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4,640 ExcellentAbout Delbareth
- Birthday 09/06/1979
Profile Information
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Gender
Male
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Location
Bordeaux
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Interests
Physique nucléaire, physique des réacteurs, Science
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Pays
France
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"Dormez brave gens !" L'attaque de l'Ukraine semblait inconcevable, et pourtant ils l'ont fait. Et après coup on se rend compte qu'il y avait une logique derrière tout ça. Il pourrait y avoir une autre logique derrière une invasion des pays Baltes, comme de porter l'estocade à un OTAN affaibli, restaurer la grandeur russe, ou même ouvrir un front européen dans une guerre mondiale US-Chine. Je ne veux pas tes excuses en 2030 (celle de Wallaby c'est même pas la peine d'y compter il sera alors en train d'expliquer combien les Baltes sont corrompus, leur état failli, et Poutine grand beau et fort). Je me fiche que cet évènement n'ait que 10% de probabilité, et que dans 90% des cas vous disiez donc qu'on avait tort de s'inquiéter. Les conséquences sont bien trop grave pour être ignorées. C'est la base de l'analyse de risque ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_des_risques
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Tu as peut-être raison en 2024. Mais une fois l'Ukraine "récupérée" dans le giron russe, qu'est ce qui empêchera d'alors commencer à déclarer que les états Baltes ont beaucoup de russes, qu'ils ont été longtemps dans l'URSS, et que sous XXX tsar ils étaient russes... Ton argument d'une invasion précédée d'une communication ne protège en rien étant donné qu'une communication peut sortir du chapeau à tout moment et contre toute logique (Lavror vient de dire à l'OSCE que c'est pas la Russie qui a attaqué l'Ukraine, avec ces gens rien n'est impossible)
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Tu as raison de comparer avec Saddam Hussein, c'est effectivement pareil. Et tu as tort puisque Saddam Hussein serait tout à fait légitime pour affirmer que les américains sont impérialistes et qu'ils font la guerre pour le pouvoir et le pognon. Ce serait vrai, tout comme les paroles de Doudaiev sont vraies aussi.
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Il y a quelque chose que je trouve "fascinant". Nous sommes sur un forum militaire, qui "presque par définition", regrette amèrement la cuisante défaite française du début de la 2e GM, éructe contre le pacifisme bêlant des dirigeants d'avant-guerre, et loue un Général ayant su redonner son honneur à la Fraaaance. Et ça critique la perte d'influence de la France depuis, et ça critique la blessure indélébile de la défaite, et ça palabre "Plus jamais ça", etc etc. Et alors que la situation actuelle est sur le plan conventionnel extrêmement légère par rapport à avoir un voisin direct hautement industriel et d'idéologie nazi franche et assumée (par définition encore), et qui veut (re)bouffer ton territoire, le tout 20 ans après avoir vu sa jeunesse saignée dans un conflit mortel, que lit-on ici ? "Oui mais non, la guerre c'est dangereux". Outre l'aspect nucléaire qui n'existait pas à l'époque, mais qui est bien antérieur à la création du forum, je ne reproche pas aux gens de ne pas être des va-t-en guerre. Je leur reproche d'être des va-t-en guerre de temps de paix, et des pacifistes de temps de guerre. Ce manque de cohérence me consterne.
