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alexandreVBCI

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Tout ce qui a été posté par alexandreVBCI

  1. Algérie : Les émeutes déclenchées dans un quartier populaire d'Alger mercredi contre la démolition de baraques illégales ont fait 22 blessés, dont 21 policiers, a déclaré un haut responsable de la protection civile. Des témoins ont parlé de plus d'une centaine de personnes blessées, dont un bébé. Liban : Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Beyrouth pour réclamer "la chute du régime confessionnel et de ses symboles" au Liban. Les manifestants ont défilé pendant trois heures de la place Sassine (est) au ministère de l'Intérieur (ouest) scandant "révolution, révolution contre le confessionnalisme" ou "le peuple veut la chute du régime". "La laïcité est la solution", pouvait-on lire sur une grande banderole déployée lors de la manifestation, organisée à l'appel de la campagne pour "la chute du régime confessionnel au Liban" lancée, selon leur communiqué, par les "forces et groupes de jeunes et de militants et militantes". Syrie : Les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles ce mercredi lors de funérailles de deux personnes tuées dans la nuit à Daraa, dans le sud de la Syrie, une ville qui se soulève depuis vendredi. Au terme de six jours de troubles en Syrie, à Déraa, foyer d'une contestation sans précédent contre le régime du président Bachir al Assad, une douzaine de personnes ont été tuées par les forces de sécurité, a annoncé un groupe de défense des droits de l'homme. Les forces de sécurité ont donné l'assaut dans la nuit de mardi à mercredi à la mosquée Omari de cette ville du Sud, en lisière de la frontière jordanienne, où les premiers troubles contre le régime baassiste au pouvoir depuis 48 ans avaient éclaté vendredi, à la sortie de la grande prière hebdomadaire. La veille, des centaines de personnes avaient manifesté dans les rues de la ville au cri de "Liberté", slogan commun à tous les troubles et attroupements recensés dans tout le pays depuis quelques jours, y compris à Damas, la capitale. Human Rights Watch a dénoncé un 'usage excessif de la force'. La France a demandé mercredi à la Syrie de mettre en oeuvre sans délai des réformes politiques et de respecter les droits de l'homme. Punaise ! on va envahir la Syrie aussi ? :lol:
  2. En tout cas, il y en a un qui laisse pas tomber ses amis ! :lol: « Tripoli est calme » : la télé de Chavez désinforme sur la Libye : « La France petit pays de merde avec Sarkozy », peut-on lire en français sur des pancartes brandies par un groupe de manifestants devant l'ambassade de France à Caracas. Ce lundi, les chaînes publiques vénézuéliennes retransmettent l'évènement à force de plans serrés sur les manifestants, se gardant de montrer l'ampleur de la protestation : une centaine de personnes au plus. « Ils veulent envahir la Libye, prendre le pétrole sans écouter les propositions de paix de notre président Hugo Chavez », crie une jeune femme. Un message répété en écho aux propos tenus par le chef d'Etat vénézuélien. Dimanche 20 mars, lors de son rendez-vous télévisuel hebdomadaire avec ses compatriotes, « el Commandante » a rappelé son opposition aux frappes aériennes sur la Libye : « Une fois de plus, l'Empire [les Etats-Unis, ndlr] impose sa loi. » Les Français n'ont d'ailleurs pas été épargnés : « Ils se sentent fiers, ils se croient encore les maîtres du monde ! » Le président socialiste n'a jamais démenti ses relations amicales, renforcées par des accords économiques, avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Fin février il tweettait : « Vive la Libye et son indépendance ! Kadhafi est confronté à une guerre civile. » Début mars, le chef de file de la gauche sud-américaine s'était proposé comme médiateur de la crise libyenne. Il n'est pas surprenant que les chaînes publiques et les rares journaux chavistes soutiennent ce discours. Plus étrange : la couverture faite par TeleSUR. Cette antenne dont le capital de base appartient à 51% au Venezuela et à d'autres pays d'Amérique du Sud comme l'Argentine (20%) se veut une concurrente à CNN. Des sommités de gauche participent au conseil de surveillance comme l'écrivain uruguayen Eduardo Galeano ou Richard Matthew Stallman, programmateur du logiciel libre. Le média est reconnu pour son sérieux. Il a d'ailleurs été l'un des rares à dénoncer le coup d'Etat au Honduras en 2009. « Nous savons ce qu'il se passe en Libye depuis que les journalistes de TeleSUR y sont entrés », disent les Vénézuéliens socialistes quand la discussion s'étend sur les affrontements du pays nord-africain. Les images diffusées ont d'abord été celles de la chaîne qatarie Al Jazeera avec qui TeleSUR coopère. Le ton plutôt favorable aux rebelles a changé lors de l'arrivée du premier envoyé spécial de la chaîne sud-américaine, Jordán Rodríguez, à Tripoli. A son arrivée à l'aéroport, il est détenu cinq heures par