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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


Messages recommandés

Centrafrique : les rebelles progressent vers la capitale.

(AFP) Une partie des troupes tchadiennes basées à Sibut, non loin de Bangui, se déplace en direction de Kaga Bandoro, dans le centre nord de la Centrafrique, une localité prise par les rebelles mardi, a affirmé une source militaire centrafricaine à l'AFP.

"Les soldats tchadiens ont leur base à Sibut (à 130 km de Bangui) mais depuis quelques heures, une partie du contingent a pris la route de Kaga Bandoro, mais on ne sait pas pour quelle raison", a déclaré cette source.

L'armée tchadienne, arrivée en renfort en nombre non précisé en milieu de semaine dernière en Centrafrique, avait déjà aidé le président centrafricain François Bozizé à prendre le pouvoir en 2003 et à combattre des rébellions dans le nord du pays en 2010.

Cependant, elle se présente actuellement comme "force d'interposition" et non d'attaque, ne s'opposant pas jusqu'à présent à l'avancée rapide de la rébellion.

Présente à l'est et au nord de Bangui, la rébellion du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, et affirmé au début des hostilités ne pas vouloir marcher sur la capitale, s'en approche désormais dangereusement.

Kaga Bandoro est le quatrième chef-lieu de préfecture du pays a être attaqué et occupé par la rébellion après Ndélé (nord), Bria (centre) et Bambari (centre sud).

Face à la rébellion, l'armée régulière, sous-équipée, démotivée et mal organisée, a démontré sa faible capacité de riposte, notamment lors de la prise de Bambari en à peine quelques heures, localité qui était pourtant l'une de ses places fortes.

L'armée tchadienne semble désormais être le seul rempart contre une attaque de la capitale centrafricaine.

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Djibouti : encore plus de bases étrangères ?

A Djibouti, il y a bien sûr la base française, ancestrale, et la base américaine, plus récente, sur le camp Lemonnier. Des Américains qui renforcent leur présence, peu à peu. Djibouti servant pour les Etats-Unis de “porte-avions continental” pour leurs drones. Mais ce ne sont pas les seules implantations militaires. Djibouti attire comme un aimant les pays qui souhaitent implanter un effectif militaire dans ce “paradis” stratégique : Allemagne, Italie, Japon, Russie...

Suite :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/une-base-deux-bases-des-bases.html

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Centrafrique: les rebelles demandent à Bangui de déposer les armes

(AFP) La coalition rebelle du Séléka, aux portes de la capitale centrafricaine, a demandé au pouvoir mercredi "de déposer les armes", tout en considérant inutile de livrer bataille à Bangui, face à un Président, François Bozizé qui "a déjà perdu le contrôle du pays".

"Nous demandons à tous les fils et filles de Centrafrique, à tous les éléments de forces de défense et de sécurité encore fidèles au régime de François Bozizé (...) de déposer les armes immédiatement", déclare le Séléka dans un communiqué.

"Par mesure de sécurité et de protection des populations civiles, nous ne considérons plus nécessaire de mener la bataille de Bangui et d?y faire entrer nos troupes, car le Général François Bozizé (...) a déjà perdu le contrôle du pays", ajoutent les rebelles.

"Le Séléka demande à toutes les populations centrafricaines où qu?elles se trouvent, d'accepter et de collaborer, dans la paix et la concorde nationales" poursuit le document.

Le Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre pour réclamer "le respect" d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, s'est rapidement emparé de villes stratégiques, Bria (centre), Bambari (centre sud), avant de prendre Kaga Bandoro (centre nord) mardi, s'approchant dangereusement de Bangui par le nord et par l'est.

Sous-équipée, démotivée et mal organisée, l'armée régulière n'a opposé que peu de résistance à l'avancée du Séléka.

Un contingent de l'armée tchadienne, arrivé la semaine dernière comme "force d'interposition" et non d'attaque selon N'Djamena, est positionné sur le dernier axe routier menant à Bangui, mais n'a pour le moment pas montré son intention de combattre les rebelles.

