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Redac DSI

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Tout ce qui a été posté par Redac DSI

  1. C'est clair. Paraît même que je peux en trouver à la pelle au Pakistan. Mais bon, je me vois mal être la cause d'un retrait prématuré belge de KAIA pour cause de prise d'otage :lol: Sur le Hezb, ils voulaient le beau rôle : surtout ne pas parler d'opérations militaires, rien que de la politique. Notre confrère Enjeux Méditerranée leur ayant donné la parole sur ce point de vue, je ne vois pas l'utilité de remettre le couvert. Maintenant, si je tombe sur un opérationnel qui veut parler... Mais pour avoir déjà bien cherché, j'ai de très solides doutes : ils ont une structure certes décentralisée mais extrêmement disciplinée.
  2. Bonjour tout le monde, Juste un petit mot pour signaler la mise en kiosque du 2ème HS de DSI, consacré en l'occurrence à "La France et sa défense" et produit en partenariat avec les Universités d'été de la défense. Il y était disponible et nous a permis de publier, entre autres, les interviews d'Hervé Morin et du CEMA. Le sommaire est juste ici : http://athena-et-moi.blogspot.com/2007/09/vient-de-paratre-dsi-hors-srie-n2-la.html
  3. Bonjour P4, A mon humble avis, pas de sitôt. Premièrement, parce que j'aurais de grande difficultés éthiques à interviewer un Talib - même si ce n'est pas le terme exact, nous sommes en guerre avec eux - ; deuxièmement parce que je vois mal comment je pourrais faire 1) pour en trouver un (je veux dire, pas un would be illuminé), 2) pour qu'il me file des infos ! Côté Hezb, j'ai essayé. Mais ils refusent toute qualification en tant que combattant dans nos pages. Ce sont juste des "conseillers politiques" qui refusent de communiquer sur la campagne. Et je refuse de faire de la désinformation et de relayer de la propagande sur les fermes de Sheeba, la légitimité de l'existence d'Israël ou de relayer des infos du style "on a aucun lien avec Damas ou Téhéran". Si je veux travailler sur ces sujets, il existe suffisament de gens compétents et objectifs dans le monde pour répondre à mes questions ;o) Si David Eshel défendait le point de vue israélien, au moins, ils donnait aussi des informations, tandis que là, je n'en aurais aucune. Aucune utilité donc pour moi... Ceci dit, ce qui me rassure, c'est que personne - pas même des rédactions ayant des moyens bien plus importants que notre rédac - n'a réussi à faire ce que vous demandez ;o)
  4. Bonjour tout le monde, Et voilà, il était beau, il était prêt... depuis le 20 août. Mais notre imprimeur a eu un léger problème qui a retardé sa production... et donc sa mise en kiosque. C'est toutefois réparé depuis aujourd'hui, le DSI 29 est en kiosque :P Au sommaire : Éditorial Nominations et agenda Veille des contrats de défense Veille contre-terroriste Veille stratégique La chronique de Carl Von C. : "Et votre Darfour, je vous l'emballe ?" Géostratégie : Birmanie « Myanmar : un nouveau voisin nucléaire ? » par Vijay Sakhuja, maître de conférence honoraire à l’Institut d’Études de l’Asie du Sud-Est à Singapour Stratégie : Adaptation et contre-adaptation « PSYOPS stratégiques : l’Allemagne en pointe », entretien avec le lieutenant-général (Ret, Luftwaffe) Walter Jertz, co-directeur de l’ouvrage Strategisches Informations – und Kommunikationsmanagement « Le Goban irakien », par le LCL Michel Goya, rédacteur au CDEF « Au-delà du scandale, quels enseignements retirer du rapport intermédiaire de la commission Winograd ? » par Haninah Levine, maître de conférence et chercheur au World Security Institute du Center for Defense Information, Washington Forces armées : la marine japonaise « De l’autodéfense à la préemption ? L’évolution de la marine japonaise dans les années 1990 et 2000 », par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI Tableau de bord : « La Japanese Maritime Self Defense Force », par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI Unités : CPCO « Conduire la guerre. Le Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO) », par Véronique Sartini, journaliste « La grande qualité du CPCO, c’est sa réactivité », entretien avec le vice-amiral Jean-Pierre Teule, chef du CPCO « Nous alimentons le politique avec nos réflexions militaires », entretien avec le colonel Christophe de Saint Chamas, chef du J5, bureau planification et le colonel Laplane, en charge de la partie Europe du J5 « Nous formons un vrai centre opérationnel, 24h sur 24, par bordées », entretien avec le lieutenant-colonel Aranud de la Grand’Rive, chef de la cellule de crise « Côte d’Ivoire » Technologie : le Future Combat System de l’US Army « Les véhicules du FCS », par Stéphane Ferrard, journaliste spécialiste des questions de Défense « Un JTRS bien trop ambitieux », par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de Défense Les fiches techniques Lockheed Martin AC-130H et U Spectre/Spooky Destroyer classe F-100 Alvaro de Bazan IFV CV90 Bonne lecture !
  5. Bonjour tout le monde... et merci pour les compliments : ça fait toujours du bien de retour de vacances =) En fait, pour Kiriyama, si, si, on traite de l'Asie, en l'occurrence, un auteur nous a pondu un article assez stimulant sur les ambitions indonésiennes en matière de missiles de croisière. J'en profite d'ailleurs pour laisser le sommaire de la bête (qui, pour une fois, était en kiosque avant même que je l'ai vue en "version papier") : Points de vue Le renouveau des relations transatlantiques Par Joseph R. Cerami, professeur à la George H. W. Bush School of Government and Public Service, Université A&M du Texas Innovations stratégiques et innovations technologiques : la symbiose inaboutie ? Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI Mer Quel dimensionnement pour la Marine nationale ? Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI Le second porte-avions bientôt sur cale ? Entretien avec Alex Fabarez, Président de MOPA2 et Georges Joab, directeur du projet PA2 Le programme de missiles de croisière indonésien Par J. Eli Margolis, Université de Georgetown, M.A., Programme d’Études en Sécurité à la Edmund A. Walsh Scholl of Foreign Service de Washington Exocet Block3 : un missile antinavires polyvalent Interview de Guy de Beaucorps, conseiller Marine de MBDA La bonne solution danoise pour optimiser une flotte de taille réduite ? Des bâtiments multimissions modulables Par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de Défense Air Bourget 2007 : quelles nouveautés ? Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI, et Véronique Sartini, journaliste Hermes 900 : un nouveau MALE est-il né ? Entretien avec Ofer Ben-Dov, directeur des programmes UAV, Elbit Systems Et le E-2D ? Entretien avec Chuck Micaleff, responsable du développement commercial, Northrop Grumman AEW Future Systems UV Conference 2007 : Drones, quelles évolutions en perspective ? Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI, et Véronique Sartini, journaliste Le futur du SIDM Entretien avec le LCL Cyril Carcy, commandant l'escadron d'expérimentation du SIDM Hélicoptères et drones : quelle synergie ? Entretien avec le général Jean-Claude Allard, COMALAT MALE et SIDM Entretien avec le général Jean-Paul Paloméros, major-général de l'armée de l'Air R&D : Aerovironement toujours en bonne forme Entretien avec Martin B. Cowley, marketing manager, Aerovironment Terre Leçons opérationnelles du génie de combat israélien Par le colonel David Eshel (IDF, Ret.) Surveillance : voir intelligemment Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI Aux origines des échecs du Stryker Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI Bientôt un VBCI britannique ? Questions à Pierre Roux, directeur du domaine Infanterie, NEXTER
  6. Bonjour tout le monde, En fait, c'était un coup d'essai dont la réussite était suspendue à l'atteinte des objectifs de vente initiaux - très importants - d'Atlas... et qui ne furent malheureusement pas atteints. La première série comptait 4 épisodes : Tigre, Leclerc, FT-17 et T-34. Les concepteurs s'étaient vraiment bougé : non seulement ils avaient fait le tour des principaux musées de blindés mais ils avaient été retrouver une série d'officier et d'opérationnels afin de les interviewer. Ils avaient aussi écumé les archives nationales russes, françaises et allemandes pour reprendre des films d'époque. Le pompon revenait sans doute à l'épisode Leclerc, qui comportait des vidéos jusque là confidentielles d'essais, de même que de longues interviews de Marc Chassillan. J'avais donné un coup de main sur les cadrages stratégiques et sur les aspects politiques des sujets (sauf, si je ne m'abuse, sur le T-34). En fait, ils avaient fait un travail magnifique !
  7. Redac DSI

