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alexandreVBCI

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Tout ce qui a été posté par alexandreVBCI

  1. En raisonnant par l'absurde : Si le tir était réellement impossible... c'est justement attirer l'attention sur le fait que c'est un complot. Du coup on "revèle" le complot au lieu de le dissimuler. On ne "fabrique" pas un faux coupable en rendant impossible la preuve de sa culpabilité.... De toute façon si c'est un complot impliquant les services secrets ou le vice-président, tuer Kennedy en faisant passer ça pour une attaque cardiaque ou un AVC n'était pas plus facile que de faire confiance à des types comme Oswald et Ruby et monter un spectacle pareil ? Bizarre : Ruby tue Oswald pour l'empêcher de parler... mais qui empêche Ruby de parler ? pourquoi ne l'ont-ils pas descendu aussi ? (et ainsi de suite....)
  2. Vous pouvez ouvrir un thread sur le sujet si vous voulez, c'était pas pour censurer le sujet mais juste ne pas polluer ici.
  3. Vu la vitesse de rotation de la terre, qu'elle serait la vitesse du cable à son apogée ? ça risque pas de tronçonner tout ce qui va croiser sa route ?
  4. L'objectif de Cameron est justement de faire peur. Il pense que la perspective d'une indépendance stricte va vite paniquer les écossais plus enclin à mendier des subsides qu'à relever les manches !
  5. Vous savez qu'en tapant "afffiche propagande" sur google images vous en avez des tonnes... merci de ne pas pourrir ce fil sur la péninsule coréenne !
  6. Un dingue a bien tiré sur Reagan en pleine guerre froide et a failli l'abattre. Quel intérêt pour les russes ou les cubains à part risquer des représailles catastrophiques ? Si quelqu'un voulait "l'éliminer" politiquement, il suffisait de révéler sa vie privée ou ses liens douteux ou fabriquer un beau gros scandale bien repoussant. Qu'il existe des incohérences c'est possible, mais qu'est-ce qui prouve qu'Oswald était aussi mauvais tireur qu'on le dit ? ou qu'il n'a pas eu simplement un coup de chance en arrosant la voiture au jugé ? (les coups de cul pas possible on en trouve des tonnes sur youtube) Quand au comportement de Ruby, ça reste un mystère certes, mais pas une preuve de complot : Ruby risquait sa vie si l'escorte d'Oswald avait répliquée, je le vois mal en martyr de la cause des fabricants d'armes... et on n'a aucune preuve de la participation de Ruby a un complot non plus ! son acte peut être personnel (vengeance), patriotisme, quête de gloire, totalement stupide.... De plus, dans l'absolu, si on veut dissimuler un complot et ne pas attirer les questions, abattre Oswald est exactement ce qu'il ne faut pas faire ! Pourquoi Ruby n'a-t-il pas avouer sa participation au complot pour avoir une réduction de peine ? S'il s'agissait de l'éliminer, un faux suicide en cellule ou une tentative d'évasion ratée aurait été plus plus simple, plus discret, moins polémique, non ? Si les membres du complot étaient si fort pour l'organiser et le cacher pendant 50 ans, pourquoi ne pas avoir éliminer Oswald juste après l'attentat ?
  7. Egypte : Dans une démarche semblable à celle de la police des moeurs en Arabie Saoudite, des salafistes égyptiens ont visité un salon de beauté pour vérifier que l'établissement était conforme à la loi islamique sur les femmes, a rapporté al Arabiya. Mais au lieu de se conformer aux demandes des salafistes ou d'appeler à l'aide, les femmes ont pris les choses en mains et les ont bouté hors du salon. Les hommes ont été battus à coups de canne et expulsés du salon, devant une foule de badauds étonnés, rapporte le site panarabe. :lol: :lol: D'autres inspections étaient par ailleurs organisées dans d'autres commerces pour vérifier également s'ils étaient bien «halal». Selon eux, les magasins ne doivent pas vendre de vêtements indécents, les coiffeurs ne doivent pas raser la barbe des hommes… Mixité et péché sont intimement liés dans le discours salafiste. Cloisonner l’espace public, afin d’éviter la rencontre des deux sexes est donc préférable. Ce même groupe aurait également détruit des décorations de Noël, jugeant les festivités «haram». Ce groupe de justiciers moralisateurs s’est réuni au sein d’un comité, celui pour la promotion de la Vertu et de la Prévention du vice. Leurs revendications laissent à penser que ce groupe conservateur est proche du parti salafiste al-Nour, qui a gagné plus de 25% des sièges au parlement lors des élections à la chambre basse. Le parti al Nour a certes nié tout lien avec ce groupe de justiciers, il n’en reste pas moins que les salafistes jouissent d’une légitimité politique plus grande depuis les élections législatives. Les partis laïcs voient d’un très mauvais œil ces prises de positions de plus en plus audibles des salafistes en Egypte. Les professionnels du tourisme craignent que les propos de dirigeants salafistes sur les plages non mixtes, l’alcool et les bikini empêchent un retour des touristes en Egypte. http://www.slateafrique.com/80743/egypte-salafistes-expulses--salon-beaute-moeurs-police
