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  1. Etant dans le commerce du vin (Ksimodo étant plutôt dans la production me semble-t-il), je trouve que l'attitude d'une bonne partie de l'écosystème du vin en France illustre bien nos biais. Petit pavé à venir en spoiler (HS)
  2. Mon propos est - et tu l'illustres - que l'on se regarde beaucoup trop uniquement le nombril, et que l'on présume que tout se passe selon nos règles et usages. Il y a un refus d'apprentissage et d'adaptation quand on est confronté à l'altérité en matière linguistique et de commerce. Alors certes, le français peut-être légitimement ignorant pour les raisons que tu mentionnes, pas de problème. Là où le bât blesse, c'est l'attitude quand il est confronté à cette ignorance et à cette altérité : il y a difficulté à franchir le pas de l'humilité pour apprendre dans le premier cas, et dans le second, il y aura un rejet.
  3. Non : il y a une différence entre ignorance et se mettre des œillères, or on pratique le second dans beaucoup de domaines. Il y a un vrai problème avec l'altérité dans la pratique française, parce tout ce qui n'est pas conforme aux us et coutumes français sont rabroués, occultés et renvoyés dans les limbes. C'est d'autant plus strident quand on se targue dans la matière d'être au sommet, comme par exemple dans le vin où tout style pas produit en France est rejeté comme mineur au mieux. En langue, si la structure n'est pas SVA SVO, ou que les recours aux cas est trop prégnant, le rejet est très fort. Et les recours aux barbarismes trop fréquents.
  4. Désolé de ne pas tout à fait aller dans ce sens. En tant que franco-hollandais, ayant roulé ma bosse plus de 20 ans à l'étranger et baragouinant 5 langues (dont 3 au niveau B2-C1). 1) Contrairement à ce que les français croient, le vocabulaire anglais est bien plus vaste que le français parce qu'il puise dans un substrat nettement plus vaste (romand + germanique). Par exemple, les animaux vivants puisent dans le substrat germanique (pig, goat, ox) tandis que leurs viandes puisent dans le substrat latin (pork, mutton, beef). N'oublions pas tous les phrasal verb dont le dictionnaire est plus épais que le Larousse, et surtout que chaque registre de langue renouvelle presque entièrement le vocabulaire, la syntaxe et autres choses. A cet égard, je trouve les différences nettement plus accentuées en anglais d'ailleurs. Il y a un abîme entre lire des articles relativement simples sur internet des grands médias, mais rien que lire un article de fond du Financial Times et du New York Times nécessite plus de ressources. Ensuite, la quality press tel The Economist montent encore le niveau d'un grand. De même en littérature, dès que l'on sort de J.K Rowling (ce n'est pas très bien écrit), c'est vraiment dur. P.D James en polar par exemple, c'est 3x dans le dico à chaque page. Donna Tartt ou Philipp Roth sont carrément difficiles. 2) Au delà des méthodes, c'est surtout une question d'attitude, et en la matière, les français en général n'ont peut-être pas la bonne à se focaliser sur le doigt et non la Lune. Comme le signale Clairon, on n'a pas vraiment la capacité à avoir un accent décent (les langues latines n'utilisent pas autant de phonèmes que le lituanien mais l'espagnol en utilise encore moins que le français au passage) et les moqueries/intimidations sur l'accent et la prononciation en anglais sont dignes de concours d'handicapés. La compréhension orale est certainement la 1ère qualité à acquérir en langue étrangère, surtout que l'on arrive assez rapidement dans de la langue véhiculaire en commerce international où ni les accents ni les prononciation n'ont rien de "propre". Ainsi, je peux témoigner qu'énormément de français sont coins quand ils interagissent avec des chinois qui ne s'expriment qu'au présent, que des brésiliens "gagnent" ou "perdent" plutôt que d'obtenir ou rater ou s'expriment en SVC (sujet verbe complément) en anglais. 3) Malgré les promesses de Duolingo et d'autres autistes "polyglottes" sur Youtube, la maîtrise d'une langue étrangère se fait essentiellement par imprégnation et immersion avec des natifs, surtout pour l'acquisition de tout le contexte culturel et implicite. Le devoir de nécessité sublime toute la bonne volonté du monde. J'ai eu 6 mois pour préparer mon poste au Brésil, et malgré mes 6h de cours hebdomadaires ainsi qu'une réelle assiduité dans les exercices de Berlitz, en arrivant, mon niveau était au mieux A2 (conversation basique et peu spontanée), cela a rapidement décollé par la suite, la langue n'étant que peu éloignée du français (mais pas si proche) et qu'un important travail préalable avait été fait même si pendant 1 an, mon allemand se mêlait au portugais . Effectivement, la France ne s'expose que très peu aux langues étrangère hors des frontières, et en plus, il y a un déni en pratique assez quotidien des langues étrangères en France. Si le niveau d'anglais des jeunes générations a progressé, c'est bien grâce à Netflix et les vidéos en ligne accessibles en VO même si beaucoup trop surestiment leur niveau en pensant "bien sonner" alors que c'est très superficiel évidemment.
