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Plus on avance dans le conflit, plus je me demande si l'information qui bouscule Israël et USA depuis 48h et pousse à l'implication US ce n'est justement pas une menace exprimée sur la centrale nucléaire...
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C'est quoi tous ces discours fumeux à propos de l'hôpital israélien touché ? Soit c'est la faute à pas de chance, du fait de la faible ECP des missiles tirés, les Iraniens disant a posteriori on visait cette cible pour ne pas reconnaitre qu'ils tirent sans trop savoir où tombera le missile et du coup Israël peut dénoncer un "crime de guerre"... Soit c'est effectivement un tir précis, mais alors il faut le comprendre comme un avertissement, une tonne d'explosifs sur la centrale de Dimona ça donnerait quoi ?
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En parallèle à ces réflexions on travaillait sur le sujet sensible de la "Dissuasion du Fort au Fou"... sur ce point outre le fait que le fameux "Fou" s'avère le plus souvent extrêmement rationnel dans ses choix, notamment sa survie, et si le décideur ne le comprend pas son entourage peut voir où son intérêt est... toutes nos analyses convergeaient vers la conclusion qu'il ne fallait en aucun cas "acculer" le proliférant ce qui l'amènerait à dépasser sa propre peur et à se percevoir comme un martyr prêt à tout y compris son propre suicide. Cette conclusion doit être dans l'esprit des états-majors israéliens et US, à moins bien sûr qu'ils sachent que l'Iran n'a en aucun cas franchi le seuil nucléaire et ne dispose ni d'arme nucléaire ni d'un quelconque autre moyen de provoquer une rétorsion extrêmement pénalisante.
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Le cas iranien est un parfait exemple du débat théorique qu'il y a eu il y a trente ans quand les USA ont communiqué à propos de leur doctrine de "Counter Proliferation". ... à savoir une intervention militaire pour interdire à un adversaire de disposer de l'arme nucléaire. En France, ce débat à l'époque avait été noyé dans celui à propos de la reprise des essais nucléaires. Les partisans l'employant afin de démontrer qu'il était absolument nécessaire de disposer de solutions définitives, comprendre la détention de capacités nucléaires "employables". Et l'ont discutaient déjà des fameux bunkers enterrés... Certains analystes français dont votre serviteur avait alors tenter de promouvoir une alternative plus compatible avec la doctrine française, qui inséré la contre prolifération comme le simple volet militaire d'un processus plus général visant à contraindre par toutes sortes de pressions le proliférant à abandonner toute velléité de se doter de l'arme nucléaire, et de l'obliger à accepter sa "déprolifération", l'étape indispensable permettant de s'assurer qu'il démantelait bien ses installations nucléaires et ne permettait pas la dissémination des technologies ou scientifiques susceptibles d'intéresser d'autres proliférants... Nos cas concrets à l'époque s'appelaient l'Irak de Saddam Hussein ou encore les états issus de l'ex URSS et s'étant retrouvés à la tête d'une partie de l'ex arsenal ex soviétiques.
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Ce n'est qu'une des options... les Moudjahidin du peuple iranien (OMPI) seraient aussi pas mal dans leur genre...
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La question des buts de guerre d'Israël est essentielle, l'Opération de Contre Prolifération qui a été vendue dans un premier temps permet d'espérer une plus grande légitimité mais est irréaliste par les seuls moyens militaires engagés. En matière de non-prolifération, l’enjeu n’est pas de retarder un programme, mais d’assurer, par la diplomatie et des mécanismes rigoureux, qu’aucune velléité de prolifération ne subsiste. Les quatre États (Afrique du Sud, Biélorussie, Kazakhstan et Ukraine) ayant dans l'histoire été dénucléarisés l'ont tous été par la volonté / acceptation de leurs dirigeants. Dans le cas de l’Iran, qui possède les capacités techniques pour développer des armes nucléaires, des frappes aériennes ne suffiront pas à éliminer cette aptitude, car elles ne peuvent ni effacer les connaissances scientifiques ni empêcher la reconstruction de sites clandestins. Seul un changement de régime pour un gouvernement, qui accepterait de démanteler le programme existant en toute transparence, de soumettre ses installations civiles à un contrôle international strict et de s'engager à ne jamais plus le relancer, permettrait d'espérer un évitement total de toute prolifération nucléaire... Reste que dans la configuration de l'Iran actuel le "Regime Change" est risqué à court terme (qui est le mieux placé pour prendre la succession des mollahs ?, un autre mollah ? un (ex) Pasdaran ? un Général ? un Shah ? l'opposition interne au régime actuel manque cruellement de têtes d'affiche...) comme dans le futur : l'Iran quelque soit son gouvernement restera une puissance régionale confrontée à la compétition avec les Sunnites, voisine de deux États nucléaires agités (Pakistan/Inde) et dont la richesse attirera les intérêts US et russes... Sans oublier que la Turquie voisine et rivale accueille une capacité nucléaire de l'OTAN. L'ambition nucléaire date du Shah pas des Mollahs !