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Face à l'approche de la rébellion, une foule s'est attroupée autour des représentations américaine et française pour reprocher à Paris et Washington de ne pas intervenir.

Plusieurs centaines de manifestants proches du pouvoir ont lancé mercredi des projectiles sur l’ambassade de France à Bangui, après avoir observé un sit-in devant l’ambassade des Etats-Unis, pour dénoncer la passivité de l’ancienne puissance coloniale devant l’avancée d’une coalition rebelle qui s’est emparée d’une partie du pays.

«Nous sommes ici à l’ambassade de France, parce que c’est la France qui nous a colonisés. Mais la France a tendance à nous lâcher. On n’a plus besoin de la France, la France n’a qu'à prendre son ambassade et partir», a affirmé une manifestante. «La France n’a pas respecté la convention de défense entre elle et la République Centrafricaine. Nous dénonçons cette attitude», a pour sa part déclaré un étudiant qui a requis l’anonymat. Durant la manifestation, plusieurs jeunes ont jeté des projectiles sur les locaux de l’ambassade dont certains ont cassé des vitres, ainsi que sur la représentation d’Air France. Auparavant, les manifestants, membres d’associations proches du Kwa Na Kwa (le parti du président François Bozizé), ont observé un sit-in devant l’ambassade des Etats-unis. Munis de sifflets et de branches de palmiers, ils ont scandé en sango, la langue nationale : «i yé gui siriri» (nous voulons la paix, non à la guerre).

L’ambassadeur de France a protesté contre la manifestation qu’il a qualifiée de «particulièrement violente». «Ce matin, une manifestation violente s’est déroulée devant l’ambassade des Etats-unis d’Amérique, et s’est prolongée par une manifestation particulièrement violente devant la chancellerie de France, avec des jets de projectiles, avec des bris de vitres. Le drapeau français a été descendu de son mât et emporté par des manifestants», a déclarté l’ambassadeur Serge Mucetti. «Cette situation est totalement inadmissible. Je demande au gouvernement de la République centrafricaine de faire respecter les accords internationaux en cette matière. Ceux qui ont agi de la sorte sont des ennemis de la République centrafricaine», a-t-il ajouté.

Depuis le 10 décembre, la coalition rebelle du Séléka a pris plusieurs villes importantes du pays, revendiquant «le respect» d’accords de paix signés entre 2007 et 2011. Malgré l’appel des autorités et des pays voisins à la négociation, le Séléka a avancé rapidement sans rencontrer de résistance, et se trouve désormais non loin de la capitale centrafricaine. Les rebelles ont demandé mercredi dans un communiqué que le pouvoir de Bangui «rende les armes».

http://www.liberation.fr/monde/2012/12/26/l-ambassade-de-france-en-centrafrique-prise-a-partie-par-des-manifestants_870073

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«Nous sommes ici à l’ambassade de France, parce que c’est la France qui nous a colonisés. Mais la France a tendance à nous lâcher. On n’a plus besoin de la France, la France n’a qu'à prendre son ambassade et partir

Tout et son contraire en une seule phrase. Je note qu'ils n'ont pas eu le courage de s'en prendre à l'ambassade US mais ils se sont pas privés avec la notre  >:(

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Centrafrique: les troupes françaises ont sécurisé l'ambassade de France à Bangui.

Après des manifestations contre la France, François Hollande a ordonné la protection de l'ambassade et des Français dans la capitale.

Peu avant, Air France avait fait demi-tour à un avion à destination de la capitale après des heurts devant le bâtiment diplomatique.

Le périmètre de l'ambassade de France à Bangui, en Centrafrique, a été "sécurisé" ce mercredi avec de l'intervention de troupes françaises en renfort de gendarmes présents sur place.

François Hollande avait demandé "de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité" de l'ambassade, attaquée par des manifestants, ainsi que celle des Français sur place.

