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LetMePickThat

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Tout ce qui a été posté par LetMePickThat

  1. C'est du pur langage politico-politicien ! Le B1NT est une mise à jour en profondeur du B1, qui ne révolutionne pas du tout la manière dont le missile est produit. Changer quelques cartes electroniques et un autodirecteur ne permet pas de multiplier la cadence de production par trois... à l'inverse d'un passage en 3x8 sur la chaîne de prod'...
  2. Le SAMP/T NG est objectivement mieux adapté à leurs besoins. Ce n'était pas le cas de tous les marchés sur lesquels se sont retrouvés les deux systèmes.
  3. Le SAMP/T NG est objectivement mieux adapté à leurs besoins. Ce n'était pas le cas de tous les marchés sur lesquels se sont retrouvés les deux systèmes.
  4. La latence n'a pas une importance considérable pour de l'engagement avec du missile actif (l'AD compense les erreurs) sur de l'ABT, surtout quand les radars auxquels on peut se connecter ont des taux de rafraichissement qui ne tombent pas sous la poignée de secondes (cas de virtuellement tous les réseaux européens, sauf en France et au RU, les deux de manière ponctuelle seulement). Le CEC Patriot (qui nécessite l'ICC, qui n'est pas acheté par tous les utilisateurs du système, et n'est de toute façon pas proposé à tout le monde) est davantage pensé pour la lutte ATBM multicouche avec le THAAD et des éléments externes USN que pour de la DSA classique. Le fait d'intégrer du F-35 dedans via une MADL ne change pas fondamentalement la donne. D'ailleurs, un réseau L16 correctement configuré (par exemple, avec un sous-groupe ABM dédié sur lequel il n'y a pas d'acteurs parasite) peut être très véloce en termes de latence. Il faut quand même se rappeler que le standard pour la dissémination de l'information tactique à destination des centres de décision (voir, selon l'organisation locale, de commandement des engagements) reste encore aujourd'hui la L1... Pour TSMP je ne peux pas commenter, ne l'ayant jamais vu "en vrai". Un indice concernant la date de mise en service, peut-être...
  5. On peut faire ce genre d'engagement collaboratif de bas niveau avec n'importe quelle plateforme L16 (un AWACS avec un SAMP/T, un Patriot avec un Rafale...). Et, généralement, on le fait dans l'autre sens ! L'avion qui n'embarque pas beaucoup de missiles désigne un objectif pour le système sol-air qui, lui, dispose de beaucoup de munitions mais veut à tout prix rester discret pour ne pas ramasser des ARM, missiles de croisière, artillerie, FS... et donc n'allume pas ses radars. L'intégration F-35/Patriot se fait aussi et surtout sur des modes de protection croisées, d'optimisation native des géométries d'engagement, de la répartition des cibles en JEZ (Joint Engagement Zone), etc. Sinon, ça m'avait échappé mais Thalès nous a gratifié d'une belle image de l'interface de la console TCA du SAMP/T NG. Plein d'infos croustillantes sur cette simu (dont les données sont sans doute faussées, il ne faut pas rêver).
  6. LetMePickThat

    [Rafale]

    L'EPR (ensemble pile refroidisseur) est stocké à part, et est indépendant du tube. Certaines versions embarquées du Mistral font appel à une reserve externe pour plus d'autonomie, et ont en conséquence peu de contraintes de stockage/emploi (à l'inverse des trépieds ou installations en tourelle "simple" terrestre).
  7. L'AAE n'a jamais employé de moyens DSA fixes ou semi-fixes. Même les bitubes avaient leur véhicule attitré. Tout le reste était soit boulonné au châssis (Aspic, Crotale EVO), soit déposable pour maintenance mais déployé monté (Mamba, CNG). Ce n'est pas dans la culture AAE de poser des moyens "dans la verte" sans capacité de mouvement. Le RapidFire tel qu'envisagé n'est pas là pour protéger la batterie pendant son déploiement ; il a besoin d'un ME NG fonctionnel pour engager des cibles. Le concept d'emploi est celui de la protection rapprochée pendant que le système est installé et opérationnel. Et pourtant, il y a toujours eu largement plus de buttes Crotal, Aspic et bitube que de systèmes d'armes sur les bases hébergeant des EDSA et SDSA. Même localement, il faut pouvoir se redéployer. Bouger les systèmes entre la reco' de l'adversaire et son passage de bombardement, c'est lui bloquer les axes d'approches identifiés, rendre plus complexe le SEAD/DEAD et créer de l'incertitude. L'un des exercices les plus pratiqués avec le bitube était le redéploiement chronométré sur base... Le camion est une faible part du coût du système d'armes. Se priver d'une mobilité pour économiser 250 000€ et une MCO de PL, ce n'est pas opérationnellement justifiable quand le système posé dessus est un MLT ou un canon à quelques millions d'euros hors coût des munitions (voir un radar ou un ME à quelques dizaines de millons). Pour le prix d'un tir Aster 30 en exercice, on peut acheter quatre ou cinq Kerax, et dix ans de MCO... Oui, mais pas que. Payer pour des options qu'on n'utilise pas car hors-doctrine n'est pour le coup pas la meilleure manière d'employer nos (faibles) ressources.