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Il n'est pas réputé pour ça... (!) Les états du Golfe s'inquiètent des implications pour eux (En plus des bases US sur leurs territoires, les champs pétroliers et industrie pétrochimique lourde peuvent être autant de cibles faciles pour les missiles iraniens...) ; les groupes étrangers ont peur pour leurs actifs et leurs expats ; la déstabilisation est totale... Le premier risque - supérieur à la réussite d'une frappe de rétorsion sur la centrale nucléaire de Dimona - c'est la bombe"sale" qui peut mettre un temps à terre l'économie d'un émirat comme vient de me le confier un interlocuteur local.
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oui je sais bien qu'on en a quelques un... et justement cela ne me rassure que "moyennement" et comme tu le dis d'après les premiers retours l'attaque s'appuyait sur des solutions techniques plutôt simples et même ...sur le réseau mobile russe ??? le recours a des solutions déjà matures comme celles que tu évoques serait tout à fait pertinent...
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Quelles leçons tirées de l'attaque ukrainienne sur les bases stratégiques russes ? Une telle attaque de drones sur un site militaire ou civil en l'occurence base ou aéroport sera difficile à arrêter par nos quelques patrouilles équipées au mieux d'un fusil anti drone brouilleur et d'un calibre 12... même si on a embauché les champions de France de ball-trap . On fait quoi face à cette menace ? où en sont nos programmes de brouillage de site "étendu' ? le laser est il une option viable technologiquement et économiquement ? doit on faire reposer notre défense sur une capacité à riposter en rétorsion ? en aurions nous les moyens ? J'imagine que dans certains bureaux on rédige des fiches-réponses aux autorités, sacrée séance de remue méninge...
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Allemagne
FEC a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est vrai que ces 6 personnalités se parlent déjà beaucoup dans un format bilatéral officieux comme institutionnel, le problème que je perçois c'est qu'une partie essentielle du processus de décision/validation ne sera pas représentée, le Parlement allemand... Alors quid de la validation des éventuelles décisions prises dans ce "conseil de défense franco-allemand" et de leurs traductions en termes budgétaires ? Je ne nie pas l'intérêt d'un forum nouveau officieux dans lequel on est contraint à échéance régulière de dialoguer... mais en attendre des décisions conjointes contraignantes cela me parait impossible ! En France, l'image d'un "Conseil de Défense" reste forte et engageante pour l'Exécutif, ce qui ne sera vraisemblablement pas le cas avec celui-ci... -
Allemagne
FEC a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout à fait d'accord avec ta perception globale..., maintenant cela fait 33 ans que je compte les initiatives qui seront "au pire (voire au mieux) inutiles". Il me parait opportun d'avancer concrètement, entre un bilatèralisme bancal avec Londres, avec Berlin, annoncé avec Varsovie et l'usine à gaz institutionnelle de l'UE, n'existe t'il plus de place pour une démarche collective basée sur quelques États volontaires agissant dans le cadre d'une alliance ad-hoc ? La démarche gagnerait en cohérence, serait davantage démonstrative, et pourrait même s'avérer incitative pour les nombreux États hésitants. Après tout en son temps, l'échec de la CED avait accouché d'une relance de UEO qui avait le mérite d'exister à côté de l'OTAN et d'être une alliance militaire, souffrant certes d'un manque avéré de volontarisme politique... -
Allemagne
FEC a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Emmanuel Macron : "Nous allons mettre en place un conseil de défense et de sécurité franco-allemand" ! Je lis ça ... Curieux de voir fonctionner le "machin"... si cela reste un lieu informel d'échanges bilatéraux sur les sujets de sécurité commune pourquoi pas... mais comment envisager que des décisions pratiques autres que cosmétiques en sorte ! Il y a de telles différences constitutionnelles entre les capacités à prendre et tenir des engagements entre les exécutifs des deux pays. -
Tu as tout à fait raison, mais du coup plusieurs questions de cohérence : ces SDZ sont-ils ceux annoncés dans le cadre de la commande de 10 passée en 2017 ou y a t'il eu une commande complémentaire depuis ? A priori ce serait la commande de 2017 parce que CEFA SAS a annoncé officiellement en janvier dernier la livraison du "premier système SDZ à l'Armée de Terre française." ; 8 exemplaires ont aussi été commandés à l'automne dernier pour l'Ukraine... ; le 19RG annonce disposer de 6 SDPMAC Vulcain sur chassis AMX30 ces nouveaux engins vont cohabiter au sein des deux compagnies de génie de combat ou est ce ceux là qui sont remplacés ? ; enfin pourquoi n'avoir pas priorisé la compagnie spécialisée de contre-minage du 13ème RG ?
