constituent un dictionnaire sumérien/akkadien. On y trouve également des textes traitant d'astronomie et d'astrologie. Cependant, la plupart des tablettes (qui se trouvent presque toutes au British Museum de Londres) sont des textes de «prédictions» qui permettaient aux scribes de reconnaître le sens des présages. Assurbanipal fut couronné roi en 669. Sin-iddina-apla, fils aîné d'Assarhaddon était mort avant 672.[réf. nécessaire] Assurbanipal était très impopulaire à la cour et parmi les prêtres. Il passa des accords avec les dirigeants Assyriens, les membres de la famille royale et les souverains étrangers afin de s'assurer de leur loyauté envers le prince couronné. Mais il fallut toute l'énergie de sa grand-mère Naqi'a-Zakutu pour le faire monter sur le trône à la mort d'Assarhaddon pendant une campagne militaire en Égypte. Le règne d'Assurbanipal, comme celui de la plupart des rois assyriens, fut marqué par des guerres incessantes. Il commença par faire la guerre à son frère Shamash-shum-ukin, qui était roi de Babylone ; Assurbanipal conquit Babylone et la détruisit. Il régna d'une main de fer, en écrasant les insurrections égyptiennes comme celles que son frère mena contre lui à Babylone. Il conquit également Élam, la Phénicie, l'Arménie et une grande partie de l'Arabie, et vainquit la cité de Suse. Les temples des vaincus étaient rasés, les fortifications détruites, les arbres abattus, les moissons brûlées,... Assurbanipal lui-même déclara avec fierté : "Sur une distance d'un mois et vingt-cinq jours de marche, je dévastai le pays, j'y répandis le sel et les épines... Je fis cesser les cris joyeux dans les campagnes où je laissai s'établir les onagres et les gazelles et toutes les espèces d'animaux sauvages..." La date de fin du règne (ou de la mort) d'Assurbanipal n'est pas connue avec certitude : la dernière tablette qui mentionne son nom est un contrat privé de Nippur datant de 631, la 38e année de son règne. D'autres textes mentionnent un règne de 42 années, c’est-à-dire jusqu'en 627-626. Un roi mythique Sardanapale a été représenté, d'abord par les Grecs, comme un roi débauché et efféminé. À l'époque d'Alexandre le Grand, il se disait qu'on lui avait élevé, sur son tombeau, la statue d'un danseur ivre, accompagnée de cette inscription qu’il avait aurait composée lui-même :Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien. Ces deux vers reprennent la même idée :Je n’ai fait que manger, boire et m’amuser bien, Et j’ai toujours compté tout le reste pour rien. >>> http://fr.wikipedia.org/wiki/AssurbanipalAssurbanipal le lettré Au dernier grand roi d'Assyrie, il ne restait qu'une injure. Rien de plus. L'homme qui règne sur tous les peuples du Proche-Orient de 668 à 627 avant l'ère chrétienne, à l'apogée d'un empire qui dura trois siècles, n'a longtemps laissé d'autre souvenir que ces quatre syllabes : "Sardanapale". Déformation d'"Assurbanipal", le sobriquet désigne, aujourd'hui encore, le jouisseur indolent et dépravé. La faute en revient aux Grecs. En particulier à Ctésias de Cnide (vers 400 avant J.-C.), qui fut médecin à la cour des rois perses et qui, le premier, a fait le triste portrait de ce Sardanapale, présumé "trentième" et "dernier" roi d'Assyrie. "Sardanapale surpassa tous ses prédécesseurs en débauches et paresse. Car non seulement il ne se montrait jamais au monde extérieur, mais il menait la vie d'une femme (...), raconte Ctésias dans ses Persica - dont seuls des fragments nous sont parvenus. Il s'efforçait même de rendre sa voix féminine et (...) il cherchait aussi les joies de l'amour des deux sexes (...)" Quant à sa chute, elle fut pour le paresseux souverain l'occasion de faire disparaître avec lui tous ses objets de plaisir. "Pour ne pas tomber aux mains des ennemis, il fit édifier un immense bûcher dans son palais, y amassa tout son or et tout son argent ainsi que ses vêtements royaux, raconte le médecin et historien grec. Il enferma dans une chambre construite au milieu du bûcher ses concubines et ses eunuques, se joignit à eux tous et mit le feu à l'ensemble du palais." Quelle injustice ! L'histoire que raconte Ctésias compose en réalité, à partir de quelques bribes historiques ténues, l'archétype du roi oriental décadent, que figure volontiers la tradition grecque. Les Grecs n'ont donc pas seulement écorché son nom. Ils ont tout oublié d'Assurbanipal. Qu'il pouvait être infiniment brutal, qu'il a régné sur tout le Proche-Orient, par exemple. Mais, aussi, qu'il était savant. Aucun roi d'Assyrie et, que l'on sache, aucun souverain mésopotamien, n'a autant insisté dans ses annales - c'est-à-dire le récit de ses campagnes militaires et de ses actes mémorables - sur sa formation intellectuelle. Il connaît, fait-il écrire, "le secret caché de tout l'art du scribe", il peut examiner "les signes célestes et terrestres et (en débattre> avec l'assemblée des experts", il se plaît à scruter "l'écriture des pierres d'avant le Déluge", il est capable de lire "la tablette subtile en sumérien abscons". Assurbanipal ne sait pas seulement lire et écrire, il connaît de surcroît le sumérien, langue morte depuis quinze siècles, qui demeure d'usage liturgique et scientifique dans toute la Mésopotamie - comme le fut le latin dans l'Europe médiévale. Tout cela, après la chute de l'empire assyrien, en 610 avant l'ère chrétienne, devait disparaître de toute mémoire pour 2 400 ans. Dans la première moitié du XIXe siècle, les archéologues n'ont qu'une idée en tête : trouver Ninive, la dernière capitale assyrienne. La découverte serait des plus glorieuses : la cité est mentionnée à plusieurs reprises dans l'Ancien Testament comme lieu dont la corruption n'a d'égale que la splendeur. L'orientaliste britannique Austen Henry Layard (1817-1894) la découvre, en 1847, sur la rive orientale du Tigre, face à la ville moderne de Mossoul. En quelques années, les fouilles de William Loftus (1820-1858) permettent de dégager partiellement le palais d'Assurbanipal. On y retrouve, enfouies dans le sol, les annales du grand roi. "Pour la postérité et le regard des dieux, Assurbanipal a, comme ses prédécesseurs, enchâssé