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AIR-DEFENSE.NET

poti

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  1. poti

    Fuerza Aérea Colombiana (FAC)

    Le MANPADS sont plus dangereux pour un Gripen volant bas. Ses problèmes sont ailleurs. Voici la citation du Colonel Américain Pietruccha https://warontherocks.com/2017/11/oa-x-strikes-back-eight-myths-light-attack/ " Myth #2: The aircraft is unsurvivable. Clearly, an aircraft that isn’t a Fifth Generation aircraft is unsurvivable. There is something anti-magical about the OA-X class of airplanes in that they are commonly pitched as easy meat for anybody with an AK-47 or a 1970s-vintage, black market SA-7. Well, it turns out, they’re not. Last year the 81st Fighter Squadron’s A-29s participated in Green Flag in the Nevada desert. Playing part of “Red” air defense was a platoon of Marine Stinger operators — some of the best-trained operators in the world with the finest MANPAD ever built. The Marines were offered a weekend pass to anyone who got a valid shot on an A-29. No takers. The Afghan Air Force has been operating the A-29 Super Tucano in combat for 18 months; no losses. Colombia has operated the Super T for a decade against the FARC and ELN; likewise, no losses. But despite this hard data, and despite the fact that I have made detailed rebuttals of this proposition before, the OA-X is pitched as unsurvivable. No matter that it is hard to see, hard to hear, and can operate at altitudes well above 20,000 feet. No matter that the aircraft’s faint heat signature is dwarfed by any jet airplane. This proposition is subject to an easy test — when helicopters, drones and cargo planes can’t fly safely in that airspace, the OA-X probably doesn’t belong there either. But until then… "
  2. poti

    Fuerza Aérea Colombiana (FAC)

    Un avion comme le Gripen n'est pas adapte aux combats en jungle. Le Brésil a vu que les Mirage, F5 ou AMX ne servaient pas énormement lors des combats contre les FARCS qui traversaient la frontière. Le A29 a été crée à la suite de ça. A titre d'info lors des combats il a fallu prendre les T27 qui sont après tout des avions d'entrainement. Le Gripen pour la Colombie est par contre utile pour avoir un équilibre face aux Su30MKV du Venezuela.
  3. poti

    Fuerza Aérea Colombiana (FAC)

    Petite photo à l'appui et j'arrête le hors sujet. Exercice de résistance de l'armée où les soldats combattent en civil:
  4. poti

    Fuerza Aérea Colombiana (FAC)

