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AIR-DEFENSE.NET

gianks

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  1. https://aresdifesa.it/giappone-testa-heron-mkii-e-tb2-verso-una-flotta-uav-complementare/ Le Japon teste le Heron-MkII et le TB2 : Vers une flotte de drones complémentaire Le ministère japonais de la Défense a confirmé à Janes que les forces terrestres (JGSDF) effectuaient des tests sur deux systèmes aériens sans pilote de classe MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) : le Heron-MkII israélien et le Bayraktar TB2 turc. Les tests du premier se sont achevés au cours de l'exercice 2024, tandis que ceux du second se termineront en 2025. La présence du Heron-MkII a déjà été constatée à l'aéroport de Shirahama, dans la préfecture de Wakayama, ce qui suggère que le TB2 est également testé au Japon. Les déclarations et les documents budgétaires montrent clairement que Tokyo n'opte pas pour un modèle unique, mais plutôt pour un mélange de plateformes aux caractéristiques complémentaires. Le ministère de la Défense a en effet établi une distinction entre les drones polyvalents, capables non seulement de surveillance et de reconnaissance, mais aussi de guerre électronique et d'attaque cinétique, et les drones conçus pour fournir des informations en temps réel aux unités de première ligne et frapper immédiatement des cibles. Cette stratégie concorde avec les rapports d'Asahi Shimbun et de Kyodo News, selon lesquels le gouvernement entend se concentrer sur une expansion numérique rapide de la flotte de drones, en y allouant plus de 1 000 milliards de yens et en privilégiant la quantité à la qualité. Le Heron-MkII, dont le coût est estimé à environ dix millions de dollars, est une plateforme plus grande, capable d'emporter des capteurs électro-optiques, des radars AESA et une gamme de nacelles pour la guerre électronique, le renseignement sur les communications et les missions de relais. C'est un drone très performant, idéal pour les missions ISR de longue durée, mais dont les capacités offensives sont limitées, voire inexistantes. Le TB2, quant à lui, est estimé à environ cinq millions de dollars et est environ deux fois plus petit que l'avion israélien. Malgré sa capacité d'emport plus faible et ses limitations en matière de capteurs électro-optiques et radar, le drone turc compense par une polyvalence opérationnelle remarquable : il peut emporter des bombes à guidage laser, des missiles antichars, des roquettes guidées et même de petits missiles de croisière. Son efficacité a été démontrée sur divers théâtres d'opérations, de l'Ukraine à la Syrie, de la Libye au Haut-Karabakh. L'accessibilité financière joue un rôle crucial dans les évaluations de Tokyo. Le TB2, dont le coût unitaire est estimé à environ sept cents millions de yens, est nettement plus abordable que le MQ-9B Reaper, déjà en cours d'acquisition pour la Force maritime d'autodéfense, dont le prix unitaire dépasse cent milliards de yens. Cette différence ouvre la voie à une acquisition à grande échelle, cohérente avec la stratégie visant à assurer la supériorité numérique dans le domaine des drones. Parallèlement, d'autres plateformes restent à l'étude : le Nikkei a également fait état d'un intérêt japonais pour l'Anka de Turkish Aerospace Industries, déjà adopté par la Malaisie et l'Indonésie, ainsi que pour des modèles américains, britanniques et australiens. À l'avenir, l'intérêt du Japon pour des drones aux caractéristiques diverses semble refléter la nécessité de couvrir un large spectre de missions. Le Heron-MkII semble destiné à renforcer les missions de surveillance stratégique et de renseignement électronique, tandis que le TB2 représente une solution à faible coût pour acquérir rapidement une capacité de frappe.