ses textes historiographiques dans les fondations de son palais", explique l'assyriologue Lionel Marti (Collège de France). Un de ces "documents de fondation" peut se voir au Louvre : c'est un prisme d'argile d'une trentaine de centimètres de hauteur, dont chacune des six faces est inscrite de caractères cunéiformes. Dans les ruines des palais et des temples installés sur l'acropole de Ninive, les archéologues découvrent, surtout, une bibliothèque royale de plusieurs milliers de tablettes. Dont certaines portent une petite "note de bas de page" - un colophon, disent les épigraphistes - précisant que c'est Assurbanipal lui-même qui en a copié le texte. Preuve de l'amour du souverain pour les belles-lettres ? Tant s'en faut. "La majorité des documents retrouvés dans son palais ne sont pas des oeuvres littéraires, mais relèvent de la littérature médicale, magique et divinatoire, note l'assyriologue Francis Joannès (Paris-I-Sorbonne). Tout le savoir rassemblé à Ninive doit en réalité permettre aux savants d'assurer le mieux possible la protection du roi." Plus soucieux de sa sécurité qu'épris d'intelligence ? Il est d'autant plus aisé de le penser qu'Assurbanipal n'a que rarement - jamais, selon certains - mené lui-même ses armées en campagne. Mais l'homme n'est pas avare de paradoxes. Pour la distraction de ses sujets, il descend dans l'arène. Il affronte des lions. "Au corps à corps, au poignard, sans cuirasse, précise l'assyriologue Daniel Arnaud (Ecole pratique des hautes études-Sorbonne). Et de toute évidence, même si le lion d'Asie est plus petit que celui d'Afrique, il n'en risque pas moins sa vie." Ces tête-à-tête avec les grands félins - qui à l'époque pullulent dans la région - sont représentés avec force détails sur les bas-reliefs de son palais. Des représentations "que tout le monde pouvait voir et dont l'affichage aurait été proprement ridicule si elles avaient été fictives", explique l'historien. Un athlète, énergique et intrépide, à la tête de l'empire assyrien : quoi de plus normal ? L'Assyrie, empreinte de culture militaire, sorte de Sparte mésopotamienne, donne toujours à ses princes une formation de guerrier : maniement des armes et du char, équitation... Mais pourquoi des lettres ? Pour Daniel Arnaud, l'éducation savante reçue par Assurbanipal s'explique par une rivalité ancienne et tenace : "Pour son père Assarhaddon et surtout son grand-père Sennachérib, il faut faire de Ninive la nouvelle Babylone." Et, pour cela, il fallait au moins un roi savant. Au Ier millénaire avant notre ère, l'ancien Irak se partage, toujours et déjà, entre le Nord et le Sud. Ninive au nord, militariste et conquérante. Babylone au sud, auréolée d'un prestige ancien, haut lieu de l'esprit, de la science, de la religion. Les deux peuples sont au demeurant très proches. Leurs langues sont soeurs, toutes deux issues de l'akkadien, ancien parent de l'arabe et de l'hébreu. Ils honorent le même panthéon de divinités - quand bien même Marduk est le dieu-patron de Babylone et Assur celui de l'Assyrie. Babylone appartient au roi d'Assyrie, mais le roi d'Assyrie écrit ses annales en babylonien. Babylone est dans l'empire, mais l'Assyrie est une province culturelle de Babylone. Peuples cousins ; rois de même fratrie. C'est une histoire de famille. Car, à sa mort, Assarhaddon laisse à Assurbanipal le trône impérial à Ninive, mais offre à un autre de ses fils, Shamash-shum-ukin, le trône vassal de Babylone. L'un sera empereur ; l'autre aura la plus prestigieuse des cités de l'empire. L'attelage tient près de vingt ans. Lorsqu'il arrive au pouvoir en 668 avant notre ère, Assurbanipal regarde, d'abord, très loin vers l'Occident. Vers la lointaine et rétive Egypte. Vers les riches ports phéniciens de la côte syro-libanaise et leurs velléités d'indépendance. Assurbanipal avait-il d'autre choix que d'étendre l'empire ? Aucunement. Le roi d'Assyrie est le "vicaire d'Assur" ; il est tenu d'étendre, toujours et inlassablement, le territoire du dieu. "Assur commande à son vicaire de faire reconnaître dans le monde entier qu'il est le dieu le plus important, explique Francis Joannès. On ne cherche pas l'apostasie des vaincus, mais la reconnaissance de la primauté d'Assur. Cette idéologie est la raison d'être du pouvoir assyrien et du processus de conquête perpétuelle qu'il a installé." Assurbanipal se soucie de ce qui demeure à conquérir, à reprendre, guère de ce qui lui semble acquis. A l'ouest, l'Egypte se révèle finalement indomptable. Au nord, les Cimmériens, cavaliers nomades venus du Caucase, s'abattent sur le Proche-Orient. Ils seront repoussés.Un autre péril est, en réalité, plus proche. En 652, Shamash-shum-ukin fait sécession, avec l'aide de tribus arabes, araméennes et chaldéennes. Dès 650, Assurbanipal est aux portes de Babylone. Le siège dure deux ans. Il est cruel. Une chronique anonyme de 648 avant notre ère, citée par Daniel Arnaud, le raconte d'éloquente manière. Les assiégés "finirent (...) par épuiser les serpents autant qu'il y en avait, et la vermine". "Pour satisfaire leur faim, ils abattirent abondamment les enfants, les petits-enfants, les frères, les soeurs. Ils mangèrent la chair de leurs enfants en guise de pain ; ils burent le sang de leurs filles en guise de bière." La guerre fut-elle si abominable ? Sans doute. Assurbanipal le dit dans ses annales, lorsqu'il décrit l'entrée dans la ville après sa reddition. "Les cadavres (...) qui bloquaient les rues et emplissaient les places : j'en fis sortir les os (...) et les jetai à l'extérieur." Il précise pourtant : "Je montrai de la compassion envers le reste des habitants (...), je décidai de les laisser vivre." Quant au frère félon, il meurt, sans doute pendant le siège, dans l'incendie de son palais. Comme le Sardanapale de Ctésias. Contaminer la mémoire de son frère pendant vingt-quatre siècles avec le récit de sa propre mort, si peu glorieuse, sera le dernier forfait de Shamash-shum-ukin. Le siège est brutal, mais la ville n'est pas détruite. Cette mansuétude fut peut-être celle du lettré, qui aimait la patrie des lettres. Quarante ans