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  1. l'info ne précise pas vraiment si la batterie était en train de tirer , il faut savoir que la dca libanaise éssaye de défendre son pays depuis le début des raids ( il y a eu des images montrant des canons légers éssayant de descendre les avions mais ceux ci volent trop haut pour la dca ) bref, un engagement de l'armée libanaise n'est pas encore sur ( surtout vu son manque déquipement ).
  2. une nouvelle bourde de l'aviation israélienne ? : Dans l'est du Liban, des avions israéliens ont tiré quatre missiles lors de deux piqués sur un bâtiment proche du poste des douanes de Qaa, un village chrétien à une cinquantaine de km au nord-est de Baalbeck. Vingt six Syriens ont été tués et 30 autres civils ont été blessés. C'est la première fois qu'un nombre de Syriens aussi important est tué par les bombardements israéliens qui ont commencé sur le Liban le 12 juillet. Ce poste-frontière, un des quatre entre le Liban et la Syrie, se trouve sur la route conduisant de la Bekaa à la ville syrienne de Homs. L'aviation israélienne a déjà bombardé le poste-frontière libanais de Masnaa, qui est fermé de facto.
  3. et un chat du monde sur le sujet : Quelle est la spécificité de cette nouvelle guerre asymétrique ? De voir une milice chiite libanaise tenir tête à Tsahal alors que l'armée libanaise n'est pas partie prenante ? Qu'en pensez-vous ? Jean-François Daguzan : La spécificité et ce qui rend d'ailleurs l'élimination du Hezbollah difficile pour Israël, c'est à la fois sa nature non étatique et de mouvement de guérilla et de terrorisme. On a une organisation à la fois ultra-professionnelle dans sa structure hiérarchique et dans son idéologie très forte et aguerrie, et de l'autre côté, la fluidité propre aux mouvements de guérilla. Donc finalement l'armée israélienne se trouve confrontée à un problème qu'elle n'a jamais connu sous cette forme. Auparavant, on avait eu des guerres classiques, dans lesquelles l'armée israélienne se confrontait à des armées de type régulier, et même dans l'invasion du Liban de 1982, il y avait eu une confrontation de type classique, et d'un autre côté, les groupes palestiniens, Hamas, Fatah..., étaient finalement des groupes relativement petits, identifiables sur un espace restreint. Là, nous sommes dans une situation très différente dans les deux cas. Saladin : Pensez-vous que l'armée israélienne sera perçue de manière aussi dissuasive auprès des puissances régionales après ses combats contre le Hezbollah ? Jean-François Daguzan : Cette question pose surtout la question de la nature de la guerre et de la forme des guerres à venir. La situation dans laquelle se trouve l'armée israélienne met en question sa capacité à répondre à tous les types de menaces. Et si la défense israélienne peut répondre depuis l'attaque nucléaire jusqu'à la guerre conventionnelle, on voit bien que ce nouveau type de guerre lui pose un problème de fond. Donc effectivement, pour répondre à votre question, on peut considérer que cette nouvelle situation peut créer des mouvements de doute de la part de ceux qui s'appuient sur Israël comme puissance régionale. Pierre Streit : Les Israéliens semblent surpris par la résistance et les préparatifs du Hezbollah au Liban sud depuis 2000. Comment appréciez-vous le travail des services de renseignement israéliens ? Ont-ils donné l'alarme ? Jean-François Daguzan : Je pense qu'il y a eu un défaut des services de renseignement israéliens. Les services de renseignement militaire en l'occurrence ont sous-estimé la capacité du Hezbollah, tant en termes d'organisation que de résistance. De la même façon, je crois qu'ils ont mal compris la capacité du Hezbollah à tirer parti d'une situation tactique, à savoir celle de l'attaque israélienne sur Gaza à la suite de l'enlèvement du soldat Shalit. Blanc : La succession des officiers supérieurs aux commandes de l'Etat ne constitue-t-elle pas un danger permanent sur la doctrine et la stratégie militaire ? Jean-François Daguzan : Peut-être faut-il retourner la question, car dans le cas particulier, ce n'est pas cette situation qui prévaut. Le premier ministre n'a jamais fait la guerre ni eu de commandement comme les anciens premiers ministres. Et le ministre de la guerre lui-même était un syndicaliste avant d'être militaire. La vraie question demeure l'influence que l'état-major peut faire peser sur des hommes politiques non militaires qui se sentent toujours un peu en quête de légitimité, puisque n'ayant pas commandé au feu par exemple. Pour apprécier la situation actuelle, il y a deux hypothèses. La première est que Ehoud Olmert a cédé à l'influence de l'état-major qui a voulu faire une démonstration de force dans les deux cas, et qui dans l'affaire libanaise ne parvient pas à la gérer complètement. La deuxième : le fait qu'Ehoud Olmert ait voulu montrer qu'il était capable de décisions aussi fortes, voire brutales, que ses prédécesseurs, et que dans l'hypothèse d'un règlement définitif sur la Cisjordanie, il était capable de se montrer à la hauteur de ses prédécesseurs. François : Pensez-vous qu'Israël a une stratégie claire et définie, ou tape-t-il un peu au hasard ? Jean-François Daguzan : Je pense que lorsqu'Israël a engagé les opérations militaires après l'enlèvement des deux soldats, les militaires ont entamé un plan prédéfini préparé sans doute de longue date. Rappelons que cela fait une dizaine d'années que l'armée israélienne souhaite se débarrasser du Hezbollah. Cependant, j'ai aussi le sentiment que ce plan théorique n'était absolument pas adapté à la situation réelle et aux capacités du Hezbollah telles qu'on les découvre maintenant, et que l'armée israélienne s'est trouvée surprise par la capacité de résistance de ce mouvement et par le fait que désormais, il avait démontré sa capacité de frappe en profondeur sur le territoire israélien. Cyrilaubenas : L'armée israélienne pourrait-elle rééditer le scénario de 1982 et envahir Beyrouth ? Jean-François Daguzan : On ne peut pas exclure une opération terrestre de grande ampleur, d'autant que les tirs de missiles ne cessent pas (240 hier), dont certains sont d'ailleurs partis du bord de la frontière israélienne. Cependant, je ne crois pas à une invasion qui, comme il y a 15 ans, amènerait l'armée israélienne à Beyrouth. En revanche, on ne peut pas exclure une opération aéroterrestre qui se déploierait de Baalbek à la frontière avec Israël, i.e. une tenaille avec les troupes