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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


Messages recommandés

(AP) — Le mouvement islamiste nigérian Boko Haram a revendiqué samedi la responsabilité des attentats qui ont fait au moins 67 morts depuis vendredi dans le nord-est du Nigeria, selon un bilan de la Croix-Rouge.

Ces violences ont été perpétrées dans les localités de Damataru, Maiduguri et leurs environs. Elles ont débuté vendredi par l'explosion d'une voiture piégée devant un bâtiment utilisé par l'armée à Damaturu. De nombreux agents de sécurité ont été tués, selon Ibrahim Buluma, un responsable de la Croix-Rouge nigériane.

Des hommes armés ont ensuite fait exploser une succursale de la banque First Bank PLC et attaqué au moins trois postes de police et une église, provoquant des dégâts très importants. Les violences ont continué dans la nuit de vendredi à samedi et les assaillants ont effectué un raid dans le village de Potiskum, près de Damaturu, faisant au moins deux morts, selon des témoins.

Boko Haram, dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un sacrilège" en langue haoussa parlée dans le nord du pays, veut instaurer un Etat islamique au Nigeria. Le mouvement a notamment revendiqué la responsabilité d'un attentat à la voiture piégée devant le siège des Nations unies dans la capitale Abuja le 26 août, qui a fait 24 morts et 116 blessés.

Boko Haram s'est fait connaître au plan national en 2009, quand ses militants ont brûlé des postes de police près de son fief de Maiduguri, dans le nord-est du pays. L'armée nigériane a violemment répliqué et les combats ont fait quelque 700 morts.

Les membres de Boko Haram sont en contact avec Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et probablement avec les militants islamistes somaliens d'Al Shabab.

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Situation de crise au Nigéria :

Les Etats-Unis ont mis en garde le Nigeria contre de possibles attentats de la secte Boko Haram qui a déjà revendiqué les attaques de vendredi 4 novembre tuant au moins 150 personnes dans le nord-est du pays. Selon l'ambassade américaine, les islamistes prévoient de s'attaquer de nouveau à Abuja, la capitale du Nigeria, très prochainement.

La police nigériane a offert le 18 septembre 25 millions de nairas (160.000 dollars/116.000 euros) pour des informations sur le cerveau de l'attentat suicide contre le siège des Nations unies à Abuja le 26 août.

Boko Haram multiplie depuis le milieu des années 2000 des actions particulièrement violentes contre les chrétiens du nord du pays, mais aussi contre les musulmans qui n'adhèrent pas à ses thèses extrémistes. La secte n’a pas hésité à faire assassiner des chefs politiques et religieux musulmans.

(Slate.fr)

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  • 2 weeks later...

A la Chine, Robert Mugabe reconnaissant...

http://blog.slateafrique.com/post-afriques/2011/11/16/a-la-chine-robert-mugabe-reconnaissant/

"Selon le rapport Perspectives de développement en Afrique de l’OCDE, «les entreprises d’Etat zimbabwéennes dépendent de plus en plus des financements de la Chine, dont les prêts et crédits au Zimbabwe ont totalisé plus de 330 millions de dollars entre 2002 et 2007.» Le groupe Sinosteel a par ailleurs racheté en 2007 le principal exportateur de ferrochrome zimbabwéen, Zimasco.

Le Zimbabwe investit aussi en Chine, à sa manière: Grace Mugabe, 46 ans, a acquis à Hong Kong diverses propriétés, dont une entreprise de taille de diamants et une résidence familiale. Elle pourrait se préparer  dans la ville la plus riche de Chine une base de repli, dans la perspective de la mort de son mari, ou dans l’hypothèse moins probable d’un changement de régime de son vivant."

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Le premier bilan (provisoire) a effectivement été revu nettement à la hausse quelques jours plus tard.

Entre la crise économique, la Syrie, l'Iran, la politique intérieure, etc.... les médias français se foutent des attentats commis par une obscure secte de fanatiques dans une sous-préfecture du nigéria.... tant que des ressortissants français n'en sont pas victimes !

Pour la même raison, les médias ne parlent plus de l'invasion de la somalie par le Kenya ou de la situation au Sahel et ne risque pas de parler d'un pays comme le Zimbabwe que son président-dictateur raciste anti-blanc vend aux chinois par petit bout.

