
Loïc C.
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Bonjour, Le pantalon à pont et la vareuse, dépourvue de tout boutonnage, de l'équipage trouvent leur origine du temps des gabiers, pour éviter de rester accrocher lors des manoeuvres dans la mâture. De même, le port du col date du temps où les matafs, qui portaient, généralement, les cheveux longs, les coiffaient en nattes, souvent enduites de goudron, le col étant là pour éviter de trop salir la vareuse. Au XIXème siècle, les progrès de la médecine et de l'hygiène, afin de limiter la prolifération des poux et autres, avaient amené, au sein des armées, l'adoption réglementaire des cheveux courts, très largement dégagés sur les côtés; avec la mode actuelle de la "boule quasi à zéro", les cheveux longs sont devenus une "antiquité". Après, en ce qui concerne plus particulièrement le pantalon à pont, à l'usage, il s'avère, souvent être plus fonctionnel qu'un fute à braguette. Sinon, un minimum de maintien des traditions au sein des armées, ce n'est pas plus mal. En parlant des Brits, celles des régiments de la Garde Royale sont impressionnantes. Les spectateurs viennent de loin et se bousculent pour assister à leurs revues; j 'ai le souvenir de Julibees of the Queen, qui avaient une sacré gueule.
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De fait, mais je vais m'arrêter d’empiler les postes, par manque d'habitude du forum, vous avez, apparemment, trop souvent tendance à raisonner, notamment pour "La Royale", sur la base de ses interventions "terrestres" directes, notamment dans le traitement "radical"(au moins jusqu'à notre justice légale!) de la piraterie "professionnelle" et de très longue date dans l'Océan indien. Au passage, la "Compagnie de débarquement" réglementaire est, désormais, devenue obsolète avec le perfectionnement des fusiliers-marins et leur acquisition de compétences. On va appeler un chat, un chat, l'intervention d'une "section" d'une trentaine de fusiliers-marins français, en mer ou à terre (certes, çà dépend du contexte de la réplique adverse), c'est du très lourd particulièrement efficace. Les Ricains, qui en ont, pourtant plein la bouche de leurs Rangers & autres Seals, sont les premiers à envier notre rare capacité nationale à instruire et former, très efficacement et, également, vérifié sur le terrain, de "troupes du rang", capables bien souvent d'opérer sans demander, contrairement aux ricains, une quelconque intervention de "Forces Spéciales"... çà fait juste gargariser de plaisir des journalistes, qui, vu leur âge, n'ont jamais, eux-mêmes, foutu les pieds dans l'armée!
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Il convient d'arréter de se faire du vent sous la q...! Le premier mataf venu, même appelé - çà remonte à un bail! -, serait capable de nous dire que son bachi, avec pompon... et coiffe saisonnière, était devenu, à l'usage, naturellement confortable et que, au passage des sas et portes de sécurité à bord, il évitait, souvent, dans l'urgence du moment, vu sa qualité, de possibles dégâts à la boite crânienne de l'intéressé! Un béret (beurk!) est structurellement mou du genou, ce qui n'est pas le cas d'un bachi à bord!
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Je suis, presque, entièrement d'accord avec toi, à propos d'un bon nombre d'éléments qui figurent dans ta réponse, mais il convient d'arréter de me prendre pour une aimable truffe! On fait, intentionnellement, passer le port de cet innommable béret, pour un supposé confort et une souplesse d'emploi Au passage, depuis des décennies et je suis gentil (!), nous nous en étions, toujours, très bien démerdavés avec nos bachis et casquettes... qui, entre autres, constituaient notre fierté historique. Derrière cette décision, il y a, essentiellement le souhait de standardisation économique des "terriens", majoritaires à tous les niveaux, au sein de l'intendance militaire française. Dans la foulée, elle s'était, surement, faite plaisir, afin de "justifier" sa décision, en faisant référence à certaines "supposées" modes militaires actuelles! J'ai beau chercher du côté de la Royal Navy -hormis les Royal Marines, entité à part - il n'y a pas la queue d'un béret pour un mataf en service quotidien!