auparavant, en 689, Sennachérib n'avait pas hésité à raser Babylone pour en mater l'indiscipline. Et, de manière générale, les rois d'Assyrie ont rarement fait preuve de clémence. Ils se sont bien souvent illustrés par des châtiments collectifs d'une férocité extrême, "mais toujours destinés aux "coupables"", précise Lionel Marti. "A l'époque, on empale beaucoup, morts et vivants, poursuit l'assyriologue, auteur d'une thèse sur le sujet. A l'issue des combats, on coupe abondamment les têtes, généralement à des fins de comptabilité des pertes ennemies. On ampute beaucoup, on écorche aussi, et on "drape" les murailles des villes prises avec les peaux des vaincus. Parfois, on contraint les survivants à broyer publiquement les ossements de leurs défunts." Mais, ajoute l'assyriologue, "sous Assurbanipal, des châtiments individuels sont bien attestés". Et, souvent, réservés aux meneurs. Le roi raconte ainsi, dans ses annales, le traitement qu'il réserve à un chef arabe coupable de rébellion : "Je perçai (sa) mâchoire inférieure avec la cheville du timon de mon char (...). Je lui enfilai une longe à la mâchoire, je lui mis un collier de chien et je lui fis garder le verrou à la grand-porte orientale de Ninive, appelée "Entrée du contrôle du monde"." Les rois coupables de trahison sont durement châtiés. Mais les populations paient souvent un très lourd tribut à la guerre. Aux marges orientales de l'empire, en Iran, l'Elam bouillonne. En 647, l'affaire de Babylone étant faite, un nouveau roi fantoche ayant été mis sur son trône, Assurbanipal décide de solder une hostilité plus que millénaire. L'armée assyrienne, presque invincible depuis un siècle et demi, entre en Elam et l'anéantit. Jamais roi d'Assyrie ne fit plus sombre récit de la destruction, systématique et minutieuse, d'un pays étranger. "Je détruisis de fond en comble, je brûlai par le feu, je transformai en amas de décombres. (...) Ummanadalsi, roi d'Elam, s'enfuit nu et prit la montagne." Des habitants du pays, le vicaire d'Assur dit avoir "fait un tas". Il y a de la rage et de la férocité dans le récit d'Assurbanipal. Il y a, aussi, quelque chose qui relève de l'émerveillement. Certes, Suse est la cité de ses "ennemis", mais c'est aussi leur "grande ville sainte", "la résidence de leurs dieux", "le lieu de leurs secrets". Les statues des dieux de l'Elam, dont le culte semble plein d'étrangetés aux Assyriens, sont brisées ou emportées au pays d'Assur. Mais le roi assyrien ne s'interdit pas d'évoquer nommément Shushinak, "leur dieu mystérieux qui habitait dans le secret et dont personne ne voyait comment on représentait sa divinité". L'Assyrien détruit tout, mais, auparavant, "entr(e) à l'intérieur (des) palais" et "y habit(e) avec plaisir". Dans les dix dernières années de son règne, les scribes de Ninive cessent de rédiger les annales du grand roi. Pour Daniel Arnaud, Assurbanipal se serait retiré pour se vouer à sa passion du savoir, pour "commenter les tablettes vénérables sous le regard du dieu". Pour d'autres, il aurait été écarté du pouvoir par l'un de ses fils. Nulle certitude en réalité. Cette lacune d'une décennie n'a pas été comblée par les archéologues. L'oubli aura été trop long. Un oubli dont certains pensent qu'il fut le fait - involontaire - du grand roi. "En détruisant l'Elam, Assurbanipal a détruit l'Etat-tampon qui protégeait l'Assyrie des périls bien plus grands du plateau iranien", avance Lionel Marti. Assurbanipal meurt en 627 avant notre ère. Quinze ans plus tard, les Mèdes, un peuple iranien nouveau venu, s'abattent sur le pays d'Assur. Avec, bien sûr, l'appui de Babylone. Les historiens ne s'expliquent toujours pas la rapidité et l'ampleur de la débâcle. La cavalerie mède dévaste aussi complètement Ninive et les métropoles assyriennes que les armées d'Assurbanipal avaient ruiné Suse et le pays d'Elam. Une amnésie générale a suivi. "L'empire assyrien a beaucoup impressionné ses contemporains, mais son souvenir précis s'est perdu. Il en est resté une série de légendes qui ont été attribuées tantôt à ses successeurs, tantôt à d'autres, conclut Francis Joannès. Celle des "jardins suspendus de Babylone", par exemple : on est maintenant à peu près sûr qu'il s'agissait en réalité des palais assyriens." Dont, sans aucun doute, celui d'Assurbanipal. >>> http://www.lemonde.fr/ete-2007/article/2007/08/17/assurbanipal-le-lettre_945245_781732_2.html Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest barbaros pacha Posted December 25, 2008 Share Posted December 25, 2008 Hammurabi - Roi de Babylone Hammurabi, en français Hammourabi, (aussi transcrit Hammu-rapi ou Khammurabi) est le sixième roi de Babylone, il règne de 1792 avant Jésus-Christ, jusqu’à sa mort, vers 1750 avant Jésus-Christ. Son règne est l’un des plus long de l’antiquité du Proche-Orient. Il a achevé la conquête de Sumer et d’Akkad, a supprimé la dernière dynastie sumérienne des Isin. Il a été le premier roi de l’Empire babylonien et, a été le premier à assurer l’hégémonie de Babylone sur la Mésopotamie. Règne: Il succède à son père Sîn-Muballit et hérite donc de son modeste royaume qui s’étend le long de l’Euphrate. Les premières décennies de son règne ont été relativement pacifiques. Au cours de la 30e année, Hammurabi écrasa une armée d’invasion constituée d’Élamite et d’autre forces dans une bataille décisive, ce qui expulsa ceux-ci de Babylone. Les deux années suivantes il occupa et annexa Larsa, Mari, et Yamutbal au royaume monarchique centralisé de Babylonie. Après la guerre, vient le temps de l’unification. Il sait que pour garder un empire soudé, il faut une culture commune, c’est ainsi qu’il fait adopter une seule langue, l’akkadien, une seule religion et surtout une seule loi, c’est le Code d’Hammurabi. Un renouveau littéraire et intellectuel suivit l’indépendance retrouvée des Babyloniens, et les règles et lois de Babylone furent respectées jusqu’aux rives de la Méditerranée. De nombreuses tablettes de contrat signées, datées de son règne et de ses successeurs, ont été découvertes. L'une d'entre elles ordonne l’envoi de 240 soldats de l’Assyrie et le Situllum, une