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Le premier bilan (provisoire) a effectivement été revu nettement à la hausse quelques jours plus tard.

Entre la crise économique, la Syrie, l'Iran, la politique intérieure, etc.... les médias français se foutent des attentats commis par une obscure secte de fanatiques dans une sous-préfecture du nigéria.... tant que des ressortissants français n'en sont pas victimes !

Pour la même raison, les médias ne parlent plus de l'invasion de la somalie par le Kenya ou de la situation au Sahel et ne risque pas de parler d'un pays comme le Zimbabwe que son président-dictateur raciste anti-blanc vend aux chinois par petit bout.

C'est l'Afrique..... le continent oublié.

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La capitale sud-africaine Pretoria sera rebaptisée Tshwane d'ici à la fin de 2012, annonce son maire, Kgosientso Ramokgopa, mardi 22 novembre, à la 'une' du quotidien Pretoria News.

Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir depuis 1994) souhaite depuis longtemps adopter le terme africain de Tshwane, car le nom actuel de la capitale honore le héros afrikaner Andries Pretorius, qui a écrasé une dizaine de milliers de Zoulous en 1838.

Le maire (ANC) déclare : 'En tant que dirigeants de cette ville, nous allons nous assurer que tous les espaces et symboles de cette ville soient transformés', ajoute-t-il, annonçant un certain nombre de changements de noms de rue.

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ADDIS-ABEBA (Reuters) - L'Union africaine a décidé mardi de classer comme "organisation terroriste" l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), groupe rebelle ougandais accusé de meurtres, de viols et d'enlèvements d'enfants en Afrique centrale et de l'Est.

La LRA, qui dit être une organisation cultuelle, est apparue dans le nord de l'Ouganda au cours des années 1990 et aurait tué, enlevé ou mutilé des dizaines de milliers de personnes.

C'est la première fois que l'Union africaine désigne comme "terroriste" une organisation. Cette annonce fait suite à la décision prise par le président américain Barack Obama d'envoyer une centaine de conseillers militaires dans la région pour soutenir les pays d'Afrique centrale qui pourchassent le chef de la LRA, Joseph Kony, et d'autres chefs rebelles.

"Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a décidé de déclarer la LRA groupe terroriste(...), et demande au Conseil de sécurité des Nations unies de faire de même", a déclaré Ramtane Lamamra, commissaire au Conseil de paix et de sécurité, à l'issue d'une réunion consacrée à la LRA.

=) Enfin ! l'un des groupes criminels qui fait régner la terreur en afrique va enfin être reconnu comme terroriste !

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(AFP) LE CAP — Le Parlement sud-africain devait voter mardi une loi très controversée restreignant la publication de documents sensibles par les médias, malgré les critiques qui accusent le Congrès national africain (ANC) au pouvoir de mettre la démocratie en péril.

Pour protester contre ce texte jugé liberticide, responsables de la presse, médias, partis d'opposition et associations de défense des droits de l'Homme et de la liberté d'expression ont appelé à un "mardi noir", invitant les Sud-Africains à porter des vêtements noirs.

La loi dite de "Protection des Informations d'Etat" est en projet depuis 2008. Elle est susceptible, même si le gouvernement et l'ANC s'en défendent, de décourager la divulgation de données sensibles en classant secrètes de nombreuses informations d'Etat, les journalistes qui les révèleraient étant menacés de prison.

Le monde de la presse, soutenu notamment par le prix Nobel de littérature Nadine Gordimer et le prix Nobel de la Paix Desmond Tutu, estime que la liberté de la presse est menacée, et qu'il sera beaucoup plus difficile de dénoncer des affaires de corruption.

"La protection des informations d'Etat n'est pas seulement imparfaite, elle est insultante pour tous les Sud-Africains qui devront digérer une loi qui pourrait être utilisée pour interdire la dénonciation et le journalisme d'investigation, qui ne contient aucune clause de défense des intérêts publics, et qui rend l'Etat uniquement responsable devant l'Etat", a lancé Mgr Tutu.

Le quotidien The Times rappelle d'ailleurs que Nelson Mandela avait promis en 1997 que la liberté de la presse ne serait pas menacée "tant que l'ANC (serait) le parti majoritaire" en Afrique du Sud.