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Je découvre très tardivement cette info ; j'ai même vérifié sa date d'émission pour ne pas me retrouver avec un éventuel "Poisson d'Avril"... hélas, non! Les bras m'en tombent de tristesse devant cette "mocheté de galette" inspirée de celle du "biffin" et totalement dépourvue de la moindre connotation historique! Qu'on ait remplacé, dans les années 70-80, la vieille tenue de travail en coton gris-bleu de l'Equipage, soit! Car elle était très sérieusement obsolète et, en hiver, nous étions contraints, pour ne pas "se peler le jonc"!, d'enfiler, dessous, la tenue de drap. Mais, là, franchement, remplacer, désormais, les bachis et casquettes par cette horreur, çà dépasse mon entendement! Le béret vert des commandos-marine (brevetés!) a bon dos, car il avait, lui-aussi, sa propre histoire, par le biais des SAS britanniques à l'origine de leur création.; qu'on en étendre l'usage à l'ensemble de la spécialité de fusiliers-marins, çà peut, aussi s'expliquer. Accessoirement, sans aucune connotation "péjorative" de ma part, le rôle et les fonction des "Sacos" sont souvent plus proches de celles de leurs "homologues" Biffins, que du quotidien du mataf spécialisé! Pour mémoire, la création du corps, à la fin XIXème siècle, avait pour but initial de remplacer la vieille Infanterie de la Marine et des Colonies - du temps où il existait un Ministère (commun) de la Marine et des Colonies -, elle-même, versée avec armes et bagages dans l'Infanterie, sous le giron du Ministère de la Guerre. Ses fonctions premières, reprenant celles de l'Infanterie de la Marine, étaient d'assurer à bord et à terre, la police et la sécurité, et apporter une expérience et une compétence du combat terrestre (notamment) au sein des compagnies de débarquement, constituées, majoritairement, sur les bâtiments en mission, par les matafs "pur jus" du bord. Je ne discute pas sur la spécialisation progressive et nécessaire du corps des fusiliers-marins -on oublie le cas particulier des Commandos brevetés très peu nombreux - , mais il est notoire que, au sein des matafs du Services Général ou de l'Aéronavale, hormis leurs uniformes de "pur mataf" (bachi à pompon, col bleu et le reste ou tenue de "bœuf" des OM), leur "assimilation s'arrétait souvent là. Bien entendu, il n'est pas question d'oublier les nombreuses actions héroïques que le Corps a pu accomplir, mais quelque part, le fusilier-marin a toujours été, plus ou moins, l'équivalent "d'un Biffin dans mon canot! ". Donc, admettons la logique de l'attribution du béret, "porté à droite", avec l'insigne à gauche, pour les fusiliers-marins, mais quant à sa généralisation chez les Matafs, c'est du grand n'importe quoi! Tous ceux, parmi nous qui ont porté un bachi, plusieurs années de suite - donc, une fois "culotté" et adapté à sa tête -, savent très bien que l'argument "confort" et "facilité d'emploi" n'est que du pur pipeau. C'est, peut-être, un peu plus vrai en ce qui concerne la casquette, mais on s'en dépatouillait très vite! A mon humble avis, il y a surtout, derrière çà, le problème de la féminisation des équipages, le béret devenant, désormais, avantageusement unisexe! Sinon, à quand, dans "La Royale" les tenues camouflées, genre "battle-dress" avec la casquette du "même métal", adoptées par l'US Navy ou la marine militaire chinoise? Certes, elles sont, généralement, confectionnées à base de jolies teintes de camouflage blanches, grises et bleues , pour tenter de rappeler l'appartenance navale du personnel Mais, très sincèrement, elles ne servent strictement à rien à bord, quand on est appelé au poste de combat ou que le Pacha ordonne le "Stade 0"! Accessoirement, en cas de naufrage, ce type de camo peut, selon moi, sérieusement contrarier une opération de sauvetage! Derrière tout çà, il y a un souci de "standardisation" et donc, par voie de conséquence, d'économie pour les intendances. Vous prenez, par exemple, le cas de ces bérets "Marine", hormis le traitement teinture (peanuts!), hop, çà limite d'autant la production de bachis de casquettes... et de cols bleus(!), réservées (désormais et pour le moment!) aux seules cérémonies officielles! Et, si on s'intéresse un peu à l'Histoire de l'Armée Française, depuis la Révolution -çà ne date pas d'aujourd'hui! - l'Armée française (de Terre) n'a cessé de chercher à "ratiboiser" les spécificités particulières de la Marine. Dès 1791, nos "Conventionnels" avaient, ainsi, établi et fait voter la première assimilation des grades des officiers de marine avec leurs "pendants" de l'armée de terre... au détriment des premiers et de leurs soldes!