    Armée belge

    Salut Phil, Mais oui tu es pardonné, m'en faut plus pour être vexé ! Sur les chiffres, je viens d'aller faire un tour un service (payant) qui liste tous les articles de la presse francophone belge depuis 4 ans (Pressbanking) par acquis de conscience. Et je suis désolé, mais il est toujours question du Plan de 2003, aucun autre cadrage du nombre de militaires n'a été pris depuis lors... Sauf le respect que je dois à la CGPM, ton délégué a du faire un lapsus... Certes, il y a eu des annonces de syndicats en 2006 (mais on tombe à 27 725 militaires selon la CGSP-Défense) mais ce chiffre n'a jamais été confirmé par le gouvernement. Si je me souviens bien, Verhofstadt avait même rué dans les brancards en indiquant qu'il n'avait jamais été averti. Le plus amusant est la référence à l'armée US qui compterait 35% de civils (selon le CHOD/CEMA)... Mais sa déployabilité est incontestablement autre (Cf. les ratios entre EUR et US : on a plus d'hommes qu'eux mais les US peuvent en déployer 30% en plus que les Européens) et... la plupart de ses soldats la quittent après 2 termes d'engagement, parce que, justemment, la culture locale est beaucoup plus souple sur les carrières ! Sur le statut des civils de la Défense, d'un point de vue légal (après, évidemment, on peut discuter !), ça impose soit une nouvelle catégorie de fonctionnaires - mais vu le poids des syndicats non-militaires je n'y crois pas (ils y verraient un effritement possible des autres statuts et maintenant que le PS est dans l'opposition, la FGTB/CGSP va suivre...) -soit un beau bor..el au niveau des instances de contrôle, actions juridiques à la clé. Sans doute une des raisons pour lesquelles l'affaire a gentiment été laissée au successeur de Flahaut et que les CCM ont toutes les chances de générer pas mal de friction ! Sûr qu'on ne leur demande pas de construire le Pont de Normandie, sauf aux géniaques =D Mais le pépin est ailleurs : quand tu recevais un bon vieil enseignement (remarque, je n'ai que 31 ans), tu savais réfléchir, tu apprenais la logique avec des trucs aussi bêtes que la théorie des ensembles ou des fractions, tu bouffais de la matière et des participes passés. On t'apprenait que la 2ème GM avait fait 60 millions de morts au bas mot et on estimait que tu n'en serais pas traumatisé. On pouvait discuter du fait de savoir si la guerre est une bonne chose ou pas. Mais elle n'était pas une abstraction précédée d'un documentaire piqué à Arte : tu apprenais les chiffres d'abord, ce qui te faisait déjà réfléchir avant d'en discuter avec le prof. Même si lamatière ne restait pas, elle structurait ton cerveau (c'est pas une blague : il existe de très bons travaux de neurobiologistes qui démontrent la "plasticité" du cerveau). Maintenant, le grand trip pédagogique, c'est de "donner des méthodes", "apprendre à apprendre". Tu sors la tête vide (d'accord, tu sais te servir d'un Mac...) en oubliant de te dire que le net, c'est surtout utile lorsque tu sais faire le tri et que pour savoir faire le tri, il faut du savoir. Et en plus, tu ne sais plus réfléchir de façon structurée. Pas étonnant qu'on ne comprenne plus que la discipline n'est pas une sorte de phantasme de sergent qui donnerait dans le SM mais la seule solution pour survivre dans un certain nombre de situations qui se trouvent être celles avec lesquelles jouent les militaires. Yep, je suis un gros râleur.
  8. Redac DSI