  8. Un membre de l'armée canadienne à la retraite a été condamné à neuf mois de prison. Sa faute? Avoir examiné manuellement les seins de femmes lors de leur recrutement. Cet ancien officier marinier de 2e classe, désormais à la retraite, oeuvrait comme technicien médical dans un centre de recrutement de l'armée. Son travail consistait à faire passer un examen médical aux aspirantes militaires. A cette occasion, il leur affirmait qu'un contrôle de la qualité de leurs lolos faisait partie des exigences afin de pouvoir incorporer les Forces canadiennes. Une victime a témoigné devant la cour martiale que J. K. Wilks avait été jusqu'à «frotter son pénis en érection contre une de ses jambes». Une autre plaignante a expliqué qu'elle portait un string le jour de son examen médical «parce qu'elle ne s'attendait pas à devoir se déshabiller». Cette tenue a excitée J.K. Wilks qui l'a invitée à lui montrer ses seins et à se pencher, pour lui permettre de vérifier «la courbure de sa colonne vertébrale». http://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Un-officier-pelotait-les-seins-de-jeunes-recrues-29523072
  9. La Corée du Nord a annoncé, mardi 10 janvier, une amnistie pour un nombre inconnu de détenus à l'approche des anniversaires de ses dirigeants défunts, selon l'agence de presse officielle du régime communiste. Un décret parlementaire a fixé au 1er février cette amnistie conforme aux 'politiques nobles et bienveillantes' de Kim Il-sung (1912-1994) et de son fils Kim Jong-il (1942-2011), a précisé l'agence KCNA. L'amnistie bénéficiera à des 'condamnés', indique le décret, sans préciser le nombre de personnes concernées ni leurs crimes. Les autorités feront en sorte que ces prisonniers élargis 'aient des conditions de travail et d'existence stables', a souligné KCNA. Les organisations de défense de droits de l'homme estiment que 200 000 hommes, femmes et enfants sont détenus dans des prisons et des camps de travail en Corée du Nord, essentiellement pour des motifs politiques et non pas délictuels ou criminels. (AFP)
  10. Vers un référendum sur l'indépendance de l'Écosse David Cameron veut organiser un scrutin dans les dix-huit mois pour couper l'herbe sous les pieds des indépendantistes. Après son veto à l'Europe , David Cameron lance une nouvelle partie de poker, cette fois sur l'avenir de l' Écosse . Il veut organiser, d'ici à dix-huit mois, sur place, un référendum sur le maintien du pays dans le Royaume-Uni . Ce faisant, il prend de court le premier ministre indépendantiste écossais Alex Salmond, élu en mai dernier, qui prévoyait, lui, d'organiser une telle consultation en 2014 ou 2015. Le chef du gouvernement britannique espère ainsi lui couper l'herbe sous les pieds avant qu'une campagne en faveur de l'indépendance ait eu le temps de porter ses fruits. Cameron souhaite que l'Écosse reste dans l'Union. «Mais nous ne pouvons pas nous opposer à une partie du royaume qui souhaite se poser la question de sa sortie, argumente-t-il. Les Écossais méritent une question claire, juste et décisive sur le sujet. Pourquoi attendre 2014, ce qui est très dommageable à l'Écosse parce qu'on commence à voir des entreprises se poser des questions sur leurs investissements sur place?» Serpent de mer depuis le traité d'union de 1707, l'idée d'une Écosse indépendante a ressurgi au cœur de l'actualité depuis la victoire du Scottish National Party (SNP) au Parlement local en mai dernier, avec une majorité absolue. Son leader, Alex Salmond, a mis au programme un référendum qu'il souhaite organiser après le 700e anniversaire, en 2014, de la bataille de Bannockburn où les Écossais ont défait l'armée anglaise. Le sentiment indépendantiste a progressé, pour atteindre 49 % d'opinions favorables en Écosse, selon un sondage d'octobre. Sur l'ensemble du Royaume-Uni, 39 % des Britanniques sont pour une Écosse indépendante et 38 % contre. Furieux, Alex Salmond crie à l'ingérence de Londres dans la libre détermination du peuple écossais. Cameron veut un référendum contraignant et non consultatif, avec une alternative simple sur une sortie ou non de l'Écosse du royaume. Salmond, lui, souhaiterait un scrutin consultatif assorti d'une troisième option proposant le transfert de compétences supplémentaires de Londres vers Édimbourg. L'Écosse jouit déjà depuis 1999 d'une dévolution de pouvoirs sur l'éducation, la santé et les prisons. «En dramatisant l'enjeu, Cameron espère accroître la défaite des indépendantistes et affaiblir Salmond durablement, mais c'est un pari à haut risque. Si le oui l'emporte, le résultat sera au-delà de ce qu'a toujours rêvé Salmond», analyse John Curtice, professeur à l'université Strathclyde de Glasgow. «Ces manœuvres politiciennes de Westminster ne font que renforcer le sentiment indépendantiste, réagit Angus Robertson, député SNP à la Chambre des communes. Nous sommes en position de force car nous avons été élus sur un programme clair. Nous nous sommes engagés à tenir un référendum dans la seconde moitié de notre mandat pour montrer auparavant aux électeurs notre capacité à gérer sur des questions difficiles.» http://www.lefigaro.fr/international/2012/01/10/01003-20120110ARTFIG00366-vers-un-referendum-sur-l-independance-de-l-ecosse.php
  11. Premier bilan du SEAE (Service européen pour l’action extérieure). Outre les relations bilatérales qu’elle entretient avec des pays et des région sur tous les continents, l’UE dispose de délégations aux quatre coins du monde. Un réseau de plus 130 délégations et représentations de l'UE sont les yeux, les oreilles et les porte-paroles de l'Union européenne vis-à-vis des autorités et de la population dans leur pays d'accueil. Les politiques, les stratégies, les instruments et les missions extérieurs de l'UE, sous la conduite du Service européen pour l'action extérieure, comptent quatre objectifs principaux. Ils soutiennent la stabilité, promeuvent les droits de l'homme et la démocratie, visent à répandre la prospérité et encouragent la mise en œuvre de l'État de droit et de la bonne gouvernance. Il existe une très grande variété de politiques qui englobent, entre autres, des accords bilatéraux, des lignes directrices et des actes législatifs. http://www.bruxelles2.eu/politique-etrangere/service-diplomatique/le-service-diplomatique-se-defend-et-avance-ses-success-story.html http://www.bruxelles2.eu/politique-etrangere/service-diplomatique/des-diplomates-europeens-fideles-au-poste.html