Le porte-parole du groupe parlementaire de l'ANC, Moloto Mothapo, a indiqué à la radio 702 que le parti au pouvoir ne reculerait pas, et que les journalistes ne pouvaient mettre la sécurité du pays en péril pour le simple plaisir de publier des scoops.

=(  Ben voyons ! révéler la corruption met la sécurité du pays en péril ?  =(

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L’UE a approuvé aujourd’hui – par la voie d’une décision (sans débat) du Conseil des ministres – le renforcement de la ligne budgétaire d’aide humanitaire de 33,86 millions d’euros en engagements et 20 millions d’euros en paiements, issu principalement de la réserve d’aide d’urgence, afin de fournir une aide humanitaire en réponse à la sécheresse dans la Corne de l’Afrique et aux inondations au Pakistan.

23,86 millions d’euros en engagements vont être destinés à la Corne de l’Afrique, en plus des 157,4 millions d’euros d’aide humanitaire dont l’UE a déjà fourni à l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie et Djibouti. Les nouvelles ressources seront utilisées notamment pour assistance alimentaire, la santé, l’eau et l’assistance aux réfugiés.

16,5 millions d’euros en engagements seront mis à disposition au Pakistan pour permettre aux organisations humanitaires pour fournir des secours à la population touchées par les inondations. 10 millions d’euros sont garantis par l’aide d’urgence de réserve et 6,5 millions d’euros provenant des fonds restant de la ligne budgétaire d’aide humanitaire.

(bruxelles2.eu)

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BUJUMBURA (Reuters) - Des inconnus ont tué une religieuse croate et un médecin italien qui travaillaient dans un hôpital psychiatrique dans le nord du Burundi, a annoncé un responsable lundi.

L'insécurité s'est aggravée cette année dans le petit pays enclavé d'Afrique centrale, mais les meurtres de dimanche soir sont les premiers à frapper des travailleurs humanitaires étrangers depuis 2007.

"Les bandits armés ont d'abord coupé l'électricité et sont entrés de force dans le foyer des soeurs. Ils ont ordonné à la religieuse croate de leur donner de l'argent, puis ils lui ont tiré dessus et elle est morte sur le coup", a dit le père Rangoni Luciano, prêtre italien travaillant pour l'organisation caritative qui administre l'hôpital.

Les attaquants ont enlevé le médecin italien en l'obligeant à les emmener en voiture et l'ont tué par la suite, a ajouté le père Luciano. La police a confirmé les faits.

Le ministère italien des Affaires étrangères a fait savoir qu'une religieuse italienne avait aussi été grièvement blessée par balle durant l'attaque. Son état n'inspire pas d'inquiétudes, précise un communiqué du ministère.

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=(  Ben voyons ! révéler la corruption met la sécurité du pays en péril ?  =(

Ce n'est que la "zimbabwéisation" qui continue. Le pire dans tout cela est que l'ANC est encouragée dans sa lancée par les occidentaux qui traitent l'Afrique du Sud de la même manière que l'Inde et le Brésil alors que ce pays est entrain de régresser depuis 1994!!

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Nouveaux attentats des islamistes au Nigéria.

BAUCHI, Nigeria (Reuters) - Des hommes armés ont attaqué deux bâtiments de la police et une banque dimanche matin à Azare, une ville du nord-est du Nigeria où opère la secte islamiste Boko Haram.

Cette attaque a fait six morts, un policier, un soldat, un civil ainsi que trois des assaillants, a dit à Reuters le commissaire Ikechukwu Aduba.

Les deux bâtiments de la police ont été incendiés et la banque a été pillée, ont rapporté des témoins.

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  • 3 weeks later...

Nouveau traité de défense entre la France et Djibouti

Le président de Djibouti était, le mercredi 21 décembre 2011, en visite officielle en France, à Paris. Ismaël Omar Guelleh a signé avec son homologue français un nouveau traité de coopération en matière de défense qui vient remplacer l'accord signé après l'indépendance de Djibouti en 1977. Un accord « rénové » conformément à l'engagement pris par le président français Nicolas Sarkozy en 2008, afin de revoir la coopération militaire entre la France et huit de ses anciennes colonies africaines.