    Armée belge

    Sur l'effectif, désolé Phil : "L’accord gouvernemental établit que la Défense doit ramener son effectif à 35.000 militaires. Une réduction du personnel par une limitation du recrutement ferait immanquablement passer la Défense à une structure des âges en forme de pyramide inversée. Réduire l’arrivée de jeunes recrues implique automatiquement un vieillissement global du personnel et donc une perte d’opérationalité. De plus, le retour des Forces Belges en Allemagne et la Guerre Froide ont provoqué un déséquilibre dans la répartition géographique du personnel vers l’est de la Belgique et ceci sans liens avec le potentiel réel de recrutement dans les différentes régions. La stratégie choisie Par le biais d’un dialogue constructif avec les représentants du personnel mais aussi directement avec le personnel (par exemple par le biais d’enquêtes a l’instar de ce qui fut fait pour le retour des FBA), la Défense élaborera des solutions visant à faire correspondre le niveau qualitatif et quantitatif du personnel aux besoins opérationnels. Ces solutions prendront notamment la forme d’un statut de carrière mixte qui permettra d’offrir aux militaires plus âgés soit de passer sous statut civil, soit de suivre des formations en vue d’un outplacement dans le secteur privé. Il s’agira aussi d’assouplir la politique du personnel dans le sens d’un décloisonnement entre groupes d’emplois, les couleurs d’uniforme, etc, et ainsi obtenir une plus grande fluidité des mutations. Les lignes de force pour l’avenir Vers un effectif de 35000 militaires Afin d’atteindre l’objectif de 35000 militaires défini par l’accord gouvernemental, il y a lieu d’agir à la fois sur les recrutements mais surtout sur les possibilités de départs anticipés par le recours à des « pools de mobilité », à de l’outplacement, … De plus, ces mesures seront réalisées de telle manière que les suppressions" Source : plan stratégique 03/12/03, seul doc. signé par G. Verhofstadt et A. Flahaut, lien cité supra. Par ailleurs, si je suis votre raisonnement, comment en arriverait-on à 10 000 civils pour 15 000 militaires ? Je veux bien que le rapport tête/queue a évolué côté queue, mais tout de même :| Sur les civils, désolé Phil mais en tant que fonctionnaires, ils devront - c'est une obligation légale dont les militaires sont les seuls à ne pas bénéficier - être payés au même niveau que les fonctionnaires (source: SLFP-VOA et CGPM). Pas question donc d'économie là, tout au plus une régularisation d'une situation d'asymétrie salariale. Sur les niveaux de recrutement : les années d'étude ne signifient rien - si ce n'est une base minimale -, dès lors que tout se joue sur les test psy et que le niveau général de formation a diminué dans le secondaire. Un simple chiffre : l'enseignement est obligatoire jusque 18 ans... mais nous avons 10% d'illetrés dans la classe d'âge 15-25 ! Si le niveau d'étude ne signifie pas grand chose, c'est que la variable de recrutement se joue au niveau du "faire rentrer du nombre". Et vous l'avez dit vous-même, ça devient vite une lotterie où les gars s'étonnent qu'on leur crie dessus durant leur PMI...
  9. Redac DSI

    Armée belge

    Bonsoir tout le monde, En fait, ce n'était pas 40 000 mais 35 ("Afin d’atteindre l’objectif de 35000 militaires défini par l’accord gouvernemental, il y a lieu d’agir à la fois sur les recrutements mais surtout sur les possibilités de départs anticipés par le recours à des « pools de mobilité », à de l’outplacement, …" : source: http://www.mil.be/mod/doc/index.asp?LAN=fr&ID=10). Je pense que 15 000, c'était une proposition du SPa. Sur les civils, d'accord avec vous, il y aura basculement. Mais il n'empêche que du point de vue gestionnaire, ils seront payés comme fonctionnaires civils: plus cher à grade et âge équivalent qu'un militaire... et que 10 000 civils pour 35 000 gars, c'est une hérésie point de vue efficacité. Même les Allemands et leur Innere Fuhrung qui envoie des civils jusqu'au niveau bataillon n'ont pas de tels ratios. Politiquement, c'est surtout histoire de "faire passer la pillule". C'est vrai que se faire lourder à 38 ans, c'est une galère. Mais si l'on reste logique, ça pend au nez de pratiquement tous les civils, moi compris. Le pépin, là aussi, est politique : pourquoi est-ce si difficile de retrouver un job ? Nos mentalités, politiques ou patronales (j'en aurais quelques bonnes à raconter) sont-elles adaptées à une souplesse et une flexibilité qui s'impose alors que nous restons bloqués sur des schémas de stabilité d'emploi ? C'est certain, Phil, qu'il faut qu'ils restent. Mais on a tellement baissé le niveau au recrutement... (Cf. La problématique du salaire asymétrique) et ces opérations "camps de vacances", plus ou moins ouvertement destinées à attirer les petits jeunes et qui les laissent penser que, globalement, le job va être peinard... On rejoint toute la problématique de ce que doit être une armée : un moyen politique de faire baisser les chiffres du chômage ou un véritable outil. Retour donc à une question qui n'est pas financière mais purement conceptuelle. Quelque part, c'est la même chose pour 94, anno horibilis, certes. Les 10 paras ont été une tragédie. Mais, fondamentalement, combien les Français ont-ils perdus de gars au Drakkar ? Combien en Bosnie ? Soyons clairs, je ne relativise certainement pas la mort de nos gars (à l'époque où ma mère tenait un café à Sart St Laurent, pas loin de Flawinne, on avait pas mal de paras qui passaient). Mais le pépin, ce n'est pas leur mort. C'est le retrait, politiquement décidé, de nos forces après leur mort. Si on avait donné les moyens à nos gars de faire leur job, la perte aurait certes été tragique, mais elle aurait servi à quelque chose. Or, ça n'a pas été le cas, d'où très, très grosse frustration. Si on avait eu ne fut-ce que 2 fichus Scorpion, on déboulait au Camp Kigali, on faisait tourner les tourelles et l'affaire n'aurait été qu'une note de bas de page et nos gars seraient revenu, fiers d'avoir réellement apporté une contribution à la paix mondiale. Encore une fois, on en revient à la perception que le politique à de l'armée... 94, c'est l'aboutissement, le résultat de tous nos échecs antérieurs. Et nous n'avons rien appris : souvenez-vous du résultat de la "Commission Rwanda" : pas "il faut qu'ils soient plus armés" ou "il faut reprendre la main si les ROE UN sont inapplicables/foireuses/dangereuses", non... c'était "on n'y va plus". Je ne verserai certainement pas dans le "tous pourris" parce que ce n'est pas vrai. Pour avoir bossé avec de nombreux politiques, certains savent passer 16 heures par jour à bosser. Et ils prendront beaucoup de migraines pour faire avancer les choses. Beaucoup sont des gens bien - après, évidemment, ce n'est pas à vous que j'apprendrai qu'il y a des brebis galeuses. Mais beaucoup sont de purs technocrates, dont le sens politique est émoussé, hors des équilibres de partis, des répartitions de sièges ou ce genre de "popotte interne". Notre plus gros problème c'est que, peu à peu, les seuls détenteurs d'un véritable sens de l'Etat soient les militaires... Bon, c'est l'heure de la "tomate mozarella crapulosa", une recette perso aussi jalousement gardée que ma lasagne de tartare de saumon et pointes d'asperges vertes au citron ;o) Bon ap', bonne soirée ou bonne journée ;o)
  10. Redac DSI