  12. Drame à Poznan : un procureur militaire tente de se suicider, en direct L’accident aérien de Smolensk qui a vu la mort du président Kaczynski et de nombreux officiels polonais en avril 2010 n’en finit pas de susciter l’actualité sur la scène polonaise. Le procureur militaire Mikołaj Przybył avait organisé une conférence de presse à Poznan pour tenter de se dédouaner d’avoir fait procéder à une vérification des appels téléphoniques de deux journalistes de Rzeczpospolita et de TVN24, sur une enquête de fuite après l’accident de Smolensk. Après lu sa déclaration, sans possibilité pour les journalistes de poser des questions, le procureur demanda aux journalistes de s’en aller, pour «aérer la pièce» comme le rapporte le quotidien polonais Rzeczpospolita. Quelques secondes plus tard, raconte un des journalistes, on a entendu un coup de feu. « Nous avons couru dans la salle, pensant que c’était une caméra qui était tombée. C’est seulement après un certain temps, que nous avons vu le procureur gisant sur le sol dans une mare de sang » Le procureur qui s’est tiré un coup de feu avec son arme de service a été transporté à l’hopital de Poznan. Ses jours ne seraient pas en danger selon le procureur général militaire. http://www.bruxelles2.eu/breves/drame-a-poznan-un-procureur-militaire-tente-de-se-suicider-en-direct.html
  13. alexandreVBCI

    Marine Britannique

    La Chambre des communes tance son gouvernement sur la piraterie. http://www.bruxelles2.eu/piraterie-maritime/la-chambre-des-communes-tance-son-gouvernement-sur-la-piraterie.html (publié aussi sur le fil dédié à la piraterie !)
  14. En termes politiques, c’est une sévère admonestation à son gouvernement que vient d’adresser la Chambre des communes britannique dans le rapport sur la piraterie maritime qu’elle vient de publier. Un rapport juste à propos puisqu’il intervient alors que le Foreign office compte accueillir en février 2012 une grande conférence sur la piraterie maritime. Un fossé entre la rhétorique et l’action « Depuis un trop long moment, il y a un fossé notable entre la rhétorique gouvernementale et son action », est-il écrit. « La piraterie n’est pas une tâche prioritaire de la Royal Navy. » « Il est difficile de voir comment le Royaume-Uni peut continuer à jouer un rôle leader dans la réponse internationale sans avoir un engagement visible d’au moins un navire tout le temps », expliquent les députés qui s’inquiètent des conséquences de la Strategic Defense Review sur les forces disponibles. Si le Royaume-Uni a autorisé des gardes privés armés à bord des navires marchands britanniques, « les lignes directrices publiées par le gouvernement offrent des conseils pratiques mais ne fournissent pas de ligne claire et complète sur l’usage légal de la force ». « Il n’y a aucune raison juridique à empêcher que le Royaume-Uni affirme sa compétence juridictionnelle sur des pirates suspects si aucun autre Etat n’a la volonté de le faire ». Quant au traçage et à la lutte contre le blanchiment de l’argent des rançons – environ 135 millions $ récoltés en 4 ans -, le rapport avoue sa surprise devant la « faiblesse des informations disponibles sur le financement et les profits par les pirates ». Même sur l’aide aux familles prises en otage, la Chambre des communes se montre critique, estimant que « le Foreign office devrait revoir sa communication et ses autres procédures pour apporter un soutien aux membres des familles d’otages britanniques ». Une remarque faite après avoir entendu Paul et Rachel Chandler, capturés en 2009-2010 … Ca décoiffe ! Non content de faire cette volée de constat, les députés font aussi une série de recommandations. Parmi elles, on peut souligner : • Equipes VPD. Le gouvernement devrait examiner avec l’industrie comment celle-ci pourrait financer la présence de détachements de protection embarquée (VPD/EPE) ou de personnel militaire à bord des navires marchands. Une question souvent passée sous silence, mais une partie de l’industrie maritime britannique préférerait avoir des militaires à bord, et serait prête à payer pour cela – le ministère de la Défense rétorque par la faiblesse des moyens disponibles ; • Gardes privés. Les parlementaires soulignent combien le dispositif existant reste encore trop flou. Le gouvernement doit clarifier l’usage de la force par les compagnies privées, en précisant (comme pour les militaires), les cas où ils peuvent utiliser la force, y compris les moyens mortels, ainsi que des exemples de réponses graduées. Il doit examiner le risque qu’il peut y avoir à ce que les gardes ou le capitaine du navire doivent faire face dans un autre Etat aux suites d’un incident impliquant l’usage des armes. • Forces navales. A défaut d’avoir un commandement unifié, ce qui serait l’idéal, le gouvernement doit être « rigoureux en éliminant toute duplication entre les différentes opérations ». Les règles d’engagement doivent être révisées régulièrement pour assurer qu’elles puissent répondre de façon flexible aux tactiques des pirates. Et le gouvernement doit promettre de maintenir un engagement d’au moins un navire. (NB : on remarque que dans le tableau publié par le rapport, les Britanniques