"Ces mesures ont été mises en oeuvre dans les délais les plus courts et seront prolongées autant que nécessaire", a ajouté l'Elysée, en précisant que "le président de la République se tient régulièrement informé de la situation" en Centrafrique. 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/centrafrique-hollande-ordonne-la-protection-de-l-ambassade-et-des-francais_1203183.html

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BANGUI (Reuters) - Un ministre du gouvernement centrafricain a demandé mercredi l'intervention des soldats français stationnés dans le pays pour contrer la progression des rebelles venus du Nord, à présent signalés à 75 kilomètres de la capitale Bangui.

Sur les ondes de Radio France Internationale (RFI), le ministre centrafricain de l'Administration du territoire, Josué Binoua, a appelé la France à intervenir. "Nous attendons de la République française un secours, nous demandons à la communauté internationale (...) et au président François Hollande de voler au secours du peuple centrafricain", a-t-il déclaré en réponse à la question de savoir ce que Bangui attendait des quelque 250 militaires français stationnés à l'aéroport de Bangui dans le cadre de la mission Boali.

Les rebelles ont pris mardi la ville de Kaga Bandoro, dans le centre du pays à 330 km au nord de la capitale, malgré la présence de soldats tchadiens censés soutenir les forces armées gouvernementales (FACA).

D'après un responsable militaire et un travailleur humanitaire, ils étaient en fin d'après-midi autour de Damara, à 75 km au nord de la capitale, après avoir contourné Sibut, où quelque 150 soldats tchadiens s'étaient déployés pour bloquer leur progression vers le sud. "C'est vrai, ils sont aux portes de Bangui", a déclaré un responsable du gouvernement sous le sceau de l'anonymat.

Un responsable des Nations unies a par ailleurs annoncé que le personnel non essentiel de l'Onu allait être évacué en raison de la détérioration de la sécurité.

Le Quai d'Orsay estime à 1.200 le nombre de Français vivant en République centrafricaine, pour la plupart dans la capitale.

Le groupe nucléaire Areva est la principale entreprise d'exploitation minière du pays. Il exploite le gisement d'uranium de Bakouma, dans le sud.

Les soldats français conseillent l'armée en Centrafrique où Paris est intervenue par le passé pour faire ou défaire des gouvernements. Mais la France affiche aujourd'hui sa volonté d'éviter toute ingérence dans les affaires intérieures de ses anciennes colonies.

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La France et la RCA ont revu leur accord de défense en avril 2010. Selon le Quai d’Orsay, “la coopération militaire structurelle française vise à soutenir les FACA de façon à ce qu’elles contrôlent mieux le territoire centrafricain. Elle s’inscrit dans le cadre global et multilatéral de la réforme du secteur de sécurité (RSS). Les principaux axes de notre coopération portent sur la formation du personnel, le conseil de haut niveau et la réorganisation des forces armées et de la gendarmerie.”

http://www.opex360.com/2012/12/26/la-centrafrique-a-nouveau-destabilisee/

Un accord pour la formation et le conseil.... c'est tout ! 

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La France a une politique interventioniste : ça hurle ...

La France cesse sa politique interventioniste : ça hurle aussi ...

Franchement ... Qu'ils hurlent ! La France, je crois en a assez pris plein la gueule pour avoir simplement cherché ces dernières années a rétablir le droit, et des suffrages exprimés baffoués, ou liberté jusqu'au droit de vivre conspués ...

 Maintenant on va en prendre plein la gueule parce qu'on change de point de vue dans les politiques étrangères et d'ingérences vers la non intervention

Quoique fasse la France elle aura toujours ses foules meuglantes contre sa politique en Afrique, y en a marre de ces contextes ou quoi qu'on fasse on se tape sale boulot et role de merde qui finira toujours par être exploité comme le role du méchant envahisseur

 On va faire comme en 94, regardez comment ils se découpent en petit dés entre eux au rwanda : qu'importe l'un ou l'autre on en prendra plein la gueule !