les forces de sécurité libyennes avec son équipe pour un interrogatoire musclé, qu'il justifiera ensuite : « Ils voulaient juste vérifier qui on était. » Nous sommes le 23 février, avant l'intervention de l'ONU. Kadhafi réprime dans le sang les manifestations. La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) fait état de 640 morts dont 275 à Tripoli et 230 à Benghazi (dont 130 militaires qui refusaient de tirer sur la foule). Des médecins sur place cités par l'AFP évoquent 2 000 décès. L'envoyé spécial de TeleSUR décrit lui une capitale « calme », « en fête » et seulement 300 morts, se basant sur des sources gouvernementales libyennes. Il insiste sur la tranquillité « dans toute la ville » et soutient que le bombardement sur Tripoli par le gouvernement libyen le 21 février relève « de la propagande internationale. » Le journaliste de TeleSUR, qui ne quitte la place Verte, où se rassemblent les militants pro-Khadafi, que très rarement, ne cesse de dénoncer la « désinformation » des médias internationaux lors de ses directs et au long de ses posts de blog. Il se moque de « ces journalistes qui mentent ». Les commentaires de son site sont d'ailleurs le plus souvent élogieux. La présidente de TeleSUR, Patricia Villegas, interrogée par Rue89, nie la présence du mot « fiesta » dans le commentaire du journaliste : « Il faudrait vérifier que ce mot est bien présent dans l'allocution. » La même réponse avait été faite au site socialiste Aporrea le 28 février. Elle explique : « Nous avons été une des premières chaînes à nous rendre sur place. Les médias parlaient alors d'un bombardement de Mouammar Kadhafi sur la ville de Tripoli. Nous avons été étonnés de ne rien rencontrer de tout ça. Nous avons les preuves irréfutables des images, les images ne mentent pas. » Trois ou quatre images d'une population en liesse qui tournent en boucle et amènent à se demander si la manifestation n'était pas organisée par le gouvernement. « Ce qui intéresse TeleSUR, c'est la vérité. Ce n'est pas de savoir si telle ou telle information sert un gouvernement ou un autre », poursuit cette Colombienne, épouse du ministre du Pouvoir populaire pour la Science, la Technologie et de l'Industrie, au volant de sa voiture, sur le périphérique, alors qu'elle se rend au ministère de la Communication. Les informations sur TeleSUR sont désormais traitées avec plus de soin, mais le ton n'a pas changé. Les présentateurs des journaux télévisés mentionnent « les forces impérialistes » en guise de synonyme pour la coalition internationale formée après la résolution 1973 de l'ONU ; l'actualité concernant la Libye est lancée par des images au centre d'un viseur, des images d'avions, de bombardements, d'affrontements armés. Le message est clair. L'émission « Dossier », également diffusée sur la chaîne nationale VTV, se veut plus pédagogique. Le présentateur vedette, l'ancien reporter de guerre Walter Martinez, énonce les raisons de « l'invasion » : la prise en main du pétrole et l'arrêt de l'immigration vers l'Europe. Il explique comment les Etats-Unis auraient préparé les esprits : « Quand les Etats-Unis veulent se lancer dans une guerre moderne, ils vont d'abord créer une masse critique. Comment ? Grâce aux médias. » TeleSUR ne parle pas d'une seule et unique voix sur les affrontements en Libye. L'Américain Reed Lindsay, correspondant à Benghazi à l'est du pays et fief des rebelles, réalise son premier direct le 25 février. Un tout autre scénario se déroule sous ses yeux. Ses reportages et ses directs laissent la parole aux opposants au régime libyen. Il se démarque clairement des autres journalistes de TeleSUR, allant jusqu'à déclarer à la radio vénézuélienne : « Le problème pour les journalistes est à Tripoli. Il n'est possible de rentrer dans cette région du pays que sous contrôle du gouvernement. Il y a des preuves évidentes que Kadhafi a ordonné à ses forces de sécurité d'attaquer et de tirer sur des foules sans armes. » Mais Reed Lindsay n'apparaît plus sur la chaîne TeleSUR. Ses Tweets (@reedTeleSUR) ont cessé le 14 mars alors qu'il avait l'habitude d'en poster plusieurs fois par jour. Son dernier message : « Les rebelles affirment avoir récupéré Brega. » La présidente de TeleSUR nous rassure sans s'étendre sur le sujet : « Il a quitté Benghazi. Il est en Egypte. » La couverture de la Libye par TeleSUR pourrait s'expliquer par le manque de connaissance des pays arabes de certains journalistes. Une éventualité balayée par Herbert Koeneke Ramírez, professeur en communication à l'université Simon Bolivar, université peu connue pour être proche du gouvernement d'Hugo Chavez : « Dans ce monde globalisé et grâce aux nouvelles technologies, la désinformation est forcément politique. » « Je n'ai jamais reçu d'instruction de toute ma carrière à TeleSUR », rétorque quant à elle Patricia Villegas. Le président socialiste est lui satisfait. Il a déclaré dimanche que l'« héroïsme des journalistes de TeleSUR devrait être récompensé. » http://www.rue89.com/2011/03/22/tripoli-est-calme-la-tele-de-chavez-desinforme-sur-la-libye-196428