  8. Pas du tout dans les SOPs AAE. Trop contraignant d'un point de vue logistique. Que fait-on s'il est nécessaire de déplacer les trois systèmes d'un coup en cas de besoin opérationnel, si on doit envoyer un système sur un autre point à défendre, ou si le camion est en panne ou se fait traiter par l'ENI ? Pour le Crotale NG, qui est carrément monté sur remorque et donc théoriquement plus simple à gérer avec moins de camions (pas de temps de pose/dépose), le standard est quand même d'un camion par UAT. Par ailleurs, il faut bien mesurer la tâche qu'est une dépose/repose de container 20" en milieu semi-improvisé. C'est une manœuvre qui est loin d'être triviale, demande du temps et est facteur de risque. Un seul equipage n'est pas du tout capable de faire trois cycles par jour en termes de fatigue, et une dépose faite dans les règles de l'art mobilise plus de monde (2 pax par coin, plus 1 chef de manip', pour un total de 9) qu'armer trois camions/systèmes sans dépose/repose (3x2 pax, 3x3 au max sinon ça ne rentre plus dans un Kerax). Le seul détachement SAMP/T pour lequel j'ai souvenir d'une dépose des modules est celui des Italiens au Koweït en 2016, parce qu'ils sont restés longtemps et voulaient éviter de faire trop de maintenance porteur (ce qui impliquait de les faire rouler, et donc de les detacher du système).
  9. Les Kerax sont évidemment résistants aux éléments, mais on évite si possible de taper dans le potentiel en temps de paix. On essaye aussi de les faire rouler, pour éviter les soucis de batteries, pneumatiques, circuits de freinage, etc. Pour de l'opérationnel, on laisserait évidemment le matériel sorti, mais sur porteur pour pouvoir bouger rapidement. Pour de l'entraînement, on ne laisse rien dehors sauf gros exercice spécifique type GBADEX-LADEX ou Orion, et on ne dépose pas les modules. En Roumanie, où les éléments sont sur porteur en permanence pour pouvoir les déplacer rapidement, la maintenance des camions est importante. Enfin, on essaye tant que possible d'avoir un poteur par module. Sinon, ça oblige à faire des choix désagréables en cas de déploiement lourd.
  10. Dans tous les cas, il faut que le système soit déposable, pour tout un paquet de raisons techniques et logistiques. C'est d'ailleurs l'un des reproches faits au VL MICA. Pour l'usage, ce sera comme le CNG: en protection temporaire de base, ou pour la protection du MAMBA (NG). Dans les deux cas cependant, l'usage sera de laisser le système sur camion. On ne laisse pas un canon dehors pendant des semaines, donc au vu de la manip logistique, autant le laisser sur porteur même en défense de base aérienne. Par ailleurs, il peut être intéressant de pouvoir bouger rapidement, ce qui est compliqué quand le système est au sol.
  11. C'est surtout pour la maintenance du porteur, je plaisantais à moitié en parlant de CT... Le canon a vocation à être piloté depuis le ME NG, auquel il est effectivement relié par fibre optique.
  12. Le radar plaque est une option. Sinon, la version au standard iso 20" permet effectivement de faire autre chose du camion... notamment le déposer au contrôle technique sans un système d'armes sur le dos ! Pour la maquette d'intercepteur exo, c'est bien un Exoguard un peu revu.