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Washington demande à ses ressortissants de quitter le Centrafrique.

Les Etats-Unis ont exprimé mercredi leur "profonde inquiétude" face aux troubles en Centrafrique, poussant tous leurs ressortissants à quitter le pays et demandant à Bangui de protéger leur ambassade et à la rébellion de cesser les combats.

http://www.lepoint.fr/monde/centrafrique-le-drian-le-calme-est-retabli-26-12-2012-1606148_24.php

Je crois qu'on va avoir un changement de régime à Bangui....  :|

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Nette détérioration des relations entre la Mauritanie et le Maroc.

Le président mauritanien refuse de recevoir Abdellah Baha

Wednesday, 26 December 2012 14:24.

Image IPB

Abdellah Baha, ministre d’État marocain et envoyé spécial de Mohamed 6

Plus rien ne va entre le Maroc et la Mauritanie. Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a refusé de recevoir cette semaine à Nouakchott Abdellah Baha, ministre d’Etat marocain et numéro 2 du gouvernement d’Abdelilah Benkirane. Baha s’était déplacé dans la capitale mauritanienne pour assister au 2e congrès de Tawassoul, un parti islamiste mauritanien.

Ce n’est pas la première fois que Ould Abdelaziz oppose une fin de non recevoir à un envoyé du Makhzen. Il avait, il y a quelques semaines, déjà refusé de recevoir un émissaire marocain, le chargé d’affaires de l’ambassade marocaine à Paris, Riad Ramzi, envoyé par le roi du Maroc pour s’enquérir de l’état de santé lors de l’hospitalisation du chef de l’Etat mauritanien à Paris suite à des blessures par balles.

Selon le site d’informations mauritanien Al Akhbar Ould Abdelaziz soupçonne le Maroc d’être derrière « l’attentat » du 13 octobre 2012 qui a failli lui coûter la vie. Une information qui a été démentie par un porte-parole du ministère mauritanien des affaires étrangères.

Selon un autre site mauritanien, Essirage, les relations entre le Maroc et la Mauritanie se sont rapidement détériorées ces derniers mois. Probablement, mais ce journal ne le spécifie pas, après cet étrange attentat.

Une des preuves évidentes de ce malaise est le non-remplacement par Nouakchott du dernier ambassadeur mauritanien à Rabat, après son départ à la retraite.Le poste est vacant depuis deux mois.

Comme par hasard, comme le signale Essirage, les relations entre la Mauritanie et l’Algérie sont au beau fixe.

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Centrafrique (RCA) . La FOMAC va envoyer de nouvelles troupes à Bangui

BANGUI - La force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC), qui compte déjà 500 militaires en Centrafrique, va envoyer de nouvelles troupes pour sécuriser la capitale Bangui, a annoncé jeudi son commandant, le Général Jean-Félix Akaga.

Bangui est sécurisée au maximum par les troupes (de la FOMAC), mais d'autres (troupes) vont arriver pour renforcer cette mission de sécurisation de Bangui, a déclaré le Général Akaga à la radio nationale centrafricaine.

http://opexnews.over-blog.com/article-rca-la-fomac-va-envoyer-de-nouvelles-troupes-a-bangui-113823001.html

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Nette détérioration des relations entre la Mauritanie et le Maroc.

Quand on lit des phrases telles "un envoyé du Makhzen" ou encore que Baha est "l'envoyé spécial de Mohamed 6", la première chose qu'on fait est d'aller chercher la source d'un tel "scoop", et que trouve-t-on? demainonline.com, qui est tout sauf un organe de presse.

Bref, pour un article plus objectif et qui ne pue pas l'amateurisme, en voici un:

Le président mauritanien refuse de recevoir le ministre d’Etat marocain

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a mis le ministre d’Etat marocain Abdallah Baha dans une situation inconfortable en refusant de le recevoir en son palais présidentiel, à l’instar d’autres personnalités venant d’Algérie et de Tunisie pour participer aux travaux du 2nd Congrès du parti mauritanien Tawassoul.