Ce sont les présidents Nicolas Sarkozy et Ismaël Omar Guelleh en personne qui ont paraphé le texte. Comme pour les autres accords rénovés déjà signés, le nouvel accord se veut débarrassé des clauses secrètes et exclu toute intervention automatique de Paris au cas le pouvoir en place se trouverait menacé. Un accord qui se veut transparent, qui sera soumis au Parlement français et publié intégralement.

Selon l'Elysée, le texte établit le « cadre de la coopération militaire bilatérale, et précise les facilités opérationnelles accordés aux forces françaises stationnées en Djibouti ». En clair, ce que la France peut utiliser et combien elle doit payer pour cela. Le loyer de la base aérienne a notamment été âprement négocié. Il s'élevait jusqu'alors à une trentaine de millions d’euro. La France devrait, également, restituer l'hôpital militaire Français Bouffard aux autorités djiboutiennes, d'ici 2015.

La présence militaire française a déjà été réduite de 700 hommes l'été dernier avec le départ de la légion étrangère pour tomber à environ 2 100 militaires. Mais Djibouti reste une position stratégique sur le détroit de Bab-el-Mandeb, entre la mer Rouge et l'océan Indien. Une base avancée pour la France dans cette zone troublée de la Corne de l'Afrique. La France qui rappelle « son attachement à l'indépendance et la intégrité territoriale de la république de Djibouti ».

http://www.rfi.fr/afrique/20111222-nouveau-traite-defense-entre-france-djibouti

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Attaque militaire contre un repaire d'islamistes au Nigéria.

Nigeria (Reuters) - Au moins 68 personnes ont péri au cours des deux derniers jours lors d'affrontements entre forces de sécurité et militants de la secte islamiste Boko Haram dans le nord du Nigeria, apprend-on samedi auprès des autorités et des hôpitaux de la région.

L'armée nigériane affirme avoir tué plus de 50 membres de Boko Haram jeudi et vendredi à Damaturu, la capitale de l'Etat de Yobe, ajoutant que trois soldats ont trouvé la mort.

"Il y a eu un accrochage d'envergure avec Boko Haram à Damaturu. Nous avons envahi leur repaire et leur site de munitions", a déclaré le chef d'état-major des forces armées, le général Azubuike Ihejirika, à la presse locale.

Quatre policiers ont par ailleurs été tués par balles à la sortie des prières vendredi, et au moins onze personnes ont péri dans une autre fusillade qui s'est produite à Maidurugi, toujours dans le nord-est du Nigeria.

La secte Boko Haram, qui demande une application rigoriste de la loi islamique, mène une série d'attaques depuis plusieurs mois dans le nord du pays.

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Attentat sanglant à Abuja, capitale du Nigéria.

ABUJA (Reuters) - Une bombe a explosé dimanche dans une église d'Abuja, la capitale du Nigeria, très fréquentée en ce matin de Noël, rapportent des témoins.

Les services de secours n'ont pas fourni de bilan, mais ont annoncé que leurs moyens ne permettaient pas d'évacuer la totalité des morts et des blessés, faisant craindre des pertes élevées.

Selon un témoin cité par une station de radio, la bombe avait été posée au milieu de l'église Sainte-Theresa, dans le quartier périphérique de Madala.

Le Nigeria va-t-il sombrer dans une guerre de religion?

Les attentats répétés de la secte islamiste Boko Haram ravivent les inquiétudes d'une division d'une Nigeria entre le Sud chrétien et le Nord musulman.

Boko Haram multiplie depuis le milieu des années 2000 des actions particulièrement violentes contre les chrétiens du nord du pays, mais aussi contre les musulmans qui n’adhèrent pas à ses thèses extrémistes. La secte n’a pas hésité à faire assassiner des chefs politiques et religieux musulmans.

Selon les services de renseignements occidentaux, Boko Haram a établi des liens avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), ainsi qu’avec les shebab, les islamistes radicaux somaliens.

L’attentat d’Abuja est une «opération de communication» efficace. Il montre que l’État fédéral n’est à l’abri nulle part. Même dans la capitale, la ville qui devrait être la plus sécurisée, Boko Haram peut frapper à sa guise. Le mouvement radical prévient aussi les étrangers du fait qu’ils sont désormais une cible de choix.