preuve que l’Assyrie a été une dépendance babylonienne. C’est principalement grâce aux traces écrites de ces relations que l’on connaît aujourd’hui l’histoire du premier empire babylonien. Hammurabi étendit et améliora les systèmes d’irrigation, ce qui renforca l’importance de la cité. Hammurabi étendit la règle de Babylone en s'emparant des cités du sud. Ces conquêtes militaires arrivèrent tardivement dans son règne, peut-être déclenchées par la chute de l’empire de Samsi-Addu. Après sa mort, les successeurs d’Hammurabi virent s’effriter l’Empire, aussi bien par les crises économiques répétées que par la pression militaire des Hittites, conduits par leur roi Mursili Ier. Ce dernier s’empare de la ville de Babylone en 1595 avant Jésus-Christ et la détruit complètement. Pourtant ce sont les Kassites, conduits par leur roi Agumkakrine, qui, finalement, régnèrent sur Babylone. Malgré de nombreuses rébellions de la cité, le règne des Kassites dura 400 ans, et respecta le code d’Hammurabi.L'empire babylonien, 1792 - 1750http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f5/Hammurabi's_Babylonia_Locator_Map_1.svg Le code d'Hammurabi: Hammurabi est probablement le plus connu des rois de Babylone par la promulgation du Code d’Hammurabi. Ces lois étaient gravées sur des stèles, placées sur les places publiques, de façon à être connues de tous, du moins ceux qui savaient lire. Ces stèles ont été retirées et emmenées vers la capitale élamite de Suse, où elles ont été redécouvertes en 1901. De nombreux manuels scolaires présentent la stèle en diorite découverte à Suse comme celle du roi Hammourabi. Cette stèle qu’on estime dater de 2025 à 1594 avant Jésus-Christ se trouve au Musée du Louvre. Les différents « articles » du Code d'Hammurabi fixent différentes règles de la vie courante. Les lois qui y sont rassemblées touchent aux apports qui unissent les groupes sociaux, la famille, l’armée, la vie religieuse et la vie économique. Elles ont toujours trait à des situations très précises concernant les vols, les prêts, les honoraires, les contrats, les fermages, les débiteurs insolvables, les esclaves fugitifs, le statut de la femme. Il n’y a pas d’idée générale ni de concepts abstraits exprimés pour justifier telle ou telle disposition, il n’y a pas non plus d’ordre logique dans la présentation. Les « articles » régissent notamment :- la hiérarchisation de la société : trois groupes existent, distingués par leur honorabilité, en premier l' awīlum, homme libre vivant dans la sphère du palais et travaillant pour l'administration royale, puis le muškēnum, homme libre travaillant dans le cadre communautaire, et enfin le wardum, esclave. ; - une certaine « protection sociale » : un esclave ne doit en aucun cas être séparé de sa femme et de ses jeunes enfants ; - les prix : il s'agit plus de la fixation d'un « juste prix » indicatif, que d'un prix obligatoire imposé par le pouvoir ; on peut voir dans le Code que les honoraires des médecins varient selon que les soins donnés s'adressent à un homme libre ou à un esclave ; - les salaires : ils varient selon la nature des travaux réalisés ; là encore il s'agit plutôt d'un salaire indicatif, non impératif ; - la responsabilité professionnelle : un architecte qui a réalisé une maison qui s'est effondrée sur ses occupants et ayant causé leur mort, est condamné à la peine de mort ; - le fonctionnement judiciaire : la justice est rendue par des tribunaux et il est possible de faire appel auprès du roi, les décisions doivent être écrites ; la recherche du témoignage est à la base de la sentence prise par le juge et l’on n’a recours aux procédés magiques, telle l’ordalie, que lorsque la vérité paraît insaisissable ; - les peines : toute une échelle des peines est inscrite suivant les délits et crimes commis. La Loi du Talion est la base de cette échelle : qui porte préjudice en doit réparation à proportion de celui-ci. >>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Hammurabi Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest barbaros pacha Posted December 26, 2008 Share Posted December 26, 2008 Darius Ier - Empire Perse Darius Ier († -486; en vieux-persan Dārayawuš, en grec ancien Δαρεῖος / Dareios), dit Darius le Grand, est un grand roi de l'Empire perse ; il appartient à la dynastie des Achéménides. Darius est né vers -550. Il est le fils d'Hystaspès, et le petit-fils d'Arsamès. Dans son inscription à Behistoun, Darius se présente comme descendant en droite ligne d'Achéménès, mais il s'agit sans doute, contrairement à ce qu'il affirme, d'une branche qui n'a pas produit de rois jusqu'à lui. Darius porte les titres auliques de « porte-carquois » de Cyrus II, puis de « porte-lance » de Cambyse II lors de la conquête de l'Égypte. Il épouse une des filles de Gobryas, l'un des sept conjurés, qui lui donne trois fils dont Artobarzanès l'aîné, et Ariabignès.L'accession au pouvoir: Le règne de Bardiya a provoqué le mécontentement de l'aristocratie perse, au point que le général Otanès décide de le renverser quelque mois seulement après son avènement en -522. Il rassemble autour de lui cinq autres conjurés, dont Gobryas qui finit par faire appel à Darius, auquel il est lié par un échange de mariages (Gobryas a épousé une sœur de Darius). Le coup d'État est présenté par Hérodote comme l'œuvre d'un petit groupe, se glissant discrètement dans le palais et assassinant Bardiya dans son lit, mais Darius dans l'inscription de Behistoun se présente comme « chef d'une armée de Mèdes et de Perses ». Il est plus probable que le renversement de Bardiya a fait l'objet de batailles militaires, les insurgés le poursuivant et l'exécutant dans une place forte où il s'était réfugié. Hérodote (III, 80-83) écrit que les débats sur la succession de Bardiya tournent autour de trois options : l'isonomie, l'oligarchie et la monarchie, celle-ci étant proposée par Darius, mais cette discussion semble refléter des considérations du monde Grec de l'époque, et non nécessairement celles des Perses. Après qu'il a choisi de continuer la monarchie, et comme il n'y a pas d'héritier direct, toujours selon