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alexandreVBCI

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Tout ce qui a été posté par alexandreVBCI

  1. Une fondation proche de l'UMP propose de partager la dissuasion nucléaire avec l'Allemagne. La Fondation pour l'innovation politique (Fondapol) lance un ballon d'essai dans ses "12 idées pour 2012" Dans un document récemment paru, la Fondapol, un Think Tank proche de l'UMP, propose la création d'une "communauté franco-allemande" qui unirait nos deux pays dans une fédération très étroite. Cette France-Allemagne serait le noyau le plus intégré d'une Europe à géométrie variable. Ce projet se base sur l'idée que "les puissances de demain devront réunir trois attributs : une gouvernance solide et démocratique, des finances saines au service d'une économie de l'innovation et une capacité de défense globale". C'est ce dernier point qui est le plus développé dans les "12 idées pour 2012" et notamment le fait que "la France doit partager avec l'Allemagne sa force de dissuassion nucléaire". Cette proposition, qui rappelons-le n'est pas formulée par des ignorants en matière stratégique, est une sorte de ballon d'essai. Ces chances d'aboutir sont aujourd'hui infimes, mais elle traduit une volonté portée au plus haut de l'Etat... et partagée par l'opposition. C'est tout l'enjeu du débat sur le "deuxième composante", c'est-à-dire les avions capables de délivrer l'ASMPA. Ce n'est pas un hasard si François Hollande s'est engagé très fermement à la maintenir. Comme Nicolas Sarkozy, il sait que c'est par ce biais uniquement qu'une "européanisation" de la dissuasion pourrait s'engager. L'Elysée, par exemple, ne serait pas défavorable à un déploiement "à l'Est" - dans le cadre d'exercices temporaires - des escadrons des Forces aériennes stratégiques. Sans les armes, évidemment. L'alliance nucléaire avec le Royaume-Uni s'inscrit aussi dans cette perspective d'une communauté de dissuasion. http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Une-fondation-proche-de-l-UMP-propose-de-partager-la-dissuasion-nucleaire-avec-l-Allemagne_a463.html
  2. L'Eurocorps part pour Kaboul. 150 militaires de l'Eurocorps vont décoller pour Kaboul, début janvier. Ils armeront essentiellement l'IJC, en charge de la conduite des opérations, au quotidien, en Afghanistan. Le chef de l'Eurocorps, le général Olivier de Bavinchove, est déjà sur place, en tant que chef d'état-major de l'ISAF, poste traditionnellement confié à un général français (1). Une cérémonie se tiendra mercredi au quartier Aubert de Vincelles, opportunément situé à côté de l'aéroport de Strasbourg. (1) c'est d'ailleurs le seul poste à responsabilité confié à un français, en Afghanistan. http://lemamouth.blogspot.com/2011/12/leurocorps-part-pour-kaboul.html
  3. Ouf ! pas de blessés et pas de radioactivité anormale ! MOSCOU (Reuters) - La Russie a mobilisé hélicoptères et remorqueurs pour combattre un incendie qui a embrasé jeudi un sous-marin nucléaire en réparation sur un chantier naval, mais les taux de radioactivité relevés sont normaux selon les services d'urgence. Une chaîne locale a diffusé des images d'une immense colonne de fumée au-dessus de ce chantier de la région de Mourmansk, dans le nord du pays. Des hélicoptères s'efforçaient d'éteindre les flammes qui, d'après des témoins, s'élevaient jusqu'à 10 mètres au-dessus du bâtiment, a-t-elle rapporté. Les autorités russes ont dit que toutes les armes avaient été retirées du sous-marin Ekaterinbourg, qui avait lancé en juillet dernier un missile balistique de la mer de Barents, et que son réacteur nucléaire avait été mis à l'arrêt. "Les niveaux de radiation sont normaux", a déclaré un porte-parole du ministère des Situations d'urgence. "Personne n'a été blessé."
  4. MOGADISCIO (AP) — Un ancien employé de Médecins sans frontières (MSF) a tiré sur deux personnes travaillant pour cette ONG à Mogadiscio, la capitale somalienne, a annoncé jeudi un garde chargé de la sécurité. Au moins une personne a été tuée. Ahmed Ali, un garde travaillant pour MSF, a confié qu'un employé somalien avait été renvoyé mercredi. Mécontent,il est revenu jeudi et a ouvert le feu, touchant deux travailleurs humanitaires, dont l'un est décédé, a ajouté Ahmed Ali. Les nationalités des deux travailleurs humanitaires n'ont pas été communiquées dans l'immédiat, mais selon Ahmed Ali et une autre source à Nairobi, la personne décédée serait de nationalité française. AP
  5. Cette crapule a été abattue, bravo... mais je vais poser une question iconoclaste : les infiltrés talibans n'auraient-ils pas plus intérêt tactiquement de tirer dans le dos des officiers de l'ANA ? Tirer sur les étrangers qui ont annoncés leurs départs, c'est stupide : le tireur est mort pour rien, politiquement ça ne touche même pas la population afghane et ça ne lui fait pas peur, elle s'en fout. Alors que décapité l'armée nationale et inspirer la peur entre les soldats et les officiers serait plus efficace du point de vue des talibans, non ?
