Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

alexandreVBCI

Members
  • Compteur de contenus

    16 127
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    9

Tout ce qui a été posté par alexandreVBCI

  1. Le président Barack Obama a reçu lundi son homologue mexicain Felipe Calderon et le Premier ministre canadien Stephen Harper pour un sommet de l'Accord de libre échange nord-américain (Alena), qui a abordé la question de la guerre des cartels de la drogue au Mexique. M. Calderon, qui cédera le pouvoir à la fin de l'année, la constitution mexicaine lui interdisant de se représenter, a une nouvelle fois réclamé aux Etats-Unis de lutter davantage contre le trafic d'armes, qui alimente la violence dans son pays. Tant que les cartels mexicains de la drogue continueront à recevoir un énorme flux d'armes en provenance des Etats-Unis, il sera "impossible" d'enrayer la violence, a fait valoir le numéro un mexicain lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du sommet dans les jardins de la Maison Blanche. Plus de 50.000 personnes ont trouvé la mort au Mexique dans des violences liées aux cartels et à la lutte contre le trafic de drogue depuis que le président mexicain a mobilisé l'armée en 2006 pour combattre ces organisations criminelles. La suite : http://fr.news.yahoo.com/sommet-lalena-à-washington-dernier-mexicain-felipe-calderon-042305024.html
  2. Tunisie : les salafistes montent en ligne. Dans la famille salafiste, il y a Ridha Belhaj, porte-parole du parti - non autorisé - Hizb et-Tahrir (Parti de la libération). Ridha Belhaj reste convaincu que «la démocratie est une utopie, une illusion, un décor au service du capital international» et que la seule alternative est un État théocratique. Alors bien sûr, lorsque Rached Ghannouchi , le «patron» d'Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, a annoncé la semaine dernière qu'il n'y aurait pas de référence à la charia (la loi islamique) dans le préambule de la future Constitution, il a été déçu. «C'est un affront aux revendications du peuple qui a fait la révolution. Si la future Constitution ne répond pas à nos attentes, ce serait une sorte de diktat et il nous faudra réagir.» Le printemps arabe a ouvert de nouveaux horizons aux islamistes radicaux, toutes tendances confondues. Piétistes, politiques ou djihadistes , ils sont devenus de plus en plus visibles et, bien que minoritaires, ne se gênent pas pour donner de la voix, multipliant les manifestations de rue, les prêches dans les mosquées, voire les coups de force pour faire pression sur le gouvernement et l'Assemblée constituante qui devrait accoucher d'ici à la fin de l'année d'une nouvelle Loi fondamentale. Depuis le début de l'année, les incidents se multiplient : http://www.lefigaro.fr/international/2012/04/02/01003-20120402ARTFIG00622-les-salafistes-tunisiens-montent-en-ligne.php
  3. ça risque vite de le devenir si les frêres musulmans contrôlent à la fois le législatif et l'exécutif en Egypte... et le Canal de Suez. Mais c'est vrai que c'est pire pour les dirigeants israéliens qui doivent faire des putains de cauchemars toutes les nuits en ce moment.
  4. Un peu d'humour... Le comédien et scénariste David Javerbaum utilise les principes de la physique quantique pour percer les mystères du candidat à l'investiture républicaine américaine. D'après les principes de la «politique quantique» énoncés par le comédien, Mitt Romney correspondrait donc aux propriétés suivantes: • La complémentarité. Sorte d'hermaphrodite politique, le candidat républicain est à la fois conservateur et modéré. A l'image du chat de Schrödinger, impossible de déterminer sa tendance politique tant que l'on n'a pas soulevé le couvercle de la boîte. • La probabilité. Les positions de Mitt Romney ne s'expriment pas sur un axe pour/contre, mais en probabilité, le républicain étant virtuellement capable de soutenir n'importe quel point de vue. • L'incertitude. Impossible selon David Javerbaum de prévoir quelle sera la position future de Mitt Romney sur un point particulier, même en connaissant sa position actuelle. • L'enchevêtrement. En Bob l'éponge de la politique, Mitt Romney absorbe la question qu'on lui pose, si bien que le fait même de lui demander quelque chose influence sa position sur un sujet. • La non-causalité. Ce n'est pas parce qu'il a le plus de votes qu'il est considéré comme le candidat le plus susceptible de gagner, c'est parce qu'il est vu comme le favori qu'il récupère davantage de voix. •La dualité. L’existence de Mitt Romney supposerait la possibilité de créer un anti-Mitt Romney (son adversaire Rick Santorum?). Mais leur mise en contact conduirait à l’annihilation des deux… :lol:
  5. ça y est déjà ! ils commencent à se mettre sur la gueule ! =) (AFP) Le leader du groupe islamiste armé touareg Ansar Dine (défenseur de l'Islam), Iyad Ag Ghaly, a pris lundi le contrôle de la ville de Tombouctou (nord-ouest de Mali) et en a chassé les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), a appris l'AFP auprès de témoins. "Iyad est venu ce matin avec cinquante véhicules. Ils ont pris la ville, chassé les gens du MNLA qui étaient là, ont brûlé le drapeau du MNLA et ils ont mis leur drapeau au camp militaire de la ville", a affirmé Moussa Haïdara, caméraman qui a filmé l'entrée dans la ville de Iyad Ag Ghaly. Cette information a été confirmée par des habitants de la ville, dont le responsable d'un des principaux hôtels de Tombouctou. Selon le cameraman, "l'adjoint de Iyad, qui parlait en français, a aussi affirmé que parmi" les militants d'Ansar Dine, "il y a des Somaliens, des Nigérians, des Tunisiens et que tous sont pour l'islam". Iyad Ag Ghaly est une figure des rébellions touareg des années 1990 qui se bat aujourd'hui pour l'application de la charia au Mali par "la lutte armée". http://fr.news.yahoo.com/mali-leader-islamiste-touareg-prend-contrôle-tombouctou-154058554.html A la demande de Paris, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit mardi au sujet de la crise au Mali.