  3. Vie sur Mars:Chavez blâme le capitalisme Le capitalisme est vraisembablement responsable de l'absence de vie sur la planète Mars, a déclaré mardi le président vénézuélien Hugo Chavez, chef de file de la gauche radicale en Amérique latine réputé pour ses déclarations à l'emporte-pièce. "J'ai toujours dit et entendu qu'il ne serait pas étrange qu'il y ait eu un jour une civilisation sur Mars. Mais peut-être le capitalisme est-il arrivé là, l'impérialisme est arrivé et a achevé la planète", a-t-il dit à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau. (Reuters) AFP : CARACAS - La signature de nouveaux accords entre le Venezuela et la Chine consacre le pays asiatique comme allié stratégique commercial et financier de la puissance pétrolière sud-américaine, qui cherche à moins dépendre des Etats-Unis. Mais des experts sont sceptiques sur les conditions commerciales entre les deux pays qui seraient défavorables au Venezuela. Des entreprises chinoises ont signé le 15 mars à Caracas une nouvelle série d'accords avec le gouvernement du président socialiste vénézuélien Hugo Chavez. L'un fait crédit de 4 milliards de dollars au Venezuela pour des logements. L'autre crée une entreprise mixte entre le pétrolier public vénézuélien PDVSA et le conglomérat chinois CITIC pour le développement de projets miniers et pétroliers. "Je remercie Dieu que la Chine existe, et pas n'importe quelle Chine, la Chine socialiste, solidaire", avait alors déclaré Hugo Chavez, le chef de file de la gauche radicale en Amérique latine. La Chine était devenue l'an dernier un des principaux créanciers du Venezuela en attribuant une ligne de crédit de 20 milliards de dollars que le Venezuela rembourse en pétrole. "L'intérêt pour les Chinois c'est le pétrole", souligne Ronald Balza, analyste de l'Institut de Recherche économique et sociale de l'Université catholique Andres Bello. Actuellement, le Venezuela produit trois millions de barils de brut par jour et en exporte 400.000 en Chine. Il espère en trois ans porter ces exportations à un million, soit la même quantité que son principal client actuel mais adversaire idéologique, les Etats-Unis. "Nous ne voulons plus être dépendants des Etats-Unis comme nous l'avons été pendant de nombreuses années (...) Nous avons besoin du plus grand nombre possible d'acheteurs", a déclaré Roy Daza, député socialiste au Parlement latino-américain. Le Venezuela et la Chine ont également créé un fonds d'investissement stratégique commun de 12 milliards de dollars pour des projets dans l'énergie, les mines, l'agriculture, l'aviation et les télécommunications. En outre, le pétrolier public chinois CNPC va exploiter en association avec PDVSA le bloc Junin 4 de la richissime réserve de brut lourd du Bassin de l'Orénoque (est), où les Chinois ont prévu d'investir 16 milliards de dollars. Le président vénézuélien est allé six fois à Pékin depuis 1999. Les relations commerciales entre les deux pays ont explosé, +5.000% ces dix dernières années, et se chiffraient à 8 milliards de dollars en 2009, selon Caracas. Le Venezuela a ouvert ses portes aux produits chinois. Le gouvernement vénézuélien a acheté 18 avions de combat chinois K-8 et Pékin a participé au lancement du satellite vénézuélien Simon Bolivar. Mais selon l'analyste Ronald Balza, les accords avec la Chine "n'ont pas été tout à fait transparents", et il est "difficile de connaître les montants" qui se négocient. Les contrats se signent au niveau des gouvernements et il n'y a pas de chambre de commerce binationale. Il existe également des interrogations sur les contrats de vente à terme de pétrole dans une conjoncture mondiale de hausse des prix du brut. Ces contrats supposent de commander aujourd'hui à un prix donné, mais d'être livré à une date ultérieure. Le panier pétrolier vénézuélien se vend actuellement à 97,57 dollars. "Le monde développé demande plus de pétrole et les prix vont continuer à monter", fait remarquer Rafael Quiroz, ancien directeur de PDVSA. "Nous sommes en train de nous endetter alors que nous devions économiser", déplore Ronald Balza. http://www.romandie.com/infos/news2/110322062532.d0rm1i5j.asp
  4. On est en guerre... et notre ministre de la défense est muet comme une carpe ! http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/gerard-longuet-ministre-silencieux-22-03-2011-1310103_53.php
  5. ah si on remonte 3 mois en arrière, qu'est-ce que le monde était calme ! Pas de troubles en afrique, ni moyen-orient, la france n'était pas en guerre contre la Libye, Ben Ali et Moubarak étaient nos amis, le Japon ne crachait pas des nuages radioactifs et marine le Pen n'était pas au 2ième trour dans les sondages ! :oops: (et j'en oublie surement des tas !) Je sais pas si on va tenir jusqu'en 2012 à ce rythme :lol:
  6. Rumeurs, pillages, rackets, massacres, exode de la population... Abidjan sombre dans la terreur : http://www.liberation.fr/monde/01012326453-abidjan-sombre-dans-la-terreur L'ONU lance un appel à l'aide : http://www.liberation.fr/monde/01012327092-l-onu-lance-un-appel-de-fonds-urgent-pour-la-cote-d-ivoire
  7. Sarkozy, le seul chef d'état au monde a réussir a entrainer un prix nobel de la paix dans une guerre en afrique du nord alors qu'il en a déjà deux autres à finir en asie ! :oops:
  8. L’AFP annonce que le site de la centrale nucléaire de Fukushima n’est plus assuré depuis août 2010. Seule la responsabilité civile a été souscrite par Tepco, la société exploitant le site. La compagnie japonaise d’électricité Tokyo Electric Power Company (Tepco) qui est à la fois propriétaire et opérateur du site de Fukushima aurait refusé de renouveler sa couverture sur les biens du site car « elle la jugeait trop élevée » précise l’AFP. Cette auto-assurance de la part de Tepco ne change pas le programme d’assurance en responsabilité civile, qui est obligatoire pour un site nucléaire au Japon. Seulement, les assureurs excluent souvent les dommages causés par un accident survenu en raison d’une catastrophe naturelle. TOKYO (Reuters) - L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima avait prévenu, deux semaines avant le séisme et le tsunami qui ont endommagé les réacteurs, qu'il n'avait pas procédé à certains contrôles prévus sur ce site dans le nord du Japon. Dans un rapport remis le 28 février à l'agence nippone de sûreté nucléaire, la Tokyo Electric Power fait savoir qu'elle n'a pas contrôlé 33 éléments des six réacteurs de Fukushima-Daiichi comme elle devait pourtant le faire. Parmi ces éléments n'ayant pas été inspectés comme prévu figurent notamment un moteur et un générateur électrique d'appoint pour le réacteur n°1, précise la Tepco dans un rapport disponible sur son site internet. La rupture de l'approvisionnement électrique de la centrale en raison de la double catastrophe naturelle est à l'origine de la crise actuelle à Fukushima. Sans électricité, les systèmes de refroidissement des coeurs des réacteurs et des piscines contenant les barres de combustible ne fonctionnent plus, ce qui menace de provoquer des rejets massifs d'éléments radioactifs. Après la réception de ce rapport, l'agence japonaise de sûreté nucléaire a donné à la Tepco jusqu'au 2 juin pour proposer un programme de contrôles sur la centrale, construite dans les années 1970. Dans sa réponse datée du 2 mars et disponible sur son site internet, l'agence de régulation juge que la non-réalisation des contrôles prévus ne pose aucun risque immédiat en termes de sécurité. L'agence de régulation a été critiquée pour ses liens avec l'industrie qu'elle est censée contrôler. Interrogé lundi, Hidehiko Nishiyama, directeur général adjoint de l'agence, a dit ne pas être au courant de cette correspondance avec la Tepco au sujet des contrôles manqués.
  9. Le Premier ministre Albanais Sali Berisha déclare que son pays est prêt à offrir toutes les facilités nécessaires à la coalition internationale dans son intervention en Libye. Le ministère Bélarusse des Affaires étrangères appelle la coalition étrangère à cesser les frappes qui, selon lui, font des victimes et vont à l'encontre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité. (bon dieu mais pourquoi je publie ces infos ? ça intéresse qui la position de l'Albanie ou du Bélarus ? :lol:)
  10. Le lancement du premier satellite turc soulève la colère d’Israël. Symbole de l’émancipation technologique des Turcs, la construction du premier satellite GökTürk ravive les tensions avec Israël. L’Etat hébreu refuse que son territoire tombe sous la surveillance d’Ankara. Erdogan fait valoir le principe de réciprocité internationale. Le ton monte entre Israël et Ankara. D’un côté, l’Etat juif est catégorique : il s’oppose au lancement du premier satellite turc GökTürk prévu en 2013. De l’autre, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, n’en démord pas : le projet n’est pas abandonné. Le gouvernement israélien est engagé dans une véritable guerre diplomatique pour stopper le programme refusant que la Turquie puisse photographier son territoire grâce au satellite. Pourtant comme l’a affirmé Erdogan lors de la réunion des jeunes de l’AKP s’adressant indirectement à Israël : « Vous nous observez depuis des dizaines d’années. » Cet argument a été repris par un autre représentant du gouvernement qui a déclaré : « La réciprocité est primordiale dans les relations internationales. S’ils peuvent observer le territoire turc, alors nous avons le même droit. » L’objet de la polémique sera le premier satellite d’observation militaire de l’armée turque. Construit par des entreprises françaises et italiennes en partenariat avec des compagnies turques, il aura une optique de très haute résolution. Depuis les années 1990, une loi votée aux Etats-Unis interdit aux Etats de prendre ou d’échanger des images très haute résolution d’Israël. Aucune pièce du satellite