    Pour le Brésil, tout à fait. Un des scénarios de guerre est qu'une ou plusieurs puissances diront qu'il y a de la déforestations, que des indiens sont tués ou des choses du genre afin de prendre des régions d'Amazonie au sous sol riche (terres rares, eau, pétrole). Dans ce cas la FAB et la Marinha restent au sol et au port. L'idée est de faire la guerre dans la jungle et dans les villes (avec des militaires en civil et les civils des villes). Dans la jungle l'armée presserait les voies de l'ennemi embusquerait etc. Dans les villes l'idée est d'assassiner, commetre des attentats constant etc. C'est un combat de longue haleine où le poids démographique du pays permettrait une guerre longue. Il y aurait effectivement des caches, des tunels. A manaus les étrangers ne suivent pas la partie du cours sur la logistique en jungle qui est pourtant le grand moteur de la guerre. La Marinha et la FAB sont là pour une équilibre militaire local. Pour les drones, je pense qu'ils ont leur place dans les combats de localité (il y a des villages en amazonie) mais pas dans la jungle profone, même le GPS ne passe pas. En resumé l'ennemi ferait face à une armée de guerrilla en jungle (militaires de l'armée) et une rebellion urbaine (civils et forces speciales). Le rôle de l'armée sera selon la stratégie nationale de défense "a. Voir la Nation s’identifier à la cause de la défense. Toute la stratégie nationale repose sur la prise de conscience du peuple brésilien de l’importance centrale des problèmes de défense. b. Joindre aux soldats réguliers, renforcés par des attributs de soldats non conventionnels, les réserves mobilisées selon le concept d’élasticité. c. Compter sur un soldat résistant qui, en plus de ses aptitudes de qualification et de rusticité, soit également, au plus haut degré, tenace. Sa ténacité s’inspirera de l’identification de la Nation à la cause de la défense. d. Soutenir, dans des conditions adverses et extrêmes, la capacité de commandement et de contrôle entre les forces combattantes. e. Maintenir et développer, même dans des conditions adverses et extrêmes, le pouvoir de soutien logistique aux forces combattantes. f. Savoir exploiter au maximum les caractéristiques du terrain. (BRASIL, 2008, p.16)" Cela doit avoir lieu lorsque la guerre doit « [...] être soutenue contre un ennemi disposant d’une puissance militaire très supérieure, par l’action d’un pays ou d’une coalition de pays qui persisterait à contester, sous prétexte de prétendus intérêts de l’Humanité, la souveraineté inconditionnelle du Brésil sur l’Amazonie. [...] » (BRASIL, 2012, p.82) C'est pour ça qu'il y a un nombre énorme de reservistes en Amazonie, des types qui passent 2-8 ans dans l'armée. L'idée est qu'ils forment ce vivier humain de la resistance. C'est tellement ancrée dans la mémoire collective cette menace sur l'Amazonie que la Marinha pour montrer qu'il faut défendre les mers a appellé l'Atlantique sud d'Amazonie bleue.
  5. Je poste ici le discours de Lula pour le 7 septembre (independance nationale). Basiquement il reprend toutes les demandes des USA (ne pas avoir de legislation pour les bigtechs et reseaux sociaux, abandon du PIX et du jugement de Bolsonaro/acolytes...) en disant que rien ne sera fait. Mais il ne cite pas les USA mais seulement la souverainneté nationale. C'est traduit par IA: Chers compatriotes brésiliens, Demain, le 7 septembre, c’est le jour où nous célébrons l’Indépendance du Brésil. C’est un bon moment pour parler de souveraineté. Le 7 septembre représente l’instant où nous avons cessé d’être une colonie pour commencer à conquérir notre indépendance, notre liberté et notre souveraineté. C’est le moment de l’union de tous, en défense de ce qui appartient à tous : notre Patrie brésilienne et les couleurs du drapeau de notre pays. À l’époque de la colonisation, notre or, nos bois, nos pierres précieuses, rien de tout cela n’appartenait au peuple brésilien. Toute notre richesse quittait le Brésil pour enrichir d’autres pays. Plus de 200 ans se sont écoulés et nous sommes devenus souverains. Nous ne sommes pas et nous ne serons plus jamais la colonie de qui que ce soit. Nous sommes capables de gouverner et de prendre soin de notre terre et de notre peuple, sans l’ingérence d’aucun gouvernement étranger. Nous entretenons des relations amicales avec tous les pays, mais nous n’acceptons d’ordres de personne. Le Brésil n’a qu’un seul propriétaire : le peuple brésilien. C’est pourquoi nous défendons nos richesses, notre environnement, nos institutions. Nous défendons notre démocratie et nous résisterons à quiconque tentera de la frapper. Il est inadmissible que certains hommes politiques brésiliens encouragent les attaques contre le Brésil. Ils ont été élus pour travailler pour le peuple brésilien, mais ne défendent que leurs intérêts personnels. Ce sont des traîtres à la patrie. L’Histoire ne leur pardonnera pas. Mes amies et mes amis, la souveraineté peut sembler une chose lointaine, mais elle se trouve dans notre quotidien. Elle est dans la défense de la démocratie et dans la lutte contre les inégalités, contre toutes les formes de privilèges réservés à quelques-uns au détriment des droits du plus grand nombre. Elle est dans la protection des conquêtes des travailleurs, dans le soutien aux jeunes pour qu’ils aient un avenir meilleur, dans la création d’opportunités pour les entrepreneurs et dans les programmes qui aident les plus nécessiteux. Si nous avons droit à ces politiques publiques, c’est parce que le Brésil est un pays souverain qui a décidé de prendre soin du peuple brésilien. Mes amies et mes amis, un pays souverain est un pays qui sort de la Carte de la Faim, qui supprime l’impôt sur le revenu pour ceux qui gagnent