  6. Une forme de pétition géante qui permet à «n'importe qui» de déposer un projet de loi auprès de la Commission européenne. Prévue par le Traité de Lisbonne de 2007, l'initiative citoyenne européenne peut, depuis ce dimanche, être engagée par tout ressortissant de l'Union européenne. S'il réussit à convaincre six autres citoyens de six autres pays, et si ensemble ils réunissent un million de signatures. Mais sur quels sujets pourra-t-on interpeller la Commission? Selon Alain Lamassoure, co-rapporteur du règlement sur l'initiative, elle pourrait viser par exemple «les boursiers Erasmus qui découvrent que la reconnaissance mutuelle des diplômes ne fonctionne pas, les travailleurs transfrontaliers victimes de double imposition, les citoyens "pionniers" de la cause européenne, qui vivent, se marient, travaillent dans un Etat voisin de leur pays d'origine et se heurtent à d'insupportables tracasseries dans leur vie quotidienne.» En 2010, l'organisation Greenpeace a été la première à lancer une pétition ayant atteint le million de signatures. L'ONG appelait à un moratoire sur les cultures OGM, mais sa demande avait alors été jugée irrecevable car l'initiative citoyenne n'était pas encore entrée en vigueur. Des initiatives citoyennes pilotes ont déjà été lancées, notamment pour accorder la citoyenneté européenne à tous les résidents de l'Union ou pour créer un service civil européen. http://fr.news.yahoo.com/initiative-citoyenne-européenne-projet-loi-aimeriez-déposer-164618757.html
  7. La France va-t-elle rester militairement absente de la crise malienne, comme semble le laisser entendre son ministre des affaires étrangères ? Difficile à croire, avec 5.000 Français dans la place, et des lignes aériennes civiles qui ne semblent pas suffisamment armées pour évacuer ce flot de ressortissants dans les temps nécessaires pour faire face à l'urgence. Traditionnellement, dans ce genre de cas, la France met en alerte le banc et l'arrière-banc de ses avions blancs. Mais même en mettant en suspens les relèves actuellement en cours sur les théâtres, et en partant du principe que les A310 et A340 sont en état de voler, il faudrait plusieurs jours d'activité, et profiter des ressources privées. Ou faire appel à des avions plus tactiques. La dernière RESEVAC effectuée en Afrique fut réalisée en mars-avril, en Côte d'Ivoire. Il y un an tout juste. Une fois de plus, l'armée de l'air et les militaires sur place, conventionnels et spéciaux, avaient évité de gros soucis à des ressortissants. L'intérêt de ces rotations : on peut amener des troupes à l'aller, et repartir avec du ressortissant à la place. On peut brouetter vers un pays riverain, pour gagner du temps. Car si la situation venait brusquement à s'aggraver au Mali, il faudrait donc sécuriser les Français restant sur place. Guépard et prépositionnés doivent vraisemblablement revoir leur géographie locale, au cas où. Pas besoin de le rappeler, le Mali est, par-delà les péripéties du moment, le pays qui héberge des groupes djihadistes (notamment AQMI), et sans doute, six otages Français. Dans l'anarchie ambiante, les mêmes pourraient bien être tentés de continuer leur marché. http://lemamouth.blogspot.fr/2012/04/never-say-never-again.html
  8. Le fabricant européen a dévoilé aujourd'hui son AAS-72X+, un biturbine léger de reconnaissance armée, lors de la convention annuelle de l'aviation légère de l'US Army. Cet appareil tente de séduire outre-Atlantique, et de se placer dans la brèche ouverte par le Lakota (1), fabriqué aux USA, sur la base (comme l'AAS-72X+) de l'EC-145. Le projet peut aussi intéresser en France même, alors qu'à la fin de la décennie, les trois armées entendent commander un hélicoptère interarmées de cette gamme (le HC4). Les premiers recensement font état d'un peu moins de 200 exemplaires pour remplacer Alouette III, Gazelle Fennec et Puma SAR. Le ministère de l'Intérieur a déjà reçu une cinquantaine d'EC145. (1) Historiquement, le premier modèle vendu à l'état américain est le HH-65, destiné aux Coastguards. La division hélicoptères de la SNIAS avait racheté, en 1974, une usine de Vought Helicopters, sur place. http://lemamouth.blogspot.fr/2012/04/eurocopter-devoile-son-aas-72x.html
  9. Discours prononcé par le directeur de la DGSE à l'occasion du trentième anniversaire : http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Mes-chers-collegues-vous-avez-embrasse-une-carriere-a-la-DGSE_a565.html
  10. alexandreVBCI

    Le F-35

    Le problème des compensations (outre qu'elles sont inférieures à la dépense réelle), c'est qu'il faudrait savoir exactement ce que les entreprises canadiennes fabriquent pour le F-35 : si c'est des boulons, c'est zéro question transferts technologiques... en plus si l'armement reste exclusivement américains (sauf erreur, le canada n'a pas de programmes propres en missiles ou bombes) c'est être très dépendant du bon vouloir de son maître.... Israël n'a pas obtenu le droit de pouvoir développer et utiliser des missiles et bombes de fabrication israélienne sur le F-35 ? (au contraire de la GB, d'ailleurs ?)
