KnewEdge

Deuxième petit extrait d'une autre émission "Guerre ou paix" de novembre 1967 qui était consacrée à l'atome. L'extrait concerne encore le Prototype à terre (PAT) qui a servi entre 1964 et 1992. Cette fois il est en fonctionnement.

Bon ça ne fait pas encore 4 ans, ce qui est court sur des projets comme ça, mais pour le moment mon pronostic sur le nombre de sous-marins nucléaires australiens dans le futur tient la route.

Extrait d'une émission de 1967 qui était consacrée au sous-marin atomique, et qui se concentre l'espace de quelques minutes sur le réacteur nucléaire expérimental Prototype à Terre (PAT) situé à Cadarache, qui sera ensuite le modèle utilisé sur les six SNLE de première génération. Sont interviewés le commandant Nachin et Jacques Chevallier, dont le premier BRF porte le nom. Entre environ 1minute50 et 2minute50 on peut voir un des générateurs de vapeur, une des pompes primaires, mais aussi le sommet de la cuve avec la protection qui entoure le haut des mécanismes de contrôle de la réaction.

Chez nous c'est vrai, mais je crois que chez les Anglo-Saxons ce sont seulement les SNLE qui ont un double équipage. Les SNA n'en ont qu'un seul. A vérifier.

Restauration d'anciennes bases aériennes WW2 dans le Pacifique: Les Ricains sont en train depuis plus d'un an de remettre en état, au moins enlever la végétation dans un premier temps, d'anciennes bases aériennes de la Seconde Guerre Mondiale sur des îles du Pacifique. Le but est de disposer de points pour disperser leurs forces en cas de conflit. A Tinian (Iles Mariannes), North Field qui était à l'époque la plus grande base aérienne du monde (4 pistes de 2400m pour des centaines de B-29; dont Enola Gay qui larguera Little Boy) est déboisé et il est même prévu de mettre un bon revêtement pour l'accueil de chasseurs sur 2 des 4 pistes. https://www.stripes.com/branches/air_force/2025-03-11/air-force-restores-ww2-runways-17103688.html L'année dernière ils (ici les Marines) avaient déjà remis en état la piste de Peliliu (Micronésie; ouest des Iles Carolines); pour le moment pour poser seulement du C130. https://www.pacom.mil/Media/News/News-Article-View/Article/3815851/first-military-fixed-wing-aircraft-lands-on-peleliu-recertified-airstrip/ Il y a aussi l'île de Yap (Iles Carolines également mais plus au nord-est que Peliliu; en gros entre Peliliu et Guam) qui est concernée par un agrandissement de son aéroport: https://www.airandspaceforces.com/air-force-yap-airfield-upgrades-ace/

Moué c'est bizarre et nuancé les trucs de "pays", "intérêt national" etc etc... Ce qu'on voit avec Trump c'est peut-être la métropole impériale qui essaie de se réformer parce qu'elle voit que sa base de puissance se dissout à un niveau inacceptable. De l'autre côté en Europe, les "élites" sont davantage et en majorité des proconsuls de l'"Empire américain" que des gouvernements nationaux (ne parlons même pas de l'UE car c'est encore pire). Ainsi ils sont en "conflit"(disons plutôt légère friction) avec le réformateur impérial car étant eux-mêmes les représentants locaux de l'ancien ordre. Dans tous les cas et derrière les grands discours "d'indépendance nationale, machin machin", ces élites européennes restent ce qu'elles sont avec leur miniscule personnalité: de petits préfets qui gèrent leur localité pour les comptes du maître. Il n'y a qu'à voir la gueule du personnel politicien français pour se rendre compte qu'il n'y a plus aucune force ni volonté ni vision dans nos pays (on pourrait presque se demander: "combien de cinquièmes colonnes dans les "élites""? car il n'y a à peu près que des gens qui font ça pour toucher une rente politicienne). En France et là où il y a encore quelques têtes assez bien faites pour "gérer le réél", ce sont certains patrons de boîtes comme Trappier qui tentent de survivre à leur niveau (et c'est sûrement parce que ce n'est pas encore trop délocalisable comme activité...). Finalement ce qu'il y a de plus national/ "intérêt national" dans un pays, ce sont les classes moyennes qui sont à peu près les plus ancrées dans le local et dans une certaine réalité quotidienne; mais ces gens bossent et ne peuvent réfléchir qu'avec les idées produites par d'autres qu'eux... Ces autres pouvant avoir des intérêts différents...