aéroportées qui aient une action lourde appuyée par des chars visant à détruire l'essentiel du potentiel du Hezbollah, depuis son siège principal jusqu'à la frontière. Le rappel des réservistes israéliens pourrait faire penser à une telle hypothèse. Cela étant, le problème posé aux stratèges israéliens est le niveau de perte que l'armée et le pays sont prêts à accepter pour faire ce travail. Aurelien : Après Gaza et le Liban, Israël souhaite-t-il et/ou va-t-il étendre ses opérations militaires à d'autres régions du Proche-Orient ? Jean-François Daguzan : C'est une question difficile. Je crois que le problème libanais est un problème en soi : sécuriser le pays des tirs de missiles sur son sol. Quand on dit missiles, il faut distinguer les tirs de roquettes des missiles de courte portée capables d'aller jusqu'à Tel-Aviv. Et il y a une question plus large qui est la sécurité d'Israël pris dans une dimension régionale. Et là se pose évidemment la question de l'Iran. Alfred : Israël avec le soutien des Américains ou inversement, est-il en train d'imaginer une frappe sur les installations militaires iraniennes ? Jean-François Daguzan : C'est une question à laquelle il est difficile de répondre pour l'instant. Mais il est clair que d'une certaine manière, le dossier du nucléaire iranien pourrait finir par être lié au dossier libanais. Panzer : Pensez-vous à une extension du conflit dans la région, voir l'implication militaire de la Syrie ou de l'Iran ? Jean-François Daguzan : Je pense que la Syrie va parler beaucoup mais devrait prudemment rester en dehors du conflit. Sauf à imaginer, dans l'hypothèse d'une offensive terrestre israélienne, le fait d'envoyer quelques bataillons se faire sacrifier pour montrer que ce pays a joué un rôle dans la défense du Liban. Mais côté syrien, je pense qu'on est plus dans le déclaratoire que dans l'action. Quant à l'Iran, bien entendu, il s'agit d'un soutien à la fois politique et militaire au Hezbollah, soutien militaire qui est à mon sens devenu impossible techniquement depuis les destructions que le Liban a connues, et je ne crois pas que ce pays et la Syrie prendraient le risque de faire transiter des matériels du côté syrien, ce qui pourrait représenter effectivement une montée en puissance d'un cran des tensions. Blanc : Si une puissance nucléaire existait dans la région, n'aurait-on pas un équilibre des forces et donc une possibilité d'absence de guerre ? Jean-François Daguzan : Je pense que vous parlez d'une puissance nucléaire en dehors d'Israël, puisque celui-ci est doté de l'arme nucléaire. Cette question d'une disuassion dite "en miroir" a été souvent débattue par les experts, un peu comme l'Inde et le Pakistan se font face. Le problème est que le nucléaire ne dissuade pas de faire la guerre, le nucléaire dissuade d'aller trop loin dans la guerre. Donc le fait qu'une autre puissance arabe ou arabo-musulmane de la région ait la bombe atomique ne changerait pas grand-chose dans la situation actuelle. L'arme nucléaire représente d'abord et avant tout une garantie suprême, mais n'est pas un facteur a priori capable d'empêcher la guerre. Piotr : Israël n'a-t-il pas trop compté sur son armée de l'air pour tenter de détruire les forces du Hezbollah, sachant que le chef d'état-major, Dan Halutz, est général de l'armée de l'air ? Jean-François Daguzan : Cette question est intéressante. Disons que les Israéliens ont voulu au départ limiter leurs propres pertes en vies humaines, vraisemblablement. Et ils ont pensé que des bombardements importants pouvaient finalement compenser un très faible engagement sur le terrain. Malheureusement, ils ont dû constater que le Hezbollah s'était préparé à l'hypothèse d'attaques aériennes et que leurs capacités de défense souterraines avaient été considérablement renforcées. Donc cela nous renvoie aux vieilles leçons de base de la guerre : quand il s'agit d'en terminer avec une force ennemie, c'est sur le terrain terrestre que cela finit. D'autant plus qu'on est dans une situation de guérilla où l'objectif n'est pas très facile à cibler de loin. Le résultat obtenu par les bombardements, en dehors du désastreux effet psychologique qu'ils ont eu, aura peut-être servi à bloquer les approvisionnements logistiques du Hezbollah, peut-être détruit des magasins, entrepôts et autres arsenaux, mais aura eu vraisemblablement peu d'effets sur la capacité militaire intrinsèque du Hezbollah. Leo : L'un des buts d'Israël est de dissocier le pays libanais du Hezbollah, mais alors pourquoi détruire les insfrastructures du pays qui finalement rapprochent les partis libanais du parti de Nasrallah et soudent la population y compris les chiites proches du Hezbollah ? Jean-François Daguzan : Je crois que vous avez raison. S'il s'agissait de faire en sorte de briser le lien Hezbollah-Liban, c'est exactement l'inverse qui se produit. Bien avant ces événements, le Hezbollah était populaire au Liban car il représentait pour les Libanais le seul véritable mouvement de résistance. On avait attribué au Hezbollah le retrait unilatéral d'Israël du Liban sud, et cela avait été considéré comme une victoire du Hezbollah. Il est évident qu'après ces événements et les souffrances globales endurées par le peuple libanais, le lien entre l'opinion publique libanaise et le Hezbollah s'est encore plus renforcé, et ce mouvement est en train de devenir non seulement le symbole de la résistance libanaise, mais aussi, plus globalement, le symbole de la résistance arabe contre Israël. Ce qui, du point de vue israélien, est proprement calamiteux. D'une certaine manière, si le but était d'affaiblir le Hezbollah, c'est l'inverse qui se produit. Et je rappellerais que dans la logique des confrontations asymétriques, notamment au Proche-Orient, celui qui n'est pas complètement détruit a gagné. Et là, les 20 jours de guerre qui viennent de se dérouler peuvent déjà être considérés comme une victoire du Hezbollah. Guerin13 : Ne pouvons-nous pas penser qu'il y a derrière Israël une forte poussée des pays occidentaux dans le but de restreindre l'influence de l'Iran ? Jean-François Daguzan : Non, je crois qu'il faut modérer cette analyse. Lorsque les hostilités ont commencé après l'enlèvement des deux soldats, il était clair que bon nombre d'Etats occidentaux, à commencer par la France, voyaient d'un bon oeil l'affaiblissement du Hezbollah. Bien sûr, il y a des nuances : les Etats-Unis souhaitent sa destruction, la France son affaiblissement pour qu'il devienne