  11. Modèle social français : surtout ne rien changer ! http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/sondage-les-francais-plebiscitent-leur-modele-social-02-04-2012-1935794.php Reste à trouver la réponse à la question : vu qu'on ne peut plus emprunter, qui va payer ?
  12. Les bases terrestres utilisées lors d'Harmattan ont été attaquées par des missiles et avions libyens ? par des FS libyennes ? il me semble aussi que c'est le CdG qui courait le plus gros risque (missile mer-mer) plutôt que nos bases terrestres.... Peut-être doit-on vendre des PA aux israéliens en leur expliquant à quel point leurs bases terrestres sont vulnérables et facilement identifiables par satellite et attaquables par des FS étrangères ? En Libye, on a choisit de mettre en avant le PA plutôt qu'une base déployable à terre... il est arrivé en retard dans la bataille d'ailleurs... et on a vu à quel point il était compliqué et cher de maintenir une permanence en mer. Un deuxième PA n'aurait pas apporté grand chose si ce n'est des coûts supplémentaires.
  13. Mali : «La situation est dangereuse, c'est la raison pour laquelle j'ai demandé à nos ressortissants dont la présence n'est pas indispensable de quitter le pays, il faut prendre le maximum de précautions», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, ajoutant : «Nous pouvons aider sur le plan logistique ou la formation, mais il n'est pas question de mettre des soldats français sur le sol du Mali». Alain Juppé s'est inquiété de l'influence des groupes armés islamistes combattant au côté de la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) qui contrôle depuis dimanche tout le nord du Mali. «Il semble que cette fraction islamiste/djihadiste extrémiste soit en train de prendre le dessus parmi les différentes factions touareg», a-t-il affirmé. Il a rappelé que la France a six otages détenus au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui, a-t-il estimé, «nous désigne explicitement comme une cible». La suite de la déclaration d'Alain Juppé : http://www.liberation.fr/monde/01012399858-paris-invite-les-francais-a-quitter-le-mali
  14. LE CAIRE (Reuters) - La décision des Frères musulmans de présenter la candidature de Khaïrat al Chater a totalement changé de la donne de l'élection présidentielle en Egypte et met en évidence les divisions entre islamistes, l'inquiétude des libéraux et la nervosité croissante de l'armée. Hommes d'affaires avisé et stratège politique habile, y compris du fond des geôles d'Hosni Moubarak où il a plusieurs fois séjourné, Khaïrat al Chater n'est pas encore entré en campagne qu'il figure déjà au rang des favoris du scrutin dont le premier tour est programmé les 23 et 24 mai. A 61 ans, ce père de dix enfants incarne l'impatience nouvelle d'une confrérie islamiste qui a attendu son heure pendant 84 ans et n'entend désormais pas laisser passer sa chance, au point d'être revenue sur sa promesse de ne pas briguer la présidence. Les Frères musulmans ont justifié ce revirement par le fait que le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui a promis de rendre le pouvoir aux civils à l'issue de la présidentielle, a cherché, selon eux, à limiter les pouvoirs du Parlement depuis la nette victoire de leur parti Liberté et Justice (PLJ) aux législatives. Le score du PLJ, qui a remporté plus de 40% des sièges à l'Assemblée du Peuple, loin devant tous les autres partis, semble placer Khaïrat al Chater dans un fauteuil en vue de la présidentielle. Pour autant, sa candidature va renforcer les divisions entre islamistes, qui présenteront au moins trois candidats - les deux autres étant le dissident réformateur des Frères musulmans Abdel Moneim Aboul Fotouh, exclu de la confrérie l'an dernier, et le salafiste Hazem Salah Abou Ismaïl, proche, bien qu'indépendant, du parti Al Nour, deuxième des législatives avec environ 25% des voix. Ces deux candidats bénéficient d'une bonne assise populaire et certains, y compris au sein du PLJ, s'inquiètent de l'impact de cette cacophonie sur l'image de la confrérie - 52 des 108 membres de son conseil consultatif se seraient d'ailleurs prononcés contre la candidature de Khaïrat Al Chater, selon un responsable islamiste. "La confrérie a le droit de présenter son propre candidat mais elle doit être consciente qu'elle perd beaucoup de sa crédibilité et qu'elle accroît les divisions avec les autres mouvements nationaux", lui a fait écho sur Twitter Mohamed Habib, un ancien adjoint du guide suprême. Signe, peut-être, qu'il est conscient de la délicatesse de la situation, Khaïrat al Chater a fait profil bas depuis l'officialisation de sa candidature samedi, se