Aqmi ayant enlevé des Occidentaux, Boko Haram pourrait être tentée de les imiter afin de financer ses combats futurs. D’autre part, ces actions contre les intérêts occidentaux fragilisent le président Goodluck Jonathan. Élu en avril 2011, ce chrétien originaire du delta du Niger entretient d’excellentes relations avec les États-Unis. Il compte sur les investissements occidentaux, notamment dans le domaine pétrolier, pour développer économiquement le Nigeria.

Si les partenaires étrangers devaient revoir à la baisse leurs investissements, ce serait une très mauvaise nouvelle pour Jonathan. Du fait de sa forte démographie, le Nigeria a besoin de maintenir un niveau de croissance économique soutenu pour éviter une explosion sociale. En 2050, le Nigeria pourrait être plus peuplé que les États-Unis. Le «géant de l’Afrique» compterait alors plus de 300 millions d’habitants, plus du double de sa population actuelle.

Des millions de chrétiens, notamment des commerçants ibos, vivent dans le nord du Nigeria depuis des décennies. Boko Haram s’attaque désormais à ceux qui tiennent des bars dans le Nord. Des habitants y sont assassinés du seul fait de leur religion.

Un évêque anglican du Sud vient de menacer de représailles les musulmans si ces exactions devaient continuer. Les chrétiens, notamment les évangéliques, haussent le ton. Ces menaces sont prises au sérieux. Au cours des dernières années, des pogroms antichrétiens dans le Nord ont parfois entraîné des pogroms antimusulmans dans le Sud.

Dans les années soixante, des pogroms antichrétiens dans le Nord avaient provoqué un exode massif de chrétiens originaires du pays ibo (sud-est du Nigeria). Ces persécutions ont été l'un des motifs invoqués pour justifier la sécession biafraise (celle du pays ibo, très majoritairement catholique). La guerre de sécession a fait près de trois millions de victimes entre 1967 et 1970.

Faut-il craindre une nouvelle guerre entre un Nord musulman et un Sud chrétien? Malgré la virulence de Boko Haram, le Nigeria n’est pas encore au bord du précipice. Les élites nigérianes auraient trop à perdre en cas de sécession. Le pays compte près de 200 ethnies disséminées sur tout le territoire de la Fédération.

Dès lors que la manne pétrolière —qui procure 90% des rentrées en devise du Nigeria— se trouve dans le Sud (delta du Niger), les élites du Nord n’ont aucun intérêt à voir s’opérer une sécession du pays. Une partie d’entre elles ont sans doute aidé à l’émergence de Boko Haram afin de faire entendre leur voix, celle du Nord musulman.

Espérons qu’elles auront les ressources nécessaires pour freiner et asphyxier la «machine infernale» qu’elles ont contribué à créer. Qu’elles pourront mettre hors d’état de nuire Boko Haram… Avant que Boko Haram ne détruise le Nigeria.

http://www.slateafrique.com/33851/nigeria-va-t-il-sombrer-dans-une-guerre-de-religion-boko-haram

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Nigéria : Une vague d'attentats a fait 35 morts ce dimanche dont un kamikaze, selon le dernier bilan de ces attaques revendiquées par la secte islamiste Boko Haram qui ont visé notamment des églises remplies en ce jour de noël.

«C'est comme si une guerre interne avait été lancée contre le pays. Nous devons vraiment être à la hauteur et faire face», a déclaré le ministre chargé de la police, Caleb Olubolade, qui s'est rendu sur les lieux d'une des explosions.

Les attaques, condamnées par le Vatican comme le fruit d'une «haine aveugle et absurde», surviennent après deux jours d'affrontements, jeudi et vendredi, entre des membres de Boko Haram et les forces de l'ordre dans le nord-est, qui auraient fait près de cent morts.

«Nous sommes responsables de toutes les attaques de ces derniers jours, y compris celle à la bombe contre l'église de Madalla. Nous continuerons à lancer de telles attaques dans le nord du pays dans les prochains jours», a déclaré par téléphone à l'AFP un porte-parole des islamistes, Abul Qaqa.