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Loïc C. a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je peux me tromper mais je n'en vois que deux = contre-amiral. -
Garde-côte cuirassé classe Tempête - 3 unités de la même classe, Tempête, Vengeur et Tonnant -.
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En "oubliant" ses prospectives actuelle, la firme béarnaise, Turboméca, avait été une pionnière mondiale dans le domaine de la turbine pour hélico, dès les années 1950, avec sa génération Artouste, Astazou, etc. La turbine avait, alors, totalement, "bouleversifié" le quotidien des volants et des mécanos, tous, formés, à l'origine, à l'exploitation des moteurs à pistons, dont la dernière génération était devenue très complexe à l'entretien. Il n'y avait plus photo, question entretien et fiabilité, entre un moteur en étoile d'un Slkorsky HSS (S-58) et une turbine d'Alouette II ou III, hormis, au départ, la puissance développée, que Turboméca et "La Royale" avaient, alors, réglé, sans trop de problèmes, dans les années 60, avec la motorisation tri-turbines (la génération Turmo III C) du Super-Frelon, à bord duquel, les trois turbines étant moins encombrantes qu'un unique moteur à pistons de puissance équivalente ! -.
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Vonsoir, Je me permets d'intervenir, probablement de manière indue, mais il y a une évolution très importante de l'aviation commerciale civile. Pendant longtemps, j'ai bien connu cette époque et fréquenté les appareils alors, en service, les bimoteurs à moteur à pistons et, même, les premier sViscounts britanniques, dotés, eux, de turbi-props, dans le milieu des années 50, étaient cantonnés au rôle de "court courrier", avec des "sauts de puce" de l'ordre de 2000/2500 km max entre chaque escale. Les vols, sur une distance plus importante et, pire, transatlantiques, étaient l'exclusivité des seuls quadrimoteurs - à l'époque "Constellation" , puis Douglas DC-6. La mise en service des Boeing 707, quadri-moteurs à réaction, n'avait pas changé grand-chose au "système". Au passage, la mise en service du "Comet" britannique, durant la décennie 50, ses spectaculaires et mortels accidents n'avaient pas, non plus, arrangé les "bidons". Dans les années 60-80, notre fière "Caravelle", biréacteur d'une fiabilité exemplaire, était classée "cours et moyen courrier"; je vous l'accorde, ses capacités d'emport en carburant ne lui permettaient guère de franchir plus de 3000/3500 bornes. Néanmoins, les instances civiles de l'aviation commerciale, chargées de la sécurité, avaient, longtemps, fait une fixette sur l'emploi éventuel, à "longue distance", d'un quelconque bimoteur, dans l'éventualité d'un de ses deux moteurs en vrac! Accessoirement, la puissance développée et la fiabilité des réacteurs se sont, elles, très largement accrues, durant les dernières décennies, au point que le marché propose, désormais, à peu de choses près, des biréacteurs avec un emport, une distance et une sécurité qui équivalent largement à celles d'un quadrimoteur. L'Airbus "gros porteur" A-380, de même que ses concurrents de même classe, a pris en pleine tronche l'évolution du marché aérien commercial et, aussi, "la balle dans le pied", que s'était, aimablement, tirée ladite firme "zeuropéenne", en améliorant les performances de ses biréacteurs, rendant, ainsi, "obsolète" ou presque sa propre ligne de production de quadrimoteurs, en gros , en une décennie de commercialisation.. c'est ballot!