Vu passer cette photo du Belgorod sur reddit... mazette!

Comme d'hab avec tous les anciens de ce genre d'armée, c'est un mec qui a évolué toute sa vie dans les réseaux de l'OTAN et a donc sûrement aussi pas mal fréquenté d'industriels de défense américains et anglais... L'arrimage relationnel, culturel et peut-être même financier créé par l'OTAN sur tous les hauts gradés des pays membres, surtout les plus petits, en font forcément des quasi chasses gardées pour les matériels américains voire anglais. Ce brave monsieur vient nous parler de colonialisme français (truc mort depuis un bon moment; y compris la Françafrique qui est en démantèlement depuis 30 ans (marqueur de l'épisode Eva Joly/Elf/Total; probablement achevé par Macaron 1er); en incarnant lui-même parfaitement le discours d'un colonisé otanisé. Quand le besoin s'en fait sentir pour remporter un marché, l'otanisé ressort des vieux tiroirs à propagande de son institution les poncifs favoris qui doivent dater des années 60-70 quand les sujets de discorde étaient nombreux avec une France qui voulait juste ne pas être trop dépendante...

Ce ne serait pas si étonnant que ça. Les Redoutable sont en général donnés dans la littérature pour 300m voire "supérieure à 300m"; Et sur les Triomphant on peut souvent lire des trucs du genre "domaine d'immersion-vitesse largement amélioré" (par rapport aux Redoutable évidemment). Donc pourquoi pas.

Hélitreuillage au large de Madère à bord du Tourville de deux officiers français par un Merlin de l'Armée portugaise: https://espada-e-escudo.blogspot.com/2025/04/helicoptero-merlin-da-forca-aerea.html Pas mal de photos et vidéos sympas qui permettent d'avoir aussi une bonne vue du sous-marin.

Ils sont appelés Leclerc MARS; ce sont quelques séries 1 transformés en dépanneurs.

Le VADM Mead a 60 ans, et si proche de la ligne d'arrivée, il espère bien être en retraite au moment où il sera annoncé que l'Australie renonce à une sous-marinade autonome. Peut-être sera-t-il d'ailleurs en train de pantoufler dans une boîte américaine au moment de cette annonce.

Pour ceux que cela intéresse et en fouillant dans de vieilles K7 enregistrées quand j'étais ado, j'ai numérisé une émission de Michel Drucker qui date de 2004 et qui s’appelait "Une nuit sous les mers". Il y a des séquences reportage dans les sous-marins et interviews du personnel et leurs familles, mais aussi des moments plus "spectacle" avec des concerts et immersion de vedettes sur les navires (Mireille Darc, Dubosc...). Les concerts et interviews ont lieu depuis une des cales de la zone Missiessy où le Rubis était alors à sec. L'émission n'est pas complète mais il n'en manque probablement pas grand chose. A l'époque ce programme avait été initié par l'amiral Thierry d'Arbonneau, décédé en 2019, et qui était à ce moment-là le commandant des forces sous-marines françaises (il intervient en début d'émission). Plus tard, c'est aussi lui qui devait initier et coordonner la production de l'Encyclopédie des sous-marins français en six tomes, et dont le dernier tome est paru l'année dernière.

Arrivée à Brownsville (Texas) du Kennedy (CV-67) pour sa démolition. Il a été le dernier porte-avions à propulsion classique construit pour la Navy, et était amarré à Philadelphie depuis son retrait du service en 2007. Depuis 2014, sept des huit "supercarriers" classiques construits dans les décennies 50 et 60 sont passés par Brownsville pour y être démolis. L'America (CV-66) avait lui été coulé en 2005 pour étudier et améliorer la résistance des "supercarriers" aux dommages de combat.

J'ai entendu le même son de cloche il y a une dizaine d'années d'un ancien qui avait participé à la construction du parc nucléaire français, et qui me racontait fièrement qu'eux travaillaient à l'époque avec une précision 100 (ou 1000 fois) supérieure aux Américains dans la construction des installations, pour finir par conclure que les gars de sa génération avaient tellement mal été traités par EDF au moment de leur départ, qu'ils n'avaient presque pas transmis de savoir-faire aux nouveaux et qu'ils n'en avaient eu, ni n'auront l'envie de le faire.