Göktürk ne sera fabriquée ou importée des Etats-Unis, échappant ainsi à la législation américaine. Et c’est là que le bât blesse. « Nous essayons de nous assurer que nous ne sommes pas photographiés en très haute résolution, et la plupart [des pays] satisfont à notre demande » explique un des hauts responsables de la défense israélienne. « Devrions-nous faire cette requête auprès des Turcs ? Il n’y a personne avec qui parler » déplore-t-il. Comme le dialogue est désormais rompu avec la Turquie, le gouvernement israélien fait pression sur la France dont la firme Thales participe au projet. « Nous allons envoyer notre satellite dans l’espace en 2013. C’est vous qui porterez le projet jusqu’en 2023 en redoublant d’efforts » a clamé Erdogan devant les jeunes du parti. Ainsi, outre le refus de se soumettre aux revendications d’Israël, le gouvernement turc affiche son indépendance et sa volonté de ne plus dépendre des Etats-Unis au niveau du renseignement militaire. http://www.turquie-news.fr/spip.php?article5988
  11. Les américains aussi ont sortis ce qu'ils avaient de mieux : http://defensetech.org/2011/03/21/the-new-weapons-of-operation-odyssey-dawn/
  12. Des milliers d'hommes ont répondu à l’appel de Charles Blé Goudé, chef des jeunes patriotes pro-Gbagbo, les invitant à s’enrôler dans l’armée pour "défendre la souveraineté de la Côte d’Ivoire", laissant craindre une escalade de la violence. S’engager dans l’armée signifie également la promesse d’une solde pour les nombreux jeunes sans ressources de la capitale ivoirienne. "Armer ces jeunes est suicidaire, c’est les conduire à l’abattoir", a pour sa part répondu le camp d’Alassane Ouattara par la voix d’Anne Ouloto, porte-parole du président élu et reconnu par la communauté internationale. L’appel à ces jeunes "désœuvrés et désarmés" est "la preuve que l’armée a lâché, que l’armée se désolidarise des actes de barbarie" de Laurent Gbagbo, a poursuivi celle-ci, faisant allusion à la mort d’une trentaine de civils, jeudi dernier, dans le quartier pro-Ouattara d’Abobo à la suite de bombardements attribués par l’ONU aux FDS. Pour Drissa Traoré, président du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), l’appel de Charles Blé Goudé peut en effet "laisser penser qu’il y a un problème dans l’armée. Les FDS n’ont peut-être pas suffisamment d’hommes ou certains soldats refusent peut-être de combattre", suggère-t-il. Celui-ci craint en outre que cette initiative conduise à transformer l’armée régulière ivoirienne en milice. "Le risque est d’assister à une multiplication des massacres de civils", poursuit-il. "Nous sommes surpris que ce soit Charles Blé Goudé qui appelle l’armée à recruter. C’est en effet à la hiérarchie militaire de procéder au recrutement selon des critères précis. Là, la voie régulière n’existe plus", explique encore Drissa Traoré. L’enrôlement de jeunes partisans de Laurent Gbagbo dans l’armée intervient alors que, sur le terrain, les FDS éprouvent des difficultés croissantes à contenir les coups de boutoirs de son adversaire. Bloléquin, une cinquième ville de l’ouest du pays, est ainsi tombée aux mains de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, qui soutient Alassane Ouattara, ce lundi, tandis que, à Abidjan, le "commando invisible", qui se cantonnait jusqu’à présent à harceler les FDS à Abobo, n’hésite plus à porter le combat dans les quartiers du sud de la capitale ivoirienne. http://www.france24.com/fr/20110321-cote-ivoire-gbagbo-jeunes-patriotes-charles-ble-goude-enrolement-armee-alassane-ouattara La France devient de plus en plus dure face à la Côte d'Ivoire. Vendredi, elle a appelé les Nations Unies à adopter de nouvelles sanctions contre le régime de Laurent Gbagbo. http://www.europe1.fr/International/Cote-d-Ivoire-la-France-veut-sevir-460969/
  13. AFP : La Banque d'import export des Etats-Unis a accordé un prêt d'un milliard de dollars au Brésil pour financer les travaux d'infrastrures du Mondial-2014 de football et des jeux Olympiques 2018 à Rio de Janeiro, a annoncé son président Fred Hochberg, lundi. Le banquier faisait partie des hommes d'affaires accompagnant Barak Obama dans sa tournée en Amérique latine. ça n'a strictement rien à voir avec une possible vente de F-18 bien sûr.......
  14. REUTERS : La France ne négociera pas la libération de quatre otages français d'Areva enlevés en septembre au Niger sur la base de la demande de rançon formulée par leurs ravisseurs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a déclaré lundi Alain Juppé. Le ministre français des Affaires étrangères, qui participait à Bruxelles à une réunion des chefs de la diplomatie européenne, réagissait à des informations selon lesquelles Aqmi exigerait 90 millions d'euros pour leur libération. "Nous ne négocions pas sur cette base-là", a-t-il dit. Des sources proches de la négociation ont évoqué lundi ce chiffre et le groupe nucléaire français Areva l'a confirmée. Reuters parle de 90 millions (et non 80).