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
FEC a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Tout à fait mais ce qui interroge certains d'entre nous, c'est l'intérêt de communiquer sur cet essai peu révélateur de capacités véritablement significatives, la vidéo ne semble pas contrairement à d'autres révéler un élément susceptible d'une communication du CEM... Pour autant on doit se tromper puisqu'elle a été abondamment reprise. -
Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
FEC a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Suis je le seul à ne pas trouver très "redoutable" ce spécimen de scooter marin télécommandé ? Rien à voir me semble-t-il avec les drones navals ukrainien, ni même avec certains modèles houtis... Il s'agit d'autre chose que d'un simple démonstrateur de capacité agrémenté d'un effet pyrotechnique très "hollywoodien" ? -
Europe de la Défense ?
FEC a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Billet d'humeur... « Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche » Dans Un taxi pour Tobrouk, Michel Audiard moque les intellectuels immobiles. Aujourd’hui, les dirigeants européens semblent suivre ce triste exemple, paralysés face aux défis géopolitiques. Sincèrement, où est l’Europe ? Depuis le début, il est évident que l’actuel dispositif institutionnel européen est inadéquat (hors sujets budgétaires) pour décider et agir aussi vite que le nouveau contexte géo-sécuritaire international le nécessite. Plutôt que de réagir au show médiatique du 28 février à la Maison Blanche et à la politique diplomatique chaotique menée depuis, les dirigeants européens se montrent hésitants, divisés et égoïstes. Pourtant, il ne fallait pas être grand clerc pour anticiper que les 27 nations seraient incapables de s’entendre sur un discours et une politique commune ambitieuse. Car si l’UE a échoué jusqu’à présent à répondre à la crise ukrainienne et aux autres défis lancés par Trump, ce n’est pas seulement une question de volonté politique, mais aussi de structure institutionnelle. Cette triste réalité a été camouflée par un ersatz de posture diplomatique : pour ne pas insulter l’avenir, préserver ce qui reste des relations avec Washington, il a été prétendu qu’il fallait croire au fantasme trumpien d’une solution « négociée » (id est « imposée ») au conflit. Ainsi, il a été possible d’afficher un pseudo-discours volontariste (fournir les garanties de sécurité nécessaire à l’acceptation par les Ukrainiens des conditions d’un cessez-le-feu). Et ce, alors même que la proposition était mort-née, faute de combattants et moyens… L’Europe n’ayant pas assez de divisions, l’élargissement du projet aux nations volontaires non-membres de l’UE a aussi capoté alors qu’il aurait dû être l’épicentre d’une ambitieuse diplomatie européenne. Non, l’Union Européenne n’est pas le forum adapté pour aborder la question de la sécurité de notre continent et de ses marches. L’UE – union de marchands - n’a jamais été pensée pour ça et manque cruellement d’un Exécutif légitime aux yeux de sa population et à même effectivement de diriger les affaires de défense. Sa collégialité dans la décision empêche toute action rapide lorsque les intérêts nationaux divergent. La recherche permanente du « plus petit compromis acceptable » nuit gravement à notre sécurité collective. Il faut que les États qui partagent les mêmes buts, qui pensent que leurs sécurités nationales passent par le développement d’une sécurité commune efficace, complémentaire de l’OTAN (à défaut de se prévaloir d'en être une alternative) et autonome à l’égard des USA, constituent une alliance militaire ad-hoc, à même d’être efficacement activée (un État membre ne dispose pas d’un véto sur une décision collective mais seulement d’un droit de retrait) et incluant une obligation d’assistance mutuelle. L’Europe ne peut plus se contenter de discours. Face à un monde instable, elle doit agir. Une alliance militaire européenne, héritière de l’UEO, pourrait redonner au continent la capacité de protéger ses intérêts, à condition que ses dirigeants osent marcher, et non rester assis. -