Hérodote (III, 86-87) les conjurés se rassemblent à l'aube et décident que le premier dont le cheval hennira devant le soleil levant sera roi ; le palefrenier de Darius fait sentir à son cheval l'odeur d'une jument, ce qui le fait hennir. Là encore, il est plus probable que Darius a fini par faire l'objet d'un consensus entre les conjurés, après qu'Otanès se fut retiré de la discussion. Selon la coutume qui voulait que le nouveau roi épousât les femmes de son prédécesseur, mais également pour renforcer ses liens avec la branche régnante des Achéménides, Darius épouse deux des filles de Cyrus II, Atossa, veuve de Cambyse II et de Bardiya/Smerdis, et Artystonè, une de ses petites-filles, Parmys, ainsi que Phaidimè, veuve de Bardiya/Smerdis mais également fille d'Otanès. Plus tard il épouse Phratagounè, fille de son frère Artanès. Les révoltes des provinces: La prise du pouvoir par Darius provoque immédiatement des révoltes en Élam, rapidement écrasée, et en Babylonie, plus difficilement maîtrisée. Alors qu'il se trouve à Babylone, la plupart des autres provinces se soulèvent : la Perse, l'Élam à nouveau, la Médie, l'Assyrie, l'Égypte, la Parthie, l'Arménie, la Margiane, la Sattagydie, et les Saces. Darius se vante d'avoir vaincu tous ces rebelles en l'espace d'une seule année, ce qui paraît peu crédible. Les batailles sont menées sur plusieurs fronts simultanément par les généraux de l'armée de Darius, celui-ci dirigeant les opérations depuis Babylone, puis depuis la Médie. L'ordre est finalement rétabli dans l'empire à la fin de l'année -521, à l'exception de l'Arménie ; l'Élam se révoltera encore en -519, puis les Saces. Les chefs rebelles et leurs suites sont systématiquement suppliciés et exécutés. Ces révoltes montrent que la légitimité de Darius ne faisait pas l'unanimité, puisque même la Perse se souleva sous la conduite d'un prince se présentant comme le vrai Bardiya. Elles révèlent aussi à quel point l'empire perse n'était politiquement et administrativement pas stable, au point d'éclater à la première succession difficile. Enfin, le poids des tributs et la crainte des noblesses locales de perdre leurs prérogatives face aux dirigeants perses ont joué un rôle non négligeable. Par contre, ces soulèvements ne semblent pas avoir été populaires, ce qui conforte l'image d'une domination perse plutôt bien acceptée par les populations locales.Réorganisation de l'Empire: Darius revoit complètement le système des satrapies, établies par Cyrus. Le tribut de chaque satrapie est fixé par le pouvoir central, et non plus pas le satrape car c'était une des raisons des révoltes du début du règne. Seule la satrapie de Perse est exemptée de tribut. Dans chaque satrapie, la justice est rendue selon les traditions locales ; en Égypte, Darius commande une compilation de tous les textes de loi jusqu'à Amasis. Si chaque satrapie conserve son administration propre, le pouvoir achéménide reste très présent et intervient fréquemment. De même que les Perses n'ont pas diffusé leurs lois, ils n'imposent pas non plus leur langue : c'est l'araméen, lingua franca d'une grande partie de l'empire, qui est utilisée pour les communications entre les satrapies et le pouvoir central, les ordres étant ensuite traduits en langue locale. Le roi bâtisseur: Après l'écrasement des révoltes, Darius entreprend la construction d'un monument destiné à proclamer sa légitimité, un immense bas-relief sur la falaise de Behistoun. On y voit Darius en Grand Roi écrasant Gaumata, et les neufs rois menteurs enchaînés. Le bas-relief est encadré d'un texte traduit en trois langues, vieux-persan, élamite et babylonien, racontant le renversement de Gaumata, la répression des rois menteurs, et donnant toutes les justifications sur la légitimité de Darius, comme sa lignée et le soutien reçu d'Ahura Mazda. Darius démarre d'importants travaux de construction à Suse. Si la ville avait été une capitale pour ses prédécesseurs Cyrus et Cambyse, ils n'y avaient fait aucun travaux notables et Suse avait conservé son aspect de capitale élamite. Sur l'impulsion de Darius, c'est toute la ville qui est remodelée : des nouvelles fortifications sont élevées, et on construit des terrasses, un apadana, un palais, des maisons, une porte monumentale. Il est probable que les travaux se sont poursuivis pendant tout le règne de Darius et au-delà, car on note l'emploi d'artisans ioniens et cariens déportés après la révolte de l'Ionie ; le plan d'ensemble a cependant certainement été dessiné au début du règne de Darius. Les chantiers s'étendaient sur 70 hectares, dont 12 hectares pour la seule terrasse des palais ; comme à Persépolis, d'immenses terrasses furent construites pour accueillir les palais. Darius décide de construire une nouvelle capitale : ce sera Parsa (Persépolis en grec). Comme à Suse, les palais seront construits sur une immense terrasse fortifiée de 125 000 m². On peut dater du règne de Darius : le Trésor, le palais de Darius, le grand escalier sud (remplacé par l'escalier ouest sous Xerxès) et possiblement le Triptylon. Mais comme à Suse, il est probable que l'ensemble du site a été conçu sous Darius, et que ses successeurs ne feront généralement que poursuivre sa vision. En Égypte, Darius fait remettre en état le canal des pharaons reliant la Mer Rouge à Bubastis, dans le delta du Nil, entrepris sous Nékao II. Un temple d'Hibis est construit en son nom dans l'oasis de Kharga, et celui de Nekheb fut reconstruit. À Babylone, on note un palais construit pour Darius. À Jérusalem, alerté par le gouverneur qui s'inquiétait de la ferveur autour de la reconstruction du temple, Darius ordonne la poursuite des travaux, pour lesquels il fait un don. L'immense réseau des routes et postes royales, entrepris sous Cyrus, est poursuivi pour relier l'ensemble des satrapies.Les conquêtes: Les conquêtes de Darius vont se porter vers l'ouest de l'empire; elles apparaissent comme un effort de consolidation et de sécurisation des frontières héritées de Cyrus et Cambyse, plutôt que comme une volonté d'expansion. Le premier territoire conquis, vers -519, est Samos, qui n'intègre