    Armée belge

    Bon, et bien, je reviens vous emm... quelque peu :cool: En fait, pour répondre à la question posée, il faut effectivement une vraie révolution, "simplement" (un terme plus complexe qu'il n'y paraît en Belgique) basée sur la recherche d'efficacité. Notez qu'il ne faut pas confondre avec les lithurgies du type "le citoyen est un client et l'Etat un fournisseur de service" ou "l'armée est une entreprise" : que vendrait-elle ? Ou serait sa légitimité ? Serait elle, elle aussi, un contractor ? La révolution commence par le fait de considérer que la défense, en étant un des plus gros budget du fédéral (je crois que seul la sécu la dépasse) nécessite un investissement conceptuel à la hauteur. Sinon, autant utiliser les 2,5 milliards à autre chose. Elle se poursuit par la reconnaissance, au plan politique, que la "transformation" est inachevée et inefficace au vu des évolutions de ces 5 dernières années (les premiers draft du Plan directeur ont circulé dès 99, à la "bonne vieille époque" où la RMA allait tout résoudre). Elle se termine en partant du principe que notre sécurité doit se penser en gardant à l'esprit que c'est la base du "contrat social", socle même des Etats. Ensuite, le plan de la gestion. Il faut éviter de se retrouver avec les 10 000 civils promis par le plan : à âge et qualification identique, ils coûtent plus chers que les militaires (non, ce n'est pas une blague). D'autant plus... que la Belgique aurait autant de "civils de la Défense" que la France, DGA exclue (je dois vérifier les chiffres français). Ensuite, il faut alléger les EM : ils sont pléthoriques et servent pour partie à recaser les "victimes" de la réduction du nombre d'unités. Enfin, c'est là que ça fait mal, aller vers les 40 000 militaires exigera de trouver des solutions d'outsourcing immédiatement, sans attendre les mises à la (pré)retraite. Concomittement (pas sûr de l'orthographe), il faut engager des "petits jeunes", moins chers, tout en rendant les salaires plus attractifs pour éliminer ce scandale de l'asymétrie salariale. Le cas échéant, il faut licencier avec une prime substancielle et accompagner avec une structure type "Sabena" et légitimer l'opération sur base du fait que nous ne sommes plus au début des années 90 et que l'efficacité... est la marque de la survie. Il faut également mettre fin à ce statut selon lequel un militaire, parce qu'il serait professionnel, bénéficierait d'une sorte de "nomination à vie". Je crois que la société à tout à gagner d'un off' ou d'un sous-off' formé, discipliné, qui resterait dans l'armée quelques années avant de partir voir ailleurs si ça lui plaît. S'il veut rester, qu'il reste. Mais l'armée ne peut pas devenir une sorte de "SNCB bis" : c'est ce type de phénomène qui vous envoie un tas de gars à l'armurerie alors que les cadres des unités de combat sont vides. Le truc, c'est d'abaisser le payroll à 50% du budget pour acheter ensuite ce dont on a besoin. Le plan le voulait - et c'était bien - mais les mesures prises ne permettront pas d'y arriver. L'outsourcing - désolé pour DGHR - est un échec pour l'heure. Les 10 000 civils sont une hérésie comptable. Une autre est d'externaliser à tout va, depuis les cuisines jusqu'aux réseaux informatiques. C'est un vieux truc politique, très à la mode : sur une année fiscale (soit la comptabilité des Etats), ça vous coûte moins cher. Sur 10 ans, ça vous coûte deux fois plus : la société s'assure un marché captif, ça l'intéresse. Mais elle vous fait payer un tas de choses au prix fort (Cf. la "tour des finances" : tous les chiffres sont bien planqués mais publics : faites le calcul sur 10 ans, vous verrez, on pourrait même en construire une seconde...). L'un dans l'autre, vous pouvez sortir des communiqués de presse selon lesquels vous êtes à l'équilibre budgétaire (je ne vise personne :o) mais, en pratique, vous perdez beaucoup d'argent. En sabrant suivant ces méthodes et compte tenu des primes, des frais induits par les chômages, reclassements (non supportés par la défense - mais en Belgique, vous devez penser à l'équilibre du fédéral) et de la réévaluation des salaires, vous pouvez économiser, à vue d'oeil et en étant pessimiste, plus de 2,2 milliards d'ici 2020, à ajouter aux budgets d'équipements déjà libellés. Reste, après, le plan opérationnel : aider les scouts, c'est bien. Mais pendant ce temps, les gens ne s'entraînent pas... Les exemples sont nombreux. Voilà, ça, c'est la pensée du gestionnaire. Si vous êtes un politique et que vous le faites, vous avez les syndicats, la presse et quelques partis - dont un a dirigé le département et a toutes les chances d'être dans l'opposition - sur le dos. En somme, vous êtes politiquement mort. Malheureusement, il faut rectifier plus de 10 ans de gestion peu courageuse et 50 ans de mauvaises habitudes...
  11. Redac DSI