c'est le moins qu'on puisse dire ! Sans compter les 40 eBee annoncés initialement pour les forces spéciales et désormais aiguillés vers la cavalerie... En fait beaucoup de comm, quelques échecs ou promesses non tenues, et surtout un progrès technologique permanent qui fait se succéder à un rythme soutenu les générations d'équipements. Un matériel en cours de livraison est déjà dépassé par les nouveaux. Difficile dès lors de faire autrement que du coup par coup et un politique d'achat d'échantillons. Tout ça pour souligner qu'à ce sujet il faut lire les réflexions de Pol sur le fil Missilerie de combat terrestre. https://forum.air-defense.net/topic/249-missilerie-de-combat-terrestre/?do=findComment&comment=1801994
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Bonjour question aux "sachants", je cherche à comprendre dans le cadre de la remontée en puissance des états-majors de division (1ère et 3ème), le rôle attribué aux deux bataillons de commandement et de quartier général ("BCQG") et les moyens qui leur ont été attribué. Quelles sont par ailleurs les conséquences sur les 1ère et 3ème compagnies de transmissions divisionnaires qui avaient pris ces dernières années des fonctions de soutien au QG/PC ? Merci d'avance...
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Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
FEC a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Le débat sur l'accroissement des capacités nucléaires de la France doit aussi porter (en priorité ?) sur les mesures à même de garantir leur effectivité. Je pense à tout ce qui aide à la pénétration des défenses adverses pour le vecteur aéroporté comme le vecteur balistique, ainsi qu'à la sûreté active et passive des sites relevant de la dissuasion nucléaire. Tout comme l'effort de rattrapage doit concerner les services et appuis de nos forces conventionnelles... Quelque part je préfèrerais disposer de deux SNA supplémentaires que d'un SNLE supplémentaire et son lot de missiles, histoire d'être certain de bien verrouiller certaines approches maritimes... -
Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
FEC a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Plus encore que l'emploi "tactique" des armes nucléaires (la notion reste floue et Paris ne s'interdit pas de frapper des forces armées adverses avec l'arme nucléaire), la France rejette catégoriquement l’idée d’une "bataille nucléaire", marquant ainsi une divergence fondamentale avec les doctrines anglo-saxonnes. Le retrait des Pluton/Hades a permis d'éloigner la menace d'une frappe sur un territoire/population alliée qui jusqu'alors handicapait gravement l'acceptation de la doctrine nucléaire française par ses propres alliés. Ce point de tension étant aujourd'hui levé il est envisageable aujourd'hui de susciter une certaine acceptation à défaut d'une réelle adhésion ... En attendant, il est essentiel d’expliquer notre approche, qui peut dérouter des esprits façonnés par les 'plans nucléaires OTAN'. Sans m’étendre sur un sujet qui mériterait de longs développements, je soulignerais que la doctrine française revêt une vocation éminemment politique, là où les scénarios de feu nucléaire de l’OTAN s’inscrivent dans une logique militaire de 'montée aux extrêmes', intégrée à un 'dialogue nucléaire' face à un 'adversaire doté'. Cette vision, largement popularisée par les films et romans américains, est souvent perçue comme une évidence par le public et les dirigeants, alors qu’elle s’éloigne radicalement de la posture française. Ce débat est d’autant plus crucial qu’il conditionne la définition du seuil de crédibilité et, par extension, le volume de l’arsenal déployé. Une meilleure compréhension de la doctrine française permettra alors de conforter la notion de 'suffisance', autre pilier de notre dissuasion, tout en laissant la possibilité de l’adapter aux nouveaux enjeux. -
Le 1er REG est doté d'EFA comme moyens de franchissement ? je croyais qu'ils n'avaient plus que des MLF et ponts Bailey. Cela signifie-t-il que les régiments génie de Brigade commencent à être à nouveau doté de capacités plus significatives de franchissement ? À moins que cela ne soit que du matériel mis à disposition...