cependant pas l'empire mais est confiée au tyran Syloson, obligé de Darius. C'est la première incursion des Perses dans la mer Égée. En -513, suite à une guerre civile à Cyrène, la plus grande partie de la Libye est soumise. Également en -513, Darius prend en personne la tête d'une expédition vers la Scythie, dont l'objectif final reste incertain. Selon Hérodote (IV, 87), elle rassemblait 700 000 hommes, accompagnés de 600 navires, les effectifs étant principalement fournis par les cités de l'Hellespont. La flotte se dirige vers le Danube, tandis que Darius soumet une partie de la Thrace et les Gètes. Rejoignant la flotte à l'embouchure du Danube, l'armée s'enfonce en territoire scythe, mais les populations locales, très diverses, résistent tout en refusant l'affrontement ouvert. Darius est finalement obligé de battre en retraite, le Danube marquant ainsi une frontière définitive de l'empire perse. Sur le chemin du retour, la conquête de la Thrace est achevée. Devant la menace, la Macédoine se soumet sans combat et devient un protectorat. En -500, suite à l'appel à l'aide de tyrans de Naxos chassés par leur peuple, le tyran de Milet, Aristagoras propose au satrape Artaphernès de prendre Naxos, et de là, les Cyclades et l'Eubée. L'expédition est approuvée par Darius, mais des dissensions dans le commandement la font échouer, et pour éviter le châtiment du Grand Roi, Aristagoras se rebelle, déclare l'Ionie indépendante et impose l'isonomie. Il obtient le soutien d'Athènes, qui envoie 25 navires. La première attaque a lieu en -499 contre Sardes, qui est incendiée mais l'acropole reste imprenable ; les rebelles subissent une lourde défaite près d'Éphèse, et Athènes retire son soutien. Cependant, le soulèvement se propage dans toute la région, de Byzance à la Carie et à Chypre. Après quelques premiers succès contre l'armée perse, le rapport de force s'inverse et les cités retombent aux mains des Perses l'une après l'autre. Aristagoras meurt dans un combat contre les Thraces. La flotte ionienne est finalement vaincue à Ladè en -494, et Milet tombe. Les Perses se montrent impitoyables envers les vaincus. En -493, Darius envoie son gendre Mardonios en Asie Mineure, d'où il intègre la Macédoine à l'empire, ainsi que les Bryges et Thasos. La conquête de la Grèce se prépare dès -491, pour laquelle toutes les cités d'Asie Mineure sont mises à contribution ; le premier objectif semble être la capture des îles de la mer Égée : Naxos tombe en -490, puis Délos, Karystos, et l'Eubée. La domination perse sur la mer Égée est ainsi complète. La deuxième partie sera rapidement interrompue : les Perses débarquent dans la plaine de Marathon, où ils sont écrasés par les Grecs coalisés menés par les Athéniens, et doivent battre en retraite. Le peu d'insistance des Perses montre que l'objectif principal de cette expédition était bien la mer Égée et non la Grèce continentale. L'empire perse a alors atteint son extension maximale.La mort de Darius: Hérodote (VII, 1,4) raconte que Darius se met aussitôt à préparer une nouvelle expédition contre la Grèce, qu'il mènerait personnellement, mais il est interrompu par une insurrection en Égypte en -486. Alors qu'il s'apprête à intervenir, Darius meurt de maladie, en novembre -486. Il est inhumé dans un tombeau rupestre qu'il avait fait construire de son vivant, à Naqsh-e Rostam. Son fils Xerxès lui succède à la tête de l'Empire. >>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Darius_Ier Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest barbaros pacha Posted January 1, 2009 Share Posted January 1, 2009 Thoutmôsis III - Pharaon d'Egypte Thoutmôsis III ou Djehoutymès III était le cinquième pharaon de la XVIIIe dynastie. Manéthon l’appelle Misphragmuthosis. Les avis sont partagés sur les dates de son règne; il ne régna seul qu'à partir de -1458 / -1457. Généalogie: Djehoutymès, dont Thoutmôsis (Θουτμωσις) est la forme hellénisée, était le fils de Thoutmôsis II et d'Iset (ou Aset), une des épouses secondaires de son père. À son avènement, il était encore un jeune enfant, et la régence fut exercée par « l’épouse du dieu », sa tante Hatchepsout, qui adopta la titulature et les attributs royaux vers l'an 2 ou 3 du règne. Pendant une vingtaine d'années, Thoutmôsis III fut tenu à l'écart. Après la disparition d'Hatchepsout en l'an 21 ou 22 du règne, dans des circonstances inconnues, il obtint enfin la pleine souveraineté et dirigea l'Égypte jusqu’à sa mort. Il épousa Sitiah (ou Satiah), Mérytrê-Hatchepsout3, toutes deux Grandes épouses royales, Nébétou et peut-être Néférourê, une fille d’Hatchepsout. Il eut deux enfants avec Mérytrê-Hatchepsout : un fils, le futur Amenhotep II, et une fille, Meritamon (ou Merytamon). À la fin de sa vie, il partagea vraisemblablement le pouvoir, de son plein gré cette fois-ci, avec le futur Amenhotep II, fils de la Grande épouse royale Mérytrê-Hatchepsout.Le roi guerrier: Thoutmôsis III, que l'égyptologue américain James Henry Breasted appela « le Napoléon de l'Égypte », reprit la politique de conquêtes de son père et porta le Nouvel Empire à son apogée. Il mena des campagnes en Nubie, où il dépassa la 4e cataracte, et en Syro-Palestine, où la bataille et le siège de Megiddo sont l'épisode le plus connu. Au cours de ses seize (ou dix-huit) expéditions militaires en Asie, il aurait capturé 350 cités, soumettant la plupart des territoires à l'ouest de l'Euphrate, qu'il franchit au cours d'une campagne contre le royaume de Mitanni. L'événement fut commémoré par une stèle-frontière que le roi fit ériger sur la rive occidentale du fleuve, à côté de celle de son grand-père Thoutmôsis Ier. La première campagne asiatique, qu’il mena à la tête de dix mille soldats, fut entreprise pour écarter la menace que représentait une coalition de princes autour du roi de Qadesh, vassal du roi de Mitanni. Thoutmôsis III l’emporta à la bataille de Megiddo (14/15 mai -1458) ; la ville se rendit après un siège de sept mois. Le roi poursuivit alors vers le nord et assujettit le pays jusqu’au Litani. La Syrie fut conquise au cours de la VIe campagne, avec la prise de Qadesh. Les