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C'est effectivement probablement assez chaud à modéliser, mais ça se comprend assez bien. Il n'y a pas que l'énergie cinétique qui compte, mais aussi l'impulsion. C'est elle qui va décrire la mécanique de la réaction (là où l'énergie va décrire l'amplitude). Lors d'un choc l'impulsion est conservée (et donc transféré au milieu, donc le masse*vecteur_vitesse de l'impacteur devient le masse*vecteur_vitesse du sol à la très grosse louche). Donc quand l'impacteur arrive à Mach 3 sur le sol, les couches du sol sont projetées "vers le bas". C'est même tellement rapide que l'onde de choc est à peine plus rapide que l'impacteur qui rentre dans le sol (de mémoire 4 km/s pour des ondes sismiques). On doit donc avoir une focalisation vers le bas extrêmement prononcée. Bien sûr, le sol va finir par râler et rendre cette énergie, avec comme voie d'éjection privilégiée le trou vers le haut. C'est pourquoi je pense bien que ce genre d'impact est très peu "explosif" au sens classique du terme. Pour ce qui est de l'énergie thermique, c'est à mon avis négligeable devant l'énergie cinétique (et le transfert de chaleur est aussi très lent). Si ça tombe dans une papeterie OK, mais sinon AMHA pas grand effet. Quant à mettre des billes à disperser, c'est aussi courir le risque de dissiper leur énergie dans l'atmosphère, et alors adieu les km/s...
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Bienvenu sur le forum ! Tu peux nous en dire plus sur ton parcours ? (d'ado curieux à ancien militaire gradé, il y a un monde pour interpréter tes positions)
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L'Arabie saoudite pourrait saborder la Russie, à grands coups de barils de pétrole https://www.geo.fr/geopolitique/l-arabie-saoudite-pourrait-s-aborder-la-russie-a-grands-coups-de-barils-de-petrole-223278 Les sanctions occidentales peinent à faire chuter le prix du pétrole russe, manne vitale de Moscou. La colère de Ryad, maître de l'Opep+ avide de prix élevés sur l'or noir, pourrait pour sa part limiter l'afflux de pétroroubles. [...] Les menaces voilées de l'Arabie saoudite L'Arabie saoudite s'échine à maintenir le prix du baril au-dessus de 100 $ le baril, en poussant les États membres de l'Opep+ à réduire leur production. Mais le brut international continue d'osciller en dessous de 80 dollars. Une situation qui met le royaume en péril. Selon le FMI, l'Arabie saoudite a besoin d'un prix moyen du pétrole de 96 dollars par baril pour équilibrer son budget, contre 85 dollars pour la Russie. En octobre, le Wall Street Journal a indiqué qu'un ministre saoudien avait menacé de faire tomber volontairement le prix du baril à 50 dollars si "les tricheurs" de l'Opep+ ne respectaient pas les limites de productions fixées, pour provoquer une onde de choc. Comment ? En augmentant la production et en inondant le marché, tout simplement. Ces déclarations ont été unanimement considérées par le cartel comme une menace réelle de la part du royaume pétrolier, qui pourrait lancer une guerre des prix pour conserver sa part du marché mondial. Mohammed ben Salmane en a les moyens : l'Arabie saoudite peut augmenter rapidement sa production de plus de 3 millions de barils par jour, rappelait le royaume en février. La Russie, mal armée pour une guerre du pétrole L'un des pays qui souffrirait le plus, et le plus vite, d'une guerre des prix menant à une baisse de la valeur du pétrole, est la Russie. Le pays, considéré par S&P Global Ratings comme "surproducteur" (produisant au-dessus de son quota), ne peut désormais aller que jusqu'à 500 à 700 barils quotidiens supplémentaires, rappelle The Insider. "Alors que la Russie vend déjà son pétrole à des tarifs réduits et avec des coûts de production plus élevés, un environnement de bas prix dans les marchés pétroliers pourrait affecter sa capacité à financer son agression en Ukraine", écrit Luke Cooper, chercheur à la London School of Economics, pour le journal IPS, relayé par Business Insider. La Russie serait de surcroît limitée dans sa guerre des prix contre l'Arabie saoudite. Contrairement à celui du royaume, "son pétrole n'est pas bon marché à extraire, ce qui la rend mal équipée pour faire face à des conditions de bas prix", détaille Luke Cooper. "Cela pousse une logique d'escalade à court terme pour la guerre de la Russie en Ukraine, nécessitant des succès rapides sur le champ de bataille avant l'émergence de conditions de marché pétrolier à bas prix." La Russie cherchera certainement un compromis avec l'Arabie saoudite et le reste de l'Opep+. Moscou ne peut pas avoir oublié la discorde de 2020 : irrité par la surproduction russe, le royaume saoudien avait baissé ses prix officiels pour ses acheteurs en Europe et en Asie, trustant le marché. Résultat : début avril, le brut russe de l'Oural s’échangeait autour de 10 dollars par baril, contraignant Moscou au compromis. Dès lors, la Russie est face à un choix : restreindre sa production et relever ses prix, ou risquer le courroux de Ryad et la chute des revenus pétroliers, alors que la guerre en Ukraine vide ses caisses. L'article semble dire que ça se soldera par un compromis avec l'Arabie Saoudite. Sauf que j'ai un peu de mal à voir ce que la Russie pourrait lâcher, étant donné son besoin énorme de cash.