  2. 4 nouveaux Gripen E/F pour la Thaïlande https://aresdifesa.it/thailandia-gripen-ef-saab/ La Thaïlande commande quatre chasseurs Saab Gripen E/F : un contrat de 5,3 milliards de couronnes suédoises La Royal Thai Air Force (RTAF) a officialisé une nouvelle étape dans la modernisation de son aviation de combat. Saab a annoncé la signature d'un contrat avec Försvarets Materielverk (FMV), l'agence suédoise d'armement, pour la fourniture de quatre chasseurs Gripen E/F à la Thaïlande. Le montant total de la commande s'élève à environ 5,3 milliards de couronnes suédoises, avec des livraisons prévues entre 2025 et 2030. Le contrat signé comprend trois Gripen E et un Gripen F biplace, ainsi que des équipements de soutien, des formations et une assistance technique. L'accord prévoit également un programme complet de compensation industrielle et de coopération technologique avec la Thaïlande. Ce programme comprendra des transferts de technologie, des collaborations avec l'industrie locale et de nouveaux investissements dans divers secteurs de l'économie nationale, renforçant ainsi les relations bilatérales entre Bangkok et Stockholm. Micael Johansson, président-directeur général de Saab, a salué la décision de Bangkok : « Nous accueillons la Thaïlande comme nouveau client du Gripen E/F. Le pays est déjà un utilisateur régulier de la famille Gripen et est conscient des atouts que cette plateforme offre aux forces armées royales thaïlandaises. Avec ce choix, la Thaïlande adopte l'avion de combat le plus moderne actuellement disponible sur le marché, sur lequel elle pourra bâtir la prochaine génération de capacités stratégiques indépendantes.» L'armée de l'air thaïlandaise et le Gripen La RTAF exploite déjà un escadron d'avions multirôles Gripen C/D, introduits en 2011. L'ajout de la version E/F, plus avancée, permettra une intégration fluide entre les générations et une transition progressive vers de nouvelles capacités. Le Gripen E/F offre une avionique avancée, un radar Raven AESA, un moteur GE F414G de nouvelle génération et de vastes capacités multirôles, avec un accent particulier sur l'interopérabilité avec les alliés. L'intégration du Gripen F biplace ouvre également la voie à des missions d'entraînement avancées et à une plus grande flexibilité opérationnelle.
  3. gianks

    [Rafale]

    Intéressant : apprendre à un Suisse comment être Suisse en faisant valoir qu'il n'est pas possible de faire ce que la Suisse a déjà fait (voir le veto contre l'envoi de balles par l'Allemagne en Ukraine)
  4. Je pensais trouver dans ce sujet le message de Wallaby, toujours attentif à l'Italie, même si je m'attendais à des réactions plus dures, comme celles en Italie qui sont beaucoup plus dur (de la part de l'opposition), même de la part de ceux qui s'opposent à à un éventuel déploiement de troupes en Ukraine.. Oui, le ton, la forme, l'expression utilisée, les précédents. Ce que Le Figaro ne rapporte pas, c'est la première partie de la déclaration de Salvini : « À Milan, on dirait "taches al tram" [expression dialectale]. Allez-y si vous voulez. Mettez votre casque, votre veste, votre fusil et allez en Ukraine. » L'expression « taches al tram », traduite littéralement par « attache-toi au tram », est argotique, insultante (évidemment, le mot tram sous-entend autre chose) et inappropriée pour un vice-Premier ministre et ministre. Mais c'est le style de Salvini. Et ce n'est pas tout. Suite à la vive polémique en Italie, Salvini a précisé que « Macron est un peu trop susceptible. Et de toute façon, les sondages indiquent que 80 % des Français ne l'aiment pas. » [Quoi qu'il en soit, la Lega a recueilli 8 % des voix lors des dernières élections (auxquelles 64 % des électeurs inscrits ont participé). Il est donc n'est pas aimé par 95 % des Italiens ; à sa place, je m'abstiendrais de telles déclarations.] Et puis, il y a les déclarations du chef de groupe de la Lega au Sénat, Massimiliano Romeo : « Si Macron nie son intention d'envoyer des soldats européens en Ukraine, le problème est réglé.» Si, à l'époque, les appréciations du ministre Darmanin sur la capacité du gouvernement italien à résoudre les problèmes d'immigration ont provoqué une indignation justifiée en Italie, comment ne pas s'attendre à une réaction (justifiée) de la diplomatie française face à cette série d'insultes de la part d'une force politique soutenant le gouvernement italien ? Non. Salvini est grossier, il cherche des voix dans le climat « difficile » de la Padanie profonde, il est pro-russe, le plus pro-russe des politiciens italiens (et avec lui la Lega), mais il ne parle pas par erreur. C'est un animal politique, et même si, au cours de sa carrière politique, il a souvent joué le rôle du roi Sadim (l'opposé du roi Midas), il connaît, et très bien, la dynamique de la politique italienne. Les véritables cibles de ses propos ne sont pas Macron et la France, mais Meloni et Tajani. Il sait qu'il n'expose pas trop le gouvernement italien sur la scène internationale (il est ministre des Infrastructures), il sait que Tajiani (ministre des Affaires étrangères) déclarera officiellement (et l'a déjà fait) : « Il ne décide pas. Les décisions concernant la politique étrangère de l'Italie sont prises par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères. » https://www.repubblica.it/politica/2025/08/24/news/la_prudenza_di_meloni_che_non_vuole_strappi_tajani_non_decide_lui-424804456/?ref=RHLF-BG-P4-S1-T1-r046 De fait, des sources diplomatiques en France qualifient la convocation de l'ambassadeur d'Italie "un acte de nécessité". https://www.repubblica.it/politica/2025/08/24/news/francia_italia_articolo_5_naro-424804448/?ref=RHLF-BG-P4-S4-T1-r046 Salvini sait qu'il crée de sérieux problèmes à ses alliés politiques italiens, tout comme ils lui en créent sur le plan intérieur (les élections régionales en Vénétie et en Lombardie approchent, et les manœuvres au sein des partis de droite sont nombreuses). Salvini sait que si la Lega venait à être marginalisée dans ces deux régions, il serait immédiatement évincé par son propre peuple et sa carrière politique serait probablement terminée.
