
Dario
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Au contraire, c'est exactement l'inverse ! Voilà une vision un peu trop optimiste et naïve de la religion, mais je n'irais pas plus loin car c'est hors-sujet. :) Sinon sur le sujet, c'est vrai que c'est étonnant cette symbolique du 11 : 11 septemble à New-York, 11 mars à Madrid, 11 avril à Alger. Seuls ceux de Londres du 7 et du 21 juillet se singularisent. Je pensais que le terrorisme était sur le point de s'éteindre en Algérie, c'est la douche froide, espérons que cela ne reparte pas comme dans les années 90...[52]
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http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_609/html_609/loyaute.html
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Le Maroc est bien un "allié majeur non-otan", dans la terminologie utilisée par Washington, au même titre que : l’Argentine, l’Australie, le Bahreïn, la Corée du Sud, l’Egypte, Israël, le Japon, le Koweït, la Nouvelle-Zélande, les Philippines et la Thaïlande. http://www.ambafrance-ma.org/presse/index.cfm?pjour=1&jr=20040607
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
Dario a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je ne suis pas d'accord. :) Tapons sur le budget pharaonique de l'EN qui s'est considérablement accru depuis 15 ans, sans entraîner une hausse notable de ses performances ; au contraire, même, 150 000 jeunes sortent du système sans diplôme chaque année, 20% des gamins entrant en 6e ne savent pas lire etc... Sans vouloir polémiquer outre mesure, les gains de productivité de l'EN permettraient de dégager de quoi lancer la production de 3 ou 4 CDG avec leur GAN... [61] -
Qui se souvient de ce personnage?
Dario a répondu à un(e) sujet de die kraft dans Histoire militaire
Les traîtres qui se battent contre leur pays, c'est fréquent, voire banal dans l'histoire des conflits. Mais les types qui torturent leurs compatriotes par idéologie, qui les font crever de faim, qui leur font subir un lavage de cerveau, et qui font au final que la mortalité du camp de prisonnier dans lequels ils officient équivaut à celui de Buchenwald, c'est tout de même plus rare. Le principal ici est moins l'alignement idéologique que les actions ignobles entreprises au quotidien par ce type, et accentuées par le cynisme de la demande financière à l'heure de sa retraite ! -
Qui se souvient de ce personnage?
Dario a répondu à un(e) sujet de die kraft dans Histoire militaire
Une bien belle ordure qui aurait dû être condamnée... -
Les Argentins auraient-ils pu gagner laguerre des Malouines?
Dario a répondu à un(e) sujet de starpom dans Histoire militaire
Pas vraiment, non. En tout cas il n'y avait pas plus de risques qu'au Vietnam ou qu'en Afghanistan. L'Argentine serait dans tous les cas restée un conflit périphérique, car on ne risque pas une déflagration mondiale pour n'importe quel prétexte, surtout pour un champ de bataille secondaire. ;) -
[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
Dario a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je trouve que deux candidats sur trois ont un discours qui se tient concernant le PA2. Bayrou et Sarkozy veulent poursuivre la coopération avec l'Angleterre sur le programme CVF. C'est assez clair. Ségolène Royal dit qu'elle "ne transigera pas sur la nécessité stratégique d'avoir une présence permanente à la mer", ce qui signifie que la France aura probablement un second PA, mais qu'elle ne poursuivra peut-être pas le programme CVF. Donc soit : 1) un programme PA2 séparé du CVF, et là peut ressurgir la question de la propulsion nucléaire avec un PAN2. 2) une solution "innovante", du style : - envoyer quelques avions de l'aéronavale sur un PA anglais, sachant que cette solution est d'une rare imbécilité vu que les PA anglais ne sont pas catobar ; - ou alors pire, un prêt ou un leasing de l'aéronavale anglaise, avec la location de quelques appareils du GAN anglais ; - ou alors un achat de 2 ou 3 F35 pour dire qu'on est sur le Prince of Wales et ainsi "assurer une présence à la mer de la France" peu coûteuse depuis un CVF anglais. Le problème est qu'on ne peut pas déduire de son discours avec une totale certitude que la France aura bien un second PA, elle ne le dit nulle part, et "la présence à la mer" ne signifie pas forcément un PA2. C'est très ennuyeux. Au global, ils sont pas si mal renseignés, en tout cas beaucoup plus que quand cette question a fait irruption il y a de cela quelques mois, quand Ségolène Royal avait déclaré qu'il était hors de question d'avoir un PA2, et que Bayrou pensait qu'il fallait "le partager avec les Anglais"... [11] -
Il faut modifier cet article de wiki ! Sus aux simplifications anglo-saxonnes ! Montjoye ! [08]
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Une réaction à l'annonce de réglementation de l'enseignement du Coran ?