un parti politique comme les autre au Liban. Mais la plupart des pays arabes, en dehors de la Syrie, étaient tout à fait favorables à un affaiblissement significatif du Hezbollah, tout simplement parce qu'il représentait un affaiblissement de l'influence de l'Iran sur la région. Et on a pu constater pendant les deux premières semaines, jusqu'à Cana, un silence sépulcral de bon nombre de pays arabes ou, tout simplement, des protestations très modérées. Certains pays du Golfe allant même jusqu'à dire qu'il fallait laisser les choses se poursuivre un certain temps et que tout le monde y serait gagnant. Je parle bien entendu des positions du gouvernement. Dès le départ, les opinions publiques étaient en phase avec l'action du Hezbollah. Depuis Cana, la situation s'est totalement retournée, et là, les gouvernements arabes ont complètement fait bloc avec leurs opinions publiques, car la position israélienne était devenue indéfendable. D'une certaine manière, les Israéliens ont perdu la guerre de l'image, et on voit bien également que les Etats occidentaux, Etats-Unis y compris, commencent à se sentir très mal à l'aise par rapport à une violence israélienne de plus en plus considérée comme excessive. Lamali : Le fait que le Hezbollah organise ses actions militaires au sein de la population civile, sachant que la riposte israélienne produira des dommages collatéraux civils, n'est-il pas l'émergence d'un nouveau paradigme militaire, où le but final n'est pas tant de gagner une bataille que de discréditer l'ennemi sur la scène internationale ? Jean-François Daguzan : Si, je pense qu'il y a une stratégie derrière tout ça. Il ne faut pas être dupe du fait que le Hezbollah utilise toutes les armes à sa disposition, et notamment celle-ci. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois dans l'histoire récente que des belligérants se dissimulent derrière la population civile. De plus en plus la notion entre le civil et le militaire tend à s'estomper, et depuis la guerre d'ex-Yougoslavie, on voit très bien que la tendance à se battre au milieu de la population civile est devenue une tendance montante. Et évidemment, Israël est confronté à cette énorme difficulté de devoir combattre un ennemi insaisissable au milieu de populations civiles. Observer : Frapper Tel-Aviv est-elle une hypothèse sérieuse ? Le Hezbollah se garderait-il quelques "cartouches surprises" de Nasrallah ? Jean-François Daguzan : C'est une hypothèse qu'il ne faut pas écarter. On sait que le Hezbollah a reçu un certain nombre de missiles à courte portée (70 à 100 km) de la part de l'Iran et que si ses rampes de lancement n'ont pas été détruites, le risque d'attaques sur Tel-Aviv est réel. On a pu voir lors des attaques de ces derniers jours que cela s'était considérablement rapproché à plusieurs occasions. Donc je ne crois pas que ce soit forcément du bluff. Kylou : Peut-il y avoir des attaques-suicides visant des intérêts occidentaux au Proche-Orient ? Jean-François Daguzan : C'est une menace qu'a fait planer non seulement le Hezbollah, mais également Al-Qaida, qui est venu en renfort médiatique il y a quelques jours. Je rappelle que l'Iran avait annoncé que d'ores et déjà, en cas d'agression militaire, des "centaines", voire des "milliers" de combattants suicides étaient déjà en Occident, prêts à bondir. Derrière ceci, qui peut avoir un aspect plus médiatique que réel, il faut prendre en compte le fait qu'effectivement une dérive du conflit et un accroissement significatif des violences pourraient produire des actes spontanés en Occident. Et que peut-être, derrière des annonces d'une organisation structurée, on ait à connaître des actes de groupes ou d'individus isolés qui prendraient fait et cause pour le Liban et le Hezbollah. P : Certains disent que c'est une guerre pour le contrôle de l'eau du Litani. Qu'en pensez-vous ? Jean-François Daguzan : La question a été posée à plusieurs reprises depuis une trentaine d'années, car cela a toujours été un enjeu, notamment pour Israël, et les pays périphériques. On a longtemps dit que la présence des Israéliens au Liban sud tenait plus au fait qu'il fallait contrôler les fleuves côtiers libanais pour qu'Israël puisse utiliser cette ressource à son profit. Dans le cas qui nous occupe, je crois que la question de l'eau est le dernier des soucis des Israéliens. Recevoir des centaines de roquettes et quelques missiles d'un bout à l'autre du territoire israélien est le seul et vrai problème que connaît ce pays. Gr1ng : Israël a demandé aux Etats-Unis une livraison plus rapide d'armements. Peut-on redouter qu'Israël intensifie ses bombardements ou s'agit-il d'une simple dissuasion ? Jean-François Daguzan : Je pense qu'Israël va continuer les opérations militaires, aériennes ou terrestres. Le problème auquel Israël est confronté est de prouver qu'il est capable de détruire la capacité militaire du Hezbollah. Jusqu'à maintenant, cela n'a pas été prouvé. Et Ehoud Olmert, dans l'entretien qu'il a donné dans le Monde [journal daté du vendredi 4 août 2006] a clairement signalé qu'il prendrait le temps qu'il faudrait. Donc effectivement, Israël a besoin de munitions. Jul : Les deux opérations israéliennes en cours (Liban et Gaza) visent des groupes proches de l'Iran. S'ils sont détruits, ce dernier ne disposera plus de moyens directs de rétorsion contre Israël. Tsahal pourrait alors attaquer les sites nucléaires iraniens sans craindre de riposte importante ? Jean-François Daguzan : En premier lieu, je ne crois pas qu'on puisse dire que le Hamas palestinien ait un lien particulièrement fort avec l'Iran. Le Hamas est avant tout un dérivé des Frères musulmans égyptiens. Qu'il soit soutenu par l'Iran, certainement, car l'Iran soutient tout ce qui représente une capacité de lutte contre Israël. Mais on ne peut lui attribuer un lien quasi filial comme le Hezbollah libanais en a un avec ce pays. Il faut dissocier la problématique du Hamas, qui est spécifique au conflit israélo-palestinien, de la question du Hezbollah, qui, effectivement, est fortement liée à la question iranienne. Pour répondre à votre question, est-ce que la destruction ou l'affaiblissement du Hezbollah pourrait conduire Israël à attaquer l'Iran parce qu'il aurait les mains plus libres ? Je demeure perplexe. En fait, la question d'une attaque visant à détruire les installations nucléaires iraniennes n'est pas que liée à la question libanaise. C'est une question qui va se poser à l'issue des réponses