n’ont jamais mis plus d’un navire à disposition des différentes forces de la coalition – OTAN essentiellement -, ce qui n’est pas au niveau de l’effort consenti par plusieurs pays européens comme l’Allemagne, la France ou l’Espagne). • Moyens satellites. A la manière de ce qui s’est fait en Afghanistan, le rapport milite pour une utilisation de nouvelles voies de détection des skiffs, en utilisant la surveillance micro-satellite. • Poursuite en justice. C’est un des points forts du rapport – et un des points faibles de la réponse britannique. Si les députés soutiennent leur gouvernement d’avoir refusé l’établissement d’une cour extra-territoriale (comme le proposait le rapport de Jack Lang à l’ONU), ils estiment qu’ils devraient étudier les propositions plus récentes de cours spécialisées établies dans les pays de la région et fonctionnant sous le droit ordinaire. La formation de juges somaliens prendra en effet du temps (sur les 120 juges du Somaliland et les 76 juges du Puntland, seuls 5% sont formés au droit selon le rapport de J. Lang, et l’ONU qui a entamé la formation d’une vingtaine de juges estime que cela mettra 3 ans avant d’avoir des procès en Somalie qui remplissent les standards internationaux). Le rapport souligne donc que davantage d’efforts – et de pressions – doivent être faits sur les pays de la région pour qu’ils acceptent des suspects et les poursuivre devant leurs tribunaux (Kenya notamment). C’est en effet cette voie de poursuite locale qui a la « préférence » de la Chambre des Communes. Mais les députés estiment aussi que le gouvernement doit s’assurer que tous les aspects de la piraterie internationale sont couverts par la loi britannique et devrait préciser quels obstacles s’opposent à la poursuite des ravisseurs des Chandler. Il transparait de ce rapport, en effet, que le droit britannique n’est pas tout à fait à jour : il n’a pas encore vraiment intégré dans son droit national la convention de l’ONU sur le droit de la mer. NB : Etonnamment, il est assez peu fait état dans ce rapport que le Royaume-Uni est un des seuls Etats européens à n’avoir jamais poursuivi, ou même tenté de poursuivre, un pirate arrêté par ses forces ou concernant un de ses nationaux ! http://www.bruxelles2.eu/piraterie-maritime/la-chambre-des-communes-tance-son-gouvernement-sur-la-piraterie.html L’Olip G, un tanker appartenant à un armateur grec et battant pavillon maltais, a été libéré dimanche matin par les pirates. Il avait été capturé en septembre 2010. C’est une des plus vieilles prises avec le MV Iceberg (capturé en mars 2010). C’est donc la fin d’un long calvaire pour les 18 marins (15 Géorgiens et 3 Turcs). Les pirates auraient reçu une rançon de 3 millions $ en échange de cette libération, selon le site Somalia Report. Le nombre de navires marchands détenus atteint un de ses plus bas niveaux selon les statistiques d’Eunavfor observées par Bruxelles2 : seuls 7 navires restent détenus ainsi que 176 marins. Ce sans compter quelques dhows et marins-pêcheurs des pays avoisinants encore aux mains des pirates. http://www.bruxelles2.eu/breves/un-tanker-libere-par-les-pirates.html
  15. Diminution du budget de défense, révision des orientations, nouvelle stratégie militaire… l’évènement de la semaine aura été sans conteste l’annonce par le président américain en personne, Barack Obama, jeudi (5 janvier), de ses nouvelles orientations en matière de défense. Les Etats-Unis se trouvent en effet à un tournant stratégique. Ils mettent fin à des conflits engagés sous les précédentes législatures : retrait d’Irak, mort de Ben Laden, transfert entamé en Afghanistan, diminution des effectifs en Europe. La présence du président Obama le matin même de la présentation au Pentagone indique son implication dans ce processus de réforme ou, au minimum, qu’il en endosse toutes les implications au moment où s’amorce cette année électorale. « Cette stratégie est destinée à préserver le leadership mondial américain, à maintenir notre supériorité militaire et garder la foi dans nos troupes, les familles des militaires et les vétérans » a-t-il affirmé. Régime slim fast pour les forces armées La défense devra économiser 487 milliards de $ dans les dix ans à venir, soit un peu moins de 50 milliards $ par an jusqu’à l’exercice fiscal 2022 (37 milliards € au taux de change de 1 € pour 1,30 $). Le budget pour l’exercice fiscal 2013 devrait être présenté dans les semaines à venir. Menaces : vers le Pacifique toute Le terrorisme, l’Iran, la Corée du Nord, la Chine et le Moyen-Orient sont parmi les premières préoccupations de l’armée américaine a précisé le ministre de la Défense Leon Panetta dans une interview à la chaine publique PBS. La région « Asie Pacifique » est naturellement l’objet de toutes les attentions américains qui comptent mettre le paquet sur leur façade « est ». Les Américains entendent « maintenir une force présence maritime dans le Pacifique, maintenir une présence militaire en Corée du Sud, poursuivre la rotation des déploiements de Marines en Australie », mais surtout « examiner d’autres opportunités similaires pour renforcer notre présence (là-bas) et montrer que nous sommes une puissance du Pacifique ». Une force plus rapide, plus agile L’armée de demain devra être « flexible, adaptable, agile qui devrait faire face à une myriade de défis » a précisé Léon Panetta. Cette force sera « différente de la force de la guerre froide, de celle des années 1990 postérieures à la guerre froide ou de la force de ces dix dernières années engagée dans des conflits