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T'inquiètes, ici, "dans les Marches de l'Est", il a, exceptionnellement, fait particulièrement moche en juillet -août - mon "SIF" (sillon inter-fessiers) faisant office de gouttière -; ce n'est, durant la dernière semaine d'août dernier en descendant en région PACA, que j'avais redécouvert un temps ensoleillé entre Besançon et Dijon! Par contre, depuis lors, ici, le beau temps persiste - l'espèce "d'été indien" traditionnel, en Alsace, en septembre, qui permet aux viticulteurs locaux de mener à bien leur production sur cep.... Youpee! En principe, ici, dans un contexte météo continental, en hiver, on se pèle de froid et, en été, on crève de chaud. En gros, il n'y a pas de demi-saison, ce qui faisait sérieusement râler ma coquette dernière compagne, d'origine normande, contrainte, brutalement, de devoir passer, sur le plan vestimentaire, direct, de la moumoute au T-shirt, sans pouvoir passer par l'élégant "tailleur de demi-saison"! Pour mémoire, les boutiques locales (chères) de mode féminine, par expérience, se gardent bien d'investir lourdement dans un stock "inter-saisonnier" (printemps ou automne), sachant que, ici, c'est tout ou rien! De surcroit, à dater des premiers jours d'octobre (entre autres), au petit matin, le givre fait, souvent, son apparition en campagne, sur les pare-brises et que, dans les baraques, il faut rallumer le chauffage, le soir, mais, pour autant, on peut "crever" de chaud, au soleil, à midi! Wouarf! Ici, à flanc de "montagnette" (550 mètres juste derrière ma baraque), ce matin, çà flirtouillait, aimablement, au mieux, à +4/+5° C, alors que, à l'heure actuelle (15H00), on peut tranquillement se promener en bermuda, sous un soleil (désormais et persistant) radieux!
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Merci! Mais, ayant un peu fait le tour des sujets sur le forum, force m'est de constater que, globalement, son orientation moderne, des plus générationnelles et logiques, dépasse, bien souvent, mes maigres compétences historico-techniques. Ce n'était en rien un vain mot, quand je précisais qu'elles s'étaient arrêtées en 1918, hormis une connaissance bien particulière de la Heer, entre l'après Der des Ders et 1945 et, côté naval, jusqu'à l'entre-deux-guerres, à l'exception de ma propre expérience de l'Aéronavale française, dans les années 1960-1970, où j'avais débuté, du temps où le moteur à pistons - allez, soyons fous, également, la turbine - était encore la règle. Quand on s'est arrêté à la mitrailleuse Maxim, à l'Hotchkiss Modèle 14, au "Chauchat" et au FM 24/29, il est difficile, par exemple, d'intervenir "utilement" dans la discussion sur les "mitrailleuses"! Voili, voilou!
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Au passage, Daniel (Armen 56), tu disposes, toi-même, d'une documentation de première main et d'une très rare qualité... une vraie "tuerie" riche en informations, qui permet de mesurer l'importance du "tâtonnement" technique incessant de "La Royale", résultat d'une recherche optimale, coincée dans un cadre budgétaire durant l'entre-deux-guerres.
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Bof... bien souvent, ce n'est que le simple résultat de "fouilles en profondeur" dans la très riche collection numérique mise régulièrement à jour par la BNF/Gallica. Cà exige, certes, un peu de boulot et de temps pour y naviguer, mais elle recèle de "pures merveilles", qui permettent souvent de mieux appréhender le "cheminement" de l'époque. Dans le cas spécifique de la marine (toutes grandes nationalités confondues), les évolutions technologiques - en réalité, une véritable révolution! - avaient été "monumentales", en, à la louche, un peu plus de 60 ans (1850-1914). On mettait, alors, en chantier le moindre bâtiment, neuf fois sur dix, il était, déjà, "obsolète" à son lancement! Merci à tous pour votre fort sympathique accueil.