que l'Iran va donner à la fin du mois d'août aux demandes faites par le Conseil de sécurité, et qui n'appellent pas a priori de réponse militaire dans un premier temps. Le seul vrai risque d'une connexion directe du dossier du Hezbollah et du dossier iranien serait une dérive provoquée par une montée en puissance de la violence au Liban de la part des deux belligérants, qui amènerait à impliquer plus directement l'Iran dans le conflit, et donc qui appellerait une réponse israélienne dépassant le strict cadre du Liban sud et, plus largement, du Liban. Ravel : A ce stade, comment voyez-vous et quand estimez-vous la fin du conflit ? Jean-François Daguzan : J'aimerais avoir les capacités de prédiction me permettant de donner une estimation. Je crains que nous soyons dans un conflit durable, en tout cas fondamentalement Israël ne peut s'arrêter tant que le Hezbollah représentera une menace pour les villes israéliennes. Et jusqu'à présent, on n'a aucune démonstration que la menace se soit amoindrie, au contraire. Tout pourrait dépendre d'une force d'interposition internationale, mais le problème est que l'idée américaine d'une force internationale serait finalement que cette force fasse le travail d'Israël et désarme le Hezbollah, ce qui à mon sens est inenvisageable, en tout cas d'un point de vue français. Et si une force internationale devait venir s'interposer – ce que tout le monde souhaite d'ailleurs –, cela ne pourrait être possible qu'avec l'accord des deux parties. Ce qui implique un cessez-le-feu accepté par les deux belligérants, ou qu'un de ceux-ci ne soit plus en état de faire part de son opinion. Donc pour l'instant, je ne vois pas les hostilités cesser dans la mesure où aucune des conditions de la paix ne sont vraiment réunies. bon la conclusion, c'est que toute cette merde va encore durer !!
  4. une autre analyse ( par libération , par un officier de tsahal ) : Un constat s’impose, amer pour les analystes des Forces de Défense d’Israël, mieux connues sous leur acronyme hébreu de Tsahal. Après trois semaines de bombardements intensifs, malgré deux semaines de rudes combats au sud du Liban contre l’armée la plus solide du Proche-Orient, la Résistance islamique, la branche militaire du Hezbollah, montre encore du mordant. Cinq soldats israéliens ont trouvé la mort, vendredi, dans des accrochages avec les miliciens chiites alors que les roquettes continuent de pleuvoir par dizaines sur toute la Galilée. Les islamistes ne cherchent pas à remporter une bataille qu’ils savent perdue d’avance d’un strict point de vue guerrier. L’Etat d’Israël a les moyens humains et techniques nécessaires pour envahir l’ensemble du Liban. Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Parti de Dieu, ne manque jamais une occasion de le rappeler. Mais jour après jour, méthodiquement, il capitalise la fascination de la rue arabe pour la pugnacité de ses troupes et s’attache à faire mentir le Premier ministre israélien qui avait imprudement déclaré la victoire d’Israël, mardi dernier, lors d’un discours à l’Ecole de guerre de Gilot, devant un parterre de jeunes cadets sceptiques. «Si notre campagne militaire devait s’arrêter à ce jour, nous pourrions affirmer avec certitude que la face du Proche-Orient a été modifiée», avait alors déclaré Ehoud Olmert. «Désormais, le Hezbollah ne pourra plus jamais menacer notre Nation avec ses missiles». La peau de l’ours chiite semble avoir été vendue un peu vite au regard des bilans de Tsahal. «Nous avons réalisé de très importants progrès concernant la destruction des capacités du Hezbollah à tirer des missiles à moyenne et longue portée», résume un haut responsable militaire très au fait de ces questions. «Nous avons aussi pratiquement éliminé ses troupes d’élite, la Force spéciale, quelques douzaines de combattants très bien entraînés, très bien équipés, à l’occasion des engagements de Bint Jabail. Mais le Hezbollah garde pratiquement intacts ses réserves de missiles à courte portée qui sont très, très difficile à détruire par des moyens aériens à cause de leur faible signature. Nous constatons également que le mouvement conserve ses capacités de coordination et de communication malgré les coups portés à ses centres de commandement. De plus, il n’a engagé qu’une petite partie de ses forces dans les combats. D’un point de vue purement professionnel, une opération terrestre est absolument nécessaire pour repousser la menace qui pése sur le nord d’Israël». L’officier reconnaît volontiers que «nous ne connaissions pas l’ordre de bataille du Hezbollah dans tous ses détails avant le début du conflit. Nous avions tout de même une assez bonne connaissance de ses capacités». Du côté des roquettes et autres missiles de moyenne portée, la milice chiite aurait disposé d’un millier d’engins, dont quelques missiles syriens de 302 mm, capables d’emporter une charge explosive de 175 kilos et des missiles iraniens de type «Fajr». Selon les bilans de Tsahal, «le Hezbollah en a tiré une centaine, nous en avons détruit une autre centaine. Nous devons donc toujours faire face à la menace des roquettes». Ces chiffres doivent toutefois êtres analysés en détail. Ainsi l’aviation aurait détruit «dès la première nuit» de bombardements, grâce «à des renseignements extrêmement précis», pas moins de 59 silos de «Farj», «soit presque tous les sites fixes». De fait, un seul de ces engins très destructeurs aura été tiré, le 22 juillet. «Les roquettes de 220 mm représentaient pour nous une menace plus importante. Cet engin syrien de 70 kilomètres de portée et doté d’une charge de 70 kilos a fait l’essentiel des victimes à Haïfa», souligne l’officier. Le Hezbollah a tiré 83 de ces fusées. «Mais nous avons enregistré un vrai succès contre ce type d’engins», assure l’officier, «car ils sont désormais tirés depuis le nord de la rivière Litani et sont donc beaucoup moins précis. Nous avons réussi à les repousser hors de leur zone habituelle d’opération. Le Hezbollah dispose encore de capacités résiduelles dans le rayon des 40 à 200 kilomètres de portée, mais nous estimons avoir limité sérieusement la menace de ses armes les plus perfectionnées». Reste le gros de l’arsenal de la milice chiite, les roquettes de 122 mm à portée améliorée, qui forment l’essentiel du millier d’engins de moyenne portée et les roquettes Katioucha de 122 mm ou de 107 mm à courte portée, avec des têtes explosives de 5 à 7 kilos. Les experts de Tsahal estiment que les miliciens du Hezbollah «en possédaient 13 000 au début de la campagne. Ils en ont tiré 2000 et nous en avons détruit entre 1000 et 1500, essentiellement en bombardant leurs entrepôts d’armes. Leur capacités à courte portée ou à moyenne portée mais avec des charges de faible puissance restent donc pratiquement intactes». De même, le gros des forces armées du Hezbollah semble peu touché. «Nous estimons que le mouvement compte un milliers d’hommes dans ses structures régulières et près de 7000 réservistes régulièrement entrainés. Nous pouvons confirmer la mort de 220 combattants dont nous avons les identités et nous avons environ 150 corps de tués dont nous ne savons pas encore s’ils font partie de la milice régulière ou des unités de réserve ou de soutien. Le Hezbollah reste donc en relativement bonne forme, même s’il a subi des coups sévéres».