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@seb02 merci pour ton rappel historique, laisse moi te narrer une anecdote : à l'été 1992 travaux de la commission en charge de la rédaction du Livre Blanc 1994 alors pilotée par ce qui était encore le SGDN (rédaction tellement mauvaise qu'en catastrophe la DAS du MinDef la réécrira totalement) ... tombe la question de "l'avenir de la DOT" à traiter à la période maudite entre mi juillet et mi août... forcément plus personne de compétent n'est disponible en interne et on fait appel au seul couteau de disponible pour servir de secrétaire à un groupe de travail des plus clairsemés. Bizarrerie un général est lui bien présent et bien actif, je connais sa carrière "interministérielle" mais rien ne le prédispose à occuper la présidence du groupe de travail mis à part son grade. Et là... refus catégorique d'envisager toute autre question que la pérennité de la DOT telle qu'elle existe, pourtant une épée de Damoclès plane avec la réforme et la suppression déjà évoquée du Service national. Tout débat est rendu impossible sur les missions, on ne peut donc évoquer les questions comme le devenir des réservistes dans l'hypothèse de l'arrêt du SN, la question des équipements est tue alors qu' on ne sait pas avec quoi remplacer le matériel suranné en dotation... et on accouche d'un paragraphe alambiqué assurant la pérennité des effectifs à laquelle personne ne croit et à leur armement par les unités d'actives sur leur parc en dotation. Pourtant certains avaient des idées de modernisation et restructuration qui aurait permis de lancer les travaux d'adaptation de la réserve bien avant le "plan réserves 2000".
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rires j'ai bien fait de rappeler que je n'étais pas du tout du métier ! merci pour le doc je vais lire. je voulais dire qu'à l'époque il m'avait été expliqué que la section "obstacle" et ses engins avait pour rôle premier de façonner le terrain pour polluer et interdire certaines zones... aujourd'hui je suppose que comme dans l'exemple ukrainien, l'accent est mis sur une réactivité plus importante via la dispersion de mines sur des forces adverses repérées et en mouvement... le piège décrit par g4lly dans sa réponse par exemple... Le génie serait devenu moins passif (attendre l'arrivée de l'adversaire en préparant une zone piégée) et plus offensif (contribuer à frapper l'ennemi qui se déplace). Encore faut il avoir le matos pour évidemment...
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Merci, si je comprends bien cette "contre-mobilité" se veut plus réactive et plus "offensive" se projetant sur la force adverse détectée, plutôt que pourrissant une zone à l'avance afin de lui en interdire l'accès / le passage. Dès lors effectivement il faut des équipements ad-hoc comme devrait l'être le Baobab-K qui ressemble beaucoup extérieurement au Minotaur que j'avais vu fonctionner en 1992/1993 quand je faisais mon service dans la glorieuse arme du Train... J'avais vraiment été impressionné par la ménagerie de la section "obstacles" du RG qu'on avait croisé à l'époque. La politique qui a privilégié l'acquisition d'engins issus du BTP civil semble avoir complètement négligée le besoin opérationnel en engins à vocation strictement militaire même si en nombre faible. Maintenant si nous sommes capables de trouver sur catalogue de tels équipements et de les acheter à des alliés européens, ce sera apprécié par les temps qui courent et perçu comme un signe favorable à la défense européenne. Je lis que pour le BAOBAB-K Polonais, la livraison de 24 engins pour l'armée locale devrait avoir lieu entre 2026 et 2028, ils entrent donc en production et on pourrait s'y greffer dessus sans problème majeur et être livrés vite... Si les astres veulent bien s'aligner et si une usine à gaz n'est pas inventée pour l'adaptation sur un véhicule porteur français...
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La perspective évoquée de l'achat d'équipements polonais de type Baobab-k (système de pose de mines automatique) me fait me réintéresser au sujet... Que restent ils dans nos régiments comme matériels en service pour s'opposer physiquement à l'avance de l'adversaire, en minant, détruisant, creusant ? Avant je sais qu'il y avait des Minotaurs, des MFRD, et autres Matenin NX-7, mais aujourd'hui qu'a t'on conservé ? a-t-on des projets de remplacement des ces équipements des plus utiles en phase défensive ? Bref existe-t-il encore des sections "obstacles" dans nos RG ? Merci d'avance aux "sachants" !