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Hihi... En fait, quand j'avais constaté que je ne pourrais jamais passer d'apprenti-marin au CFM, au grade de contre-amiral, en moins de 10 ans (!) , j'avais fait au mieux pour décrocher ma casquette de "bœuf" en moins de 4 ans (ce qui constituait, déjà, un "petit exploit" à l'époque, tu es assez bien placé pour en parler) et, à la fin de mon nécessaire "rempilement", direction "le privé", avec un très efficace coup de main du Service de Reclassement Marine, à la caserne La Pépinière, qui empilait, alors - mais c'était la dernière décennie des "30 Glorieuses" - les offres d'emplois de qualité (et très bien payés!). Par contre, après avoir indiqué, très officiellement, 6 mois avant l'échéance de mon contrat, que je ne souhaitais pas re-rempiler, j'en avais pris plein la tronche et m'étais retrouvé classé comme "pestiféré", qui souhaitait aller jouer les grosses faignasses planquées dans le Civil... Dur, dur! A l'extrême rigueur, on était sensé être viré - situation très rare à l'époque - , sinon, chez les "Bœufs", on rempilait sans état d'âme... point-barre! Merci, Alain, mais il ne faut pas non plus exagéré mes quelques supposées compétences historico-techniques! Par passion personnelle, accumulation de docs et le biais de 15 ans de travail, en free-lance, à m'amuser à rédiger des "petits Mickeys" pour des éditeurs spécialisés, je me suis, plus ou moins, "culturationné" dans certains domaines, notamment, l'armée "terrestre" (honte à moi!) allemande, son organisation et ses matériels... et, dans un genre très opposé, pour faire simple, tout ce qui concerne l'évolution militaire navale, entre, à la louche, 1750 et 1914! Le petit problème est que mon semblant de "compétences" n'est pas vraiment en phase avec l'orientation moderne de ce Forum! Donc, "mouette-inde-scie"!
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Le boudin aux châtaignes (keschtewurst, en dialecte) est une spécialité locale... hopla!
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Bonjour, 75 ans aux prochaines châtaignes. A élu domicile depuis 15 ans dans un petit village alsacien des Vosges du Nord. A usé ses fonds de culottes pendant quelques années dans la Marine. Historiquement & techniquement, s'est arrêté, à peu de choses près, en 1945! Connait quelques membres du forum (Armen 56, Mudrets, Pascal).
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Bonjour à tous, Voui, le dispositif à trois télémètres décalés avait été testé dans "La Royale" durant les décennies 1920-1930. J'ai une explication à deux balles sur cette installation. Durant la Première Guerre Mondiale, les télémètres utilisés dans la Royal Navy et la Marine Nationale étaient du modèle à coïncidence - licence Barr & Stroud -, dont l'un des "défauts" était , entre autres, son manque de profondeur de champ à longue distance. A l'inverse, la Kaiserliche Marine, elle, avait adopté, pour ses grands modèles, le télémètre stéréoscopique, conçu par la firme Zeiß (Iéna). Contrairement au modèle à coïncidence, la mise en œuvre d'un télémètre stéréoscopique nécessite de sélectionner des opérateurs doués, eux-mêmes, d'une "vision stéréoscopique" - les deux yeux devant avoir strictement les mêmes performances -. Au lieu de faire coïncider "mécaniquement" deux images (système à coïncidence), c'est le cerveau de l'opérateur qui les associe "naturellement"; l'entrainement des opérateurs était, certes, plus compliqué et plus long, mais le télémètre stéréoscopique offrait une bien meilleur profondeur de champ + deux ou trois autres avantages non négligeables. A la fin du conflit, les Brits avaient testé les télémètres allemands, mais apparemment sans avoir sélectionné leurs opérateurs. Conclusion : Bof, çà ne nous apporte rien de mieux qu'avec notre splendide télémètre Barr & Stroud! A l'inverse, "La Royale", dans les années 1920-1930, avait planché sur les deux systèmes - de mémoire, il y avait eu un bâtiment-école de tir, qui avait embarqué différentes tailles de télémètres "à coïncidence" et "stéréoscopique" - tandis que, en parallèle, était testé le dispositif à trois télémètres décalés - selon moi, l'association des modèle à coïncidence - . Résultat des courses, les classes Dunkerque & Richelieu, par exemple, seront équipées de grands télémètres stéréoscopiques, tandis que la solution (provisoire) de la "triplette", elle, était passée à la trappe. Loïc