  5. une analyse des combats sur le figaro : Après le semi-échec d'une campagne aérienne qui a fait en trois semaines plus de 600 victimes civiles libanaises, Tsahal a engagé ses blindés et ses fantassins contre le Hezbollah le long de la frontière. SUR LA GRANDE CARTE d'état-major qui tapisse un mur de son bureau, le colonel Colleville indique les axes de pénétration de l'armée israélienne. Depuis quarante-huit heures, des escadrons blindés de Tsahal, accompagnés de bulldozers et appuyés par l'artillerie et l'aviation, sont passés à l'attaque contre les positions du Hezbollah dans au moins cinq localités du Liban-Sud. «Les Israéliens ont localisé un certaines poches occupées par le Hezbollah, et tentent de les réduire», dit le colonel Jacques Colleville. Disséminées tout le long de la frontière, et symbolisées par des carrés jaunes, les positions de la Résistance islamique, la branche armée de la milice chiite libanaise, sont situées parfois à quelques centaines de mètres à peine de la ligne Bleue, la frontière tracée après le retrait israélien du Liban-Sud en mai 2000. «Les efforts principaux se portent en direction de Bent Jbeil, que le Hezbollah a surnommée la «capitale de la résistance», et où Israël a déjà rencontré une sérieuse résistance, et sur Kfar Fila, au nord du doigt de Galilée. D'autres opérations ont aussi été lancées en direction de Marouahine et Ramiyeh», indique l'officier français devant sa carte. Massif, le regard bleu qui pétille et la nuque épaisse, cet officier de cavalerie aux allures de reître n'aurait pas été déplacé chevauchant botte à botte aux côtés du connétable du Guesclin, du maréchal de Saxe ou de Joseph Murat. Officier de liaison de la Finul, chargé des contacts avec les Israéliens, personne ne connaît mieux que lui, mis à part peut-être l'état-major de Tsahal et les combattants de la Résistance islamique, le terrain sur lequel se livrent depuis maintenant trois semaines des combats aussi sporadiques qu'acharnés. Derrière les murs blancs du poste de Commandement de la Finul à Naqoura, bourgade perdue au bord des eaux bleues de la Méditerranée, à l'extrême sud de la côte libanaise, le colonel Colleville est renseigné en permanence par les postes des Casques bleus situés parfois entre les positions ennemies. «Les combats n'ont pas grand-chose à voir avec ceux d'une guerre classique à haute intensité», explique le colonel. «Le Hezbollah ne dispose que d'armes légères d'infanterie et de roquettes antichars. Ses combattants se retranchent dans les agglomérations. Leurs unités sont petites, motivées et font preuve d'initiative au niveau local, ce qui donne de très bons résultats .» Malgré plus de 7 000 sorties de l'aviation, le bilan de la campagne aérienne lancée depuis trois semaines contre le Hezbollah au Liban-Sud est mince. Le mouvement chiite occupe encore la plupart de ses positions, et les roquettes continuent de s'abattre sur le nord d'Israël. Plus de 230 projectiles ont été tirés avant-hier, un record depuis le début des combats. Eviter les erreurs du passé L'état-major israélien a donc renvoyé ses fantassins au Liban. Sept régiments ont pénétré le long de plusieurs axes, pour tenter de «nettoyer» la région frontalière, et faire enfin cesser les tirs de katiouchas.Les Israéliens veulent manifestement éviter les erreurs du passé. En 1978, pour mettre fin au harcèlement des Palestiniens de l'OLP, l'opération «Litani» avait conduit Israël à occuper une bande d'environ quatre-vingts kilomètres de profondeur au Liban-Sud. Mais le Fatah n'avait pas désarmé pour autant et, quatre ans plus tard, l'opération «Paix en Galilée» était lancée. Les blindés de Tsahal étaient allés jusqu'à Beyrouth, avant de se replier vers le Liban-Sud après l'échec du plan Sharon, alors ministre de la Défense, qui visait à installer un État vassal chrétien au Liban. L'OLP chassée de ses bases libanaises, l'occupation du Liban-Sud par Israël avaient contribué à la naissance du Hezbollah, nouvel ennemi forgé par la République islamique d'Iran et par la Syrie. En 1996, la campagne aérienne «Raisins de la colère», lancée par Israël contre la milice chiite, s'était achevée par un semi-échec diplomatico-militaire après la mort d'une centaine de civils libanais à Cana. Et en 2000, la guérilla menée par le Hezbollah finissait par contraindre Israël à un retrait unilatéral du Liban-Sud, renforçant l'aura de la milice libanaise, qui s'installe aux portes de la Galilée. Mais la nouvelle tactique israélienne, consistant à aller chercher et détruire au sol leur adversaire, se heurte à la résistance pugnace des combattants du Hezbollah. Deux soldats israéliens auraient été tués hier au Liban-Sud, portant à une quarantaine le nombre de morts dans les rangs de Tsahal depuis le début de l'offensive. Le Hezbollah a reconnu avoir perdu environ 45 hommes en trois semaines, alors qu'Israël dit en avoir tué 300. «Tout le monde a été surpris – dit le colonel Colleville – aussi bien par le niveau de préparation du Hezbollah que par la méconnaissance israélienne des capacités de leur adversaire. Les positions du Hezbollah étaient bien enterrées, puisque beaucoup ont résisté à des bombardements massifs. Le Hezbollah semble disposer encore des trois quarts de son arsenal de roquettes, qui tirent depuis les bananeraies des environs du Tyr ou des villages de la frontière. Le terrain est très favorable à la guérilla, les routes sont rares, et le relief gène le déplacement des blindés. Il y a des villages et des maisons presque partout, qui permettent de se dissimuler et de se retrancher. Militairement, il sera sans doute difficile d'en venir à bout», estime le colonel.