  6. Et c'est pas la seule façon de mourir au Vénézuela : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/venezuela-record-de-criminalite-en-2011_1066364.html#xtor=AL-447
  7. Afghanistan: Deux soldats français tués par un homme en uniforme de l'armée afghane Deux membres français de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) ont été tués ce jeudi par un homme vêtu d'un uniforme de l'armée afghane, a annonce l'Isaf et l'Elysée dans un communiqué. Les deux soldats étaient des légionnaires du 2e Régiment étranger de Génie de Saint Christol. «Au cours d'une mission d'appui au profit de l'armée nationale afghane (ANA), en vallée de Tagab, ces deux sous-officiers ont été mortellement touchés par le tir délibéré d'un soldat afghan de l'ANA», précise l'Elysée qui exprime sa «très grande tristesse» et ses condoléances aux proches des victimes. L'incident a eu lieu selon l'Isaf dans l'est de l'Afghanistan, une région très infiltrée par la rébellion menée par les talibans. Dans le sud du pays, dix membres de la police locale afghane (ALP) ont été tués et un blessé ce jeudi par l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur véhicule, ont indiqué à l'AFP les autorités locales. L'explosion a eu lieu dans la province du Helmand, un bastion des talibans chassés du pouvoir à la fin 2001 et qui mènent depuis une sanglante rébellion contre le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Otan. RIP soldats !
  8. Ce ne sont pas les premiers journalistes ou experts à le dire. Les américains craignent la création d'une zone incontrôlable au mains des islamistes dans une dizaine de pays, allant du Mali à la Somalie avec AQMI, Boko Haram, les Shebab et les soudanais. Et ils passent des accords les uns avec les autres pour se former ou s'équiper ! D'où l'envoi de FS sur place en grande nombre, la signature de partenariats militaires avec l'AFRICOM, etc... C'est au moment où la France ferme ses bases ou réduit ses effectifs dans la région que la moitié nord de l'afrique devient inquiètante.
  9. Et du coté des officiels et des militaires sagement alignés pendant des heures sous la neige, pas une larme ! :lol: Si le peuple aimait tellement son "soleil du XXIième siècle" qu'ils ne peuvent s'empêcher de chialer pendant 3 jours alors que penser des poker face du politburo ? :lol: devait surement le détester à mort ! Sur l'une des photos, c'est qui la femme habillée moitié treillis, moitié civile à la tribune derrière le grand-con-un ?
  10. CARACAS (Reuters) - Le président vénézuélien Hugo Chavez s'est demandé mercredi si les Etats-Unis n'avaient pas mis au point un moyen d'inoculer le cancer à des dirigeants latino-américains, la présidente argentine Cristina Fernandez ayant à son tour contracté la maladie. Le dirigeant socialiste, opéré en juin d'une tumeur dans la région pelvienne, a cependant assuré qu'il ne portait pas d'accusation et se contentait de penser à voix haute. "Il ne serait pas étrange qu'ils aient mis au point la technologie nécessaire pour provoquer le cancer sans que personne en sache rien jusqu'ici (...) Je ne sais pas, je réfléchis simplement", a-t-il dit dans un discours adressé à des soldats sur une base militaire et retransmis à la télévision. "Mais c'est très, très étrange (...) c'est difficile à expliquer, (...) même en s'aidant de la loi des probabilités." Chavez, Fernandez, le Paraguayen Fernando Lugo, la Brésilienne Dilma Rousseff et son prédécesseur Luiz Inacio Lula da Silva ont tous fait l'objet récemment de diagnostics révélant des cancers. Tous sont aussi des dirigeants de gauche. Selon des médecins, Cristina Fernandez doit être opérée en janvier d'un cancer de la thyroïde mais a de très bonnes chances de se rétablir sans recours à la chimiothérapie ni à la radiothérapie. Chavez a engagé d'autres dirigeants à se tenir sur leurs gardes, notamment son ami le président bolivien Evo Morales. "Nous allons devoir veiller sur Evo. Prends soin de toi, Evo!", a dit le chef de l'Etat vénézuélien, âgé de 57 ans. Chavez, qui est le critique plus acharné de la politique étrangère américaine avec l'ex-président cubain Fidel Castro, s'en prend régulièrement à ce qu'il nomme "l'Empire yankee". "Fidel m'a toujours dit, 'Chavez, prends garde. Ces gens-là ont mis au point une technologie. Tu es très insouciant. Fais attention à ce que tu manges, à ce qu'on te donne à manger (...) une petite aiguille et on t'injecte je ne sais pas quoi", a-t-il dit. L'ex-parachutiste a aussi fustigé Washington et ses alliés européens pour avoir critiqué les récentes élections législatives russes, en jugeant probable qu'ils adoptent la même attitude lors du scrutin présidentiel d'octobre au Venezuela, où il briguera sa réélection : "Je dis cela parce qu'au Venezuela, le Yankee impérial, la bourgeoisie locale et une bonne partie de ce qu'ils appellent ici les partis d'opposition se préparent à en faire autant. J'exhorte les forces armées et le peuple vénézuélien à être en alerte. Car nous ne laisserons pas le Yankee impérial déstabiliser à nouveau le Venezuela comme dans le passé." Toujours parano le père Chavez ! :lol:
  11. Une possible catastrophe..... La sonde Phobos-Grunt qui retombera sur Terre au mois de janvier transporte six tonnes de carburant fait d'un mélange de diméthylhydrazine asymétrique et de tétraoxyde de diazote. Ce qui ferait de lui "l'engin le plus toxique jamais retombé sur Terre" d'après un vétéran de la NASA. Aux dernières nouvelles, la sonde se trouvait à une altitude entre 201 et 275 kilomètres, ce qui suggère qu'il pourrait retomber n'importe où entre 51 degrés de latitude nord et 51 degrés de latitude sud. Une étendue qui comprend de nombreux pays dont l'Australie. Toutefois, Jonathan Nally, éditeur du site Spaceinfo.com.au, a estimé que le carburant brulerait probablement entièrement à l'entrée dans l'atmosphère terrestre. "Ces produits chimiques sont mortel et très mauvais, mais nous devrions être protégés d'eux grâce à l'incroyable chaleur lors de la re-entrée. Après tout, cette chose est faite pour bruler et l'engin n'a pas de bouclier contre la chaleur", a t-il expliqué cité par news.com.au. et une réussite..... Une fusée russe Soyouz a décollé mercredi 28 décembre au soir avec six satellites américains de télécommunication Globalstar-2. Le lancement a eu lieu à 18 h 09, heure française, depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, dans les steppes du Kazakhstan, et les séparations des différents étages de la fusée ont eu lieu 'normalement', indique un communiqué de l'agence spatiale Roskosmos. Globalstar, basé en Californie, fournit des services de communication vocale et de données aux entreprises, agences gouvernementales et particuliers. Les satellites ont été développés par la société Thalès Alenia Space. La Russie avait mis en orbite six autres appareils de ce type en juillet.
  12. Le département chinois de la défense et l'armée mèneront activement des échanges et communications avec les pays étrangers en 2012, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale Yang Yujun. Cette année, les échanges et la coopération militaires avec les pays étrangers ont été effectués d'une manière globale, à divers niveaux et dans de nombreux domaines, tout en contribuant à la diplomatie de la Chine et à la modernisation de ses forces armées, a estimé M. Yang lors d'une conférence de presse. Selon le porte-parole, la diplomatie militaire de la Chine profite d'un élan actif, pragmatique et efficace et a des contacts fréquents de haut niveau avec les pays étrangers. Il a ajouté que la Chine avait reçu en 2011 plus de 50 délégations militaires étrangères. La Chine a également tenu cette année des consultations sur la défense et des entretiens en matière de sécurité avec onze pays, dont la Russie, le Pakistan, la Turquie, l'Allemagne, les Etats-Unis et l'Inde. En 2011, les forces armées de la Chine ont mené huit exercices conjoints ou entraînements conjoints avec les armées d'autres pays, dont l'Indonésie, la Biélorussie et le Venezuela, a révélé le porte-parole, ajoutant que des opérations de secours d'urgence ont été organisées avec sept pays, notamment le Japon, l'Afghanistan, le Kazakhstan et la Thaïlande. Cette année, l'armée chinoise a participé de manière active aux dialogues dans les cadres multilatéraux, dont l'Organisation de coopération de Shanghai. L'armée chinoise a également participé à une opération de maintien de la paix de l'ONU, à la mission d'escorte dans le Golfe d'Aden et a envoyé un navire-hôpital dans quatre pays d'Amérique latine, a-t-il ajouté. http://french.cri.cn/781/2011/12/28/304s265852.htm
  13. Contrairement à ce qu'on pouvait craindre, il n'y a pas de réaction négative de la Chine à la décision japonaise d'alléger son embargo militaire. Au contraire, la Chine entend bien renforcer ses relations militaires, politiques et économiques avec le Japon. "La Chine a toujours attaché de l'importance à ses relations en matière de défense avec le Japon et souhaite mener des échanges à divers niveaux dans ce domaine, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, Yang Yujun. Yang Yujun s'est ainsi exprimé lors d'un point de presse, en réponse à une question sur la visite en Chine d'un destroyer japonais. Selon le plan annuel des échanges sino-japonais en matière de défense, le Kirisame, un destroyer des Forces maritimes d'autodéfense du Japon, a