jusqu’à 5 000 R$, tout en taxant les super-riches qui, aujourd’hui, ne paient presque rien. Un pays qui croît au-dessus de la moyenne mondiale et enregistre le plus bas taux de chômage de toute son histoire. Un pays qui a le courage de mener la plus grande opération contre le crime organisé jamais réalisée, sans se soucier de la taille du compte bancaire des criminels. Ce pays souverain et indépendant s’appelle le Brésil. Mes amies et mes amis, depuis le début de notre gouvernement, nous avons concentré nos efforts sur l’ouverture de nouveaux partenariats commerciaux. En seulement deux ans et huit mois, nous avons ouvert plus de 400 nouveaux marchés pour nos exportations. Nous défendons le libre-échange, la paix, le multilatéralisme et l’harmonie entre les nations, mais nous n’abandonnerons jamais notre souveraineté. Défendre notre souveraineté, c’est défendre le Brésil. Nous prenons soin, comme personne, de notre environnement. Nous avons réduit de moitié la déforestation en Amazonie, qui accueillera en novembre la COP30, la plus grande conférence mondiale sur le climat. Nous défendons le PIX contre toute tentative de privatisation. Le PIX appartient au Brésil. Il est public, gratuit et le restera. Nous reconnaissons l’importance des réseaux numériques. Ils offrent information, savoir, travail et divertissement à des millions de Brésiliens, mais ils ne sont pas au-dessus de la loi. Les réseaux numériques ne peuvent pas continuer à être utilisés pour propager des fake news et des discours de haine. Ils ne peuvent pas servir à la pratique de crimes tels que les arnaques financières, l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents, ou encore l’incitation au racisme et à la violence contre les femmes. Nous veillons au respect de notre Constitution, qui établit l’indépendance entre les Trois Pouvoirs. Cela signifie que le président du Brésil ne peut pas interférer dans les décisions de la justice brésilienne, contrairement à ce que certains voudraient imposer à notre pays. Mes amies et mes amis, voici le moment où l’Histoire nous demande de quel côté nous sommes. Le Gouvernement du Brésil est du côté du peuple brésilien. Ce peuple qui se lève tôt, chaque jour, pour travailler à la prospérité de sa famille. C’est le moment de l’union de tous, en défense de ce qui appartient à tous : notre Patrie brésilienne et les couleurs du drapeau de notre pays. L’Histoire nous met face à un grand défi et nous demande si nous sommes capables de l’affronter. Et nous disons : oui. Nous avons la foi, l’expérience et le courage pour continuer à prendre soin de notre avenir et de l’espérance de notre peuple. Que Dieu bénisse le Brésil. Un grand salut et joyeuse Fête de l’Indépendance."
  6. Je ne pense pas que les BRICS soient fragiles vu que ce n'est pas une alliance militaire et simplement un groupe qui désire faire un contrepoids et des changements dans les règles de relations internationales. L'objectif est après tout, sous certains aspects, assez modeste. Mais de l'autre côté ce rapprochement, notamment commercial, permet une relative independance économique. Les BRICS vont sûrement dans le moyen terme créer un système d'échanges sans dollar et des choses comme ça. Il y a 3 semaines Lula disait qu'il voulait utiliser un nouveau système non pas avec les BRICS mais avec tout le monde. Il a cité l'UE, selon lui le commerce avec l'UE ne devrait pas passer par le dollar avec un échange direct euro-real. Et sinon, tout ensemble est forcement relativement fragile. Il suffit de voir l'OTAN où des pays se sont déjà fait la guerre. Ou l'UE où certains se sont déjà barrés, d'autres sont pro-russes et il y a des intérêts parfois diametralement opposés. Si une entité n'est pas une entité mais la composition de plusieurs entités on se retrouve toujours avec cette problématique. Et pour revenir au Venezuela, je pense que les USA ne pousseront pas à l'invasion. Ce n'est pas avec 4000 hommes qu'on prend le Venezuela. Et toute menace va recerrer les coudes de la population et "taire" l'opposition. Les guillemets sont là car c'est dur de dire que des muets se taisent.
  7. La guerre civile est peu probable. La dernière a eu lieu il y a quasiment 1 siècle (sans puissance étrangère intervenant). Et surtout les USA ont le problème d'unir. Si un clan est trop explicitement lié aux USA l'autre clan aura la legitimité. Le changement de gouvernement en manipulant les éléctions est bien plus simple et moins dangereux. C'est curieux car avec Biden les relations étaient extrêmement proches entre les 2 pays. Trump pousse à l'élpignement du Brésil. Mais il partira et les choses reviendront à la normalité. Le destin du Brésil n'est pas d'être pro-Chine mais plutôt un non aligné. En cela l'Inde et l'Afrique du Sud nous ressemblent. Ca ne sert à rien de forcer ces pays à choisir un côté. Mais Trump ne semble pas être fin en géopolitique.
  8. Les USA utilisent en général 3 stratégies dans le coin quand un État sors des rangs. 1. Changement de gouvernement (coup d'état, meurtre de candidats voir de chefs d'État) 2. Les blocus économiques 3. Invasion pure et simple L'invasion du Brésil n'est pas faisable. Le blocus économique (qui commence a avoir lieu) ne peut marcher vu que les USA pesent peu dans le PIB du Brésil, ce qui est relativement différent de beaucoup de pays d'amérique latine. Il suffit de voir que le PIB du Méxique à 85% vient de ses exportations et que plus de 80% de exportations vont aux USA. Reste la première option. Des éléctions auront lieu l'année prochaine, ils peuvent essayer de jouer là dedans pour qu'un candidat amical soit élu. Mais il est impossible de mettre le Brésil loin de la Chine vu le poids commercial de cette dernière.
  9. poti