    Armée belge

    Salut Jan, En fait, il vaut peut-être mieux continuer la conversation en MP, je pense que Tiger n'a pas trop l'air d'apprécier !
  12. Redac DSI

    Armée belge

    Tranquille les gars, z'entendez pas les cigales (suis à Aix en Provence en ce moment) ? Ces trucs vous détruisent les oreilles grave. Need a ear-plug :o) Pour répondre à Jan (les ambitions et les moyens), en fait, il y a une "inversion logique" : c'est de la volonté politique que découlent les moyens. En fait, on a grosso modo 2,5 milliards d'euros à disposition mais il y a moyen de mieux les dépenser. Par exemple, on est l'Etat qui, dans l'OTAN, avons le plus de gens en E-M. C'est une tendance bien belge (Cf. nos 10 000 et quelques fonctionnaires aux finance contre moins de 700 en Suède... parce que l'organisation tire parti de l'informatique... et de la science... et parce qu'un employé est d'abord et avant tout un chômeur de moins dans la logique politique de ces 20 dernières années). Avec 65% de budget sur le payroll, ce sont immanquablement les équipements qui morrflent, tenant compte qu'on a déjà liquidé les frais de fonctionnement (casernes surnuméraires, etc... non sans pressions des politiques locaux d'ailleurs). Donc, effectivement, on regarde ce qu'il reste pour les équipements et on modèle les scénarios dessus. Les missions n'ont aucune importance et sont à éviter, sauf si elles contribuent à améliorer l'image du pays - en aucun cas, elles ne peuvent se faire pour son intérêt. Perdre des hommes est à éviter à tout prix, parce qu'on respecte ses hommes mais surtout par peur des répercussions politiques intérieures. S'ils n'ont pas le blindage nécessaire, ils ne partiront plus, c'est tout. Si l'on choisi un matériel, c'est d'abord et avant tout pour les compensations économiques qu'ils apportent - comme pour le 90mm, les Agusta, le Carapace ou le reste. L'approche est a-politique : elle devient totalement gestionnaire, complètement technocratique. Vous me trouverez sans doute un peu assertif, trop sûr de moi dans les contours de la culture de défense du monde politique belge que je dessine. Avec le recul, je repense néanmoins à mon premier job : j'étais secrétaire particulier, en charge des questions de défense, d'un président de parti (démocratique, je précise et je n'irai pas plus loin) entre 99 et 2000. Donc pas trop mal placé ;o) A cet égard, les seuls à ne m'avoir jamais déçus étaient les hommes eux-mêmes : off', sous-off' et gars du rang, de toutes les forces. Heureusement qu'ils ont un certain sens des choses à faire. C'est des bons. On leur a appris qu'il fallait parfois dépasser la lettre pour respecter un certain nombre de choses, ils savent acheter des trucs sur leur propre solde pour mieux travailler. Y'a des bons et des moins bons, il y a même des salopards. Mais dans l'ensemble, s'ils maintiennent un aussi haut niveau dans toutes les compet's OTAN, c'est surtout parce qu'ils ont une conscience professionnelle de fous et pas parce que c'est un job comme un autre. Respect, vous sauvez la mise.
  13. Redac DSI

    Armée belge

    @ Semper fi : tout le détail de l'opération canadienne est dans le DSI de juin : 80 2A4 NL + 20 A6 NL achetés. En attendant, pour envoi en Afghanistan dès la fin du TRG, location de 20 A6 GE. Je dois dire que je suis d'accord avec Artilleur : on a calibré les missions et les ambitions sur l'état des arsenaux et des budgets, pas sur les ambitions légitimes de l'Etat - lesquelles ne signifient évidemment pas de rejoindre le niveau NL, même après les coupes qu'ils viennent de subir. Après avoir rencontré des dizaines d'off' qui ont analysés les conflits, je peux vous assurer qu'ils n'ont pas la berlue et qu'ils savent très bien à quoi s'attendre... De fait, pour le Dingo, s'est un très bon engin... Mais pas forcément le plus adapté comme tracteur d'artillerie ! Petite rectif' aussi à quelqu'un qui parlait plus haut de l'achat d'un Rotterdam. En fait, le plan de 2003 listait un navire de transport stratégique à acheter avec le Luxembourg. Depuis, le projet semble avoir été éliminé (comme le BEST, d'ailleurs...). Si les Rotterdam étaient évoqués, c'était surtout dans le cadre d'une coopération avec les P-B avec extension de l'accord ABNL.
  14. Redac DSI