contentant d'annoncer dans un communiqué sa démission de son poste de vice-président du PLJ. Selon son avocat, son casier judiciaire a été effacé pour lui permettre de se présenter. Homme de l'ombre jusqu'à la révolution, il est pourtant un personnage clé depuis la chute d'Hosni Moubarak, les émissaires, notamment occidentaux, se pressant pour rencontrer celui qui passe pour être le grand argentier de la confrérie, comme lors de la négociation d'un prêt de 3,2 milliards de dollars du Fonds monétaire international. "L'Egypte ne reviendra pas au système du parti unique. La confrérie aidera les autres partis à se renforcer. Même si un parti est majoritaire, il ne doit pas monopoliser le pouvoir", avait-il dit à Reuters en mars 2011, dix jours après sa libération. Le monopole du pouvoir est pourtant le chemin sur lequel certains, en particulier les libéraux et les laïques, estiment que les Frères musulmans viennent de s'engager. "Ils montrent chaque jour qu'ils n'ont qu'un seul objectif: le pouvoir", accuse Ahmed Saïd, un dirigeant du parti des Egyptiens libres, un mouvement libéral fondé après la révolution. Le changement de stratégie de la confrérie traduit aussi la dégradation de ses relations avec l'armée, avec laquelle le reste de l'opposition l'a pourtant accusée de connivence, voire d'alliance, au moment des élections législatives. Le refus du CSFA de limoger le gouvernement transitoire, dirigé par un ancien Premier ministre d'Hosni Moubarak, après les élections législatives est d'ailleurs un des arguments avancés par le secrétaire-général de la confrérie pour justifier la candidature de Khaïrat al Chater. Il existe, selon Mahmoud Hussein, "une réelle menace sur la révolution et la transition démocratique vers un gouvernement civil élu". En attendant la rédaction de la nouvelle constitution par un comité composé pour moitié de parlementaires, c'est à l'armée ou au nouveau président élu que revient le droit de désigner le chef du gouvernement. Les généraux ont assuré qu'ils ne présenteraient pas de candidat à la présidentielle, mais face aux divisions des islamistes, ils pourraient essayer d'en tirer profit en soutenant un candidat comme l'ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, ou le dernier Premier ministre d'Hosni Moubarak, l'ex-général Ahmed Chafik. Si cela devait aboutir à l'élection d'un de ces deux hommes de l'ancien régime, souligne le politologue Hassan Nafaa, "les Frères musulmans porteraient la responsabilité de ce résultat". On est pas sorti de l'auberge ! =(
  15. (AFP) La France conseille à ses ressortissants "dont la présence n'est pas indispensable de quitter provisoirement" le Mali, indique le ministère des Affaires étrangères sur son site internet "Conseils aux voyageurs". "Compte tenu de l'instabilité de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le pays et notamment à Bamako, il est conseillé à nos compatriotes dont la présence n'est pas indispensable de quitter provisoirement le pays", précise une nouvelle recommandation à l'intention des quelque 5.000 Français se trouvant au Mali. "Il est recommandé d'éviter tout déplacement au Mali jusqu'à nouvel ordre", ajoute aussi le Quai d'Orsay. Sa mise en garde intervient alors que les rebelles touareg et des groupes armés islamistes progressent vers le sud du pays après avoir pris le contrôle de sa partie nord. Ex-puissance coloniale, la France s'en remet jusqu'à présent dans la crise malienne à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour rétablir l'ordre constitutionnel et garantir l'intégrité du pays. Un sommet de la Cédéao, associant des représentants de la communauté internationale, est prévu ce lundi à Dakar en marge de l'investiture du nouveau président Macky Sall, à laquelle doit assister le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
  16. Un nouveau groupe amphibie américain part pour le Golfe. 4000 marins américains, embarqués sur le porte-hélicoptères d'assaut USS Iwo Jima, ainsi que les transports de chalands de débarquement USS New York et USS Gunston Hall, ont appareillé le 27 mars de Norfolk et Camp Lejeune. Les trois bâtiments vont rejoindre la Méditerranée, la mer Rouge, puis l'océan Indien et le golfe Persique, pour un déploiement de plusieurs mois au sein des zones de responsabilité des 5ème et 6ème flottes américaines. L'Iwo Jima Amphibious Ready Group embarque la 24ème unité expéditionnaires des Marines, dotée d'un important matériel, dont des blindés et véhicules amphibies pouvant être mis en oeuvre depuis les bâtiments et des engins de débarquement de type LCAC. Les moyens aéronautiques, notamment ceux de l'USS Iwo Jima, sont imposants, avec des hélicoptères de manoeuvre et de combat, des convertibles Osprey et des avions AV-8B Harrier. Ce groupe amphibie devrait relever le Makin Island ARG, actuellement déployé dans la région du Golfe et comprenant le porte-hélicoptères d'assaut USS Makin Island, ainsi que les transports de chalands de débarquement USS Pearl Harbor et USS New Orleans. Le groupe aéronaval emmené par le porte-avions USS Enterprise, qui vient de réaliser une escale en Grèce, est également attendu prochainement sur zone, où évoluent en ce moment les porte-avions USS Carl Vinson et USS Abraham Lincoln. http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119274