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C'est normal. L'UE n'est pas un pays, c'est une organisation internationale Elle a certes dans certains domaines des moyens de contrainte sur ses pays membres, c'est original mais ça n'en fait pas un pays Toutafé ! Je rajouterais que quand il s'agit de parler au "Sud global", monsieur Poutine ne semble plus trouver difficile d'avoir beaucoup de monde en face.
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On atteint un tel niveau de bêtise anti-"anti-russe" (coucou l'homme de paille) que vous remarquerez que plus personne ne daigne plus répondre à ce genre de commentaire...
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Quelqu'un peu expliquer les chiffres à un inculte économique ? Comment on passe de 2% du PIB en 2020 avec 46,1 MDs€, à 2% du PIB en 2026 avec 60 Mds€. Le PIB a crû de 30% en 5 ans ? Même avec l'inflation ça me semble difficile... Quant au graphique sur l'évolution des budgets dans le monde, maintenant on avait 52.4Mds en 2013, contre 38.1 Mds dans le 1er graphique. 37.5% de différence ! Si c'est encore l'inflation et les euros constants/courants, ça ne fait pas très sérieux de pas être cohérent. Surtout que l'INSEE donne plutôt 15-20% d'inflation depuis cette date (https://www.insee.fr/fr/statistiques/4268033#tableau-figure1) donc ça ne semble pas suffisant. Bref, je suis plus que perplexe devant ces chiffres.
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Russie et dépendances.
Delbareth replied to Tactac's topic in Politique etrangère / Relations internationales
Désolé de poursuivre ce petit HS mais je ne peux laisser passer cette erreur de logique (les chiens je m'en fout j'en ai pas). Il s'agit des plus grands mordeurs en nombre absolu. Cependant, il faut dans la discussion qui nous anime parler en relatif : qui sont les plus grand mordeur "par chien". Comme dit dans le lien, il faut relativiser avec la popularité de chaque chien. C'est dommage on n'a pas l'info ici, le lien vers l'InVS ne pointant que vers le formulaire d'enquête (et ça m'intéresse pas suffisamment pour aller chercher d'autres sources). -
En fait, j'en viens à me demander si l'excursion de Koursk n'a pas été faite avec en tête l'élection future de Trump. SI le deal de Trump est celui présenté dans les médias depuis peu, tant en termes de conditions que de conséquences : - soit Zelenski refuse et Poutine accepte : la guerre continue sans les US et l'Ukraine se fait écraser, perd sa souveraineté, blabla tout ça - soit Zelenski accepte et Poutine accepte : la guerre s'arrête, l'Ukraine garde sa souveraineté mais perd des territoires - soit Zelenski accepte et Poutine refuse : les US renforcent leur soutien, en arme et en contraintes économiques, et l'Ukraine espère "gagner" la guerre Il n'est pas impossible que les Ukrainiens aient compris cela (peut-être par des discussions avec Trump) et trouvé la solution de Koursk comme moyen de rendre impossible pour Poutine d'accepter le moindre deal (tant l'affront est important).