fait escale au port de Qingdao, dans la province du Shandong, du 19 au 23 décembre, a révélé le porte-parole. Lors de cette visite, le commandant du destoyer Fumiyuki Kitagawa s'est rendu à Beijing pour rencontrer le vice-commandant de la marine chinoise, Hu Hongmeng, a-t-il ajouté. Une cérémonie a été organisée pour accueillir le vaisseau japonais à Qingdao, et des officiers de la marine chinoise ont effectué une visite à bord du destroyer japonais, a fait savoir Yang Yujun. Les deux parties ont participé à des événements amicaux tels qu'une compétition de lutte à la corde et un concert conjoint donné par les orchestres des forces navales des deux armées, a-t-il poursuivi, ajoutant qu'un exercice conjoint de communication a également été effectué à cette occasion. La visite du Kirisame en Chine revêt une signification positive pour l'augmentation de la compréhension et de la confiance mutuelle et pour la promotion des échanges bilatéraux sur la défense, a estimé M. Yang. Les ministres de la Défense nationale des deux pays se sont accordés en août 2007 pour des visites mutuelles dans les ports chinois et japonais. Un destroyer japonais avait visité un port à Zhanjiang, dans le Guangdong, en juin 2008, marquant la première escale de ce genre. Selon le porte-parole, la Chine a toujours attaché de l'importance aux relations bilatérales en matière de défense et souhaite faire des efforts conjoints avec le Japon pour renforcer la compréhension et la confiance mutuelle. En ce qui concerne la décision du Japon d'assouplir ses interdictions sur les exportations d'armes, M. Yang a émis le souhait que la partie japonaise fasse davantage pour contribuer à la paix et à la stabilité de la région." http://french.cri.cn/621/2011/12/28/301s265845.htm
  14. OTTAWA – La transition s’est déroulée progressivement, de façon quasi imperceptible, pendant que les coups de fusils retentissaient encore en Afghanistan. Mais que les soldats canadiens en soient conscients ou pas, jamais, dans l’histoire du pays, ils n’auront été aussi proches des forces américaines qu’en quittant Kandahar cette année. Ces cinq années passées à combattre les talibans en sol afghan ont souvent été présentées par Ottawa comme une façon d’exercer son indépendance face à Washington, qui a exhorté en privé le gouvernement conservateur de ne pas quitter ce pays miné par des années de guerre. Mais ce qui est largement passé inaperçu, c’est que la coopération entre les deux pays en matière de défense semble de plus en plus étroite, un aspect que le Canada et les États-Unis ont rappelé récemment en paraphant un accord sur la sécurité aux frontières, même si cette entente a surtout des implications sur les échanges commerciaux. «Nous devons explorer de quelle manière nous pouvons approfondir notre relation en matière de défense, surtout par l’entremise d’institutions bien établies comme le Norad ou la Commission permanente mixte de défense», qui englobe le Mexique, signalait d’ailleurs une note de breffage envoyée en 2009 au ministre canadien de la Défense, Peter MacKay. «Notre relation en ce qui a trait à la défense repose principalement sur la coopération entre les armées des deux pays. Cela est essentiel et nous devrions continuer à bâtir et à renforcer ces liens.» Ces notes avaient été rédigées en 2009 en prévision d’une rencontre entre le ministre MacKay et l’amiral américain Mike Mullen, ancien président du Comité des chefs d’états-majors interarmées, aujourd’hui à la retraite. Ce document, tout comme une série d’autres obtenus par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, démontrent de façon assez éloquente à quel point les relations en matière de défense entre les deux nations ont évolué depuis que Stephen Harper a pris le pouvoir. Le major-général à la retraite Lewis MacKenzie a été intrigué par cette déclaration. Selon lui, si l’on considère la myriade de programmes d’échanges et de partage qui ont été mis en place, il est difficile de voir comment les deux pays peuvent être plus intimement liés. De façon plus significative, en 2008, Ottawa et Washington ont discrètement signé un accord visant à se soutenir mutuellement lorsque surviennent des catastrophes naturelles comme des inondations, des feux de forêts, des ouragans et des séismes, ou encore dans l’éventualité où un attentat terroriste serait perpétré. Lewis MacKenzie tout comme l’historien Desmond Morton, professeur à l’Université McGill, croient qu’on semble assister actuellement à un alignement croissant de la position du Canada en matière de défense sur celle du voisin américain, d’une façon qui aurait pu paraître inconcevable avant le conflit en Afghanistan. Le Canada s’est porté