Le président français Nicolas Sarkozy et le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, ont condamné les attaques.

A Madalla, près d'Abuja, l'attentat a provoqué des scènes de chaos et endommagé l'église Ste Theresa. Des trous étaient visibles dans les murs et le toit était très abimé. Du sang maculait les murs à l'extérieur.

Des jeunes en colère ont allumé des feux et menacé d'attaquer un commissariat de police des environs. Les policiers ont tiré en l'air pour les disperser et fermé un grand axe routier.

(AFP)

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Etat de siège au Nigéria tandis que les attaques terroristes continuent :

Les violences attribuées au groupe islamiste Boko Haram ont été condamnées par de nombreux pays, dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Canada, mais aussi par le pape Benoît XVI, qui a lancé un appel à la paix.

Le souverain pontife a fait part lundi de sa « profonde tristesse » après ces attaques, en soulignant que la violence mène « seulement à la douleur, à la destruction et à la mort ».

Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, a également appelé à la fin des violences au Nigeria.

Au lendemain d'une série d'attentats sanglants perpétrés dans des églises du Nigeria, des magasins tenus par des chrétiens ont été incendiés, obligeant des centaines de personnes à fuir les violences qui affligent le nord-est du pays.

Une trentaine de boutiques ont été brûlées dans la nuit de dimanche à lundi dans la ville de Potiskum. Un supermarché a également été incendié, ainsi que la demeure d'un dirigeant chrétien local, selon ce que rapporte un habitant.

Les Chrétiens fuient le nord du pays.

Des centaines de Nigérians ont pris la fuite à bord de taxis et d'autobus lundi dans la ville de Damaturu, où de nombreux affrontements entre les forces de sécurité et des militants de la secte islamiste Boko Haram ont eu lieu au cours des derniers jours.

« La situation est terrifiante. Personne ne peut dire ce que sera la prochaine cible. Ma maison a été incendiée dans les attaques », a indiqué un commerçant, alors qu'il s'apprêtait à quitter la ville avec sa famille.

« C'est calme aujourd'hui, mais rien ne garantit qu'il en ira ainsi dans les prochaines heures. Des gens ont été tués et je peux être la prochaine victime », a ajouté un autre Nigérian.

(AFP)

Les journalistes européens ne s'intéressent pas au sujet mais la situation est anarchique au nord du Nigéria. Le gouvernement et l'armée semble impuissante à stopper une guerre civile et religieuse qui ne dit pas son nom alors que les violences s'amplifient de jour en jour.  >:(

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Coup d'état en Guinée-Bissau ?

Le siège de l'état-major des forces armées bissau-guinéennes a été attaqué lundi 26 décembre à Bissau par un groupe de soldats, tandis que des militaires mécontents se sont déployés dans les rues de la capitale, selon des militaires et des témoins.

Aucune source n'était en mesure d'indiquer si ces événements, qui se sont produits en l'absence du chef de l'Etat du pays et ont amené le premier ministre à se réfugier brièvement dans une ambassade, ont fait des blessés ou des morts.

La Guinée-Bissau connaît une instabilité chronique depuis son indépendance, en 1974, et est régulièrement frappée par des coups d'Etat et des violences où l'armée joue un rôle prépondérant. On ignore cependant si les troubles de lundi vont au-delà d'une poussée de fièvre.

(AFP)

Punaise, l'afrique c'est quand même un monde à part !  =(

EDIT : Des officiers bissau-guinéens, dont le chef de la Marine, José Américo Bubo Na Tchuto, soupçonnés d'être impliqués dans l'attaque du siège de l'état-major des forces armées à Bissau lundi matin, ont été arrêtés, a affirmé le porte-parole de l'armée. L'attaque du siège de l'état-major, à Bissau Velho (centre-ville) et de deux unités militaires dans la périphérie sud de la capitale, a été "contenue" et "la situation est maintenant sous contrôle en faveur du général Antonio Indjai, chef d'état-major général des armées", a déclaré le commandant Samuel Fernandes, joint par téléphone. Parmi les personnes arrêtées, figure le chef de la Marine, le contre-amiral "José Américo Bubo Na Tchuto, considéré comme le cerveau de ce soulèvement. Il y a d'autres officiers également qui ont été appréhendés, c'est le cas du général Watna Na Lai", conseiller du général Indjai et ancien chef d'état-major de l'armée de terre, a ajouté le commandant Fernandes, qui n'a pas souhaité s'exprimer plus. José Américo Bubo Na Tchuto est une personnalité controversée depuis quelques années en Guinée-Bissau, son nom ayant souvent été cité dans les enquêtes sur le trafic de drogue dans le pays. Il a été accusé en août 2008 de tentative de coup d'Etat contre le président Joao Bernardo Vieira, puis blanchi par la justice militaire en mai 2010.