  5. gianks

    Marina militare

    Petit navy quiz Lequel des deux est le navire italien ?
  6. https://www.analisidifesa.it/2025/08/liran-cerca-aerei-da-combattimento-i-j-10c-cinesi-compensano-i-ritardi-dei-su-35-russi/?_gl=1*1dtjeph*_up*MQ..*map__ga*MzczODU3MDU2LjE3NTU5NTA0Mjg.*map__ga_QBRKXG4M97*czE3NTU5NTA0MjckbzEkZzEkdDE3NTU5NTA0ODYkajEkbDAkaDA. L'Iran recherche des avions de combat : les J-10C chinois peuvent-ils compenser les retards du Su-35 russe ? 3 août 2025 par Maurizio Sparacino Face à la perception de supériorité aérienne de l'ennemi, renforcée par les récentes opérations militaires israéliennes qui ont révélé d'importantes lacunes dans sa défense aérienne, l'Iran accélérerait considérablement ses efforts de modernisation de sa flotte d'avions de chasse. La priorité absolue est claire : renforcer rapidement son armée de l'air (IRIAF), car elle ne peut plus compter uniquement sur des systèmes de défense aérienne terrestres, insuffisants pour protéger un pays aussi vaste et complexe. La flotte iranienne est principalement composée de modèles obsolètes datant de l'époque du Shah, tels que le F-4 Phantom II (photo de droite), le F-5E/F Tiger II et le F-14A Tomcat, basés aux États-Unis. Environ 150 appareils étaient opérationnels (avant la guerre de juin avec Israël, qui a entraîné la destruction d'un nombre important d'appareils), mais leur maintenance est difficile en raison des sanctions en cours. Même la flotte existante, qui compte jusqu'à 18 MiG-29A/UB, est souvent inopérante. Comme l'a largement couvert Analisi Difesa, l'Iran nourrissait depuis longtemps l'espoir d'acquérir des chasseurs russes Su-35, un blocage qui dure depuis trois ans. Un premier contrat de 2016 portant sur 24 Su-30SK/MK a échoué en raison des sanctions, mais l'intérêt pour 50 Su-35 a repris en 2023. Les livraisons, cependant, sont au point mort : Téhéran n'aurait reçu que deux appareils au maximum (quatre selon d'autres sources), tandis que les commandes restantes ont été reportées sine die. Selon Mikhaïl Zvintchuk, fondateur de la chaîne Telegram militaire russe Rybar, les retards sont imputables à une série de facteurs complexes plutôt qu'à des théories du complot. Parmi ces difficultés figurent des négociations difficiles sur le prix et les spécifications, des obstacles logistiques à l'exportation d'avions de chasse sophistiqués nécessitant des plans détaillés de maintenance, de formation et d'infrastructure, et, surtout, des difficultés de livraison liées aux besoins opérationnels internes de la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine, dite « Opération militaire spéciale ». À cela s'ajoutent les interruptions présumées de la préparation d'une base souterraine iranienne pour les Su-35 (photos ci-dessus et ci-dessous) suite aux attaques israéliennes, un important déficit de formation pour les pilotes iraniens habitués aux avions d'ancienne génération, et le fait que les Su-35 destinés à l'Iran étaient initialement construits pour l'Égypte, qui a ensuite annulé la commande, nécessitant une mise à niveau technologique avant d'être « prêts au combat ». Dans ce contexte, il faut considérer que 24 avions pour le vaste pays iranien (qui, rappelons-le, est le 17e plus grand pays au monde par sa superficie et le 18e si l'on inclut le Groenland) ne constituent pas une quantité suffisante pour la défense aérienne nationale. Dans ce contexte d'incertitude et d'urgence, le chasseur chinois Chengdu J-10C (photo ci-dessus), en version export J-10CE, un chasseur multirôle de génération « 4++ », apparaît comme le choix le plus pragmatique et prioritaire pour Téhéran. L'intérêt