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  1. Grâce aux nobles contributeurs du camp du bien, je viens enfin de comprendre pourquoi la France avait voté non au traité constitutionnel de 2005. Les russes bien évidemment. Bien entendu, les complotistes, ce sont les autres, toujours.
  2. L'exemple turc serait très profitable à méditer dans ce cas. On vous autorise à être candidat, on vous rappellera.
  3. Je pense que oui-oui pourrait dire ça dans son beau pays. Mais la réalité, c'est que l'Ukraine dans l'Ue, ce serait un choc économique et que même les entrants les plus récents s'en méfient (cf les polonais). Sur l'état de droit, l'Ukraine c'est pas si loin que ça de l'Albanie niveau mafia et corruption. Le circuit des armes va bien prospérer. Quant à contrôler quoi que ce soit au niveau des institutions européennes pour les citoyens des pays membres, comment dire...
  4. Encore une fois, ça changera quoi pour nous que ce soit l'Ukraine qui exporte à notre détriment plutôt que les Russes ? Le sud global est dans un mouvement de défiance vis à vis de l'Occident qui ne me semble pas sur le point de se retourner. Pour le reste, la concurrence agricole ukrainienne concernera bien nos paysans qui sont déjà étranglés par les nombreux accords de libre échange en cours. L'export c'est bien, l'autosuffisance alimentaire, c'est encore mieux. La réaliser sans avoir à lutter contre une concurrence qui n'a pas à respecter les mêmes normes sanitaires/environnementales pourtant nécessaire pour préserver notre habitat, c'est quasi impossible. Il n'est donc pas urgent de voir débarquer la production d'un pays à qui on va bien faciliter la tâche, avant même une potentielle intégration à l'Ue, qui devrait pourtant être écartée sans discussion au regard du danger économique qu'elle fait courir.
  5. Je veux bien que la Russie contrôlant une grosse partie de l'export de blé soit un concurrent très sérieux pour nous mais ça changera quoi si c'est l'Ukraine qui s'y colle en inondant le marché européen grâce aux facilités accordées par l'Ue. Les polonais, qu'on peut difficilement accuser de pro-russes, ne sont pas très chauds pour ce scenario. Et si on veut protéger notre agriculture, il serait prudent de faire de même. De façon plus générale, vous avez conscience ici de la catastrophe économique que représenterait une entrée de l'Ukraine dans l'UE ? Nous nous sommes à peine remis de celle des pays de l'Est qui ont complètement bouleversé certains secteurs économiques (transport routier, bâtiment etc)...
  6. Je ne dis pas que c'est mal joué des ukrainiens. Je dis simplement que nous nous sommes pris une bonne claque (et les allemands un énorme bourre-pif) et que cela pose question sur nos capacités à préserver nos intérêts, même si à moyen ou long terme, l'abandon du gaz russe nous permettra sans doute de faire évoluer positivement notre politique énergétique. Mais pour le moment, ça pique.
  7. Oui, l'impact de la raréfaction du gaz russe sur la facture s'est clairement fait sentir, d'autant plus que le gaz américain est plus cher (une aubaine pour leur filière qui s'essoufflait un peu). Ce que je constate, c'est qu'un pays s'en est pris aux intérêts supérieurs de deux pays principaux de l'Union, avec la bénédiction probable de notre allié américain et que cela nous contraint, dans la précipitation à repenser notre stratégie géopolitique. Cela a des effets très nocifs sur notre tissu industriel et sur les ménages, et, notre économie étant quand même étroitement liée à celle de l'Allemagne, sa plongée, qui peut par ailleurs nous êtres ponctuellement bénéfique, risque aussi de nous entrainer avec elle. Après, nous aurions du bien avant relancer notre filière nucléaire et penser à réduire encore notre dépendance au gaz russe (bien moindre que l'Allemagne). Le conflit incite heureusement le gouvernement à faire machine arrière sur ce sujet, mais avec quels moyens réels et quel management ? Sans remettre en question le soutien à l'Ukraine, nous aurions pu quand même faire comprendre que ce genre de sabotage était inacceptable. Nous ne sommes quand même pas loin d'une humiliation...
  8. En attendant, l'enquête sur le sabotage de Nordstream progresse et met en cause les ukrainiens avec un soutien tacite des Etats-Unis : https://www.francetvinfo.fr/enquetes-franceinfo/enquete-franceinfo-l-ambassadeur-d-ukraine-a-londres-soupconne-d-etre-implique-dans-l-explosion-des-gazoducs-nord-stream_6436444.html Une partie des difficultés économique de notre pays est directement liée à ce sabotage (les défaillances d'entreprise sont galopantes et très souvent liées à l'énergie). Indépendamment de la question de la légitimité de l'aide à l'Ukraine, il faut quand même voir ici un acte contre les intérêts supérieurs de notre pays (encore plus de l'Allemagne) qui nous a contraint à repenser notre géopolitique et que nous avons été incapables d'empêcher et encore moins de punir.
  9. On peut toujours nuancer en effet. N'empêche que le plan a existé en France et que comparativement à la période qui a suivi sa suppression, c'était plutôt une bonne chose. Mais c'est HS (quoique)
  10. L'horreur, quasiment la France de l'après-guerre...Hé ben, on n'y est pas à la remise en capacité de l'appareil de défense avec des diabolisations comme celles-là...
  11. Une équation dont les variables ne me semblent pas autant en notre faveur que la façon dont vous la posez. Et encore une fois le risque me semble démesuré face aux intérêts en jeu pour la France.
  12. Précisément, les intérêts me semblent assez légers, hors la crédibilité de l'Ue. Nous dépendons assez peu de l'Europe de l'est. L'entrée de l'Ukraine dans l'Ue serait un désastre pour nous etc... La Russie a une meilleure position qu'en 2022, qu'elle a gagné de façon couteuse. Difficile de penser qu'elle ne va pas essayer de "rentabiliser"...
  13. Et si le but est de dire à la Russie qu'on va lui laisser la Crimée et l'Est de l'Ukraine, c'était à peu près la teneur des propositions des négociations avortées en 2022. Tous ces morts pour en revenir là ?
  14. Je parlais d'attaquer la Crimée. C'est assez différent du cas de figure évoqué ici. Mais est-ce que des territoires ultramarins ne pourraient pas en pâtir ? A partir de là, qu'est ce qui nous prémunit d'un engrenage incontrôlable ? Tout ça alors que nos intérêts essentiels ne sont pas en jeu. J'y vois plutôt une logique de domination du bloc occidental avec une dimension locale européenne qui porte à ne pas vouloir céder du terrain à l'autre, via proxy, avec la dimension locale qui tient à la crédibilité de l'Ue.
  15. Quel rapport ? Personne ne dit que Poutine ne va pas tenir compte de ce que dit Macron et que ça ne complique pas potentiellement la tâche des russes. Mais va t'il réagir comme vous le pensez ? Et une nouvelle fois le risque pour la France en vaut-il la chandelle ? Je ne suis pas sûr que la réponse soit évidente.
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