  15. L'intervention française en Libye qualifiée de "jeu de massacre" Accusés d'un "carnage", dimanche matin à Tika, les militaires français démentent s'être trouvés sur la zone. Les conditions dans lesquelles les frappes se sont déroulées contre les forces fidèles au colonel Kadhafi dans la nuit de samedi à dimanche, sur la route conduisant à Ajdabiya, à 35 kilomètres au sud de Benghazi, commencent à susciter un débat. Dans l'édition du quotidien Libération datée de lundi, l'envoyé spécial du journal, Christophe Ayad, ne décrit pas une opération militaire mais "un vrai jeu de massacre." Il poursuit : "Des dizaines et des dizaines de corps de soldats gisent là, morts dans l'instant, certains presque des enfants dans leur treillis trop grand. Ils ont été foudroyés par les Rafale français entre 5 et 7 heures du matin." Un autre reporter, Kareem Fahim de l'International Herald Tribune, évoque un "carnage" et précise plus loin que de multiples frappes sont intervenues, "apparemment conduites par les pilotes des avions d'armes français qui ont pris la responsabilité de tirer les premiers coups". Ce même reporter ajoute que les frappes ont visé deux convois. Selon lui, l'un paraît avoir été frappé alors que ses canons et ses mitrailleuses étaient dirigés vers Benghazi, la capitale des rebelles que les Français avaient samedi pour mission de protéger. L'autre, en revanche, aurait été frappée alors que ses véhicules quittaient la zone de combat. http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/l-intervention-francaise-en-libye-qualifiee-de-jeu-de-massacre-21-03-2011-1309359_53.php On va nous accuser de crime de guerre aussi ? >:( Les bombes tuent... waouh quelle nouvelle !
  16. REUTERS : La communauté internationale est «en bonne voie» d'obtenir le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir en Côte d'Ivoire, a déclaré ce lundi le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino. «Dans les discussions, les négociations et les jeux d'influence qui sont en train de se déployer autour de l'affaire ivoirienne, on peut espérer arriver à un résultat», a-t-il déclaré sur RMC. «Je ne peux pas vous dire dans quels délais». «Il y a toujours une part d'incertitude, nous verrons alors quelles mesures il faut prendre si nous ne parvenons pas à ce résultat [le départ de Gbagbo] mais pour l'instant nous avons bon espoir», a poursuivi Henri Guaino.
  17. SANAA — Le plus important chef tribal au Yémen, cheikh Sadek al-Ahmar, a appelé lundi le président Ali Abdallah Saleh à une "sortie honorable", dans une déclaration à la chaîne satellitaire Al-Jazira. Il a demandé au président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, "d'éviter l'effusion de sang et d'opter pour une sortie honorable". Cette annonce intervient alors que les défections de responsables du régime se sont accélérées au Yémen, où les manifestants réclament depuis fin janvier le départ de M. Saleh. Le gouverneur d'Aden (sud), deuxième ville du pays, Ahmad Qaatabi, a présenté sa démission lundi. Un groupe de 60 officiers de l'armée originaires de la province de Hadramout, dans le sud-est du Yémen, ont décidé de se joindre à la protestation contre le régime du président Saleh. Dans le nord du pays, des rebelles chiites ont pris le contrôle d'une installation militaire dimanche lors de combats contre des combattants pro-gouvernementaux qui ont fait au moins vingt morts, ont indiqué lundi des sources militaires et tribales. Des affrontements ont eu lieu dans la région d'al-Jawf, proche de la frontière avec l'Arabie saoudite, selon ces mêmes sources. Ils ont opposé des combattants de la rébellion houthie active dans cette région et des soldats et des éléments des tribus soutenant le président Ali Abdallah Saleh, confronté à une contestation politique sans précédent. "La bataille a commencé dans l'après-midi de dimanche et s'est poursuivie jusqu'au soir", a indiqué une source tribale. "Les houthis ont été en mesure de prendre le contrôle de la position, où étaient déployés deux chars d'assaut et des véhicules militaires", a ajouté cette source qui a assuré que d'autres affrontements ont eu lieu ces derniers jours. Selon cette source, un avion militaire a tenté d'intervenir mais il a été abattu par les rebelles, et son pilote a été tué. Ces affrontements interviennent alors que le président Saleh, 68 ans, est de plus en plus isolé face à une contestation sans précédent qui demande son départ. Les rebelles appartiennent à la branche zaïdite du chiisme, et sont opposés au pouvoir central de Sanaa. Ils sont dirigés par Abdelmalek al-Houthi.