pour ces appareils, qui fait rage depuis près de deux décennies, a été ravivé après la récente « guerre des Douze Jours » avec Israël et, surtout, par les récents affrontements aériens entre l'Inde et le Pakistan. On affirme que les J-10C de l'armée de l'air pakistanaise, armés de missiles chinois PL-15, ont abattu plusieurs chasseurs indiens, dont le Dassault Rafale de pointe et le Sukhoi Su-30MKI, prouvant ainsi leur efficacité sur le terrain. Les discussions concernant l'achat du J-10C remontent à 2015, lorsqu'un contrat portant sur 150 appareils a été évoqué. Cependant, ces négociations ont été bloquées non seulement par des désaccords sur les modalités de paiement (la Chine refusait de procéder à des échanges de pétrole et de gaz, tandis que l'Iran manquait de devises), mais aussi par les sanctions de l'ONU en vigueur jusqu'en 2020. Après la levée de l'embargo, les négociations ont repris pour 36 appareils, mais ont été à nouveau reportées. Mais la situation a changé : le besoin de modernisation est pressant, et la récente autorisation américaine (du 24 juin) accordée à la Chine d'acheter du pétrole iranien sans encourir de sanctions a rouvert la possibilité d'un système de paiement par troc, une solution plus accessible financièrement pour Téhéran. Le coût du J-10CE varie entre 60 et 90 millions de dollars par avion, armement, formation et pièces détachées compris. Selon Ilya Kramnik, chercheur au Centre d'études de planification stratégique de l'IMEMO RAS (Institut d'économie mondiale et de relations internationales de l'Académie des sciences de Russie), l'Iran aurait besoin d'environ 400 avions de combat. Le J-10CE, étant moins cher que le Su-35 et produit en grandes quantités par la Chine (qui n'est impliquée dans aucun conflit), pourrait devenir l'épine dorsale de la nouvelle flotte iranienne. « Le coûteux Su-35 ne fera pas l'objet d'un achat massif », a déclaré Kramnik, « tandis que le J-10C, moins cher, peut être acheté en grandes quantités. L'Iran n'a pas d'autre choix, la vente d'avions occidentaux étant catégoriquement exclue. Le MiG-35 conviendrait, mais, comme nous le savons, il n'est pas encore produit en série. » Quelles autres options sont actuellement envisagées ? Outre le J-10, les commentateurs militaires iraniens évaluent plusieurs options pour renforcer rapidement leurs capacités : – FC-1/JF-17 : Le célèbre projet sino-pakistanais de chasseur léger de quatrième génération est considéré comme une alternative intéressante en raison de son efficacité, de son faible coût et de sa livraison relativement rapide. Il pourrait servir de chasseur polyvalent produit en série. – MiG-29 (anciens modèles) : Dans une optique de « se procurer rapidement quelque chose », l'achat d'anciens modèles de MiG-29 est même envisagé. Ces chasseurs sont déjà connus de l'IRIAF et seraient disponibles en quantités importantes dans les entrepôts russes. Bien que datés, ils restent supérieurs aux F-4 (photo ci-dessus) et F-5 (photo ci-dessous). L'industrie de défense iranienne a déjà acquis une expertise dans la réparation des MiG-29, permettant une remise en service rapide et, à l'avenir, une modernisation potentielle aux normes similaires à celles du MiG-29SMT. Les récents événements dans le ciel iranien ont laissé une profonde empreinte, et la prise de conscience qu'il ne peut plus compter uniquement sur la défense aérienne traditionnelle pousse Téhéran à accélérer l'acquisition d'avions de combat à un rythme sans précédent. Il reste à voir à quelle vitesse l'Iran sera capable de renouveler sa flotte, et s'il y parviendra avant une éventuelle nouvelle escalade.