    Marine brésilienne

    Puisque nous sommes actifs, voici une vidéo 3D de la future Tamandaré avec le missile anti-navire Mansup-ER. On y voit sa capacité à suivre des waypoints.
  10. poti

    Marine brésilienne

    La F200 Tamandaré a navigué pour la 1ère fois la semaine dernière. La F201 Jerônimo d'Albuquerque est dans un état avancé dans le chantier de Santa Catarina: https://www.agencia.marinha.mil.br/defesa-naval/fragata-tamandare-faz-primeiros-testes-de-mar La F200 La F201 en construction La F200 en mer.
  11. Hier, le gouvernement américain a annoncé des sanctions, notamment une taxe de 50 %. Mais curieusement, une liste d’articles exemptés a été publiée. On y trouve tout ce qui concerne l’aviation et EMBRAER, ainsi que la production de pétrole, d’oranges, de jus d’orange et de minerai de fer. En substance, les sanctions toucheront la production de poissons, de viandes et de fruits. Pour le café, la situation reste incertaine. Le gouvernement américain a également placé le juge fédéral Alexandre de Moraes sous le coup de la loi Magnitsky, ce qui l’empêche d’obtenir un visa pour les États-Unis, de posséder un compte bancaire ou des biens dans ce pays. Toutefois, tous les biens de Moraes sont situés au Brésil. Les États-Unis exigent du Brésil : La fin du système de paiement gratuit et instantané créé par le gouvernement brésilien, appelé PIX, considéré comme une concurrence déloyale envers les systèmes de paiement américains tels que Google Pay. Que la législation brésilienne ne soit pas appliquée aux entreprises américaines de réseaux sociaux, les États-Unis préférant que le Brésil adopte la législation américaine. Que les poursuites judiciaires contre Jair Bolsonaro et ses alliés soient abandonnées, les États-Unis estimant qu’il n’y a pas lieu de les juger. Le gouvernement brésilien a déjà répondu que les revendications commerciales peuvent faire l’objet de négociations, mais que la souveraineté nationale n’est pas négociable. Il est question d’imposer des surtaxes aux géants de la tech américains opérant au Brésil, en mesure de rétorsion. Voici la lettre de Lula publiée hier (traduite par IA) " Le Brésil est un pays souverain et démocratique, qui respecte les droits humains et l’indépendance des Pouvoirs. Un pays qui défend le multilatéralisme et la coexistence harmonieuse entre les Nations, ce qui a garanti la force de notre économie et l’autonomie de notre politique étrangère. Il est inacceptable que le gouvernement des États-Unis interfère dans la Justice brésilienne. Le gouvernement brésilien exprime sa solidarité envers le ministre Alexandre de Moraes, de la Cour suprême fédérale, visé par des sanctions motivées par l’action de politiciens brésiliens qui trahissent notre patrie et notre peuple pour défendre leurs propres intérêts. L’un des fondements de la démocratie et du respect des droits humains au Brésil est l’indépendance du Pouvoir judiciaire, et toute tentative de l’affaiblir constitue une menace contre le régime démocratique lui-même. La justice n’est pas négociable. Au Brésil, la loi s’applique à tous les citoyens et à toutes les entreprises. Toute activité qui affecte la vie de la population et la démocratie brésilienne est soumise à des normes. Les plateformes numériques ne font pas exception. La société brésilienne rejette les contenus de haine, de racisme, de pédopornographie, les escroqueries, les fraudes, ainsi que les discours contraires aux droits humains et à la démocratie. Le gouvernement brésilien considère comme injustifiable l’usage d’arguments politiques pour justifier les mesures commerciales annoncées par le gouvernement américain contre les exportations brésiliennes. Le Brésil a accumulé, au cours des dernières décennies, un important déficit commercial en biens et services vis-à-vis des États-Unis. La motivation politique des mesures prises contre le Brésil porte atteinte à la souveraineté nationale et à la relation historique entre les deux pays. Le Brésil reste disposé à négocier les aspects commerciaux de sa relation avec les États-Unis, mais n’abandonnera pas les instruments de défense du pays prévus dans sa législation. Notre économie est de plus en plus intégrée aux principaux marchés et partenaires internationaux. Nous avons déjà entamé l’évaluation des impacts de ces mesures et l’élaboration d’actions pour soutenir et protéger les travailleurs, les entreprises et les familles brésiliennes. LUIZ INÁCIO LULA DA SILVA Président de la République"