  18. L'état de la contestation dans le monde arabe (samedi 19/03) : Algérie : Le président Abdelaziz Bouteflika a promis samedi une «nouvelle page sur la voie des réformes globales», y compris politiques, a rapporté l’agence APS. Après avoir évoqué la levée de l’état d’urgence, en vigueur depuis 19 ans, qu’il avait promise et mise en oeuvre le 25 février, le président, dans un discours lu en son absence à Mostaganem, à 350 kilomètres à l’ouest d’Alger, a déclaré qu’il fallait passer à la vitesse supérieure. «Ce sera une nouvelle page ouverte sur la voie des réformes globales (…) qui ne sauront être fructueuses en l’absence de réformes politiques», a dit le président Bouteflika, dans ce texte lu par un de ses conseillers. Yémen : Des manifestants samedi à Sanaa ont juré de poursuivre leur lutte contre le président yéménite Ali Abdallah Saleh, traité de «boucher» après la répression sanglante de vendredi qui a fait au moins 52 morts à Sanaa. Pour protester contre ce «massacre», l’ambassadeur du Yémen à Beyrouth, Feyçal Amine Abourrass, et le rédacteur en chef de l’agence officielle Saba, Nasser Taha Moustafa, ont présenté leur démission. Sur la place de l’Université, les manifestants ont reçu le renfort de milliers d’enseignants venus les rejoindre en dépit de l’interdiction de se rassembler. Syrie : Les autorités syriennes ont créé une commission d'enquête sur les violences qui ont fait au moins quatre morts lors d'une manifestation contre le pouvoir vendredi à Deraa dans le sud du pays. «Des mesures adéquates vont être prises pour en sanctionner les responsables», indique l'agence officielle Sana. Bahreïn : Le souverain de Bahreïn a répété samedi qu’il était prêt au dialogue face à une opposition sceptique: «La porte reste ouverte pour discuter de tous les sujets qui sont dans l’intérêt de tous les citoyens», a assuré le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa, après plus d’un mois de contestation. L’opposition dominée par des chiites demande l’instauration d’une monarchie constitutionnelle avec la mise en place d’un gouvernement choisi par les élus. Irak : Plusieurs milliers de personnes ont de nouveau manifesté à l’appel de partis religieux pour condamner la répression du mouvement de contestation à Bahreïn, dominé par les chiites. Egypte : Des centaines de militants islamistes ont jeté des pierres sur l'opposant égyptien Mohamed ElBaradei alors qu'il allait voter pour le référendum constitutionnel samedi au Caire, selon des journalistes de l'AFP. Les Egyptiens se rendaient nombreux aux urnes pour un référendum sur la révision de la Constitution, premier verdict populaire pour les projets de transition élaborés sous l’égide de l’armée après la chute du président Hosni Moubarak le 11 février. http://www.liberation.fr/monde/01012326519-colere-et-repression-dans-le-monde-arabe
  19. AFP : "PARIS - Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé samedi que la force des Nations unies en Côte d'Ivoire "devrait jouer son rôle plus efficacement", rappelant que son mandat "permet d'utiliser la force", alors que les affrontements se multiplient dans le pays. Les civils sont les premières victimes, et l'ONU a accusé les forces du camp Gbagbo d'avoir tué jeudi de 25 à 30 d'entre eux, évoquant un possible "crime contre l'humanité". "En Côte d'Ivoire, l'Union africaine a pris ses responsabilités, elle a demandé à Gbagbo de s'en aller", a rappelé le ministre français. "La force des Nations Unies sur place devrait jouer son rôle sans doute plus efficacement. Elle a un mandat qui lui permet d'utiliser la force si des confrontations ou des violences s'exercent", a-t-il souligné. "L'étau que nous avons resserré autour du président Gbagbo va fonctionner, il faut qu'il s'en aille et laisse la place au seul président légitime Alassane Ouattara", a conclu le ministre des Affaires étrangères." Enfin ! on commence à se demander pourquoi l'ONU laisse faire ! [mode optimiste on] Après Kadhafi on va peut être s'occuper sérieusement de Gbagbo. [mode optimiste off]
  20. "TRIPOLI - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a menacé samedi d'attaquer des objectifs "civils et militaires" en Méditerranée et affirmé que les "dépôts d'armes" étaient ouverts pour défendre la Libye, après le lancement par l'Occident d'une opération militaire contre ses troupes. Dans un enregistrement sonore diffusé par la télévision officielle libyenne, il a aussi a affirmé que la Méditerranée était devenue "un vrai champ de bataille" et jugé que les frappes aériennes et aux missiles étaient une "agression croisée injustifiée" contre laquelle "le peuple libyen va lutter". Après Benghazi samedi matin, les forces de Kadhafi ont pilonné dans l'après-midi les abords de Zenten. Les forces loyales ont pilonné les abords de cette ville au sud-ouest de Tripoli sous contrôle de l'opposition, poussant ses habitants à fuir tandis que des bombardements intensifs ont secoué le sud-ouest de Benghazi, deux bombes ont été larguées, semble-t-il par avion, à hauteur de Gueremis, le dernier point de contrôle à l'entrée sud-ouest de Benghazi. Un quart d'heure plus tard, six à sept roquettes de type Grad ou Katioucha tombent sur un quartier sud de la ville, près de l'Université. Puis, un peu avant 10 heures du matin, une colonne de tanks de l'armée libyenne est vue sur un autopont, dans le quartier de Tabalino (1). Le régime de Tripoli a aussi repris le contrôle de la région d'Al-Magrun. A Benghazi, les combats semblent avoir cessés pour la nuit. La population en profite pour fuir la ville. A mesure qu'on approche de la sortie de la ville, le flot de véhicules grossit. L'exode débuté la veille au soir s'accélère. Les familles sont parties sans rien emmener. Pas le temps. Une panique indescriptible et communicative se déroule le long de la route avec le flot des réfugiés." On sera peut-être obligé de bombarder des cibles pro-K dans la ville de Benghazi demain ! (1) c'est la colonne bombardée par nos rafales ? ;)
  21. Le président vénézuélien Hugo Chavez a jugé samedi "irresponsable" l'intervention armée internationale contre la Libye, qui vise uniquement selon lui à s'emparer du pétrole libyen, et a réclamé un cessez-le-feu immédiat. Chavez et Ortega, les derniers amis de Kadhafi.l http://www.slate.fr/story/35687/kadhafi-chavez-ortega-deconnectes
  22. Les opérations ont commencés très mollement. Pour l'instant on est seul sur place et les rebelles vont pas tenir une semaine de plus. Kadhafi a pris des civils comme bouclier humain, alors je crois moyennement aux Tomahawk US et aux sous-marins fantômes ! Si ça monte pas en puissance rapidement....