(AFP)

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(AFP) BISSAU — Un militaire a été tué et deux autres ont été blessés dans la nuit de lundi à mardi en Guinée-Bissau lors d'une opération de recherche de suspects après l'attaque d'objectifs de l'armée qualifiée de "tentative de coup d'Etat", a indiqué une source militaire.

D'autres opérations de recherche de suspects organisées dans le quartier d'Antula, dans le sud de la capitale, ont également été marquées par des échanges de tirs, qui ont duré près de trois heures environ, entre 02H00 et 05H00 locales (et GMT), selon des militaires et des témoins.

"Dans l'attaque de lundi matin" ayant visé l'état-major général et deux unités de l'armée à Bissau, "beaucoup de soldats ont réussi à prendre des armes et munitions et à s'enfuir. Ma mission consistait à récupérer ces armes et à arrêter éventuellement ceux qui les portent. Mais ceux-là nous ont opposé une résistance, j'ai dû utiliser de gros moyens, notamment des bazookas (lance-roquettes)", a dit à l'AFP le chef d'une des équipes de recherche, un commandant.

"Parmi les suspects, il y a trois responsables politiques, dont deux sont des députés du PAIGC. Ils ont profité des échanges de tirs" dans le quartier de Luanda "pour disparaître dans la nature, nous les recherchons activement", a ajouté cet officier.

Selon lui, les deux députés du PAIGC recherchés sont Francisco Conduto de Pina et Roberto Cacheu. Le troisième responsable politique visé est Marcelino Cabral Di Joy, un ancien secrétaire d'Etat à l'Intérieur. Tous trois sont réputés opposés au Premier ministre.

Il a également évoqué deux autres députés du PAIGC concernés par les recherches: les ex-ministres Daniel Gomes et Marcelino Silva Barbeiro.

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Nigéria : 90 000 déplacés.

Quelque 90 000 personnes sont déplacées dans la ville de Damaturu, dans le nord-est du Nigeria, à la suite de violents affrontements entre combattants islamistes et forces de sécurité la semaine dernière. La ville de Damaturu a été le théâtre de violences meurtrières la semaine dernière. Des membres présumés de la secte islamiste Boko Haram ont lancé des attaques, suivie d'une violente répression des forces de sécurité.

Les attentats de Noël, qui ont fait une centaine de morts, font craindre une escalade. Le Nigéria est un important producteur de pétrole et le pays le plus peuplé d'afrique. (Lemonde.fr)

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Les "seabees" de la Navy allongent les pistes d'un aéroport au Kenya... et c'est pas juste pour faire plaisir.

The military’s legendary expeditionary construction units, the Navy’s Seabees are set to return to their World War II roots this spring when a construction detail Naval Mobile Construction Battalion 3 heads to Africa to greatly expand the runways at a remote Kenyan airstrip to allow it to handle large cargo planes.

Sailors from the detail will haul their own heavy construction equipment, such as a a mobile concrete batching plant, pavers and steam rollers to a remote part of the African nation to expand an austere airstrip into one capable of handling large jet aircraft.

The Seabees couldn’t say who will be using the new airfield, however, the mission comes on the heels of news that the U.S. Air Force is flying drones out of a new base in Southeast Ethiopia and that 100 or so “combat equipped” U.S. troops are operating in the region to help local governments hunt down the leaders of the Lord’s Resistance Army — a terrorist group that has ravaged the countryside of Uganda, Kenya, South Sudan and other central African nations.

This runway-building mission to Kenya is one of many similar projects the battalion’s construction detachments will be doing in Africa and the Middle East during an upcoming deployment to Rota, Spain.