terrestres d’envergure ». Cela signifie ne plus pouvoir être présent partout. « Quand vous êtes plus petit et plus allégé, vous ne pouvez avoir une large présence à travers le monde » a-t-il détaillé. « Une force plus petite efficace a besoin d’être mobilisable rapidement, disposer d’une technologie avancée, et pouvoir compter sur des partenaires ». Etre mobilisable suppose d’avoir de forts soutiens logistiques et une composante robuste de réserve. « Avoir des équipements technologiques suppose d’investir dans la recherche et l’innovation, ce qui a un coût, et les partenariats requièrent des efforts des autres nations, qui sont aussi sous la contrainte financière ». Il a tenu cependant à rassurer : les « Etats-Unis ont toujours les moyens de faire face à un plus d’un ennemi (à la fois) et de gagner ». Ils ne vont pas être sur un seul front. En Amérique latine et en Afrique, le ministre veut « utiliser des méthodes innovantes pour assurer une présence américaine. (…) Autant que possible nous développerons des approches peu couteuses et peu consommatrices en hommes, approche dite « low-cost » et « small-footprint » », un peu à la manière de ce qui se pratique en Ouganda-Somalie ou au Sahel. Une opportunité stratégique de rééquilibrer les relations en Europe L’Europe occupe juste un paragraphe dans le document d’orientation (*). Ce n’est pas que les Etats-Unis s’en désintéressent. L’Europe reste le « partenaire principal » dans la recherche d’une sécurité mondiale. Mais ce n’est plus un sujet de préoccupation principale. Même s’il reste « des défis de sécurité et des conflits non résolus en Europe et en Eurasia », le document prône donc une évolution. « Plusieurs pays européens sont devenus producteurs de sécurité plutôt que consommateurs. Combiné avec le retrait en Irak et en Afghanistan, cela crée une « opportunité stratégique pour rééquilibrer l’investissement militaire US en Europe, en centrant son attention plutôt que les conflits actuels sur les capacités futures ». Certes l’article 5 (clause de solidarité) reste d’application, et les Etats Unis promettent de « soutenir une capacité et une interopérabilité renforcée pour les opérations en coalition », un peu à la manière dont les Etats-Unis ont participé à l’opération de l’OTAN en Libye. Mais ils travailleront aussi avec les « alliés de l’OTAN pour développer le « pooling and sharing » et la spécialisation dans des capacités dont on a besoin au XXIe siècle ». http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/les-americains-revoient-leur-strategie-pacifique-toute.html
  16. Le ministre danois des Affaires européennes, Nicolai Wammen, l’a confirmé lors de son mot d’introduction aux journalistes européens en visite à Copenhague. Le gouvernement danois a bien l’intention de lever deux de ses trois opt-out existants : en matière de défense, d’une part ; de justice et d’affaires intérieures, d’autre part. Réintégration totale de la défense européenne, partielle de la politique de justice/intérieur Concernant la défense, le ministre l’a confirmé à B2, il s’agira d’une « levée totale de l’opt-out ». En clair, le Danemark réintègre totalement la politique européenne de défense et de sécurité commune en matière d’opérations militaires – qu’il s’agisse du processus de décision ou de son financement – ou de renforcement des capacités – notamment la participation à l’Agence européenne de défense. Une « vraie réintégration » – qui supposera donc d’intégrer des officiers danois dans les différentes structures de défense de l’Union européenne. Un peu à la manière dont la France a réintégré les structures de commandement de l’OTAN. La levée de cet opt-out est celle qui suscite le moins de discussion au sein des partis politiques danois, mis à part les eurosceptiques du Dansk Folkeparti (le parti du peuple danois) qui est « opposée à une armée européenne » et « vouloir préserver le fait que le parlement danois donne l’autorisation à l’envoi de troupes à l’étranger ». « Une question de responsabilité » selon la députée Pia Adelsteen (*). Ainsi que l’a souligné, le 10 janvier, Jens Joel, député social-démocrate, membre du comité des Affaires européennes du Parlement européen, il y a comme une « incohérence aujourd’hui. Pourquoi les Norvégiens – qui ne sont pas membres de l’Union européenne – peuvent participer à une opération anti-piraterie de l’UE et pas les Danois. Il faut corriger cela ». Concernant la politique de justice et d’affaires étrangères, la levée de l’opt-out sera plus légère ; il s’agit de remplacer l’opt-out (dérogation totale) par un opt-in : le Danemark manifestant à chaque décision son souhait, ou non, d’y participer et d’accepter ses implications (selon le même statut qu’a l’Irlande ou le Royaume-Uni aujourd’hui). Seul opt-out que le Danemark ne compte pas quitter : celui sur l’Euro. Il n’en est pas question, a précisé le ministre des Affaires européennes. « C’est le referendum improbable » a renchéri son collègue des Affaires étrangères. Même le parti socialiste libéral qui milite en faveur de l’Euro, a reconnu que rejoindre l’Euro n’était pas possible actuellement, a expliqué Sofie Carsten Nielsen du parti social-libéral (membre de la coalition au pouvoir). Quand ? à la fin de la présidence Rien n’a encore décidé sur quand exactement cela se passera et sous quelle forme – un ou deux référendums… Ce qui est sûr c’est que c’est un engagement qui figure dans le programme de la coalition social-libérale/social-démocrate/socialiste. Et que cette réintégration ne se déroulera pas durant la présidence danoise de l’UE qui a commencé depuis le 1er janvier et dure jusqu’au 30 juin 2012. « Si la présidence se déroule bien, et que nous sommes dans une bonne disposition au niveau européen, la levée des opt-out pourrait se produire dans la foulée de la présidence » a précisé à B2 un officiel danois. (*) On peut souligner que la participation à la PeSDC n’empêche jamais une autorisation du parlement national. La pratique néerlandaise ou allemande le prouvent. http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/et-le-danemark-reintegra-lue-et-sa-politique-de-defense.html