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Les Argentins auraient-ils pu gagner laguerre des Malouines?
Dario a répondu à un(e) sujet de starpom dans Histoire militaire
Pas forcément, on serait probablement resté dans le cadre des conflits périphériques de la guerre froide, type Vietnam ou Afghanistan. Et cela aurait été très dur à vivre pour l'Argentine, car très long. Et le Chili en aurait profité aussi pour régler quelque contentieux, et serait intervenu militairement, vu le bon état de ses relations avec Thatcher... C'est pour cela que Pinochet était "le bienvenu" en Angleterre, car il a aidé le Royaume Uni en acceptant une base de SAS sur le sol chilien, entre autre support matériel. Je suis convaincu que l'Argentine récupérera pacifiquement un jour où l'autre les Malouines, c'est dans le sens de l'histoire. Sauf bien sûr dans le cas où le sous-sol de ces îles recèlerait des quantités intéressantes de pétrole, car le Royaume-Uni ne fera probablement pas de cadeau énergétique à l'Argentine, sachant que ce sont les Français ou les Américains qui en profiteraient au final. [08] -
Les Argentins auraient-ils pu gagner laguerre des Malouines?
Dario a répondu à un(e) sujet de starpom dans Histoire militaire
Sur le web : http://www.newsmax.com/archives/ic/2005/11/21/145709.shtml http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/confidentiel/e-docs/00/00/52/35/document_web.phtml Mais attention : ce n'est pas parce que Maggy a utilisé cet argument pour négocier qu'elle aurait vraiment atomisé Buenos Aires. C'est du bargaining, rien de plus, pour obtenir les codes ; il ne faut pas aller plus loin que la rhétorique en la matière. Mais ce qui est certain, c'est qu'aucun exocet n'a explosé après le dernier impact sur le Sheffield, et que ça n'est pas de la magie. [08] -
Jaurès n'avait pas tort, et il avait une vision à la fois plus humaniste mais aussi rationnelle de la stratégie à suivre, que les vieilles badernes de l'EM élevées dans le mythe de la charge salvatrice. La stratégie de charges à la baionnette en pantalon garance sur des nids de mitrailleuses était ainsi encore à la mode chez certains, alors que la démographie relative de la France et de l'Allemagne aurait clairement dû inciter à des mesures évidentes d'économie des moyens humains français...
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Les Argentins auraient-ils pu gagner laguerre des Malouines?
Dario a répondu à un(e) sujet de starpom dans Histoire militaire
Non seulement les Argentins se sont débrouillés tout seul, mais Thatcher a demandé et obtenu de Mitterrand les codes permettant de neutraliser les exocets. Le résultat est qu'aucun exocet n'a explosé pendant la guerre des malouines, mis à part celui du Sheffield, mais cela n'a pas empéché les dégâts provenant de l'incendie du carburant des missiles. La question de savoir si ces codes ont été obtenus avant ou après l'impact sur le HMS Sheffield permet de résoudre définitivement la controverse sur l'explosion de l'exocet l'ayant frappé. Il semblerait qu'il ait bien explosé et que Thatcher ait formulé sa demande suite à cet évènement. Si les Argentins avaient eu plus d'exocets -ils épuisèrent leur stock- et si les Anglais n'avaient pas disposé des codes permettant de les neutraliser, c'est toute la TF anglaise qui serait au fond. D'où le chantage de Thatcher d'utiliser l'arme nucléaire contre l'Argentine et d'atomiser Buenos Aires si Mitterrand ne réagissait pas favorablement à sa demande. -
Bercy à toujours des réticences, même pour acheter des fournitures de bureau... C'est le jeu. Après, c'est au politique français de se rendre compte que la défense n'est plus une variable d'ajustement, ce que les politiques espagnols ont bien compris. Mais les 17 FREMM seront bien produites, n'en doutons pas, sauf modification majeure du contexte international nécessitant un changement de format de la MN. La comparaison n'est en rien défavorable, ni pour l'Armada, ni pour la MN, car les contraintes ne sont absolument pas les mêmes ! Si tu enlèves le coût de la FOST, avec les SNLE, les missiles qui vont avec et les programmes de recherche et développement, tu multiplies par deux le format de la FAN. Rien que le projet de SNLE-NG, c'est 15 milliards d'euros. Forcément, ça fait des pépettes qu'on met pas ailleurs. Il est en outre nécessaire que l'Espagne dispose d'une très bonne marine, pas seulement pour les Espagnols, mais aussi pour toute l'Europe et pour l'OTAN. Je suis donc très content qu'une 6e frégate AA soit en construction en Espagne. :)
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Info. Elle sera sur la mer noire, à Sinop. La Turquie va avoir de gros besoins énergétiques pour soutenir son développement.