    Armée belge

    Bonjour Jan, Pour répondre à votre 1ere question, un Stryker (= Piranha 3 modifié, height identique) rentre à très grand peine dans un C-130. Impossible s'il est surblindé/"slat armouré". Avec une tourelle de 90, ce sera impossible. Dans un A400M, ce sera autre chose. Mais 2 Pi+90 me semble un peu beaucoup par appareil sur les distances "africaines". Je ne répond pas à tout (pas le temps !) mais les réponses à tous tes arguments sont dans un article de 25 pages (plus précisément la seconde partie), consacrée à l'imaginaire US entourant le Stryker, le tout à paraître vers le 15 juillet dans les Cahiers du RMES (www.rmes.be - consultation et téléchargement gratuits). Juste un point sur le terrain et la mobilité : même un camion du Paris-Dakar a une mobilité supérieure : masse/cm2 réduite (et pneus parfois très larges). Dans le cas d'un Stryker ou d'un Pi3, c'est autre chose. N'oubliez pas non plus qu'à volume intérieur identique, un engin à roue peut être jusque 6 fois + volumineux qu'un chenillé (ce sacré train de roues). Petite rajoute, à la relecture : ce qui me gène avec les APC à roues, c'est qu'ils sont moins adaptables que les chenillés. Jettez un oeil aux vieux FV430 brits : un coup de surblindage et ça repart (certes, le moteur morffle). Ce n'est pas non plus la solution idéale mais si on veut sauver nos équipages, autant qu'ils soient blessés plutôt que morts. L'adversaire s'adapte en permanence. Si notre vitesse de contre-adaptation est inférieure, nous sommes bons pour faire l'ouverture du 20h. Sur le slat, il a été adopté non pour éviter une usure des surblindages (à part les sacs des gars, le Pi3 n'en a pas : toujours le problème de la masse/cm²) et il a été expressément conçu (rapidement) pour contrer les RPG irakiens. C'est typiquement un "crash programm". C'est intelligent, mais c'est insuffisant (Cf. l'article en question). Sur le Canada, les militaires, dans le trip "techno-optimiste/la chenille est un signe de guerre froide" ont opté pour le MGS. Maintenant, ils veulent le dégager... pour sauver les crédits ! Le MGS a de sérieux pépins, en outre (impossible de sélectionner les bons obus, dotation limitée à 18, effet de recul très important en mouvement). En fait, comparativement les moyens de nos amis d'outre-St Laurent ne sont pas beaucoup plus importants que ceux des Belges. Je ne crois donc pas que ce soit une question de moyens. Au demeurant, seuls 52 Pi90 seront pris, comparativement à 100 Leo 2 Can. : perso, j'aurais préféré 30 Leo 2A6 d'occase. Entre l'adaptation de cette fichue tourelle que seul le Koweit à acheté (10 ex...) sur un engin pas prévu pour, les coûts que ça va générer, l'achat des obus (pour répondre à une question supra, MECAR est à Seneffe, fief politique de Philippe Busquin), à combien on parie que se montera la facture ? On parie que d'occase, a budget identique, le Leo 2 d'occase à 30 ex. rentre dans le budget ? Et ce fichu canon n'est même pas stabilisé, alors que c'est la mobilité qui doit sauver les équipages (en pratique, l'expérience irakienne - Cf. DSI 28, montre que le calcul était mauvais), qui devra donc tirer en mouvement en plein dans une enveloppe d'engagement adverse... sans même pouvoir le toucher au premier coup. Donc, effectivement, soit on les laisse au garage (+ que probable, mais d'autres armes ont de quoi occuper ces budgets), soit on envoie nos gars à la mort. Bon, la moussaka m'attend ;o)
  15. Redac DSI

    Armée belge

    Je suis d'accord, le MBT n'est peut-être pas l'idéal mais on a rien de mieux dans des opérations qui, de plus en plus, dégénèrent de façon plus ou moins imprévisible. Ca nous a fait des soiréess entières à discuter avec pas mal de collègues (pas en costard cravate mais pas non plus en marcel ;o) mais, en fait, on s'aperçoit que le show of force est bien plus rentable tactiquement que "l'ajustement au plus juste". Et puis, de toute façon, il ne faut pas se leurrer : la déployabilité d'un Piranha III+90 mm sera très problématique (encombrement) ; sa mobilité tactique off-road - celle dont les industriels ne parlent jamais - encore plus (pression au sol/cm² d'un Stryker 2x supérieure à celle... d'un M-1), sans compter l'élévation du centre de gravité (= risque de retournement). Et je ne parle pas du blindage de la chose. Le plus gros problème, c'est le RPG. Il prolifère terriblement partout, y compris là où nous devrons mener nos opérations de maintien de la paix, si la situation dégénère (Cf. Kosovo 2004 : il s'en est fallut de peu...) et nos hommes vont finir grillés. Reste le slat armor mais... intenable avec une tourelle de 90 mm (pb suspension ; pression au sol) et seulement efficace dans 50 % des cas de roquettes monocharges. Conclusion, mieux vau la jouer "vraiment blindé". Ce n'est pas la panacée mais c'est mieux que rien. Les Canadiens l'ont bien compris : question doctrine de politique internationale/culture stratégique, ils sont assez proches de nous. Après avoir choisi le Stryker MGS, leurs militaires veulent annuler la commande... et ont pris 100 Leo 2 à la place. Les Australiens procédaient de la même approche et sont eux aussi revenus en arrière. Et ils ont bien raison.
  16. Redac DSI