  17. La DGSE fête ses 30 ans : http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-DGSE-fete-ses-trente-ans-pour-le-renseignement-c-est-l-age-adulte_a564.html
  18. A défaut, je mets cette vidéo ici. Les armes au cinéma : http://fr.cinema.yahoo.com/blogs/hollywood-insider/armes-au-cinema-comment-ca-marche.html
  19. Yémen: au moins 40 morts dans les combats entre armée et Al-Qaïda. De violents combats ont opposé samedi dans le sud du Yémen des soldats et des membres d'Al-Qaïda, faisant au moins 40 morts, dans un nouvel épisode de la guerre livrée par le réseau extrémiste à l'armée, selon des responsables. Les Partisans de la Charia ont revendiqué l'attaque. "Vingt-huit soldats ont été tués" dans les affrontements qui ont éclaté après une attaque lancée par les combattants d'Al-Qaïda contre des positions militaires à Mellah, au nord d'Aden, a indiqué un officier de l'armée sur place. Un responsable à Jaar, bastion du réseau extrémiste, a fait état de 12 morts parmi les combattants des Partisans de la Charia, groupe lié à Al-Qaïda. "Cinq soldats ont été capturés" par le réseau, selon lui. Des renforts ont été dépêchés dans la région, où les combats ont duré toute la journée, a-t-il ajouté. Selon un responsable militaire, l'attaque ayant provoqué les combats a été menée contre des bataillons qui participent aux opérations visant à déloger les combattants présumés d'Al-Qaïda de Zinjibar, capitale de la province d'Abyane, située au sud-est de Mellah. Cette offensive intervient peu après le sabotage d'un gazoduc, revendiqué par ce réseau, dans le sud-est du Yémen, en représailles à des raids de drones américains ayant fait sept morts, dont six membres d'Al-Qaïda. Al-Qaïda a renforcé sa présence dans le sud et l'est du Yémen au cours des derniers mois, profitant de l'affaiblissement du pouvoir central en raison de la révolte populaire qui a abouti au départ du président Ali Abdallah Saleh après 33 ans au pouvoir. Le réseau a intensifié ses opérations depuis le 25 février, date à laquelle le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi a succédé officiellement à M. Saleh. http://www.arcinfo.ch/fr/en-continu/yemen-au-moins-40-morts-dans-les-combats-entre-armee-et-al-qaida-0-422604
  20. D'après le journal Le Monde, "Tout a débuté le 26 mars par l'assassinat du dirigeant toubou Ahmat Ely Galmaï et de deux de ses adjoints lors d'une réunion tendue de chefs de milice dans l'ancien palais du peuple de Sebha. Les agresseurs seraient des Arabes affiliés à la tribu des Ouled Souleimane. Le partage du 'budget sécurité', de 10 millions de dinars (6 millions d'euros), semble être la cause initiale des affrontements, ainsi que le contrôle des frontières, source de lucratifs trafics." L'accord de cessez le feu est sans doute la conséquence d'un partage des trafics jugé préférable à la poursuite des affrontements. =(
  21. GAO (Reuters) - Des séparatistes touaregs ont attaqué Gao, dans le nord du Mali, à bord de pick-up armés de mitrailleuses, rapporte samedi un correspondant de Reuters sur place, ce qui montre que les rebelles tentent de profiter du chaos ambiant pour continuer leur progression. "Je les ai vus entrer dans la ville et hisser le drapeau de l'Azawad", a-t-il déclaré, précisant que les forces gouvernementales avaient lancé une contre-offensive. Les insurgés du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) s'étaient emparés la veille de la ville stratégique de Kidal en profitant de la confusion qui a suivi le coup d'état militaire du 22 mars. Gao, Kidal et Tombouctou constituent les trois principales villes du nord du Mali. Mais Gao, ville de 90.000 habitants, possède la plus grande garnison du nord du pays, et la résistance de l'armée est plus forte qu'à Kidal. Sur le terrain, la situation était confuse samedi après-midi. Des forces gouvernementales ont regagné le centre ville et les factions séditieuses ont commencé à se retirer de la ville, leur base dans une caserne de pompiers dans les environs de Gao étant prise