  5. Alors qu'en 1919, le traité de Versailles a été arrosé au... Sekt du Palatinat & du Rheingau ! En tant que caviste, j'approuve que les très grandes cuvées champenoises avec 10 ans de cave post-dégorgements gardent une longueur d'avance. Mais le Winzersekt revient pas mal en grâce et donne le change à haut niveau à l'aveugle complète.
  6. Cher Nemo, Franchement, il n'y a pas grand chose d'autre à dire. Tes actes et tes confusions étalées montrent que le dialogue est très compliqué. Tout d'abord quelles attaques personnelles ? Là, c'est de la pensée magique qui a débrayé de toute attaches avec la réalité. Tu te regardes le nombril en décrétant que tu as raison et ce filtre déforme tout argument, apport et interaction. La difficulté est que dans le meilleur des cas tu travestis les propos même si le plus souvent tu n'emploies que des hommes de paille qui n'ont strictement rien à voir avec les commentaires de ton contradicteur. C'est exactement ce que tu fais là : tu réponds à des choses fantasmagoriques que je n'ai pas tenus et en sors en disant "j'ai raison, je suis bon". In fine tu te victimises et tu agaces parce qu'il y a un profond hiatus entre tes actes et tes propos. PS : dernière chose : à l'écrit le "n" de la négation est important, le fait que tu le négliges constamment affaiblit et trouble ton propos. Que l'on ne le dise pas à l'oral "en vitesse", soit mais quand il est l'heure d'argumenter, c'est essentiel d'être précis. Merci.
  7. Odieux exemple de gaslightning. Ta mauvaise foi et ta malhonnêté intellectuelle méritent d'être nommée. Pour le reste, c'est irrécupérable. La haine de l'Occident et tes prétentions intellectuelisantes te fourvoient : il y a effectivement un changement de ton et de discours qui est assumé et basé sur des arguments politiques et factuels, et qui évitent des amalgames villifiants l'adversaire, ainsi qu'une exaltation démesurée de nos qualités racialement supérieures. Le fait est que la Russie emploie la force et la violence dans ses relations internationales, menace ouvertement les voisins d'un pays actuellement martyrisé (vu que des exactions à échelle systémiques sont documentées) et qu'il est donc nécessaire de se préparer sur ce plan là. C'est le discours du PR (que j'exècre au demeurant) qui est tout à fait compréhensible et en prise avec la réalité. Ton prisme moralisateur et prétentieux crée une mauvaise foi patentée qui est agaçante.
  8. C'est l'un des plus gros grossiers amalgames que j'ai lu depuis longtemps, et venant de ta part, je ne classerais pas ça comme une blague. 1) C'est la Russie qui parle de guerre sainte, via Kirill et les propagandistes. @Alexis a partagé nombres d'occurrences de telles affirmations et manifestations absolument endossées par le régime (on ne parle pas de Youtubeur marginaux & confidentiels mais de la sphère du divertissement tout à fait officielle). 2) Pour le moment, aucune opinion publique européenne n'a envie d'aller au carton contre les Russes, bien au contraire, beaucoup voudraient même tendre l'autre joue pour expier notre méchanceté à l'égard du peuple russe victime de notre impérialisme, mépris, méchanceté etc... ou à défaut pour montrer leur supériorité morale via le déni de la violence.
  9. J'ai toujours du mal avec ta prose et son format : tu empiles des poncifs et des phrases creuses en tentant de te faire passer pour un poète maudit victime de la méchanceté du monde. Le fait de passer à la ligne de façon si décousue n'est également pas agréable. Désolé de faire tant de remarques sur la forme mais malheureusement elle ne fait que mettre en exergue la vacuité de tes interventions et ce ne sont pas des qualités de plumes que tu manifestes là : j'ai l'impression de voir des tentatives de poésie en simili quatrain d'élève de 5ème. Ce mode de communication décalé ne fonctionne pas du tout.