à la défense de la Grande-Bretagne lorsque les deux guerres mondiales ont éclaté, et s’est trouvé impliqué au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) pendant la Guerre froide, rappelle M. Morton. «Mais pourquoi étions-nous en Afghanistan avant tout le monde? Ce n’était pas le 11-Septembre, c’était le 12 septembre qui nous préoccupait lorsque les frontières ont été fermées.» Sous Jean Chrétien, le gouvernement libéral a snobé Washington en refusant de prendre part à la mission en Irak sans mandat clair des Nations unies, préférant mener des actions multilatérales sous l’égide d’institutions comme l’Otan. Selon Lewis MacKenzie, la déception ressentie par le Canada face à la «nature dysfonctionnelle» de l’organisation, et le fait que les soldats canadiens se soient retrouvés pratiquement seuls à mater l’insurrection à Kandahar, ont contribué à la naissance et à l’essor d’un sentiment de désenchantement. Le Canada se tourne donc peut-être vers les États-Unis «par défaut, étant donné (sa) frustration», suggère M. MacKenzie. «En tant que pays indépendant, nous pouvons choisir et décider s’il est dans notre intérêt national de participer. Et je ne pense pas que quiconque soit surpris qu’il est assez souvent dans notre intérêt de soutenir les Américains.» Cette théorie a toujours été vraie, mais jusqu’à un certain point, fait valoir Desmond Morton. Le professeur rappelle que dans le passé, le Canada a souvent préféré se positionner comme un intermédiaire impartial, plutôt que suivre les Américains dans certaines missions périlleuses, comme ce fut le cas lors de la guerre du Vietnam. Pendant longtemps, le pays s’est targué de ne pas avoir été impliqué dans le bourbier vietnamien. Des générations de soldats et de diplomates canadiens ont été en mesure de bâtir des ponts avec des rivaux — voire des ennemis — grâce à la réputation enviable que le Canada s’était forgée au fil du temps. Ce sentiment teinte une autre note de breffage, dans laquelle Peter MacKay a fait savoir clairement à l’ancien secrétaire américain à la Défense Robert Gates qu’Ottawa était disposé à aider le président nouvellement élu, Barack Obama, à freiner les velléités nucléaires de l’Iran. «Comme vous le savez, le Canada a des liens diplomatiques avec l’Iran et nous sommes prêts à tenter de déterminer comment nous pourrions soutenir les États-Unis face à l’apparition de toute nouvelle politique concernant la menace de prolifération à laquelle nous sommes collectivement confrontés», peut-on lire dans le texte non daté, qui était joint à un document d’appréciation d’une stratégie de défense militaire américaine. Le fait qu’un général canadien ait été à la tête de la mission militaire internationale contre la Libye constitue une fierté pour le gouvernement, et plusieurs experts s’accordent pour dire que cela témoigne de l’émergence d’un nouvel engagement du Canada à l’échelle internationale. Et en se penchant sur un dossier qui est loin d’avoir défrayé la manchette, on décèle certains indices démontrant jusqu’à quel point Ottawa est prêt à aller pour rester dans les bonnes grâces de Washington. En 2008, le Canada faisait partie des signataires de la Convention sur les armes à sous-munitions, dont l’objectif est essentiellement de bannir ce type d’armes, en interdisant l’emploi, la fabrication, le stockage et le transfert des armes à sous-munitions, qui contiennent des dizaines, voire des centaines de petites charges explosives. Or, Ottawa n’a pas encore ratifié cette convention. Une note de breffage destinée à Peter MacKay illustre ce qui est au coeur de l’hésitation du gouvernement Harper. «Nous reconnaissons l’importance de notre coopération militaire profonde avec les États-Unis (…) Nous ne souhaitons pas mettre cette relation en péril et nous avons été activement impliqués avec les responsables des secrétariats d’État et de la Défense — plus récemment à Washington le 6 février — afin de discuter des conséquences potentielles de la mise en application de cette convention», peut-on lire dans cette note. Plusieurs pays producteurs ou acheteurs d’armes à sous-munitions — dont les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde, Israël, le Pakistan et le Brésil — se sont opposés à cette convention. Si l’on ajoute à tout cela l’achat prévu de dizaines de chasseurs furtifs F-35 annoncé par Ottawa en juin 2010, les signaux sont assez clairs. Certes, le besoin de remplacer la flotte vieillissante de CF-18 est bien réel, précise Lewis MacKenzie, mais les Forces armées canadiennes devraient se doter d’une flotte variée comprenant des avions à réaction et des hélicoptères d’attaque. Le fait de tout miser sur un type d’appareil constitue une erreur, croit-il. http://www.contrepoids.com/2011/12/28/les-liens-militaires-entre-ottawa-et-washington-deviendront-plus-serres-en-2012/