  6. pour ma part je pense que le monde diplomatique est ce qui se fait de mieux dans la presse français pour le décryptage des événements au proche orient. évidemment au bout d'un moment il faut aborder des oeuvres universitaires, par exemple ( en français ) : - la guerre de palestine ( sous la direction de Eugéne L ROGAN et Avi SHLAIM ) - le péché originel de l'état d'israël de dominique vidal - la nouvelle histoire d'israel de ilan greilsammer - la question de palestine de henry laurens - victimes histoire revisitée du conflit arabo-sioniste de benny morris
  7. je serais surpris qu'ils laissent des lanceurs dérrière eux ,en plus je n'ai pas vu d'images israéliennes montrant de tels trophés ( bon d'un autre côté, je passe pas mes journées devant mon poste tv et ça a pu m'échapper )
  8. donc quelques infos ( un peu en vrac ) : d'abord un article de libération sur l'échec israélien à balbek : L'armée israélienne, qui, depuis le début de la guerre, s'emploie à éliminer les chefs du Hezbollah, a tenté dans la nuit de mardi à mercredi de capturer ou de tuer l'un de ses principaux leaders lors d'une opération commando spectaculaire à Baalbek, le plus important fief du Parti de Dieu, à quelques kilomètres de la frontière syrienne. En dépit d'un démenti israélien, ce raid semblait viser cheikh Mohammed Yazbeck, l'un des dignitaires de sa structure dirigeante, le Conseil de consultation et de décision (dont le nombre de membres est tenu secret), et le représentant personnel au Liban du Guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei. Soit parce qu'il avait été blessé, soit parce qu'il y tenait une réunion, Yazbeck est effectivement venu le jour même à l'hôpital Dar al-Hikmah, géré par le Hezbollah dans les faubourgs sud de la ville. L'établissement est fermé depuis le début des bombardements israéliens qui ont partiellement détruit cette localité située au coeur de la plaine de la Bekaa, faisant fuir les trois quarts de ses 120 000 habitants. Commandos. Selon la radio israélienne, l'opération a réuni 200 militaires appartenant aux meilleurs commandos de l'armée. Des hélicoptères ont d'abord déposé des commandos sur des collines dominant la ville qui se sont scindés en deux groupes. L'un a aussitôt convergé vers l'hôpital où, selon Paul Assaker, un photographe libanais collaborateur de Libération, qui a pu hier se rendre sur place, on pouvait noter des traces de tirs sur les bâtiments et de nombreuses douilles au sol. Après avoir pris l'hôpital, les commandos en ont fouillé chaque pièce. Les combats ont duré de 9 heures du soir à minuit. Ils ont dès lors commencé plusieurs heures avant la trêve de quarante-huit heures des opérations aériennes décidée par l'Etat hébreu après le carnage de Cana. Israël affirme que ses commandos ont tué au moins dix hommes armés et ont pu pénétrer dans l'hôpital, capturant cinq personnes armées, qui ont été ramenées en Israël. La seconde force opérait à Baalbek même. Se heurtant à la résistance des miliciens, elle a dû recevoir un appui aérien. L'armée israélienne affirme n'avoir perdu aucun homme. Homonyme. Des membres du Hezbollah gardaient hier matin l'établissement, empêchant quiconque d'entrer au prétexte qu'il pouvait avoir été miné par les commandos. Les services de sécurité libanais ont fait savoir que les cinq personnes enlevées étaient des civils, dont ils ont donné les noms. L'un d'eux s'appelle bel et bien Hassan Nasrallah mais n'a aucun lien avec le chef du Hezbollah. De son côté, le Parti de Dieu a démenti avoir eu des hommes capturés. Toujours selon la radio israélienne, l'opération a nécessité un long vol avec ravitaillement de carburant des appareils sur une distance de quelque 300 km, aller-retour, à 130 km des lignes israéliennes. Il s'agit de l'action la plus en profondeur conduite en territoire libanais depuis le début de la guerre. La dernière opération de cette nature remonte au rapt, en 1994, dans son village de la Bekaa d'un chef islamiste, Moustapha Dirani. Il avait été relâché dix ans plus tard lors d'un échange de prisonniers. Même si elle a montré que le Hezbollah pouvait être pris à revers, cette opération n'en demeure pas moins un échec puisque Yazbeck en a réchappé. L'état-major israélien avait déjà tenté de le tuer au début de la guerre en bombardant son immeuble, dans le quartier populaire de Cheikh Habib. Roquettes. En revanche, le coup de main israélien a coûté cher en vies civiles : 16 personnes, dont 7 enfants, ont été tuées et quelque 20 autres blessées, selon un bilan établi par l'AFP. Une famille de Bédouins, qui vivait sous une tente à proximité de l'hôpital, a été abattue en tentant de s'enfuir. Selon Hassan Hosseini, d'une grande famille chiite de la région peu suspecte de sympathie pour le Hezbollah, une des fermes familiales a été complètement détruite par les soldats israéliens. Alors que les responsables israéliens affirment que leur offensive a atténué les capacités du Hezbollah, cette formation a tiré hier 190 roquettes sur des localités du nord d'Israël, dont, pour la première fois, un secteur proche de Beit Shéan à 60 km de la frontière. à signaler aussi que des sources militaires israéliennes indiquent que moins de 10% de la puissance du hezbollah a été neutralisée ( là je n'ai pas retrouvé l'article ). un bilan des pertes côté libanais : Alors qu'Israël dit avoir tué 300 combattants du Hezbollah, celui-ci évoque pour le moment 45 morts, tandis qu'une source proche des services de sécurité libanais a fait état jeudi d'environ 80 morts, précisant que "les difficultés sur le terrain et les conditions d'engagement retardent l'annonce des bilans, mais [que] le