Selon les sources présentes sur place, le président a accueilli dans sa résidence, avec tous les honneurs dus à leurs rangs, les ministres des pays du Maghreb, mais en excluant ostensiblement de son programme Abdallah Baha qui n’aura finalement pu rencontrer que des ministres et des élus mauritaniens et qui n’aura pas eu droit au traitement de faveur réservé aux autres chefs de délégation maghrébins.

Les mêmes sources affirment que cette attitude de Mohamed Ould Abdelaziz confirme le climat de tension muette prévalant aujourd’hui entre Rabat et Nouakchott et confirmée par l’absence d’un ambassadeur mauritanien au Maroc, le poste étant resté vacant depuis le départ du précédent titulaire en retraite dans son pays voici deux mois.

Cependant, Abdallah Baha a tenu une conférence de presse lors de laquelle il a tenu à réagir aux accusations murmurées ici et là contre le Maroc d’avoir été à l’origine des tirs contre le président mauritanien, qui lui avaient occasionné de sérieuses blessures et nécessité son hospitalisation pendant plusieurs semaines en France. « Ces accusations ne sont que mensonges et calomnies », a asséné Baha qui a demandé aux médias de mieux vérifier leurs informations, avant d’ajouter que « il n’est pas dans les habitudes ni dans l’éducation des Marocains d’entreprendre de tels actes, quels que soient les différends possibles. Aussi, je démens formellement ce qui a été rapporté sur ce sujet ». Baha a mis en garde contre toute exploitation de ces mensonges, s’adressant particulièrement à ceux qui auraient un intérêt à la détérioration des relations entre Nouakchott et Rabat.

http://www.panoramaroc.ma/fr/le-president-mauritanien-refuse-de-recevoir-le-ministre-detat-marocain/

Donc, l'origine de tout cela : La Mauritanie qui suspecte le Maroc d’être à l'origine du pseudo-attentat-balle-perdue contre le président mauritanien et le Maroc qui dément (http://www.cridem.org/C_Info.php?article=637704)

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La France a assuré jeudi que son intervention en Centrafrique se limiterait à la protection de ses ressortissants et a exclu toute aide militaire directe au régime de Bangui, conformément à sa volonté de ne plus être le gendarme de ses anciennes colonies.

"Si nous sommes présents, ce n'est pas pour protéger un régime, c'est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d'un pays", a déclaré jeudi le président français François Hollande, insistant: "Ce temps là est terminé."

Paris semble donc envoyer une fin de non recevoir au président centrafricain François Bozizé, qui a appelé jeudi la France et les Etats-Unis à l'aider à stopper les rebelles du Séléka.

http://fr.news.yahoo.com/france-assure-ne-vouloir-être-parrain-centrafrique-132010756.html

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Boziz%C3%A9

  Un habitué des coups d'état puisque lui même est issu d'un coup d'état ... Il a qu'a redemander de l'aide au tchad comme ils ont fait auparavant

Chose qui n'avait d'ailleurs surement pas arrangé les choses, puisque sur l'article wiki de la guerre civil en RC on parle de troupe tchadienne qui en 2006 firent n'importe quoi dans la ville de Bémal tirant au hasard sur la population, et se saisissant du bétail et de stocks d'arachides

  Bon il a été élu 2x président après son coup d'état en tant que général des armées et chef d'état major a l'époque, mais en Afrique est ce seulement une légitimité solide que d'être élu après un coup d'état puis réelu ... Quand il s'agit de prendre controle de l'admin du pays :  moi aussi je pourrais être élu après un coup d'état, une chèvre, mes godillots, ma bagnole ... Tous peuvent tenter le coup : pas dur d'avoir un scrutin manipulé en sa faveur

  C'est le problème de fond de l'afrique ou république succèdent a coup d'état car pour disposer d'une élection saine et légitime tu peux te lever de bonne heure, et les rares fois ou on arrive a un scrutin sincère : voila ce qui se passe (cas de CI ou gbagbo persuadé qu'il allait remporter n'accepte pas le scrutin, alors qu'il était clairement valable selon les observateurs internationaux ! Et donc un scrutin vraiment sincère ...)