  12. Un résumé fait par un journaliste du WP. https://www.washingtonpost.com/world/2025/07/20/trump-brazil-bolsonaro-lula-bullying-tariff/
  13. Les choses commencent à tourner au vinaigre pour le clan Bolsonaro avec les pressions de Trump. Une demande pour que le mandat de Eduardo Bolsonaro vient d'être posée et une enquête sera ouverte pour ses contacts avec le gouvernement américain. Au lieu de ralentir l'enquête, les menaces de Trump ont acceleré le processus, il a un bracelet et sa maison a été fouillée. Les prévisions donnent que si Trump taxe en 50% les produits brésiliens, ça touchera entre 0,16 et 0,2% du PIB. Contrairement au Méxique ou la Colombie, l'économie brésilienne est moins depandante. Mais certains secteurs risquent d'en baver. https://noticias.portaldaindustria.com.br/noticias/internacional/levantamento-feito-pela-cni-mostra-impactos-do-tarifaco-sobre-economia-brasileira-e-global-/#:~:text=O tarifaço pode reduzir em,(US%24 483 bilhões).&text=“Os números mostram que esta,mas principalmente para os americanos. Et il n'y a toujours pas d'ambassadeur américain à Brasília. Je parie que Trump est encore une fois en train de bluffer et tôt ou tard il ira céder. Surtout que des acteurs économiques américains commencent à bouger affirmant que ça touchera davantage l'économie américaine que la brésilienne.
  14. La Polícia Federal appartient à l’executif et pas à la justice. Comme le crime dont Bolsonaro est accusé est federal, c’est la PF qui va le chercher. Sinon ca allait être la policia civil qui n’est pas federale mais de l’Etat dont a eu lieu le crime ou où la personne vit. Je ne sais pas si la PF est la plus intègre mais elle est bien reputée. D’autres institutioons comme le Ministere Public Federal ou encore la procuradoria geral da união sont bien réputées aussi. Ces institutions sont des contre pouvoirs et jouent leur rôle.
  15. Le fils de Bolsonaro a lâché son poste au législatif et est parti aux USA faire du lobbying pro-Bolsonaro (père). Puis Trump menace de taxer en 50% les produit brésiliens et demande l'arrêt de l'enquête sur Bolsonaro. Ca n'a pas été très malin. C'est un cadeau pour Lula qui a traité Trump de gringo imperialiste et a activé la veine nationaliste du pays. Le Lula était donné perdant aux éléctions de 2026 et aux sondages d'hier il a été donné vainqueur dans tous les scénarios. Et la justice (qui n'est pas aux ordres de Lula vu la séparation des pouvoirs) est entrée chez Bolsonaro, l'a embarqué au poste et lui a collé à la cheville un appareil de surveilance, tout en lui interdisant de parler à son fils et de s'approcher des ambassades des différents pays. On va voir les prochaines étapes. Les exportations vers les USA correspondent à 1,9% du Pib qui a grossi de 3,5% en 2024 et 3% en 2023. Si Trump maintient les taxes il est fort probable que la croissance stagne pour 1 ou 2 ans. Et contrairement au sens commun le Brésil exporte énormement de produit industrialisés à forte valeur ajouttée aux USA. Des 10 produits les puls exportés 8 sont industrialisés (avions d'Embraer, machines pour l'industrie de WEG, composants d'automobiles, ainsi que du café, des oranges...). Donc le problème est moins dans le volume d'exportations mais plutôt dans le fait que ce sont des "bonnes" exportations. Mais il est hors de question de céder à Trump, c'est devenu una affaire d'orgueil national. Ca va se finir sur une table de négociations et l'enquête sur Bolsonaro va continuer.
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