  17. Les pirates « achètent » 2 otages de MSF aux Al-Shabaab Les deux logisticiennes espagnoles de Médecins sans frontières, Montserrat Serra et Blanca Thiebaut, qui avaient été enlevées en octobre dans un camp de réfugiés somaliens au nord du Kenya par des hommes d’Al Shabaab seraient désormais aux mains des pirates. Le groupe de Alweyne (Mohamed Abdi Hassan) les aurait « acquis » pour la somme de 200.000 $ (100.000$ chacune), révèle Somalia Report. Elles sont arrivées dimanche à Harardhere, un des principaux fiefs des pirates, à bord d’un hors bord. Les pirates ont démenti tout lien avec l’organisation islamique, soulignant que ce n’était qu’une question de « business » a raconté un pirate à nos confrères somaliens. « Les Al-Shabaab avaient besoin d’argent et n’avaient pas de moyen de négocier une rançon. Nous l’avons. C’est du business ». Les pirates détiendraient également trois autres otages occidentaux : la Britannique Judith Tebbutt, enlevée dans le complexe touristique de Lamu au Kenya en septembre 2011 ; le Danois Poul Thisted et l’Américaine Jessica Buchanan du groupe deminage de l’ONG danoise « Danish Refugee Council », enlevés en même temps qu’un Somalien à Galkayo dans le Galmudug, en octobre dernier. http://www.bruxelles2.eu/piraterie-maritime/les-pirates-achetent-2-otages-de-msf-aux-al-shabaab.html La libération du dhow iranien : pas sans dégât Si la marine US a abondamment communiqué sur l’opération de libération des 13 pêcheurs iraniens, jeudi dernier (5 janvier), elle a été plus discrète sur le sort des pirates. Et pour cause ; cette opération ne s’est pas passée sans dégât coté pirates. En fait de 15 pirates appréhendés par les forces américaines : 3 sont morts, et 4 ont été blessés. Les 12 suspects (8 valides, 4 blessés) ont, de fait, été remis (très rapidement) par les forces américaines au Yemen. A charge pour lui de les convoyer ailleurs. La marine yemenite vient, ainsi que le rapporte le site Somalia Report, de confier les 12 suspects aux autorités du Puntland et incarcérés dans la prison centrale de Bossasso. Les corps des trois autres pirates ont été également transférés, dont deux remis à leur famille. Ils avaient apparemment tenté de répliquer aux forces US, ou du moins n’avaient pas jeté immédiatement leurs armes par-dessus bord comme les survivants, selon le témoignage d’un pirate local dont le frère figurait parmi les suspects arrêtés par la marine US. http://www.bruxelles2.eu/piraterie-maritime/la-liberation-du-dhow-iranien-pas-sans-degat.html
  18. Newt Gingrich veut détruire Mitt Romney en révélant avec un film son passé de prédateur financier fossoyeur d'entreprises. http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2012/01/09/et-maintenant-romney-le-film_1627576_829254.html humm.. que du bonheur !
  19. Le président de Guinée-Bissau, Malam Bacai Sanha, est mort, lundi 9 janvier, à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, a-t-on indiqué de source gouvernementale française. Agé de 64 ans, il avait été admis dans cette institution militaire juste avant Noël, a indiqué cette source précisant qu'il était 'dans le coma depuis longtemps'. La maladie dont il souffrait n'a jamais été rendue publique. Son pays, un petit Etat d'Afrique de l'Ouest (1,5 million d'habitants) qui fait figure depuis plusieurs années de plaque tournante du trafic de drogue entre l'Amérique du Sud et l'Europe, avait connu un coup de force, le 26 décembre, alors que Malam Bacai Sanha était soigné en France. Malam Bacai Sanha, ancien combattant anticolonialiste et pilier du puissant Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), avait été élu président en juillet 2009. L'opposition bissau-guinéenne avait demandé un débat ouvert sur son état de santé, s'inquiétant des répercussions que pourrait avoir sa disparition dans un pays où les trois précédents présidents ne sont pas arrivés au bout de leur mandat de cinq ans, qu'ils aient été chassés ou tués. Le gouvernement avait présenté l'attaque du 26 décembre, par des hommes en armes, de l'état-major et et de deux unités de l'armée à Bissau comme une 'tentative de coup d'Etat'. Il s'agirait de la sixième depuis août 2008 dans cette ancienne colonie portugaise, indépendante depuis 1974. Parmi les suspects recherchés figuraient des membres de l'armée, des députés et d'anciens ministres du parti au pouvoir. Au lendemain de l'attaque, l'armée avait annoncé la mise en échec de l'assaut et l'arrestation de plusieurs officiers, dont le chef de la marine, le contre-amiral José Américo Bubo Na Tchuto, cerveau présumé du projet, inscrit sur la liste rouge des "trafiquants internationaux de drogue" des Etats-Unis depuis 2010, qui le considèrent comme un "baron" du trafic de cocaïne colombienne destinée au marché européen. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/01/09/le-president-de-guinee-bissau-meurt-a-paris_1627548_3212.html#xtor=AL-32280515 Encore un pays africain qui va continuer à sombrer dans le chaos !