    Armée belge

    Bonjour tout le monde, Petit mot (parce que, finalement, un de mes articles a été cité), sur ce qui va nous (en fait, je suis Belge) servir de "capacité tir tendu". Avant de rédiger l'article, j'ai bien évidemment passé quelques coups de fil, je ne suis pas un expert-né en matière de balistique. Les gars de la Cav. n'ont pas du tout apprécié. Marc Pirlot, de l'ERM (qui, lui, est un véritable expert) n'était pas trop content non plus et l'a dis dans la presse, ce qui lui a valu à lui comme à moi de se faire traiter de "prétendus experts" en pleine Commission Défense de la Chambre. L'affaire, entre lui et moi, n'était pas concertée (je l'ai lu mais jamais rencontré) mais je crois que lui comme moi aurions été enchantés de nous voir invités faire une petite démonstration devant nos représentants... Mais ce qui m'a fait le plus mal, ce que les seules interpellations sur le sujet aient été soit retirée (une question parlementaire retirée en dernière minute) soit a été issue du Vlaams Belang (ce qui a généré ladite réaction). Qu'aucun parti démocratique n'ait vraiment réagit à la question, ça a de quoi vous refroidir. Quant à la question retirée, j'ai eu connaissance des conditions dans lesquelles elle l'a été : même le député le plus téméraire l'aurait retirée. Pas de menaces physiques (tout de même...) mais sa carrière en aurait pris un fameux coup. Et pourtant, il n'était pas socialiste (parti du ministre). En fait, l'affaire était purement économique : on a cherché à faire payer à l'Etat ce qui, basiquement, est une erreur de prospective industrielle (le 90 mm est marketé par CMI depuis les années 80, avec des résultats... pas terribles) alors qu'il a pourtant un très bon 105 mm. A. Flahaut s'est caché derrière l'état-major mais en pratique, tous les "terriens" rencontrés m'ont indiqué qu'ils désapprouvaient. Encore mieux : après la parution des articles, le 90mm a été testé à toutes les sauces, histoire de voir s'il tenait ses promesses, notamment en matière de portée et donc de capacité à éviter d'entrer dans une bulle létale adverse. Je n'ai pas eu le résultat, juste un commentaire, juste (très) désabusé : "bon, pas grave. On va les laisser au garage"... Et puis, côté adaptation, je me souviens d'une discussion avec quelqu'un du Cabinet. Le but du jeu était de voir comment allait évoluer la situation en Afghanistan. Je lui avais dit qu'il était impossible que l'OTAN ne se déploie pas dans le Sud afghan. Il m'avait dit que c'était peu probable. Deux ou trois mois après, l'OTAN indiquait qu'il était temps de faire une petite plongée dans le sud... Honnêtement, si ce matériel est adapté à ce que l'on fait aujourd'hui, on ne sait pas de quoi demain sera fait. Si vous aviez lâché il y a seulement 10 ans d'ici que des Belges seraient à KAIA, on vous aurait certainement pris pour un dingue. La vraie leçon oubliée, c'est que c'est l'Histoire qui nous dirige, pas la prospective politique. Je ne sais pas si le nouveau gouvernement va rectifier la chose. J'espère juste qu'on reviendra à un peu plus de raison... Bon Dieu, nous sommes les thuriféraires de la défense européenne et nous ne serions plus interopérables ! Oui, je sais, je m'énerve ;o) Bien cordialement, JH
  17. Bonjour, Petit message à Kiryama : euh... quel message ? Bien cordialement, JH
  18. Bonjour Philippe, On y travaille, on y travaille ;o)
  19. Bonjour, Juste un petit message pour vous dire que notre numéro de juillet-août est sorti. Son sommaire est dispo juste ici : http://athena-et-moi.blogspot.com/ Pas de numéro en août pour cause de vacances (bon, à vrai dire, comme pour tout le monde, elles feront du bien !), mais... un T&A qui devrait être dispo dès mi-août avec un programme une interview du directeur du BWB (la DGA allemande), celle du directeur de programme VBCI et un sujet qui a son importance dans le contexte actuel : le second PA. Nous aurons son directeur de programme et une contextualisation par scénarios en regard des économies à faire. Bon, je ne dis pas tout : un peu de suspense, tout de même :cool: DSI sera bien sûr de retour en septembre. On bosse d'ailleurs dessus pour l'instant et je suis d'ailleurs en train de travailler sur un article portant sur la marine japonaise. Banzaï certes - ils sont vraiment impressionnants - mais ça cache aussi quelques surprises point de vue articles. Je n'en dis pas plus !
  20. Bonjour tout le monde, JH au clavier. Bon, finalement, séduit par les sirènes de la blogosphère, je me suis décidé à sauter le pas. News, infos et les humeurs du jour : http://athena-et-moi.blogspot.com/ Bonnes lectures !
  21. Redac DSI