  7. J'ai cherché, mais je n'ai pas trouvé de meilleur sujet pour publier cette nouvelle (qui me semble intéressante). https://aresdifesa.it/pechino-accelera-sui-cieli-presentati-due-elicotteri-tiltrotor-e-compound/ Pékin accélère sa conquête du ciel : deux hélicoptères dévoilés, un à rotors basculants et un à rotors composés. Ces derniers jours, Pékin a dévoilé deux projets d'hélicoptères, marquant une avancée décisive vers la domination technologique dans les domaines du vol à grande vitesse et des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux (VTOL). Ces véhicules innovants semblent incarner la prochaine étape de l'évolution militaire et civile des aéronefs à rotors basculants de pointe. Prototype à rotor basculant Le premier appareil, développé par Hafei Aviation Industry (filiale d'AVIC), est un hélicoptère à rotors basculants actuellement en phase de test. Ce type d'appareil allie habilement les capacités de décollage et d'atterrissage verticaux typiques d'un hélicoptère à la vitesse et à l'autonomie opérationnelle d'un avion à voilure fixe. Sa conception ressemble beaucoup au V-280 Valor américain grâce à son système unique qui permet uniquement la rotation des rotors, laissant les moteurs dans la même position. Il s'agit d'un projet pionnier pour la Chine, qui n'avait jamais utilisé de hélicoptères basculants à une échelle comparable. Hélicoptère à rotors combinés Quelques jours plus tard, des images d'un deuxième prototype sont apparues (ci-dessus) : un hélicoptère à rotors combinés expérimental équipé de rotors coaxiaux contrarotatifs et d'une hélice arrière (propulseur). Sa configuration technique est similaire à celle du Sikorsky S-97 Raider (ci-dessous), une célèbre expérience américaine basée sur la technologie X2. Les photos, initialement partagées sur Weibo en avril et réapparues sur les réseaux sociaux internationaux, montrent un appareil élégant, doté d'un fuselage fin et d'éléments de conception qui semblent refléter les concepts aérodynamiques occidentaux les plus avancés. Une course à l'innovation aérospatiale Ces deux prototypes témoignent de la volonté de la Chine de combler son retard technologique sur l'Occident en matière d'aviation de pointe. Si le rotor basculant est idéal pour les opérations rapides en zones reculées ou contestées, l'hélicoptère à rotors combinés coaxiaux offre une combinaison gagnante d'agilité, de vitesse et de robustesse structurelle. Cependant, reproduire des solutions techniques de pointe ne garantit pas automatiquement des performances comparables : les moteurs, l'avionique, les systèmes de commandes de vol et la gestion thermique restent des défis cruciaux à relever.
  8. Comme je l'ai mentionné dans plusieurs messages ci-dessus, compte tenu du caractère extrêmement confidentiel du sujet, il n'existe aucune information officielle, seulement des rumeurs, concernant les retombées technologiques de la FACO de Cameri. Il semble, bien sûr, que l'une des principales et directes retombées technologiques soit précisément liée à l'expertise en matériaux absorbant les ondes radar. Connaissance des matériaux eux-mêmes, des techniques d'assemblage et de fabrication. Est-ce possible ? Je l'imagine, étant donné que le processus d'assemblage est efficace et rentable (nouvelle récente : la maintenance de F-35 pour l'USAF à Cameri), et pour cela, je pense qu'une bonne connaissance des matériaux traités est nécessaire. Puis-je fournir des données concrètes à ce sujet ? Bien sûr que non ! Et cela, compte tenu de l'hostilité généralisée envers le F-35 ici, entraînera une nouvelle série de réponses malveillantes à ce message, qui ne peut apporter de certitudes, mais laisse entrevoir une possibilité. Je suis convaincu que les techniciens de la FACO de Cameri sauront exploiter au mieux les opportunités qui s'offrent à eux, des opportunités que peu d'autres en Europe ont. Je demande également : pensez-vous qu'il serait utile pour un fabricant de radars comme Leonardo de disposer en Italie de matériaux absorbants radar de dernière génération, ainsi que de techniciens familiarisés avec ces matériaux pour leur assemblage ? J'imagine également que certaines universités italiennes collaborent avec la Cameri FACO, et que nous trouverons de jeunes étudiants en ingénierie qui préparent une thèse de licence ou de doctorat sur les matériaux.