  13. @Bechar06 "de la" => spécificité du modèle, au même titre qu'on peut parler de l'excellente mobilité "du" Leclerc, ou de la bonne capacité de brouillage DRFM "du" SPECTRA. On pourrait dire "DES" VLU, "DES" Leclerc ou "DES" SPECTRA, puisqu'ils ont tous les mêmes spécifications...bref, juste un point de sémantique. Je faisais effectivement référence au nombre de cellules (4, tu as raison), qui est relativement faible au vu du poids et de l'encombrement du lanceur, comparé aux alternatives (de MBDA et étrangères). C'est une discussion que nous avions déjà eu il y a quelques mois - un an, peut-être, avant ma pause Internet. @Asgard J'ai beaucoup aimé ton ORBAT. Deux question cependant: Pourquoi prendre du VL MICA et du CAMM-ER, alors que les deux systèmes occupent un créneau similaire si le VL MICA NG est employé, Une section de soutien technique complète par système SAMP/T NG ? Est-ce bien raisonnable (nécessaire) ? Pour répondre à ta question d'hier, il n'est pas possible d'intégrer des VLU au SAMP/T. Il faut aujourd'hui impérativement passer par le TOC (le PC de MBDA) pour ça. Le ME NG du SAMP/T NG devrait lui permettre de se passer du TOC.
  14. Un Aster 15 a virtuellement la même empreinte logistique qu'un Aster 30 pour de l'usage terrestre. Malgré la faible densité de la VLU, elle reste une solution plus légère qu'un MLT Aster 15 ne le serait (à encombrement égal, autant prendre du 30 ! La portée minimale d'engagement reduite n'est pas une donnée fondamentale en utilisation à terre, contrairement au cas des navires de la MN). Pour le reste, les autres ont tout dit. On ne cherche pas un intercepteur cher et haut de spectre, mais quelque chose qu'on peut tirer sans hésiter (et sans se ruiner...) sur une menace low-end, potentiellement saturante, potentiellement dans un environnement qui ne permet pas l'emploi d'un missile à deux étages. Le but du VL MICA est vraiment de remplacer le VT1 du Crotale NG.
  15. Désolé... VLU: Vertical Launch Unit, le MLT du VL MICA. Deux unités acquises pour expérimentation, mais qui ne sont pas au (futur) standard français qui reste en cours de définition dans le cadre du programme SABC. Le TOC est l'un des points de questionnement actuels. Est-il pertinent pour la version française de prendre ce TOC, sachant que le ME NG est déjà câblé pour coordonner des systèmes SACP et que deployer un TOC impliquerait d'avoir trois véhicules différents sur le terrain (ME NG, TOC, CMD3D) pour commander deux couches ?.. C'est hérité du standard des premiers systèmes livrés, qui n'est pas le standard français. Le TOC existe dans les deux systèmes actuellement utilisés, mais il n'est pas certain qu'il soit conservé dans les systèmes au standard SABC. Le GM200 est effectivement le radar utilisé pour l'instant, mais ce radar ne fait pas partie du système VL MICA. Il est mis en oeuvre par une unité spécialisée, pas par les escadrons de défense sol-air, et est employé car le VL MICA n'a pas de radar en propre. L'un des intérêts de lier des VLU au ME NG est justement de pouvoir tirer des MICA en utilisant le GF300 natif au système SAMP/T NG, ce qui permet de libérer le GM200 (et l'unité associée) pour d'autres missions. En France, un système par section, deux sections par batterie. C'est le cas pour le système SAMP/T, mais cela ne sera peut-être pas appliqué pour le VL MICA, en fonction des nombres commandés. Comme le SAMP/T, en fait. Comme le SAMP/T, et le Crotale NG. Aucun système sol-air de l'AAE n'est conçu pour tirer en mouvement. Pas prévu pour l'instant, même si l'hypothèse est sur la table. Oui. Les deux. Bof. C'est l'un des arguments de vente, mais les stocks de missiles air imposent un recyclage du potentiel chez MBDA pour les garder "bons de vol", et intégrer un MICA air dans une VLU implique de toute façon un retrofit par l'industriel. Déployable aujourd'hui : - 8x SAMP/T, avec chacun 1x ARABEL, 4x MLT, 1x ME, 1x MGE, 2x MRT, - Un certain nombre d'UAT CNG, en fin de vie, - Quelques GM200, par une unité tierce, pour renforcer un déploiement sol-air SAMP/T ou permettre un déploiement VL MICA, - 2 systèmes VL MICA - qui n'ont pas vocation à être opérationnels; ils sont là pour expérimentation, mais peuvent être déployés comme aux JO. Déployable demain: - Jusqu'à 2035+: un mix de 8 SAMP/T + SAMP/T NG durant le retrofit des SAMP/T vers le standard NG, avec un remplacement de l'ARABEL par le GF300, des MLT par le MLT NG, et du ME par le ME NG, - D'ici la fin de la LPM actuelle: un certain nombre de VL MICA, soit tous au standard actuel avec le TOC, soit pour la majorité au standard SABC sans TOC plus deux au standard actuel. Composition du système encore incertaine. Pour les bases, il suffit de voir où sont les EDSA...
