Il est indiqué concernant la nationalité que :
Le régime de Bachar Al-Assad, lui, a tenté de jouer cette carte contre son voisin turc : l'une de ses premières mesures fut d'accorder la nationalité syrienne à 300 000 Kurdes privés de leurs droits depuis quarante ans et d'autoriser le chef du PYD, Salih Muslim, à rentrer d'exil. En dix-huit mois, environ 600 prisonniers politiques du PYD ont été libérés de prison et plusieurs milliers de combattants du PKK, retranchés dans le nord de l'Irak, auraient trouvé refuge côté syrien, faisant craindre à la Turquie qu'un nouveau sanctuaire ne se constitue à sa frontière.