d'assaut par des hélicoptères et par des armes lourdes de l'armée. Dans le centre ville, on pouvait voir des corps sur le sol et des habitants commençaient à sortir dans la rue. Certains rebelles ont crié des slogans en arabe à la gloire d'Allah, ce qui laisse penser que ces groupes islamistes sont plus animés par la volonté d'implanter la charia (loi coranique) dans ce pays musulman que par des velléités séparatistes. Le Mali est la première victime collatérale du conflit libyen de 2011: des mercenaires maliens puissamment armés qui s'étaient battus pour Mouammar Kadhafi sont venus gonfler les rangs du MNLA. Les séparatistes, ainsi que l'affirme Bamako, bénéficient également de l'appui de groupes armés liés de manière plus ou moins étroites à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et qui prospèrent dans la "zone grise" de l'Afrique subsaharienne. Les Etats voisins du Mali, notamment le Niger et la Côte d'Ivoire, redoutent un effet de contagion des événements de Bamako. La Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui compte 15 membres, a suspendu le Mali et menace en dernier ressort d'intervenir militairement pour faire rentrer les putschistes maliens dans leurs casernes et rétablir l'ordre constitutionnel. L'avancée des rebelles touaregs, renforcés par les activistes islamistes, inquiètent les puissances occidentales et posent avec encore plus d'acuité le problème de la sécurité en Afrique de l'ouest. "S'il y a une révolte islamiste victorieuse dans le nord du Mali, les gens vont en prendre note", juge John Campbell, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Nigeria. Les putschistes de Bamako affirment avoir renversé le président Amadou Toumani Touré en raison de son laxisme et de son incapacité à lutter contre les "hommes bleus", qui ont repris les armes à la mi-janvier dans le désert du Nord. Le président Touré, dont les dix années au pouvoir étaient marquées jusque là par la stabilité et des accusations de corruption, a dit être en bonne santé dans un lieu tenu secret. Le capitaine Amadou Sanogo, chef de la junte, et qui bénéficie d'un large soutien de la rue, a lancé vendredi un appel à la communauté internationale pour aider le nouveau pouvoir malien à combattre la rébellion. Les Etats voisins du Mali ont rejeté cet appel et ont donné jusqu'à lundi aux putschistes pour rendre le pouvoir aux civils. Dans un signe d'apaisement, trois membres de la nouvelle junte ont entamé des discussions à Ouagadougou avec le président burkinabé Blaise Compaoré, désigné par les pays riverains comme principale médiateur de la crise.
  22. Ben ouais normal, c'est des extraterrestres ! sinon je ne sais pas à quoi correspond ce trailer, un film tiré du jeu Ghost Recon ? : http://fr.itweb.tv/Ghost-Recon-Alpha-Le-Film-Teaser_v374.html
  23. (BRUXELLES2) Le nouvel accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne est signé. Cela a été fait vendredi (30 mars) ; une petite prouesse pour les signataires, il fallait parapher chacune des presque 1500 pages du texte (*). Concrètement, cela signifie signer chaque page de l’accord qui fait … presque 1500 pages ! Après cet exploit, Pavlo Klimkin, vice-ministre des affaires étrangères et négociateur en chef coté ukrainien, a répondu à quelques questions de journalistes au Brussels Europe Press Club. B2 y était. Et notre intérêt portait bien sûr davantage sur la coopération en matière de sécurité et défense, « un point important » selon le représentant ukrainien. La « perspective européenne », facteur de déblocage ? La « perspective européenne » de l’Ukraine, marquée dans le préambule de l’accord, confirme l’horizon d’une possible adhésion à l’UE et devrait permettre davantage de coopération avec la PSDC européenne. C’est en tout cas ce que nous a confié le porte-parole de M. Klimkin. « Nous avons beaucoup d’idées » à ce sujet, à déclaré le vice-ministre. « L’Ukraine sera très active dans les activités de la PSDC ». La signature de l’accord constitue une étape, presque une condition, pour une étudier les pistes de la coopération entre l’Ukraine et l’Agence Européenne de Défense (EDA). Rien de précis à se mettre sous la dent pour l’instant cependant. La participation à EU NAVFOR Atalanta : projet fantôme, reculé faute de budget ? En ce qui concerne les opérations, c’est Atalanta qui pourrait être une priorité pour l’Ukraine, nous a confié le porte-parole. Le vice-ministre a lui aussi évoqué l’opération anti-piraterie de l’UE et rappelé le dernier projet en date : la mise à disposition d’un avion de reconnaissance (un Antonov An-26). Cette idée ne date pas d’hier, et a été retardée par «des obstacles qui