Hezbollah signale tous ses martyrs". Depuis le début du conflit, plus de 640 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées au Liban. Selon Fouad Siniora, le premier ministre libanais, la guerre a déjà fait 900 morts et 1 million de déplacés dans le pays. ça vient du journal le monde à priori, ça confirme que le hezbollah a réussi à limiter ses propres pertes ( l'effectif total de ces troupes est estimé entre 2000 et 5000 combatants ). pour les intentions militaires israéliennes , là encore cité du monde : Le commandant Tzvika Golan, porte-parole du commandement Nord, avait précédemment indiqué que le déploiement de quelque 10 000 soldats à la frontière avait pour objectif d'instaurer une "zone de sécurité" de 6 à 8 km de large en territoire libanais, jusqu'aux abords du fleuve Litani, afin de "repousser le Hezbollah plus au nord". "Nous souhaitons pénétrer sur une profondeur de 15 km dans les deux prochains jours. Pour le faire, il nous faut deux régiments supplémentaires mais cela nécessite le feu vert du gouvernement", a-t-il ajouté devant la presse. Il a en outre affirmé que les forces israéliennes engagées au Liban sud "pourraient traverser" le Litani, selon ce que déciderait le gouvernement. Le général Gaï Tzur, chargé d'une partie des opérations au Liban, a toutefois démenti qu'Israël ait l'intention de créer une "zone de sécurité" sur le modèle de celle qui existait avant qu'il se retire du Liban bref les jours à venir seront encore trés meurtriers ( ils ont intérêt à faire gaffe aux mines en rentrant dans le liban, le hezbollah est un expert reconnu des mines radio commandées ). à signaler que la surenchère verbale continue : israel a menacé de bombarder de nouveau beyrouth le hezbollah signale que dans ce cas ( à titre de représaille ), il bombarderait tel aviv israel dans ce cas menace de détruire toutes les infrastructures du liban
  9. quelqu'un s'est ce qu'il est devenu ce brave homme ? :lol:
  10. la syrie posséde le VX, le sarin et l'ypérite ( elle les produit elle même ), on pense qu'elle réarme ses missiles avec du VX ( un neurotoxique ( le + puissant au monde ) persistant; le sarin est un neurotoxique non persistant ( donc plutôt une arme tactique de champs de bataille ).
  11. les gaz étaient trés efficaces en 1918 ( c'est la base des offensives de ludendorf pour la préparation d'artillerie ), si ils n'ont pas été trop utilisés depuis ( mais les italiens et les japonais s'en sont servis ), c'est à cause de leur caractére persistant ( lewisite et ypérite ) ou de la peur de représailles ( hitler ). si churhill avait utiliser les gaz ( de la léwisite dans son cas ), il aurait fait une grosse bourde car les allemands produisaient du tabun depuis 1942........ ( le gaz le plus dangereux alors, un neurotoxique : les alliés n'imaginaient pas son existence ) pour les gaz syriens va sur ce syte : http://www.csis.org/stratassessment/reports/syriaWMD.pdf et tape syria dans le moteur de recherche, il y a un article ( pdf ) sur les gaz et armes biologiques de la syrie.
  12. la syrie n'utilisera ses missiles que si un conflit majeur éclate ( ex : pour tenter de reprendre le golan ), où pour dissuader tout agresseur d'entrer en syrie ( des missiles bourrés de VX sur Tel Aviv feraient un carnage digne d'une bombe A , bref c'est la dissuasion du pauvre ) par contre ils peuvent fournir des missiles tactiques ( AT14, SA 7, SA 18 ) au hezbollah voire employer leurs forces spéciales si ils doivent combattre eux même .
  13. au fait quelqu'un sait-il quelque chose à propos de la possession de SA 10 par les syriens ?
  14. d'après la police libanaise, tous les morts sont des civils et les images israéliennes montrent que les véhicules lance roquettes détruits étaient vides ..... il y a peu être pas vraiment eu de combats ( c'est trés loin dans le nord balbek ) par contre olmert indiquant que l'infrastucture du hezbollah était entièrement détruite, il a raté une occasion de se taire
  15. faut dire que le kornet a déjà flingué plusieurs abrams M2 en irak en 2003, c'est une arme éfficace ( les syriens ont près de 2000 postes de tir je crois )
  16. le deuxième on voit pas bien, effectivement la végétation cache un peu l'image. le premier ça ressemble bien à un merkava, je sais pas trop ce qui l'a mis dans cet état , je sais pas si l'équipage s'en est sorti
  17. sur arte : omert indique avoir détruit toute l'infrastucture du hezbollah et 7000 positions et centres de commandement ( il a du prendre des trucs prohibés avant l'interview pour dire de telles conneris, là c'est MON commentaire ) un sujet sur les crimes de guerre: - usage de sous munitions et de phosphore par israel ( le deuxième point sous réserve ) - l'association human right watch compte porter plainte pour crimes de guerre ( attaques de civils ) contre israel et le hezbollah
  18. dernières nouvelles du front ( france 3 ) - 1 voire 2 merkava en feu ( là il va en rester que dale vu les images ) - pertes israélieenes difficiles à évaluer ( l'armée cache ses pertes ) ( c'est le commentaire du journaliste, pas le mien ........) - des incendies déclenchés par le tir de quelques 200 roquettes du hezbollah - combats trés durs sur la ligne de front
  19. 2 liens pour savoir plus sur les possibilités militaires de la syrie : http://www.meib.org/articles/0108_s1.htm http://www.csis.org/stratassessment/reports/syriaWMD.pdf désolé , pas de raccourci direct, vous devrez faire un copié-collé une question : plusieurs sites ( dont celui qui héberge ce forum ) créditent la syrie de SA 10 , quelqu'un sait-il quand ces systémes ont été livrés et combien de batteries ont opérationnelles ?