  20. La france, punching-ball des primaires républicaine. http://www.lefigaro.fr/international/2012/01/09/01003-20120109ARTFIG00380-la-france-ce-punching-ball-des-primaires-republicaine.php
  21. Le représentant en Libye de la société française Epée, Hugues de Samie, a été tué par balles dans son appartement au centre de Tripoli, samedi vers 17h40. Selon les premiers éléments de l'enquête, ce meurtre serait de nature crapuleuse. Dns un premier temps, les autorités libyennes évoquaient deux agresseurs, puis un seul, toxicomane. Selon ses proches, Hugues de Samie n'avait fait l'objet d'aucune menace. Hugues de Samie, ancien colonel de la Légion (il avait fait l'essentiel de sa carrière au 1er REC), connaissait bien le pays où il a travaillé pendant plus de quatre ans avant la chute de Kadhafi. Il y représentait notamment les Constructions mécaniques de Normandie. Depuis la chute du régime, il collaborait avec la société Epée comme nous le relations ici en octobre dernier. Il s'agissait d'ouvrir pour lui une plate-forme opérationnelle au service des entreprises françaises souhaitant s'implanter dans le pays. Hugues de Samie, 60 ans, marié et père de cinq enfants, avait été nommé conseiller du commerce extérieur au début de 2011. http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Un-ancien-officier-francais-tue-a-Tripoli-actualise_a478.html
  22. Comme pour le 11/9, on nous parle d'une conspiration qui concernerait un nombre invraisemblable de conspirateurs au FBI, l'armée, la police, les services secrets, la mafia, les russes, les cubains, le complexe militaro-industriel, etc... et pas une seule personne ne parle ? pas une seule preuve ? pas la moindre explication sur le mode opératoire ou le(s) tireur(s) fantôme(s) malgré plusieurs enquêtes officielles et des centaines de journalistes fouillant dans tous les coins depuis 50 ans... Sans compter qu'on n'a pas une théorie de la conspiration mais des dizaines de différentes... et toujours sans la moindre preuve pour aucune d'entre elles. On nous dit que certaines personnes ont bénéficiés de la mort de Kennedy : oui et alors ? que sa mort soit bénéfique à ses opposants politiques ou à ceux que sa politique pouvait nuire est tout à fait normal, ça ne prouve pas un complot ! La mort d'un président (et de facto de sa politique) peut avoir un effet positif pour certains et négatif pour d'autres ! Comme si c'était absolument invraisemblable qu'un pauvre dingue mythomane rejeté de tous et qui a bouffé à tous les rateliers ai réussi à toucher un président mal protégé...... et que les différents services de sécurité (police, fbi, service secret) ont, comme pour le 11/9, tout fait pour dissimuler non pas un complot mais juste leurs incompétences ?
  23. BLOEMFONTEIN, Afrique du Sud (Reuters) - Jacob Zuma, chef de l'Etat sud-africain, a présidé ce week-end à Bloemfontein à une cérémonie de purification à l'occasion du centenaire de la fondation du Congrès national africain, le plus vieux mouvement de libération du continent, aujourd'hui au pouvoir depuis 1994. Comme le veut la tradition, un taureau noir a été sacrifié à la sagaie devant un aréopage d'"excellences" pour éloigner les mauvais esprits et apaiser les âmes des ancêtres. Les fêtes du centenaire de l'ANC, qui ont permis de rassembler dans la même salle des personnalités aussi disparates que l'ancien président Thabo Mbeki ou Winnie Mandikizela-Mandela, ex-femme de Nelson Mandela, ont coûté 100 millions de rands (12,3 millions de dollars). Au menu des festivités figuraient un banquet géant pour personnalités et chefs d'Etat étrangers, des spectacles de musique et même un tournoi de golf, le tout dans cette "township" (cité noire) de Bloemfontein. Son soutien populaire et son capital politiques sont aujourd'hui considérablement émoussés, y compris dans les rangs de la majorité noire. Ses détracteurs, en Afrique du Sud comme à l'étranger, reprochent à ses dirigeants actuels de dilapider les deniers de l'Etat, de gaspiller les richesses minières du pays et de se perdre dans de féroces luttes de pouvoirs. L'économie sud-africaine, qui fait office de locomotive dans toute l'Afrique, connaît un taux de chômage d'environ 40%, qui frappe principalement les jeunes. Certains militants dénoncent par ailleurs la menace de corruption au sein même de l'ANC et le président Zuma se voit reprocher de ne pas agir assez fermement contre ce fléau. L'Afrique du Sud a dégringolé au 64e rang du palmarès mondial de l'indice du sentiment de corruption établi par l'ONG Transparency International, alors qu'elle figurait en 38e position en 2001. Bien que Jacob Zuma ait un jour affirmé que "l'ANC gouvernera jusqu'au retour de Jésus", les observateurs redoutent que le parti héritier de Nelson Mandela ne connaisse une érosion de son soutien s'il ne règle pas ses divisions internes, s'il ne réduit pas la corruption et s'il n'écoute pas les doléances de la population.