ne sont pas liés à l’Ukraine» selon Mr Klimkin. L’avion pourrait être déployé en octobre 2012, selon Vasily Filipchuk, Directeur du Département Politique du ministère des affaires étrangères ukrainien. En réalité, les raisons du retard sont essentiellement financières, le mécanisme de financement commun des missions militaires, Athéna, ne pouvant s’appliquer à un Etat non-membre. De plus, le budget défense de l’Ukraine n’est pas forcément suffisant pour « absorber » un tel engagement, même si l’Ukraine l’augmente considérablement ces derniers temps : +30% annoncés pour 2012. Ce qui ne représente « que » 1,1% du PNB et un montant 6 fois inférieur à celui de son voisin polonais. L’idée d’une participation ukrainienne à cette mission a été acceptée depuis longtemps, le COPS l’ayant avalisée en mars 2010. Et l’Ukraine participe déjà à cette mission, mais de manière pour le moins réduite, avec … un officier détaché au QG opérationnel de Northwood. Toujours pas de navire (c’est le cas pour la Norvège, autre Etat non-membre participant à l’opération), même si l’idée avait été lancée à plusieurs reprises (notamment le fleuron de leur marine, le navire-amiral destroyer Hetman Sagaydachniy). On comprend l’intérêt de l’Ukraine pour cette mission, ses bateaux et marins n’étant pas épargnés par les pirates. En 2008, la prise par les pirates du cargo « Fajna », de ses marins et de son chargement d’armes avait persuadé les ukrainiens de la nécessité de s’engager. Un statut particulier de pays non aligné L’Ukraine possède un statut international particulier, celui d’Etat « non rattaché à un bloc », non-aligné en quelque sorte. Une position qui lui interdit toute intégration formelle à une alliance militaire (OTAN en particulier). Cela n’est pas un obstacle, selon le vice-ministre : « Cela n’entravera en aucun cas notre participation aux activités de la PSDC ». Cette position reste assez floue. Il semblerait qu’il s’agisse d’une position plus théorique que pratique, mais qui permet à l’Ukraine de choisir au cas par cas, « à la carte » en quelque sorte. Le porte-parole l’a d’ailleurs admis, l’Ukraine participera là où « ses intérêts stratégiques » sont en cause. La Somalie donc, par exemple. On pense aussi à des régions voisines, même si là, le voisin Russe sera à prendre en considération. Ce statut n’empêche d’ailleurs pas en réalité l’Ukraine de coopérer avec l’OTAN, en organisant des exercices en commun mais aussi au niveau politique par des réunions régulières. Elle participe même activement à certaines de ses missions : Afghanistan (ISAF) – comme avant en Irak (formation uniquement), Méditerranée (opération Active Endeavour, où l’Ukraine déploie un navire chaque année)… Elle participe également à de nombreuses missions de maintien de la paix de l’ONU (Côté d’Ivoire, Soudan, Libéria, etc). Seul bémol, sa contribution aux missions européennes est moins importante. Une coopération avec la PSDC en dents de scie La coopération plus spécifiquement avec l’UE a eu des hauts et des bas. Les choses semblaient pourtant en bonne voie après l’élection de Viktor Iouchtchenko en 2004. L’Ukraine avait signé en 2005 un accord d’échange d’informations confidentielles, et pouvait à partir de la même année s’aligner sur des positions communes de l’UE (mécanisme traditionnellement appliqué aux pays candidats). Selon un rapport officiel publié par les autorités ukrainiennes en mars 2010, l’Ukraine s’était alignée avec 90% des positions communes jusque là. Or, depuis l’élection du nouveau président Victor Yanoukovich en février 2010, les choses ont changé. En 2010, l’Ukraine ne s’est alignée qu’avec 26 sur 44 des positions communes de l’UE. En ce qui concerne les opérations, mis à part Atalanta (où la contribution reste assez maigre, aujourd’hui), l’Ukraine fait partie de la mission EUBAM Moldavia (assistance aux frontières) – qu’elle accueille en partie sur son sol – ainsi que la mission MPUE en Bosnie-Herzégovine (police) – qui est phase de fermeture. Au 2e semestre 2011, elle avait participé au « battegroup » HELBROC, emmené par les Grecs (avec la Roumanie, la Bulgarie et Chypre). Pour l’instant, la contribution « très active » de l’Ukraine aux activités de la PSDC paraît donc assez limitée en réalité. Outre la question budgétaire, un des points de désaccords majeurs semble également politique. La position de l’UE, vis-à-vis de la Biélorussie, ne plait pas trop à Kiev. L’Ukraine avait d’ailleurs refusé en février 2011 de se joindre à la déclaration du groupe de Visegrad à l’encontre du régime. Commentaire : L’Ukraine reste un partenaire important pour la sécurité et la défense de l’UE, parmi les voisins orientaux. Et certainement de plus en plus d’ailleurs. Son statut de pays non aligné ne veut pas dire qu’il est neutre. L’Union européenne devrait alors veiller à ce que la non-neutralité ukrainienne soit orientée plutôt vers l’Ouest… (*) Cet accord succède à l’Accord de Partenariat et de Coopération (APC) signé en 1998 http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/lukraine-associee-a-leurope-fera-t-elle-un-peu-plus-pour-la-defense.html