  Mais dans le cas africain il y a des jours ou franchement je me demande si inventer une nouvelle forme de démocratie + adaptée et + saine ne serait pas une meilleure solution, comme réfléchir a une démocratie sur fond de collégialité territoriale avec des gouvernement soumis au collège 

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Centrafrique : Les renforts français proches si la situation dérape à Bangui :

http://lemamouth.blogspot.fr/2012/12/bangui-pas-de-craintes-directes-et.html

s'est bizarre on parle que du REP en 1997 pour la RCA  ...

alors que les interventions en RCA ont commencé en  1996 ...

http://www.troupesdemarine.org/actuel/operations/centrafrique.htm

Almandin (avril - décembre 1996)

Le 18 avril 1996, une centaine d'hommes des Forces Armées Centrafricaines se mutinent. Les éléments français d'assistance opérationnelle (EFAO) sont alors renforcés de deux compagnies du 8° RPIMa, prépositionnées à Libreville et au Gabon, pour assurer la protection des points sensibles de Bangui. L'opération Almandin ne fait que commencer.

Après l'ouverture de négociations entre le pouvoir et les mutins, Almandin 1 est démontée le 8 mai. Le 18 mai, la mutinerie reprend et les « godobés » commencent à piller la capitale.

Le lendemain, la 2° compagnie du 2° RIMa en alerte GUEPARD à 12 heures décolle de Roissy pour Bangui. Arrivés sur l'aéroport de M'Poko, les « marsouins » du 2° de Marine sont héliportés aux abords du camp de Kassaï, fief des mutins. Le 22 mai, la 4° compagnie du 2° RIMa les rejoint et les marsouins interdisent aux mutins l'accès au centre-ville pendant que les EFAO, dont une compagnie du 3° RPIMa, reprennent la maison de la radio.

Le 23 mai, appuyés par tous ses VAB acheminés par Antonov, le « 2 » et son chef de corps, le colonel Thonier, évacuent 3000 ressortissants français et européens de la capitale, pendant que le général Thorette négocie avec les mutins. Après accord, il s'agit alors d'évacuer et de protéger les mutins tout en maintenant un contrôle strict des points stratégiques de Bangui. Les mois suivants, les marsouins du capitaine de Bouvet encadrent le retour des unités de mutins dans la légalité, auprès de ceux-là même qui ont sérieusement blessé trois des leurs lors des combats du 22 mai. Almandin 2 prend fin peu après la date de Bazeilles.

A Bangui, l'économie reste paralysée et l'insécurité règne. Le 9 septembre, Almandin 3 est déclenchée : l'EMT et la 4° compagnie du 2° RIMa, avec leur nouveau chef de corps, le colonel Roisin, reçoivent une triple mission

- soutenir la RCA dans la sécurisation du nord du pays,

- participer à la reconstruction des FACA,

- entraîner les unités du détachement en vue d'un éventuel engagement opérationnel.

Investis d'une mission de bâtisseur, mais aussi d'une mission d'instruction en coopération directe avec l'armée centrafricaine, les marsouins du « 2 » se mettent à l'ouvrage.

Le 15 novembre, à Bangui, l'arrestation du capitaine Saulet, figure emblématique de l'ethnie yakoma, tourne au drame. La communauté yakoma du régiment mixte d'intervention se mutine et s'empare des armes détenues au camp de Kassaï. Les 700 mutins prennent de nombreux otages alors que le Président Ange-Félix Patassé est en voyage officiel en France.