  15. "La crise n'a pas entamé la crédibilité de l'euro" Le 1er janvier, la zone euro fêtera son dixième anniversaire. Quel bilan en tirer? Les réponses de Christian de Boissieu, président du Conseil d'analyse économique et professeur à l'université Paris-1. http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-crise-n-a-pas-entame-la-credibilite-de-l-euro_276561.html La résistance de l'euro, grand enjeu de 2012. A 1,3070 dollar, la monnaie unique a démontré sa résistance aux chocs successifs qui ont frappé la zone euro. Négatifs à son égard à court terme, les marchés ne croient pas pour autant à sa disparition pure et simple, compte tenu de son coût exorbitant et destructeur. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201812387237-la-resistance-de-l-euro-grand-enjeu-de-2012-268040.php Une bonne nouvelle sur le front de l'économie en cette fin d'années? La dette publique de la France a diminué de 3,6 milliards d'euros au troisième trimestre 2011, a annoncé mercredi l'Insee. Elle s'établit désormais à 1.688,9 milliards d'euros, soit 85,3% du Produit Intérieur Brut (PIB). A la fin du troisième trimestre, la dette publique au sens des critères de Maastricht, a ainsi diminué de 0,9 point de pourcentage du PIB par rapport à la fin du deuxième trimestre. Une diminution qui découle de la celle de l'Etat qui a baissé de 8,4 milliards d'euros. S'il la contribution des organismes divers d'administration centrale à la dette publique totale est restée stable (+0,1 milliard), celle des administrations publiques locales a légèrement baissé (-0,9 millard). Point noir des derniers chiffres publiés par l'Insee : la dette des administrations de sécurité sociale, qui a progressé de 5,6 milliards d'euros. http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/la-dette-publique-de-la-france-a-diminue-de-3-6-milliards-d-euros-6898324.html
  16. Une info parue le 13 décembre dernier : LONDRES - La compagnie pétrolière britannique Rockhopper a annoncé mardi de nouvelles découvertes d'hydrocarbures au large des Malouines, faisant bondir son cours à la Bourse de Londres. Le groupe a affirmé dans un communiqué que ses forages exploratoires lui avaient permis de trouver du pétrole ou du gaz dans quatre champs. Ce résultat fantastique (...) va augmenter notre estimation minimale du pétrole contenu dans les réservoirs Sea Lion et Casper et apporte de surcroît la preuve de deux nouvelles découvertes à Beverley et Casper South, a commenté le directeur général, Samuel Wood. Rockhopper possède 60% du forage aux côtés de Desire Petroleum (40%), une autre société britannique. Elles ont entamé début 2010 une campagne de prospection pétrolière au large des Malouines, un territoire britannique dans l'Atlantique sud, également revendiqué par l'Argentine. A la suite de cette annonce, Rockhopper prenait 9,45% à 263,5 pence vers 11H20 GMT à la Bourse de Londres dans un marché en hausse de 0,83%. Ces résultats devraient commencer à convaincre les investisseurs et, ce qui est peut-être plus important encore, les partenaires industriels, qu'il existe un important potentiel de développement économique, a commenté Keith Morris, analyste chez Evolution Securities, en relevant son objectif de cours sur Rockhopper de 450 à 540 pence. http://www.romandie.com/news/n/_Petrole_nouvelles_decouvertes_du_britannique_Rockhopper_aux_Malouines131220111212.asp
  17. Nigéria : 90 000 déplacés. Quelque 90 000 personnes sont déplacées dans la ville de Damaturu, dans le nord-est du Nigeria, à la suite de violents affrontements entre combattants islamistes et forces de sécurité la semaine dernière. La ville de Damaturu a été le théâtre de violences meurtrières la semaine dernière. Des membres présumés de la secte islamiste Boko Haram ont lancé des attaques, suivie d'une violente répression des forces de sécurité. Les attentats de Noël, qui ont fait une centaine de morts, font craindre une escalade. Le Nigéria est un important producteur de pétrole et le pays le plus peuplé d'afrique. (Lemonde.fr)
  18. alexandreVBCI

    Armée belge

    Quel trou ? 51 % ont réussis les tests 8 % ont échoués 13 % absents sans excuses 19 % exemptés (+50 ans) 9 % absents pour raison médicale = 100 %
  19. Histoire & Stratégie N° 9 en kiosque : REPOUSSER L'HORIZON Histoire et perspectives des opérations aéronavales http://www.journaux.fr/histoire-strategie_armes_famille-loisirs_150029.html
  20. alexandreVBCI

    Armée belge