  24. alexandreVBCI

    L'Inde

    MCU will enable Indian Air Force Jaguar aircraft to employ modern precision weapons NEW DELHI, March 29, 2012 -- Raytheon Company has started procuring components required to build the Munitions Control Units for 126 of the Indian Air Force's Jaguar Darin II attack aircraft. The MCU enables integration of modern weapons on legacy aircraft with minimal to no modifications to aircraft wiring and the flight or stores management software. The MCU's compact size enables it to be located in a weapons pylon or avionics bay of a legacy aircraft. From there, it interfaces between "smart" weapons and the existing software of a legacy aircraft. "Providing the IAF the capability to enhance their Jaguar fleet is the latest chapter in Raytheon's six-decade history of trusted partnership in India," said Harry Schulte, Raytheon Missile Systems' vice president of Air Warfare Systems. "MCU will give the Jaguar the capability to employ 'smart' or 'advanced' weapons like the Joint Standoff Weapon, Maverick missile, Paveway™ precision-guided munition and AIM-9M Sidewinder air-to-air missile." Raytheon was awarded a contract to build the MCU in 2011, and funding was authorized for the system in 2012. In anticipation of the contract, Raytheon began preliminary work to integrate MCU on Jaguar in 2008. About the Munitions Control Unit Dimensions: approximately 13 by 6 by 3 inches and weighs roughly 6 pounds. Enables integration of modern weapons on legacy aircraft. Requires minimal modifications to aircraft wiring and no changes to the flight or stores management software. http://raytheon.mediaroom.com/index.php?s=43&item=2065
  25. 500 soldats britanniques devraient rentrer cette année à la maison, selon le calendrier prévisionnel du ministère de la Défense. Et 1500 rentreront à la maison l’année prochaine (2013). Il n’y a donc pas de retrait accéléré des troupes britanniques avant 2014. Début 2013, il devrait y avoir encore 9000 militaires de sa Royale Majesté sur place, essentiellement dans la province de Helmand. Ce n’est qu’à la fin 2014, que les effectifs décroitront de façon importante, ne laissant « que » 1500 hommes, pour encadrer, former et soutenir l’armée afghane. La date exacte décidée à Chicago … ou Washington Selon le commandement britannique en Afghanistan, qui ont tenu un « briefing » à l’intention de nos collègues à Londres, ce serait d’ailleurs « de la folie » de partir avant que les troupes afghanes soient en position de prendre le relais. Les ministres, qui se prononcent à l’occasion d’une session de leur National Security Council semblent a priori sur la même ligne, malgré une opinion publique de plus en plus sceptique. La grande phase de retrait devrait avoir lieu, a priori, en septembre 2014. Mais cela peut encore changer: « l’option que nous prendrons dépendra des Etats-Unis » avoue une source du ministère de la Défense au quotidien « The Guardian ». Tout dépend donc d’Obama. Si les USA décident de réduire leurs effectifs plus rapidement que prévu, le départ des Britanniques serait également envisageable pour avril 2014. La Sandhurst afghane Qui dit retrait… ne dit pas retrait total mais retrait uniquement des unités combattantes. Le rôle de combat direct sera transféré aux afghans, en partie, en 2013 ; totalement à partir de mi-2014. Les 1500 membres de l’armée britannique ne seront plus normalement là que pour former et soutenir l’armée afghane. Le ministre de la Défense, Philip Hammond, était d’ailleurs en visite à Kaboul, fin mars, notamment pour signer un accord de coopération avec le général Mohammad Karimi, chef du personnel de l’armée afghane. Un accord qui vise à soutenir la nouvelle académie de formation des officiers afghans, surnommée « Sandhurst in the sand » en référence à la célèbre Académie Royale britannique de Sandhurst, cette école qui a formé le général Karimi… C’était dans les années 1960. Encore en construction, à Quarga, à l’ouest de Kaboul, trois quart des instructeurs étrangers devraient y être britanniques. http://www.bruxelles2.eu/zones/orient-afghanistan-pakistan/quelques-precisions-sur-le-retrait-des-troupes-britanniques-en-afghanistan.html
×
×
  • Créer...