Mise en alerte le 16 novembre, la 4e compagnie du 2° RIMa et la 2° compagnie du 21° RIMa installent leur PC à la présidence et prennent le contrôle de la moitié sud de la capitale et empêchent le pillage et les affrontements ethniques. Jusqu'au 7 décembre, les marsouins mènent de nombreuses opérations pour neutraliser les mutins en même temps que des négociations sont engagées avec le capitaine Saulet, chef de l'insurrection yakoma. Après l'obtention d'une trêve d'un mois, le « 2 » est relevé à partir du 14 décembre par les premiers éléments du 3° RIMa

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Les USA préfèrent quand à elle évacuer...

from Marine Times.

    By Lolita C. Baldor - The Associated Press

    Posted : Thursday Dec 27, 2012 21:03:27 EST

    WASHINGTON — The State Department is closing its embassy in the Central African Republic and ordering its diplomatic team to leave as rebels there continue to advance and violence escalates.

    U.S. officials said the U.S. ambassador and about 40 others, including a number of Americans, were flown out of Bangui (bahn-GEE’) on a U.S. Air Force C-40 headed to Kenya. The officials spoke on condition of anonymity because they were unauthorized to discuss the evacuation publicly.

    Rebels have seized at least 10 towns across the sparsely populated north of the impoverished country, and residents in the capital of 600,000 people fear insurgents could attack at any time.

    On Sunday, the State Department issued a warning recommending against travel to the country and authorized non-emergency personnel in Bangui to leave.

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Environ 250 militaires français – essentiellement du 8ème Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (RPIMa) – sont actuellement déployés en RCA dans le cadre de l’opération BOALI, dont l’objet est d’apporter un soutien logistique à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX) et de former les Forces armées centrafricaines (FACA).

http://www.opex360.com/

Maintenant que les forces formées ont été mises en deroute par des rebelles qui eux n'ont reçu aucune formation  ; donc il vaut mieux miser sur la population et reorienter l'argent ainsi gaspiller sur des militaires corrompus et sans efficacité vers des projets d'utilité publique ?

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http://www.opex360.com/

Maintenant que les forces formées ont été mises en deroute par des rebelles qui eux n'ont reçu aucune formation  ; donc il vaut mieux miser sur la population et reorienter l'argent ainsi gaspiller sur des militaires corrompus et sans efficacité vers des projets d'utilité publique ?

même en faisant comme sa ,il y aura des abus ,car la corruption s'est pas que chez les militaires en RCA  ;)

une anecdote sur la RCA lors de mon séjour là-bas dans les années 90 :

on traverse le pays pour une semaine de tournée de province ,et on croise un buldozer avec un arbre qui avait poussé au milieu ... on s'arrête et on discute avec des centre-africains ,on parle de l'état de la piste et l'un des hommes nous dit qu'effectivement la piste est pas top ,mais quand il a proposé de la retapé avec un buldozer (le fameux buldozer ) de manière gratuite ,fallait seulement qu'on lui file le carburant ,le "maire" avait refusé car il revendait le carburant aux taxi et bus du coin ...

et sa s'est qu'un échantillon de se que j'ai connu en RCA ,j'en aurais d'autres à raconté  ;)

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Le 2e REP revient à Bangui.

150 militaires français venus de Libreville sont arrivés ce samedi matin en RCA. Ils viennent renforcer la compagnie du 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine stationnée sur l'aéroport de Bangui et chargée de sécuriser les emprises françaises et de protéger les ressortissants.

Il s'agit d'une compagnie de légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes en mission de courte durée au Gabon.

Un contingent supplémentaire de la force africaine FOMAC, dont "560 hommes sont déjà sur le terrain", est aussi attendu en RCA.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/12/29/des-renforts-francais-a-bangui.html

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/republique-centrafricaine-une-compagnie-des-ffg-deployee-a-bangui-actualise-photos

http://www.opex360.com/2012/12/29/150-legionnaires-du-2eme-rep-arrives-en-renfort-a-bangui/

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