    Belga) A peine la moitié des 35.000 militaires belges réussit les tests physiques annuels et obligatoires. Les autres y échouent ou ne s'y présentent même pas, écrit mercredi Het Laatste Nieuws. Seul un soldat sur deux réussit les tests physiques. En principe, les membres de l'armée belge doivent participer tous les ans à ces tests d'aptitude qui consistent en une minute de pompage, une minute d'abdominaux et une course à pied de 2.400 mètres. Les soldats doivent y obtenir la moitié des points. L'an dernier, seuls 51% des 35.000 militaires ont toutefois réussi ces tests. Huit pour cent ne les ont pas réussis et 41% ne se sont pas déplacés pour les effectuer. Parmi ces derniers, 13% n'avaient aucune excuse, 19% avaient plus de 50 ans et étaient donc exemptés, et 9% disposaient d'un certificat médical. Le ministre de la Défense Pieter De Crem promet l'adaptation des tests, qui seront différents en fonction de l'âge et de la fonction. Ces nouveaux tests seront finalisés en 2012 avant d'être mis en pratique en 2013. Le parlementaire Theo Francken (N-VA), qui avait demandé ces chiffres au ministre, souhaite que les soldats qui échouent ou ne se présentent pas soient sanctionnés par un retrait partiel de leur salaire. (JAV) http://www.levif.be/info/belga-generique/seul-un-soldat-sur-deux-reussit-les-tests-physiques/article-4000023740020.htm
  21. Les Etats-Unis demandent à la Chine et au Japon de cesser d'affaiblir leur monnaie. Les Etats-Unis ont indiqué, mardi 27 décembre, qu'ils souhaitaient voir la Chine et le Japon cesser d'agir pour affaiblir leur monnaie. Le département du Trésor a déclaré, dans son rapport semestriel sur les taux de change, que le yuan restait 'considérablement sous-évalué' malgré son appréciation des derniers mois, et que les interventions pour faire baisser le cours du yen ne lui paraissaient plus légitimes. http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/12/28/les-etats-unis-demandent-a-la-chine-et-au-japon-de-cesser-d-affaiblir-leur-monnaie_1623238_3216.html#xtor=AL-32280515
  22. alexandreVBCI

    Drone aérien

    CICADA pour Close In Covert Autonomous Disposable Aircraft : c’est le nom d’un drone très particulier concocté outre-Atlantique par le Naval Research Laboratory (NRL). L’engin est un planeur (donc dépourvu de motorisation) de petites dimensions (envergure de l’ordre de la vingtaine de centimètres) dont l’autopilote se résume à un circuit imprimé tenant lieu de structure, il est de ce fait très peu onéreux et utilisable en masse. Il peut être tiré par un canon (la version Mark 1 supporte une accélération de 10 000 G ; la technologie évoque celle développée dans le cadre des projets Gun Launched Unmanned Aerial Vehicle et Compact Aerial Vehicle - Shooter Linker), emporté par une munition guidée, largué depuis un C-130 ou un autre drone, celui-ci motorisé, ou encore “déposé” en altitude par un ballon météorologique. Justement : le NRL a récemment, dans le cadre du programme Autonomous Deployment Demonstration (ADD), expérimenté un scénario très spécifique. Un ballon météorologique a lâché à une altitude de 17 400 mètre un drone Tempest muni de deux CICADA sous les ailes, ceux-ci étant eux-mêmes largués ultérieurement. Les résultats (au total, huit largages par ballon ont été réalisés) ont montré qu’il était ainsi possible de positionner discrètement (faibles dimensions, absence de bruit de moteur) un senseur léger (ou un brouilleur) à moins de 4,6 mètres du point choisi après un vol de 55,6 kilomètres. Dans le cas d’un largage plus classique, un avion de transport peut emporter 8 900 CICADA susceptibles d’être munis de senseurs diversifiés que l’avenir pourrait voir collaborer entre eux. La version Mark 3 du CICADA a une finesse de 3,5 (3,5 mètres parcourus horizontalement pour un mètre de descente) et résiste à des vents de 40 nœuds (environ 74 km/h). Parallèlement, l’University of Florida est à la recherche d’un industriel en vue de la commercialisation d’un drone aérien miniature capable de se transformer (les ailes, notamment, sont rétractables) en un objet aussi banal qu’une cannette de soda après avoir atterri. D’autres “camouflages urbains” sont envisageables mais le but reste le même : effectuer des tâches de surveillance d’une manière très discrète. Anecdotique ? Pas tant que cela : l’utilisation d’une “cannette de surveillance” déposée manuellement est avérée dans au moins un cas, c’était en fin d’année 2000, non loin de Birmingham, en Grande-Bretagne. Des “privés” de The Surveillance Group, ex-SAS ou ex-SBS, avaient utilisé avec succès ce moyen afin de piéger une bande de monte-en-l’air ayant jeté son dévolu sur Egghill Estate, un lotissement de logements sociaux. http://www.opex-presse.fr/chronique/0239.html Un drone qui se camoufle en canette de soda....