ports phéniciens se soumirent un an plus tard, au cours de la VIIe campagne. En l'an 33 du règne, les guerres d'Asie débouchèrent sur une confrontation directe avec le Mitanni. L'armée transporta des bateaux fluviaux construits à Byblos à travers le désert afin de franchir la barrière constituée par l'Euphrate. Elle atteignit le pays de Qatna, près de la ville moderne de Homs, ravagea la région de Karkemish, puis traversa le « grand fleuve de Naharina », tandis que l’ennemi mitannien fuyait « comme les troupeaux de chèvres de la montagne ». Les campagnes suivantes servirent à stabiliser les frontières de l’Égypte sur l’Euphrate, arrêtant par là l’expansion du Mitanni. Les cités syro-palestiniennes, gouvernées désormais par des princes dont les enfants avaient été emmenés en otage, conservèrent une certaine autonomie, mais elles furent soumises au tribut par une administration égyptienne renforcée par des troupes stationnées aux endroits stratégiques. En Nubie, le roi alla au-delà de la 4e cataracte et fit graver à Kenissa une autre stèle-frontière, à côté de celle de son illustre aïeul Thoutmôsis Ier. Les conséquences de cette politique de conquêtes furent un énorme afflux de richesses en Égypte, sous forme de butin de guerre ou de livraisons annuelles. La Palestine et la Syrie envoyaient du vin, de l'huile, des bovins et des ovins, des chevaux, de l'argent, du cuivre, des pierres précieuses, des armes, des chars, des serviteurs et des princesses pour le harem royal. La Phénicie livrait du blé, du cuivre et de l'étain ; elle prêtait aussi sa flotte pour les opérations militaires. D'Afrique arrivait l'or, l'ivoire et l'ébène. L'Assyrie fournissait du lapis-lazuli à titre de « tribut d'hommage » (C. Lalouette), et le Hatti des pierres précieuses. La région de Pount envoyait l'encens et la myrrhe. Au cours de son règne, Thoutmôsis III plaça l'Égypte au centre d'un vaste empire englobant le pays de Koush et le couloir syro-palestinien. Les contributions des territoires conquis - inou (« ce que l’on apporte ») et bakou ( « les produits du travail ») - permirent un vaste programme de construction tout à la gloire d'Amon et de son royal protégé. Le roi bâtisseur: Ce roi guerrier fut aussi un grand bâtisseur, à l'instar de ses prédécesseurs. À Karnak, il poursuivit les travaux de transformation du temple d'Amon-Rê, qui fut richement doté. « Les taxes perçues comme tributs annuels », avait décidé le roi, « seront destinées aux offrandes divines de mon père Amon. Ma Majesté lui offre de même toutes sortes de richesses en or, argent, lapis-lazuli, turquoise, du cuivre noir, du bronze, du cuivre et de l'étain, des couleurs en très grandes quantités ». Il remplaça les sanctuaires en brique du Moyen Empire par des temples en pierre, « le matériau d'éternité ». Son œuvre architecturale fut immense : le roi construisit en Nubie jusqu'au Gebel Barkal et à Kôm Ombo, à Erment, à Deir el-Bahari et à Medinet Habou à l'ouest de Thèbes, à Esna et à Dendera, entre autres. Il fit aussi aménager au sud de l'île de Pharos un port maritime, que Ramsès II terminera. À l'époque de Thoutmôsis III le prix d'un bœuf est d'environ deux onces d'or, c'est toujours aujourd'hui (au cour moyen de l'or) le même ordre de grandeur.Sépulture: Thoutmôsis III mourut le dernier jour du septième mois de sa cinquante-troisième année de règne. Il fut inhumé dans la vallée des rois. Son tombeau (KV34) est l'un des plus vastes de la nécropole : il s'enfonce sur près de trois cents mètres dans la falaise. Le superbe sarcophage de quartzite du roi occupe toujours la chambre funéraire. Le décor pariétal de la tombe est constitué principalement de scènes et de textes extraits du Livre de l'Amdouat, Le Livre de ce qui se trouve dans l'Autre Monde. >>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Thoutmôsis_III Un reportage sur Thoutmôsis III et sur les technique de guerre a l'époque de se pharon:Partie 1:[dailymotion=600,500]x5xg4l[/dailymotion] Partie 2:[dailymotion=600,500]x5xg7o[/dailymotion] Partie 3:[dailymotion=600,500]x5xgbk[/dailymotion] Link to comment Share on other sites More sharing options...
STNG Posted January 1, 2009 Share Posted January 1, 2009 Les États de l'Union européennes étaient profondément et fondamentalement plus opposés que les pays du M-O qui partagent une même religion, la même représentation du monde et les mêmes visions à long terme. Je ne dis pas que ça se fera demain matin, mais on se dirige clairement vers une unification des pays en zone d'influence (EU,Organisation de Shangai etc) Faux, il n'y pas plus d'Islam unis au MO que de chrétienetée unis en Europe, les visions de certains pays sont plus opposée que ne l'étaient les visions de l'Allemagne et de la France... Ne pas confondre reve et réalitée... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Tomcat Posted January 2, 2009 Share Posted January 2, 2009 Faux, il n'y pas plus d'Islam unis au MO que de chrétienetée unis en Europe, les visions de certains pays sont plus opposée que ne l'étaient les visions de l'Allemagne et de la France... Ne pas confondre reve et réalitée... Je ne parle pas de l'Islam mais de visions à long terme et de représentation du monde sur fond de religion commune. Le fait est que chaque nation/pays du MO se bat pour arriver à un juste équilibre entre religion/histoire et laicité/modernité sachant qu'on ne peut aller contre la laicité/modérnité et qu'on ne peut (du moins au MO) tirer un trait sur son histoire/religion je pense que la recherche de ce juste équilibre est une bonne base de départ pour la constitution d'une union au MO.Après je ne dis pas que je crois à une union du MO à court ou moyen terme mais à long terme(plusieur génération quand même :lol:) c'est une option que je ne balayerais pas aussi vite au pretexte qu'il y a certaine divisions(certes,fortes sur certain points) à l'heure actuelle. Je comprends que ce que je dis peut te choquer ou te sembler ridicule, aussi ridicule qu'un soldat de 14-18 parlant de l'Union Européene,de l'amitié franco-allemande entre deux charges de cavalerie..... mais pourtant nous y somme aujourd'hui. Si tu peux prédire ce qui se passera ,ne serrait-ce que demain, je te tire mon chappeaux ;) Link to comment Share on other sites More sharing options...