  20. voici la position de la syrie ( source : le monde ) : our la première fois depuis le début du conflit, le chef de l'Etat syrien, Bachar Al-Assad, a évoqué, mardi 1er août, une éventuelle implication militaire de son pays. Les troupes syriennes doivent "se tenir prêtes, en raison de la situation internationale et des défis régionaux, qui nécessitent la vigilance", a ordonné le président Assad, à l'occasion de la fête de l'armée. "Toute goutte de sueur à l'entraînement nous épargnera une goutte de sang quand l'heure viendra", a-t-il souligné. "Le combat se poursuit tant que notre terre est occupée et que nos droits sont violés", a ajouté le chef de l'Etat. De son côté, le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Al-Mouallem, en visite au Qatar, a dénoncé l'offensive israélienne au Liban comme étant inscrite "dans le cadre d'un plan prémédité et d'un agenda politique accepté par les Etats-Unis, Israël et certaines parties régionales" - sans préciser quelles étaient ces dernières. Plus explicite encore, le ministre a assuré que "l'intention d'élargir l'agression et d'y inclure la Syrie existe". Celle-ci doit " rester vigilante" face à "toute éventualité", a-t-il insisté. Ces propos traduisent un durcissement net de la part de Damas. Aucune tension n'est perceptible cependant dans les rues de la capitale, bordées, ici et là, d'immenses panneaux reproduisant des photos du drame du bombardement israélien du village libanais de Cana qui s'est soldé par la mort de dizaines de victimes civiles, dont un grand nombre de femmes et d'enfants. PORTRAITS D'HASSAN NASRALLAH Parmi les véhicules qui se croisent dans les avenues damasquines, nombreux sont ceux ornés d'affiches du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Dimanche, le président Assad avait accusé Israël de "terrorisme d'Etat" et critiqué la "lenteur" de la communauté internationale à décréter un cessez-le-feu au Liban. Après les déclarations du président américain George Bush, vendredi, fustigeant la Syrie et l'Iran et les accusant de vouloir, via le Hezbollah, "stopper la progression de la paix et de la démocratie", le chef de l'Etat syrien avait rétorqué en saluant la " résistance nationale héroïque (le Hezbollah) qui a frappé au coeur de l'ennemi". Mais aucune allusion n'avait été faite, jusque-là, à une possible mobilisation militaire de la Syrie elle-même. Le dernier affrontement militaire avec Israël remonte à 1982, lors de l'invasion du Liban par les troupes de Tsahal.
  21. voici les faits du jour ( en fait d'hier ) tels que les rapporte libération : Les bombardements israéliens du Liban ont fait, en trois semaines, 828 tués et plus de 3 200 blessés, selon un bilan fourni hier par la commission des secours du gouvernement libanais. «Il s'agit de cadavres identifiés, ce bilan ne tient pas compte des personnes qui se trouvent toujours sous les décombres», a précisé un des responsables de la commission. L'armée israélienne a tué 400 combattants du Hezbollah, a affirmé Yitzhak Herzog, ministre israélien et membre du cabinet de sécurité. La milice chiite, dont les effectifs sont estimés à 2 000 hommes, avance, elle, un bilan de 43 morts. Treize roquettes et obus de mortier ont été tirés hier sur le nord d'Israël, second jour d'accalmie relative. Depuis le début du conflit, le 12 juillet, une quarantaine de roquettes en moyenne s'abattait sur le nord du pays avant la mi-journée. Le président syrien Bachar al-Assad a appelé hier l'armée à se tenir prête pour faire face aux «défis régionaux», évoquant pour la première fois depuis le début du conflit au Liban une éventuelle implication militaire de son pays. La Bourse de Beyrouth a rouvert hier après deux semaines de fermeture due à l'offensive militaire israélienne et a perdu 4,13 % hier à la clôture. Renouvelant son soutien au Hezbollah, le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, a fustigé, hier à Beyrouth, les Etats-Unis et l'ONU, affirmant que «la priorité est le cessez-le-feu et la fin des hostilités de l'agresseur» israélien. Deux Palestiniens ont été tués, hier, par le tir d'un obus israélien dans la bande de Gaza, où Tsahal a mené une nouvelle incursion près de l'aéroport de Rafah. La Cour suprême d'Israël a autorisé hier un groupe juif d'extrême droite, les Fidèles du Mont du Temple, à se rendre demain sur l'esplanade des Mosquées de Jérusalem, contre l'avis de la police et des services de sécurité qui redoutent des troubles à cette occasion.
  22. t'es pas obligé de répondre non plus ( et au moins je fais l'effort de présenter des arguments un peu solides )
  23. pour le moment, ils ne ont pas encore d'accord sur le mandat, les effectifs, la composition des pays et sur l'accord politique nécessaire au déploiement d'une telle force ......... donc la question des moyens ne se pose pas encore
  24. comme je te l'écris sur le post précédent, je n'ai fait que répondre à des posts ( dont le tien, c'est toi le premier à avoir parlé de 1948 non ? ) , après si sur ce sujet il y a des personnes qui sortent le cliché des méchants arabes qui veulent génocider de nouveau les israéliens : qu'ils ne s'étonnent pas qu'on leur demande de fournir un minimum d'élèments de preuve.
  25. je n'ai fait que te répondre, quant à ta remarque sur une attaque envers les anglais : elle n'était pas à l'ordre du jour car en 1948, les régimes arabes étaient des monarchies alliées aux anglais ( comme la jordanie dont la grande bretagne fournissait les cadres à son armée , où l'égypte ); il faut attendre les années 50 pour voir arriver les régimes nationalistes dans le monde arabe
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