  23. Il commence à y avoir un monde fou au Mali : les canadiens s'en mèlent. La prise d’otages à l’encontre de deux Français a braqué les feux de l’actualité sur le Mali où, justement, les équipes locales en charge du contre-terrorisme reçoivent les conseils avisés de membres du Canadian Special Operations Regiment (CSOR), laquelle aide se limite officiellement aux domaines des transmissions, de la planification et des soins d’urgence. Une équipe de Petawawa opère ainsi dans le nord du pays tandis qu’une autre est cantonnée à la capitale Bamako, le tout totalisant moins de quinze opérateurs. Le CSOR confirme là son implication croissante dans des tâches relevant de la Foreign Internal Defense puisqu’avant le Mali, l’unité a notamment fréquenté la Jamaïque (pendant au moins 16 mois en 2008/2009 dans le cadre d’un programme piloté par les Affaires étrangères) puis le Sénégal (participation à l’exercice Flintlock, février/mars 2011). Il s’agit, entre autres, d’une stratégie délibérée mise en œuvre par les militaires canadiens qui craignent que le désengagement d’Afghanistan n’induise des coupes sombres dont les forces spéciales pourraient faire les frais. Dans cette optique, la seconde orientation principale concerne le contre-terrorisme domestique, ce à quoi s’est notamment entraîné le 427e Escadron d’opérations spéciales d’aviation (427 EOSA) en octobre dernier lors d’un exercice intéressant la sphère maritime. S’étant déroulé au large des côtes d’Halifax, en Nouvelle-Ecosse, la manœuvre était à l’apogée du cours de pilotage avancé propre aux opérations spéciales. http://www.opex-presse.fr/chronique/0240.html
  24. Le sommaire du n°308 : http://raids.histoireetcollections.com/publication/2762/raids-308-janvier-2012.html
  25. Incidents à répétition entre ultraorthodoxes et laïcs en Israël : Tzipi Livni, la dirigeante du parti centriste Kadima, accuse les partis de la majorité «d'avoir pour base idéologique l'extrémisme de droite et l'extrémisme religieux» - bien que les auteurs des agressions de Beit Shemesh appartiennent à des courants fondamentalistes juifs hostiles au sionisme et à l'État juif. La coalition au pouvoir rejette ces accusations et accuse ses rivaux d'exploiter l'affaire à des fins politiciennes, tout en condamnant les agressions commises par la frange la plus extrême des ultraorthodoxes. Le camp religieux lui-même est quasi unanime à les dénoncer, tout en fustigeant une «campagne soigneusement orchestrée d'incitation à la haine contre les haredim». Benyamin Nétanyahou, enfin, a sommé les forces de l'ordre à agir «avec toute la fermeté qui s'impose» contre les tentatives d'imposer une ségrégation des sexes dans l'espace public. La police a répondu qu'elle avait déjà placé un garde devant l'école et qu'une vingtaine d'enquêtes avaient été ouvertes, neuf inculpations prononcées. Mardi, une manifestation du camp laïque a été organisée à Beit Shemesh, après des incidents violents la veille entre ultraorthodoxes et la police. La colère monte en effet dans un camp laïc affolé par la forte poussée démographique ultraorthodoxe et exaspéré par leurs revendications croissantes. http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/27/01003-20111227ARTFIG00383-les-larmes-d-une-fillette-bouleverse-israel.php Ultraortodoxes juifs et talibans sont à mettre dans le même sac : que des gays qui ont peur des femmes ! :lol:
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