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Bonjour Anis :) Il existe des historiens algériens qui cherchent à nuancer, dans la mesure de ce qui est possible, comme Mohamed Harbi. Il est clair que le mouvement "d'histoire critique" auquel nous assistons en Europe et qui consiste à revisiter l'histoire officielle des puissances occidentales jusqu'a l'autoflagellation publique va nécessairement avoir des répercussions sur d'autres histoires officielles, comme celle de l'Algérie par exemple, pas forcément sur le fond, mais peut-être sur la méthode. Le récit nationaliste n'est plus à la mode, des historiens ont envie, tant par cohérence intellectuelle que par souci de la vérité, d'établir un récit qui soit libéré des pressions politiques et qui aille dans un sens nuancé et moins caricatural. En fait, une fois que la génération de Boutef sera partie, il y a fort à parier que les choses seront plus sereines, et ce sera bon pour tout le monde. C'est une question de temps avant que cette histoire soit apaisée et normalisée. ;) Un article sympa d'El Watan: http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=35717 Mohamed Harbi (historien) Pour une relecture de l’histoire à la lumière des valeurs démocratiques Il faut procéder à une relecture de notre histoire à la lumière des valeurs démocratiques », c’est la thèse développée par Mohamed Harbi lors d’une conférence organisée samedi après-midi au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC). Pour cet acteur du mouvement national, devenu historien de référence sur la guerre de Libération, il faut pour cela « considérer a priori que notre passé n’était pas un paradis, celui que nous aurions perdu ». Selon lui, l’ancien monde était en contradiction avec les valeurs démocratiques pour plusieurs raisons et l’un de ses principes fondamentaux était basé sur les inégalités, la soumission au maître, l’autorité, le devoir d’obéissance, notamment des femmes et des esclaves (une pratique encore de mise dans certaines régions) et même l’acceptation du fait que certains « linéages » étaient plus favorisés que d’autres. Il estime également que le principe du consens qui a régi ce monde-là est contraire aux « valeurs démocratiques qui accordent à l’individu le droit de décider librement ». Autre grief retenu contre l’ancien monde, « la politique n’était pas considérée comme une affaire des hommes, mais divine, ce qui présuppose la proéminence de la religion ». Il considère ainsi qu’avant 1830, date correspondant au début de la colonisation, notre actuel espace géographique était régi par des identités multiples : tribale, territoriale, religieuse, etc. Selon lui, l’idée nationale n’est apparue qu’après l’étiolement de ces idées après 1830. Le concept d’Algériens a d’abord été lancé par les Européens d’Algérie avant que ceux-ci n’y renoncent (pour ne pas perdre les privilèges accordés par la France coloniale). Cette dénomination devait ensuite, selon lui, être reprise par les intellectuels. « Les fondements de la nation, considère-t-il, étaient au départ arbitrairement limités à la langue et à la religion. » Son raisonnement le conduira à poser le postulat selon lequel l’Algérie était une création du passé ottoman et, en partie, une création française pour avoir annexé des territoires comme le Gourara, Touat, Tidikelt, etc. Pour M. Harbi, qui dit s’être déjà exprimé par le passé sur le fait qu’« il n’y a pas de construction de l’Etat-nation algérien sans tenir compte de la dimension maghrébine », cet aspect nous aide à mieux comprendre le conflit que nous avons avec nos voisins qui, dès le départ, étaient beaucoup plus attachés à leurs frontières. « Il fallait repenser l’idée de la nation dès le départ, c’est-à-dire au moment de la création du FLN, mais on ne l’a pas fait », atteste le témoin de la guerre de Libération qui voit là l’une des raisons qui ont fait qu’on a accédé à l’indépendance (la revendication essentielle) dans le déchirement qui a généré par la suite des conflits, des cicatrices, mais aussi une résorption (salutaire). M. Harbi milite pour accepter l’idée d’« un conflit d’intérêts qu’on peut petit à petit réguler et qui peut devenir un facteur de régulation et non de fracture ». Il évoquera, par ailleurs, les « coups de force » qui ont caractérisé l’histoire contemporaine dont ceux de 1956, de 1962, de 1967 (Zbiri cité nommément) et les « assassinats politiques » (sans donner de détails à ce sujet). Il suggère en conclusion