STNG Posted January 2, 2009 Share Posted January 2, 2009 Je ne parle pas de l'Islam mais de visions à long terme et de représentation du monde sur fond de religion commune. Le fait est que chaque nation/pays du MO se bat pour arriver à un juste équilibre entre religion/histoire et laicité/modernité sachant qu'on ne peut aller contre la laicité/modérnité et qu'on ne peut (du moins au MO) tirer un trait sur son histoire/religion je pense que la recherche de ce juste équilibre est une bonne base de départ pour la constitution d'une union au MO. Tout comme les pays européens, qui ont une vision plus ou moins commune sur ce que doit etre l'avenir, un etat moderne, démocratique et laique pour tout le monde... De plus ce que tu dis est faux, car certais pays au moyens Orient sont laique, la Turquie n'a pas envis de voir un etat islamque sur son téritoire... De plus tu oublies certains pays au MO qui ont soit une tres grande minoritée chrétienes soit sont carément Orthodoxe, ou meme Juifs... Je ne vois pas plus de similitude entre la Turquie et l'Arabie Saoudite, que entre le Portugal et le Japon, ils ont l'islam en commun (et encore) et sa s'arrete la.... Il n'y avait pas une tel difference entre les pays européens... c'est une option que je ne balayerais pas aussi vite au pretexte qu'il y a certaine divisions(certes,fortes sur certain points) à l'heure actuelle. "certaine divisions" qui font que aujourd'hui c'est devenut la poudriere du monde, je crois que je suis plus pragmatique... Je comprends que ce que je dis peut te choquer ou te sembler ridicule, aussi ridicule qu'un soldat de 14-18 parlant de l'Union Européene,de l'amitié franco-allemande entre deux charges de cavalerie..... mais pourtant nous y somme aujourd'hui. Ah mais je suis tout à fait d'accord, à la seule chose pret, que il y a des tentatives de réunifications de l'Europe depuis pres de 300 ans, et si sa aurait choquer le soldat de 114-18, sa n'aurait pas choquer Napoléon, qui l'aurait certe vu d'une facon totalement différente (réunification autour d'un etat). Link to comment Share on other sites More sharing options...
Tomcat Posted January 2, 2009 Share Posted January 2, 2009 Tout comme les pays européens, qui ont une vision plus ou moins commune sur ce que doit etre l'avenir, un etat moderne, démocratique et laique pour tout le monde... De plus ce que tu dis est faux, car certais pays au moyens Orient sont laique, la Turquie n'a pas envis de voir un etat islamque sur son téritoire... De plus tu oublies certains pays au MO qui ont soit une tres grande minoritée chrétienes soit sont carément Orthodoxe, ou meme Juifs... Je ne vois pas plus de similitude entre la Turquie et l'Arabie Saoudite, que entre le Portugal et le Japon, ils ont l'islam en commun (et encore) et sa s'arrete la.... Il n'y avait pas une tel difference entre les pays européens... La Turquie est,certes,laique mais elle mène aussi un combat quotidien contre le retour de la religion,ce qui prouve qu'on a pas encore trouvé l'équilibre entre religion/passé et laicité/modernité. Quand je parlais de vision commune, je ne parlais pas d'une marche vers la laicité mais une marche vers une équilibre entre laicité et religion. La Turquie est à l'extrême de la laicité là où L'Arabie est à l'extrême de la religion. Mais on constate que ces deux pays (pour prendre les deux extrêmes)sont en lutte quotidienne contre l'autre pendant de leur société,l'enjeu est de pouvoir trvouer l'équilibre.Si tu visitais une seule fois ces pays,tu comprendrais plus facilement. Dans mon analyse,j'ai bien pris en compte les minorités,c'est pour ça que je parle de religion/histoire sachant que le christianisme et le judaisme sont des parties intégrantes de l'histoire des sociétés du MO. Les divions européenes ont donnés lieux à des millions de morts depuis le début du rêve européen il y a 300 ans,comment peux tu dire que il n'y avait moins de division au sein de l'Europe qu'il y en a aujourd'hui au MO? Ah mais je suis tout à fait d'accord, à la seule chose pret, que il y a des tentatives de réunifications de l'Europe depuis pres de 300 ans, et si sa aurait choquer le soldat de 114-18, sa n'aurait pas choquer Napoléon, qui l'aurait certe vu d'une facon totalement différente (réunification autour d'un etat). Tout a un début =) et le projet d'un MO uni n'est pas neuf et n'a pas germé dans ma tête. Ca fait des siécles que les savants du MO rêve d'un MO (monde islamique plutôt) unifié. Que cela prenne 300 ans, j'en doute pas. Mais tu peux aussi nous parler de ton expérienc au MO,tu as l'air de bien connaitre cette région pour être aussi catégorique =) Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest barbaros pacha Posted January 2, 2009 Share Posted January 2, 2009 La religion revient en force en Turquie, aidé par le gouvernement conservateur.Les traditions et les coutumes des habitants du Moyen-orient sont identiques, il n'y a pas beaucoup de différence entre la Turquie et l'Arabie (a part la langue)...Les Saoudiens et les Turcs sont de mangeurs de riz (ils connaissent pas le couscous), ils dansent la Dabka, ils mangent les mêmes choses (le plat culinaire est identique), la musique, la mentalité, les traditions et les coutumes...presque tous est identique...Je crois vraiment a une union du moyen-orient régionale, une union régionale est toute a fait possible dans la région. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Zamorana Posted January 2, 2009 Share Posted January 2, 2009 Il y a quand même des disparités économiques et sociales considérables, la Turquie est un pays neuf si on prend ses frontières actuelles, mais a un passé d'Empire, une tradition de pays puissant militairement, avec une activité économique qui repose sur autre chose que l'exploitation du pétrole, ce n'est pas une création patronné par les anglais, puis les américains. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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