  10. Quand on a compulsé les biographies de Pétain, Gamelin, Daladier et quelques autres, c'est effectivement ça qui est écoeurant : la cécité des élites et le culte de Pétain. Certes, à Verdun "il a eu raison pour de mauvaises raisons" mais son niveau hiérarchique d'alors était conforme à sa valeur. Tout ce qu'il a fait après-guerre est assez épouvantable d'errance, auto-congratulations et désillusion de grandeur avec l'ambassade en Espagne, un sommet d'incompétence et de complaisance. Pour la faire courte, le fait que c'était un cuck qui fantasmait de voir sa maîtresse se faire prendre par des "nègres" se traduisait dans sa tactique de négociation où il cédait tout d'office et encore plus afin de complaire et ne pas obtenir grand chose.
  11. Il y a quelques années, un artiste néerlandais avait trollé en voulant se faire rajeunir de 20 ans son état civil afin de plus facilement lever du lapin de Garenne : https://www.journaldemontreal.com/2018/12/03/un-tribunal-refuse-de-rajeunir-de-20-ans-lage-legal-dun-neerlandais C'était un vrai troll mais il avait utilisé tous les arguments de la post-modernité avec pas mal de finesse il faut bien le reconnaître (il ne se sent pas comme quelqu'un de 60 ans, il a 40 ans dans sa tête, donc le monde doit le reconnaître comme ayant 40 ans puisque c'est l'auto-définition sociale qui prime les faits dans la postmodernité).
  12. Merci pour le partage. C'est effectivement très intéressant. A noter la forte ironie pour que pour tirer la substantifique moelle du document, il faut être au moins au niveau 2, et par conséquent on laisse a minima 30% des adultes au bord de la route.
  13. Petit instant rétro, nostalgie. En 2016, Radio-France avait fait une "Nuit américaine" au siège à la maison ronde. J'y étais allé avec une amie pour faire la nuit blanche. Honnêtement, RF avait fait les choses en grand, avec plusieurs panels jusqu'à minuit animés par les journalistes de la maison, stands de bouffe américaine (Brooklyn Bier, hot-dogs chicago style, pancakes, clam soup etc..), concerts etc... Le public était nombreux (plusieurs centaines aisément) avec énormément d'expatriés américains. Mathieu Gallet, patron de la radio à l'époque défilait de groupes en groupes entouré de son aéropage de mignons. Ce qui nous avait bien interpellé mon amie et moi avait été tout de même un certain "group think" sur la future certaine victoire d'Hillary Clinton. Tant dans les panels où seuls Girard du Figaro défendait l'hypothèse Trump, tout le monde était en train de s'autocongratuler du moment historique de la première présidence d'une femme à la tête de l'Etat le plus puissant au monde. Cela était également perceptible parmi le public. Suivre le changement d'ambiance et la décomposition des traits sur les visages de tout cet environnement se prenant la réalité en pleine face fait partie de mes plus forts souvenirs de la décennie 2010 à titre personnels. Ils étaient tous dans le déni, et la moitié avait dû trop boire pour ne pas pleurer. Je ne sais pas s'ils ont fait le même type d'événement cette année mais je donnerais ma main à couper qu'ils auraient capable de répéter les mêmes erreurs d'expectatives !
  14. Je ne vois pas d'incompatibilité entre vos deux postures à Gally & Ksimodo. C'est plus qu'il y a une complaisance pour les boulets qui empêche une élévation globale du niveau. Et il y a effectivement une maille obsolète et trop restreinte au sein de l'EN (répéter benoîtement le programme et pas plus, même si des élèves curieux et débrouillards sauraient avancer plus vite, ils se font tout autant vilipender par les profs que les éléments perturbateurs) qui dégoûte un nombre considérable d'élèves de creuser leurs qualités. Le paradoxe est que la culture française qui a représentation d'elle-même très élevée en matières abstraites, de raison et d'élaboration d'idées avec un rejet assez fort du pragmatisme "sublunaire" s'est trouvé sapée par les efforts continuels de l'EN et des médias pour niveler le niveau en niant toute exigence et enseignement de culture générale : relativisme à tout craint et rhétorique des rapports de domination victimaires afin d'atteindre la subversion ont atteint leur but. C'est bien la difficulté du collège unique qui a démonétisé les filières professionnelles et techniques, où tant la culture sociale générale qu'institutionnelle de l'EN ont contribué à transformer en pot de pus. Alors que fondamentalement, quand on voit le prestige du concours des MOF (un des meilleurs ouvriers de France) et le potentiel économique de ces practiciens compétents, nous devrions avoir beaucoup plus d'entreprises dans ces secteurs.
  15. @Ciders est beaucoup plus nuancé à l'égard des "dys...." Pour ce qui est des handicaps physiques, mon expérience brésilienne était beaucoup plus "humaine" avec une visibilité plus grande et importante, ainsi que des aménagement ergonomiques nettement plus rigoureux pour tous les espaces de travail. Par conséquent le handicap physique avait l'air moins stigmatisant là-bas qu'ici.
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