  23. Le camp de Laurent Gbagbo a exhorté les civils de Côte d'Ivoire à aider les forces du président sortant à "neutraliser" des rebelles, renforçant la crainte d'une guerre civile tous azimuts. Prenant la parole à la radio-télévision ivoirienne (RTI) jeudi peu avant minuit, Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement de Gbagbo, a engagé la population à se joindre à sa lutte contre le "terrorisme". "Le président de la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence M. Laurent Gbagbo, appelle les Ivoiriens à une plus grande responsabilité et à une plus grande collaboration entre les citoyens et les Forces de défense et de sécurité afin que toutes les présences suspectes dans notre environnement soient neutralisées", a-t-il dit. Répondant à son appel des groupes de jeunes activistes pro-Gbagbo munis d'armes automatiques, de machettes et de bâtons ont érigé des barrages en divers points d'Abidjan. Selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), ils ont attaqué des personnels de l'Onu, tué des immigrés et des membres de l'ethnie Dioula à laquelle appartient Alassane Ouattara. Le rôle joué par certains jeunes partisans du président sortant est considéré comme l'une de ses armes les plus dangereuses. Les "Jeunes patriotes" ont semé le chaos dans la capitale économique ivoirienne. Avant l'intervention télévisée du porte-parole de Gbagbo, une allégation de presse affirmait que l'Onuci faisait entrer des mercenaires dans le pays à partir du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal pour les faire combattre aux côtés des rebelles. Il semble s'agir d'une tentative de plus pour tourner l'opinion contre la mission de l'Onu et les immigrés ouest-africains. Le gouvernement de Gbagbo a aussi accusé le Nigeria d'avoir envoyé 500 mercenaires auprès des forces du Nord. Selon les Nations unies, plus de 435 personnes ont été tuées depuis le début de la crise et 450.000 autres ont été chassées de leurs foyers. Le camp Ouattara fait état de 720 morts. L'épuration d'Abidjan mais aussi de tout le sud de la Côte d'Ivoire est en marche. EDIT Samedi 19/03 : "ABIDJAN - Le chef des "jeunes patriotes", les fervents partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a appelé samedi à Abidjan la jeunesse à "se faire enrôler dans l'armée afin de libérer la Côte d'Ivoire", a constaté l'AFP. "Je demande à tous les jeunes de Côte d'Ivoire qui se sentent aptes, qui sont prêts à mourir pour leur patrie, qui ne supportent plus l'humiliation que subit la Côte d'Ivoire, de se rendre dès lundi à 07H00 (locales et GMT) à l'état-major pour se faire enrôler dans l'armée afin de libérer la Côte d'Ivoire de ces bandits", a lancé Charles Blé Goudé." Gbagbo semble vouloir profiter que la guerre en Libye et la catastrophe au Japon mobilisent les médias pour mettre au pas la ville d'Abidjan dans une relative indifférence générale.
  24. Faut remettre les choses à leur place : pour l'instant, les forces de Kadhafi progressent partout, les rebelles sont en déroute et les quelques attaques françaises semblent inefficaces à arrêter l'avancée des troupes pro-k qui à Tripoli mobilisent de force les civils pour s'en servir de bouclier humain sur les sites stratégiques. S'il faut détruire tous les blindés libyens l'un après l'autre avec seulement 20 appareils en rotation, on n'a pas fini. La seule avancée est qu'il semble que le ciel libyen soit "clair" pour l'instant. Aucun appareil ennemi n'a été abattu. Kadhafi veut toujours reprendre Benghazi en début de semaine prochaine.
  25. Un article et des photos du nouveau tank T-95 russe : http://defensetech.org/2011/03/18/new-details-on-russias-t-95-tank-emerge/
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