  9. Pouvons-nous conclure en convenant qu'avec des dépenses militaires inférieures à 3 % du PIB (comme c'était le cas jusqu'à présent), l'argent allemand, et même l'argent espagnol, sont......nécess... utiles à la cause du SCAF ? Si les choses changent à l'avenir, nous en reparlerons.
  10. Pas de jalousie, bien sûr ! Je suis ravi d'observer l'histoire se dérouler de l'extérieur (et l'article cité par @Lordtemplarsuggère de nouveaux épisodes intéressants de ce feuilleton). Je tiens à souligner que je n'ai pas donné de connotation négative à l'expression «pecunia non olet». Vous le faites en lançant des chiffres et des comparaisons, vous défendant ainsi d'une attaque qui n'existe pas (comme cela s'est produit à maintes reprises auparavant). Pour moi, c'est une indication pratique, et une justification bien plus solide du rôle autoproclamé de défenseur de l'industrie aéronautique Européenne (objectivement peu crédible, compte tenu des vetos imposés à d'autres pays Européens pour des raisons qui se sont révélées par la suite n'être que du bluff). Bien sûr, la France pourrait financer le programme seule. Mais de quels autres programmes devrait-elle tirer les ressources ? Si nous lisons ailleurs que des parlementaires français proposent de retarder le programme PANG et d'utiliser les ressources économisées pour de nouveaux FDI, cela doit signifier quelque chose. Alors, quel est le coût d'une action isolée (pas nécessairement en termes monétaires) ?
  11. je n'ai émis aucun doute sur l'état des finances françaises ; l'essentiel réside dans "si on le decide" et le coût de cette décision. Ce qui est frappant, c'est la dégradation au fil du temps des radars français dans la détection des F-35, qui sont peut-être devenus de plus en plus furtifs. Ceux achetés par l'Italie ont été immédiatement repérés (et immédiatement utilisés pour exclure l'Italie du SCAF ; après tout, il y avait de l'argent allemand). Les F-35 achetés par les Allemand se sont révélés nettement plus furtifs que les italiens (aussi parce que… l'exclusion aurait coûté cher à ce moment-là), et même les Belges en ont profité. Je suis certain que si l'Espagne achetait des F-35… eh bien, ils seraient totalement invisibles aux radars français. Pecunia non olet, et vous aurez du mal à me convaincre du contraire.
  12. "....... "Le client a toujours raison Ces facteurs incitent fortement l’Allemagne, la France et l’Espagne à maintenir à flot le programme FCAS — en sachant que ce sont les dirigeants politiques, et non les entreprises, qui prendront les décisions finales sur la marche à suivre. « C’est celui qui paie qui décide [vérité absolue] . Et au final, c’est l’État qui paie, pas l’industrie », a précisé le député allemand Christoph Schmid, rapporteur pour l’armée de l’air allemande. « C’est la raison pour laquelle je pense qu’il subsiste encore un moyen de pression pour amener l’industrie à coopérer. » [Et qui veut comprendre… comprend] Bertrand De Cordoue confirme qu’une dynamique similaire existe à Paris : « Le gouvernement français a le pouvoir politique de convaincre Dassault de poursuivre le projet, comme il l’a fait depuis le début ». [Le pouvoir, certes, mais la volonté d’affronter un tel adversaire (avec autant de poids politique) ?] ....."
  13. gianks

    Marine Grecque

    La conversion de la version FREMM-GP (Bergamini) à la version FREMM-ASW (Fasan) n'est pas une opération simple et n'implique pas la "simple" installation du CAPTAS4. La partie arrière des GP a été optimisée pour répondre aux besoins de la version sans sonar: aucune préparation structurelle ni système n'a été effectuée. Aucun FFBNW. En fait, il a toujours été dit que la conversion était très coûteuse et nécessitait de démonter et de reconstruire toute la partie arrière pour accueillir le CAPTAS.
  14. gianks

    [Turquie] TF-X

    https://www.infodefensa.com/texto-diario/mostrar/5398560/turquia-aprueba-entrada-egipto-programa-avion-combate-quinta-generacion-kaan La Turquie approuve l'entrée de l'Égypte dans son programme d'avions de combat Kaan.
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