In fact, you can bet that you’ll see more of this type mission in Africa, a place where the U.S. is trying to increase its presence in a low-key way, as the wars wind down in Iraq and Afghanistan. Construction missions like these and efforts by U.S. troops to train local militaries often provide great intelligence on terrorists operating in Africa.

“We have the ability to move ourselves and our equipment, we obviously can build, we have all the internal communications equipment to operate all the command and control in a very decentralized way, and the last part is; we provide for our own defense organically, each battalion has crew served weapons” such as .50-caliber heavy machine guns, Mk 19 grenade launchers and M240G machine guns, said Raymond.

http://defensetech.org/2011/12/28/seabees-to-build-new-runway-in-kenya/

La présence américaine en afrique augmente.

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Etat d'urgence décrété dans le nord du Nigeria et fermeture des frontières.

ABUJA (Reuters) - Le président nigérian Goodluck Jonathan a proclamé samedi l'état d'urgence dans certaines régions du nord du Nigeria, à la suite d'une série d'attentats antichrétiens.

IL a décidé la fermeture des frontières avec les pays voisins dans les zones concernées.

"J'ai, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, proclamé l'état d'urgence dans les régions suivantes de la fédération", a-t-il dit au cours d'une allocution télévisée, avant d'énumérer la liste des zones concernées, dans les Etats du Niger, de Borno et de Yobe.

Le décret signifie que certains tronçons de la frontière avec le Niger, le Tchad et le Cameroun seront fermés jusqu'à nouvel ordre.

Jonathan a ajouté qu'il avait donné ordre au chef d'état-major des armées de prendre toutes mesures "appropriées", y compris la mise sur pied d'une force antiterroriste.

"Nous garantissons aux Nigérians que nous les protégerons. Nous avons pris des mesures, que j'annoncerai ce soir", leur a-t-il dit.

"Nous écraserons les terroristes. Si des institutions abritent des terroristes, nous nous en prendrons à elles".

Critiqué pour avoir réagi trop lentement aux attentats, Jonathan a assuré dès vendredi soir que "le gouvernement combattra jusqu'au bout Boko Haram, l'organisation malfaisante qui veut semer le chaos".

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Le N°2 de la République Démocratique du Congo agressé à Paris.

PARIS (Reuters) - L'ambassadeur de France à Kinshasa a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo après l'agression dont a été victime Léon Kengo, président du Sénat de la RDC à la Gare du Nord, samedi soir à Paris.

Sur son site le ministère français des Affaires étrangères indique qu'une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cette agressions.

"Nous avons fait part de ces différents éléments aux autorités congolaises avec lesquelles nous restons en contact", indique le Quai d'Orsay.

De leur côté, les autorités de la RDC jugent qu'"au niveau des gouvernements la situation est extrêmement grave", a dit Alexis Thambwé Mwamba, ministre des Affaires étrangères, interrogé par France Info.

Le ministre rappelle que Léon Kengo, qui est le deuxième personnage de l'Etat congolais, a été blessé et hospitalisé.

"Nous considérons que la France a l'obligation d'assurer la sécurité des officiels congolais de passage à Paris, de nos représentants et de notre mission diplomatique", déclare Alexis Thambwé Mwamba.

"Nous exigeons que l'enquête puisse aboutir, que les personnes qui ont agressé M. Kengo ne restent pas impunies et nous attendons que l'ambassadeur de France puisse faire passer ce message-là à Paris", a-t-il ajouté.

Pour sa part, le ministère français des Affaires étrangères rappelle que la visite de M. Kengo en France s'effectuait dans le cadre d'un "déplacement privé dont les autorités françaises n'avaient pas été informées".

Léon Kengo, 76 ans, a été violemment agressé samedi en fin d'après-midi à la Gare du Nord par un groupe d'individus au moment il montait dans une voiture qui l'attendait.

Cet incident intervient un peu plus d'un mois après l'élection présidentielle contestée du 28 novembre qui a vu la victoire du candidat sortant Joseph Kabila.

Le principal opposant Etienne Tshisekedi avait contesté la régularité de ce scrutin et plusieurs manifestations violentes avaient eu lieu à Bruxelles et à Londres pour protester contre la réélection de Kabila.

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