    PA Italien CAVOUR

    Bonjour tout le monde, Important, euh... je ne suis qu'un commentateur parmi d'autres ! Et oui, les copyrights font encore des leurs. Envoyez-moi un mail à henrotin@areion.fr (si possible avant demain midi, après c'est conférence, colloque et Bourget jusqu'au 25), je verrai ce que je peux faire. En fait, le "problème" (qui n'en est pas un : chaque Etat à sa stratégie génétique et cherche les solutions les plus adaptées) réside dans les allocations de place de hangar couplée, effectivement, au fait qu'il n'y ait pas de radier. Concrètement, en soutien amphib', sachant que les 3 San Giorgio sont un peu "limite", le Cavour sera un gros transport. Mais il faudra un port adapté, réduisant les options. Dans le même temps, combiner véhicules et avions/helos dans un même hangar est toujours un peu délicat (risque de FOD). Si on l'utilise uniquement en porte-aéronefs, effectivement, la capacité est plus importante que le Garibaldi. Mais, autre problème, les finances ne suivront pas nécessairement et le F-35B, à supposer qu'il voie le jour, sera effroyablement cher. Pour l'heure, un de ces appareils coûte grosso modo 2,5 fois un Rafale M (avec le dollar et ses fluctuations, c'est variable mais en gros, c'est la proportion)... et sans être pessismiste, le 35B est seulement en cours de montage... et connait toujours des problèmes de masse. En fait, à discuter avec des amis américains bien placés, il n'est pas exclu que les AV-8B soient plus performants. De fait, oui, ça posera aussi problème aux Espagnols (et aux Thaïlandais qui auront de grandes ambitions lorsqu'ils auront épongé le Naruebet), un peu moins pour les Britanniques (qui se sont débrouillés pour la jouer "35C" en cas de besoin). Mais, dans l'optique espagnole, les priorités sont renversées par rapport à l'Italie : c'est l'aspect amphibie qui prime sur l'aérien. Au final, ce qui me fait peur, c'est le "pari JSF" de Rome, pour bonne partie héritage d'une "époque Berlusconi" où les bonnes relations avec les US pouvaient compter plus que l'efficacité militaire - notez que Rome n'est pas la seule dans le cas - mais là, on parle d'aéronavales ! Ce qui, toutefois, n'enlève rien au navire en tant que tel : il est beau et il impressionne (c'est une qualité politique, pas seulement esthétique !). Surtout, il offre à l'Italie une aptitude à devenir une "Nation-cadre" d'opérations multinationales. Là, l'avantage sur le Garibaldi est très clair. Les Italiens ont-il raison ? Malgré tout, je pense que oui. Aujourd'hui, une capacité de conduite multinationale importe plus que les matériels : lorsque la NRF 1ere version a été lancée, les Américains étaient 300, les Européens 5 700. Mais l'oncle George "tenait" tout le C4ISR. Dans ces cas là, un soldat n'égale plus un soldat. Et puis, même dans la pire hypothèse (échec F-35B), un LPH, c'est toujours utile. D'autant plus que le potentiel de l'A-129 n'est pas pleinement exploité, faute de financement. Bon, allez, je vais terminer la canette de "vanille/noix de macadamia" qui me fait de l'oeil ;o)
  22. Bonjour, Merci pour les compliments ! Effectivement (merci Philippe pour la pub !), y'a encore un rab' de Rafale dans le T&A. En fait, les forces terrestres singapouriennes seront dans le suivant (juillet) en même temps que (quelques) plongées, à commencer par le combat urbain (le n° de décembre n'était que l'introduction) et ses expériences. Pour cette fois : 1ère bataille de Grozny avec Olga Oliker (Rand) et J-J Mercier ; expériences israéliennes avec David Eshel, un ancien de Tsahal et une contextualisation vraiment intéressante avec Antonin Tisseron, qui vient de sortir un très bon ouvrage sur le sujet. Bon, comme je ne vais pas tout vous dire et que je dois peaufiner un article "techno", je m'y remet. Bonne soirée !
  23. Bonjour tout le monde, JH au clavier qui en profite pour vous donner le sommaire du T&A qui vient de sortir depuis quelque jours : Editorial News Points de vue Quelles perspectives pour Dassault Aviation ? Entretien avec Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation Quels choix technologiques pour l’armée de l’Air ? Entretien avec Stéphane Abrial, chef d’état-major de l’armée de l’Air Aéronautique française, quelle évolution ? Entretien avec Claude Carlier, directeur du Centre d’histoire de l’aéronautique et de l’espace Stratégies et technologie Airpower et COIN, quels avenirs ? Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI Cleaning grey skies, quelles tendances en supériorité aérienne ? Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI Su-30MKI : l’approche indienne du combat aérien Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI Le Rafale F3 et au-delà, une feuille de route prometteuse Par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de défense « Le F-35 est bien meilleur que le Harrier » Entretien avec Tom Burbage, vice-président et directeur du programme d’intégration du JSF Munitions SCALP : vers de nouvelles radicalités technologiques et doctrinales ? Par Alain De Neve, doctorant en sciences politiques, UCL et membre du RMES De la munition intelligente à la munition brillante ? Par Jean-Jacques Mercier, expert en systèmes d’armes Drones Neuron en phase de définition, Dassault veut préparer un successeur européen à son Rafale Par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de défense L’UAV Heron (Shoval) Par David Eshel, colonel, IDF, Ret. Du vol vertical aux aéronavales L’hélicoptère de la curiosité technique à l’outil de combat Par Stéphane Ferrard, journaliste spécialiste des questions de défense Le CVN-78 et le futur de la puissance navale américaine Par Jean-Jacques Mercier, expert en systèmes d’armes Le BPE Juan Carlos Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI Bonne lecture !
  24. Bonjour tout le monde, JH au clavier (le "&" de Redac T&A ne semble pas passer)... qui se rappele qu'il doit effectivement répondre au MP de Fulcrum (je l'ai lu... mais coup de fil et puis...). Bon, à tout le moins, voilà de quoi répondre partiellement aux questions tout en vous donnant le sommaire du petit dernier, à présent disponible en kiosque (T&A arrivera la semaine prochaine) : Editorial La défense européenne – entretien avec Hervé Morin, ministre de la Défense Prospective stratégique : "élections législatives en Belgique, quel impact sur la Défense ?" Veille des contrats de défense Veille contre-terroriste Veille stratégique La chronique de Carl von C. : "Vive la Commission !" Stratégie : Airpower Puissance aérienne : mutations et invariants - par la rédaction L’armée de l’Air en pleine Transformation - entretien avec Stéphane Abrial, CEMAA Stratégie aérienne : une approche historique - par Jérôme de Lespinois, CESA Les paradigmes de l’attaque stratégique - par Joseph Henrotin, CAPRI John Boyd et la théorie stratégique à l’ère postmoderne - par Frans Osinga, KLu Peut-on modéliser un adversaire ? - par Paul K. Davis, RAND Corporation Armées : Singapour Singapour dans son contexte - entretien avec Tim Huxley, IISS - Asia Les ailes du lion, la Republic of Singapore Air Force (RSAF) - par Joseph Henrotin Tableau de bord : La Republic of Singapore Air Force - par Philippe Langloit Unités : Rafale Air Le 01.007 « Provence », premier escadron de Rafale Air - par Véronique Sartini Du Mirage 2000 au Rafale - entretien avec le capitaine O.Guillaume, pilote de Rafale Nous vivons l’avenir au quotidien, entretien avec le colonel L. Girier, commandant la base aérienne de Saint-Dizier Technologie & Armement : l'expérience de l'airpower Leurres antimissiles pour appareils civils - par Francis Nantha, AD&D Des Su-34 de série pour Moscou : retournement de tendance pour les forces aériennes russes ? - par Jean-Louis Promé La campagne aérienne d’Israël au Liban - par David Eshel, IDF, Ret. Nos fiches techniques : Airbus Military A400M, KBP 2S6/2K22M Tunguska-M1, porte-aéronefs classe Cavour Critiques de lecture Science, strategy and war. The strategic theory of John Boyd, de Frans Osinga Guerre en montagne. Renouveau tactique, de Hervé de Courrèges, Pierre-Joseph Givre et Nicolas Le Nen Quelle politique de défense pour la France à l'heure de l'élection présidentielle de 2007, de Pierre Pascallon et Stéphane Morin (Dir.). Bonne lecture !
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