  16. En théorie oui, mais ça pose plusieurs problèmes. - D'une part, c'est complexe à gérer d'un point de vue logistique (monter des Aster sur MLT est déjà une tâche qui demande du doigté, alors panacher les missiles...). On observe d'ailleurs que beaucoup de clients Patriot chargent leurs lanceurs avec un seul type de PAC, même quand ils sont équipés de M903 supportant le panachage GEM/CRI/MSE - D'autre part, le MICA VL est peu flexible en terme d'installation et d'emploi sol-air du fait de la nécessité d'avoir un rail de lancement. Ça implique des lanceurs forcément peu denses: une VLU MICA VL emporte déjà quatre missiles aujourd'hui, pour un encombrement supérieur à celui de d'une demi-charge Aster 30T sur MLT. - Enfin, ça obligerait à travailler avec le même pool de lanceurs et d'opérateurs pour deux types de missiles, ce qui veut dire un abandon d'un certain nombre d'Aster 30 sur le parking, et une double formation longue et complexe des opérateurs MLT. Il me semble plus pertinent de "juste" commander un certain nombre de VLU en remplacement des CNG, de re-former les personnels SACP CNG sur VLU, et de déployer ces moyens en complément des MLT (NG) existants. Dans tous les cas, si la mission justifie l'emploi du VL MICA *et* de l'Aster, on ne prendra pas le risque d'abandonner une partie des capacités haut de spectre du système en chargeant des MLT pour moitié avec un intercepteur moins capable... A l'inverse, il existe bon nombre de missions pour lesquelles le VL MICA suffit, et qui ne justifient pas de consommer du potentiel transport Aster.
  17. Non, pas d'Aster 15 terrestre. La protection rapprochée des sections SAMP/T est actuellement lacunaire, et repose(rait) probablement sur du CNG ou des éléments VSHORAD AdT. Pour le SAMP/T NG, on parle d'intégrer au ME NG la capacité de gérer des VLU MICA VL (NG) (Cf. la dernière interview du Gal. Mille dans Air Actu avant son départ) et du RapidFire.
  18. Correct pour le premier lot. On en a annoncé un autre depuis, donc au moins deux lots sont partis là-bas. Pas de MaJ, au moins côté SAMP/T, la valeur a toujours été de 3000m pour l'A30T Block 1. On trouve 1500m pour l'A15 dans sa version actuelle. Dans tous les cas, ces valeurs sont données à titre indicatif et ne correspondent pas nécessairement au minimum pratique. On conçoit aisément par exemple qu'un engagement à très haute élévation sur ARM ou missile balistique conduit à des distances projetées au sol faibles - potentiellement sous les 3000m, avec une altitude élevée. Histoire de redonner un contexte, la footprint publique donnée pour l'A30B1 contre une menace balistique est de 7km (par définition projetés au sol). Avec une distance minimale de 3km, cela ferait quand même peu de surface effectivement défendable... :) Le 15EC est fonctionnellement parlant un étage terminal B1NT monté sur un booster A15. Les principales améliorations sont l'augmentation de portée (changement des algorithmes de navigation et de pilotage - les deux points sont importants) et le nouvel AD.
  19. Oui, mais les PAC doivent aussi être expédiés à des tas de clients qui n'ont aucun impact sécuritaire sur nous, et constituent donc une "perte sèche" de production. Qu'il s'agisse des pays du Golfe ou d'ailleurs, la prod' PAC-2/3 est répartie sur plein de marchés. A l'inverse, quasiment 100% des Aster vont pour l'instant à des clients qui jouent un rôle dans la structure de défense européenne. Et, 300 par an est un énorme progrès comparé aux cadences qu'on a connu ces dernières décennies. Presque une révolution, en fait.
  20. L'objectif est la défense rapprochée des batteries SAMP/T NG contre la menace saturante bas du spectre, type Shahed ou plus petit encore. L'effort technique et financier est suffisamment faible, et la menace suffisamment importante, pour que cet achat soit pertinent. Cela ne signifie pas que le haut du spectre soit négligé, comme le montre le récent tir B1NT.
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