  24. alexandreVBCI

    Espagne

    Prolongation des Opex espagnoles Le nouveau gouvernement espagnol, issu des dernières élections, a approuvé, fin décembre, la prolongation des opérations extérieures de l’armée espagnole pour un an. Les Espagnols participent actuellement à cinq opérations à l’étranger : 1521 militaires et 40 gardes civils en Afghanistan (IFAS/OTAN), 1050 au Liban (FINUL), 25 en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea), 395 pour l’opération Atalanta contre la piraterie dans l’océan Indien (EUNAVFOR), et 20 pour la mission de formation des soldats somaliens en Ouganda (EUTM-Somalie). Cet accord comprend également la possibilité de mettre à disposition 50 observateurs militaires pour les organisations internationales dont est membre l’Espagne, ainsi que d’unités navales pour participer à l’opération Active Endeavour en Méditerranée, dans les mêmes conditions qu’au cours des années précédentes. http://www.bruxelles2.eu/breves/prolongation-des-opex-espagnoles.html
  25. alexandreVBCI

    Eurofighter

    La visite en Allemagne du Premier ministre bulgare Boïko Borissov, les 17 et 18 janvier prochains devrait être l’occasion de discuter de façon plus approfondie de l’acquisition par la Bulgarie de chasseurs Eurofighter d’occasion. Une commande qui pourrait porter sur huit appareils. L’Allemagne proposerait un package complet incluant la formation des pilotes bulgares, selon le quotidien bulgare Standart. Ces entretiens ont pour objet principal la crise financière mais aussi le remboursement par la Bulgarie du prêt contracté pour les nouvelles motrices Siemens. Les surplus allemands vers l’Est Cette revente d’appareils d’occasion par l’Allemagne ne serait pas isolée selon le quotidien économique Financial Times Deutschland qui a lancé l’information. Plusieurs autres pays d’Europe sont intéressés par l’acquisition d’un avion récent à un prix qui n’est pas prohibitif : la République tchèque, la Croatie, la Slovaquie ou la Roumanie. Un moyen pour la défense allemande de trouver de nouvelles ressources qu’elle ne peut plus trouver dans le budget fédéral, soit pour procéder à de nouvelles acquisitions (point qu’a démenti le ministère allemand de la défense, il n’est pas question de passer à la troisième tranche d’Eurofigther et d’acheter 37 appareils de plus), soit pour entretenir et moderniser les équipements existants. Du beurre et de la culture plutôt que des armes Le Premier ministre a cependant démenti cette assertion, mercredi dernier à Bourgas, ainsi que le rapporte l’agence Novinite : « Nous avons de bons appareils Mig, en excellente condition. Avec tout le respect que j’ai pour les industriels militaires, je préfère que nous investissions notre argent dans la science, la culture, l’éducation (NB : le premier ministre inaugurait un théâtre rénové). Une des principales discussions difficiles que j’aurai avec (la Chancelière) Merkel sera de lui expliquer que nous ne pouvons pas utiliser 150 millions d’euros pour payer ces chasseurs dans un temps de crise ». Ce que la presse bulgare résume en un slogan « selon le principe du « beurre plutôt que des armes ». L’appel d’offres prévu de longue date pour ces avions pourrait d’ailleurs être repoussé à 2013 comme l’a précisé récemment le ministre de la Défense, Anyu Angelov. Une flotte à remplacer et des pressions multiples La Bulgarie dispose aujourd’hui de Mig 29, un avion russe relativement récent, mais qui devrait être remplacé à l’horizon 2015. Dans son plan d’équipement, l’armée bulgare prévoyait de renouveler ses avions en s’équipant d’avions multi-rôles plus récents, et surtout interopérationnels avec ceux de l’OTAN. Plusieurs avions sont en lice : l’avion américain F-16 ou le F-18, le Suédois Gripen et l’Européen Eurofighter. Et les Américains, dans le passé, ne se sont pas privés – par la voie de leur ambassadeur sur place -, de faire pression sur les autorités bulgares pour les inciter à renoncer à l’acquisition de matériels européens, trop couteux selon eux, et à développer plutôt leur armée de terre et acheter moins cher… c’est-à-dire américain. Un télégramme de Wikileaks a révélé ainsi les démarches de l’ambassadeur américain à Sofia, John Beyrle (Pour ceux qui veulent aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez lire l’article en bulgare paru dans le Standart il y a un an ou en français l’analyse du journaliste Alexandre Levy sur l’achat des corvettes françaises). Commentaires : Jusqu’à présent, la revente d’appareils d’occasion était le secteur favori des Américains qui permettaient ainsi de renouveler leur propre flotte et de garder à leur production nationale une certaine prééminence en Europe. La mise sur le marché par les Allemands d’un lot d’Eurofighter modernes pourrait conduire à un standard plus européen. On ne peut cependant s’empêcher d’apprécier le double langage non seulement des Américains mais aussi des Européens. D’un coté, nous avons une Angela Merkel inflexible sur les dettes, prête aux pires sanctions pour les Etats qui ne respectent pas l’orthodoxie budgétaire ; de l’autre, nous avons la chancelière allemande, beaucoup plus coulante, quand il s’agit d’écouler ses surplus militaires. http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/armees-europeennes/berlin-veut-fourguer-des-eurofighter-a-la-bulgarie-pas-de-tout-de-suite.html
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