d’« aménager d’une autre manière les rapports tumultueux entre le savoir et le pouvoir ». « Comment être à la fois populaire et d’avant-garde », s’est-il en outre interrogé pour que, répond-il, « le peuple ne se sente plus différent des élites, mais en communion avec elles ». Son souhait est de « sortir d’un pays qui se considère comme sujet éternellement victime, singulier, narcissique », et ce, pour construire un Etat-nation viable et stable. Le débat qui a suivi son intervention était parfois passionné, mais pour le conférencier, la sortie de la crise actuelle est une condition nécessaire pour espérer aborder avec sérénité l’histoire du pays centrée pour le moment sur la guerre d’Algérie, mais écrite souvent selon les intérêts de groupes, de personnes, d’itinéraires, de légitimation, etc. L’accès aux sources représente pour lui l’un des handicaps majeurs qui se dressent devant l’historien algérien. « L’histoire concerne pourtant tout le pays », considère M. Harbi qui n’a pas souhaité s’exprimer en aparté devant la presse. Djamel Benachour
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Justement non, vu l'histoire très spécifique de la république de Turquie et l'attachement d'une grande partie de sa population à la laïcité, à laquelle s'ajoute la composition sociologique très particulière de son armée composée et dirigée par des laïcs purs et durs, c'est impossible, même en théorie. L'armée dispose d'un poids institutionnel considérable au travers du conseil de sécurité nationale et surveille toute "déviance" religieuse. Atatürk est sacré en Turquie, ce n'est pas demain la veille que des islamistes, des vrais, des purs, des barbus comme en Afghanistan, feront tomber Ankara. La Turquie est un pays institutionnellement solide, tandis que l'Iran ne l'a jamais été, c'était un régime sous perfusion anglo-américaine : la comparaison est donc forcément délicate. J'en doute très fortement... sur un plan conventionnel, la Turquie ne résisterait pas longtemps aux forces combinées de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne, pour ne citer que celles qui sont significatives et modernes... En quelques jours au plus, l'affaire serait pliée, car l'armée turque est au standard des années quatre-vingt ; elle est sur-adaptée à un conflit contre l'URSS du temps de la guerre froide et à des opérations de contre-insurrection, mais pas à un conflit contre des forces occidentales. Sur un plan non conventionnel, avec deux puissances nucléaires en Europe, la Turquie tiendrait 5 à 10 minutes, à quelques secondes près, le temps d'atomiser le Bosphore et de vitrifier Ankara, Izmir et Trebzon. Oui, je sais bien, c'était juste pour préciser un petit point "de cohérence". [61]
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L'armée turque est l'élément stabilisateur du régime ; si un totalitarisme teinté d'islamisme venait à s'installer en Turquie, ce qui est difficilement concevable, l'armée "régulerait" la situation en démettant le gouvernement par la force ou par la loi, comme elle l'a déjà fait à plusieurs reprises par le passé. L'armée turque est très fortement laïque, au sens français du terme, et reste le pivot sur lequel se bâtit le développement de ce pays.
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C'est pareil pour tout le monde. En France aussi, le "travail au noir" représente selon les estimations de 4% à 16% du pib, soit des dizaines de milliards d'euros de taxes non perçues par l'Etat, et un pib en-dessous de ce qu'il est réellement. Mais il n'empêche que pour l'Italie, les mesures correctrices du PIB ont été faite de façon assez "artistiques". L'Italie a d'autres problèmes que ne connait pas la France. [28] Tout à fait ; la question est de savoir à quel moment les effectifs vont réduire pour augmenter encore les dépenses d'investissement. Ou alors peut-être que Madrid veut continuer sur ce format. Mais plus le coût du travail va augmenter en Espagne, plus il y aura des choix difficiles à faire, du style une frégate contre un régiment. L'autre point qui aura un impact sur la marine espagnole dans les prochaines décennies, c'est l'ouverture de l'UE à l'est. C'est d'ailleurs peut-être en prévision des modifications substantielles de la géographie du FEDER, entre autres, que le gouvernement pousse pour la commande du maximum d'unités navales, car les transferts de charges risquent d'être délicats à gérer en terme de finances publiques. (simple hypothèse "en l'air" de ma part)