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Une "Union Européenne" ... vous pensez que ça à un avenir?
Skw a répondu à un(e) sujet de Bon Plan dans Politique etrangère / Relations internationales
Evidemment. Mais cela montre que les créanciers ne seraient pas dans toutes circonstances contre un changement de devise. On envisage pour lors une disparition de l'euro dans un contexte relativement apaisé et avec donc un démantèlement de la monnaie relativement raisonné. Tu te replaces dans un contexte 1930 et tu n'es pas du tout sûr d'avoir les mêmes réponses. -
Une "Union Européenne" ... vous pensez que ça à un avenir?
Skw a répondu à un(e) sujet de Bon Plan dans Politique etrangère / Relations internationales
Donc, si l'Euro disparaît à l'échelle continentale, la dette disparaît ? Tout cela pour dire, derrière la boutade, que les mêmes créanciers refuseraient cet argument du remboursement dans la même monnaie si jamais tu modifies le contexte. -
On n'est sans doute pas si loin. Je n'ai pas soutenu que le facteur poids n'avait plus son importance. Mais j'ai tendance à penser, peut-être à tort, que le facteur ne pèse - sans mauvais jeu de mots - plus tout à fait autant que par le passé. Mais pas d'analyse chiffrée - et pas vraiment le temps pour le faire - pour appuyer ces dires. On est bien d'accord. Mais un chasseur, c'est justement également ses différents systèmes... Or, ceux-là, représentent une part croissante des coûts de développement et de vente/achat.* Sans compter les coûts induits par la furtivité structurelle qui, il est vrai, se traduit pour partie par une augmentation de poids avec notamment le développement de soutes internes. * Mais peut-être, comme l'émettait DEFA550, ces systèmes gonflent-ils de manière proportionnellement identique - ou presque - le coût des différents chasseurs.
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Quand on voit la proportion qu'un spectra coûte dans le budget final d'un Rafale, est-ce toujours autant d'actualité ? Quand on compare les rayons d'action ou encore les capacités d'emport, et par conséquences les capacités opérationnelles, est-il vraiment pertinent de se focaliser autant sur le poids ? Je ne dis pas que le poids - et la quantité de matière - ne va pas influencer le coût... mais disons que je n'en ferai pas l'alpha et l'oméga pour évaluer le coût d'un chasseur. Marcel Dassault tenait également ces propos à un moment où la durée de vie d'un chasseur était bien plus courte. Quand on sait qu'une bonne partie du budget sera aujourd'hui consacrée à la modernisation de l'avion et surtout à ses systèmes...
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Il y a bien plus spécialiste que moi sur ce forum - et notamment @ARMEN56 - mais ce ne sont pas du tout les mêmes types d'efforts que tu demandes à la coque sur un éperonnage et sur une détonation de missile.
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Quitte à choisir un vent, je propose l'Autan. J'ai l'esprit taquin, ce soir.
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En allemand, c'est certes le nom d'un vent... mais c'est également ainsi que l'on appelle les sèches-cheveux. M'enfin, si on veut obtenir l'adhésion des citoyennes allemandes à une telle initiative Qui plus est, Föhn est déjà pris d'une certaine manière... puisque le Chinook est en fait un Föhn. Mouais... J'imagine que cela rappellera surtout la Légion Condor... Pas sûr qu'un tel souvenir soit facile à faire passer auprès de la population, française ou allemande. Pas évident non plus que les Espagnols rejoignent le projet avec un tel nom. NB : Z'avez vu ! Je suis très bon pour dégommer les idées. Mais moins bon pour proposer des alternatives !
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Ce qui est étonnant, c'est qu'on est normalement dans la phase préliminaire de l'appel d'offres. Les fournisseurs sont censés pouvoir émettre des objections sur le projet depuis quelques semaines et pour encore quelques semaines, avant rédaction de l'appel d'offres final. Il y a donc vraisemblablement au moins un aspect apparaissant comme inadmissible pour Dassault ou la France et sur lequel les Canadiens ne semblent pas prêts à revenir.
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Sans doute faut-il préciser que l'essence fut taxée depuis des décennies et l'est toujours d'ailleurs pour lors plus que le diesel... sans que quiconque ne trouve cela vraiment injuste.
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Une "Union Européenne" ... vous pensez que ça à un avenir?
Skw a répondu à un(e) sujet de Bon Plan dans Politique etrangère / Relations internationales
C'était surtout Helmut Kohl qui n'en voulait pas vraiment. Il a néanmoins accepté, tout en imposant certaines conditions, afin que François Mitterrand donne son accord de principe pour une réunification allemande. Quelques semaines après, Helmut Kohl expliquait que l'unité allemande et l'unité européenne sont "les deux faces d'une même médaille". Sinon, voici ce qu'écrivait Ernst Wolfgang Böckenförde dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung (ancien juge au Bundesverfassungsgericht ou autrement dit Tribunal constitutionnel fédéral de la RFA, une pointure dans le cercle des juristes constitutionnalistes) en juillet 1997 : J'imagine que Böckenförde a pu fonder cette lecture à partir de ses travaux de juristes constitutionnalistes portant notamment sur les conditions préalables nécessaires à une adhésion par les populations aux principes démocratiques et à une forme de solidarité nationale. Je recommande d'ailleurs vivement la lecture des écrits de Böckenförde. On trouve pas mal de traductions en anglais sur le web. Sinon, pour continuer sur une lecture de la construction européenne par des juristes constitutionnalistes, je recommande cette contribution publiée par Christian Joerges, répondant aux propos soutenus dans un ouvrage rédigé par Kaarlo Tuori & Klaus Tuori et intitulé "The Eurozone Crisis. A Constitutional Analysis". Lien : https://academic.oup.com/icon/article/12/3/769/763813 -
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Skw a répondu à un(e) sujet de Bon Plan dans Politique etrangère / Relations internationales
L'abandon du Mark fut difficile en raison de la symbolique attachée à la monnaie. Dans les faits, cela ne fut pas un effort... mais une énorme chance pour l'économie allemande. Les entreprises allemandes n'auraient jamais pu exporter autant sans une monnaie commune apparaissant fortement dévaluée au regard de la vigueur de l'économie allemande. On peut se foutre de la gueule des Chinois... puisque cela fut de bon aloi il n'y a pas si longtemps. La première économie dévaluatrice, non pas par une politique de planche à billets mais en raison de la présence d'économies bien moins florissantes au sein de cette zone de monnaie unique, c'est l'Allemagne. Dans les faits, la perte de la Lire aura été bien plus coûteuse pour les Italiens et cela en particulier dans leurs régions traditionnellement exportatrices. L'Allemagne veille surtout à ce que ses retraités puissent continuer à vivre confortablement... Même si c'est loin d'être tout rose pour eux, notamment à l'Est. Etrangement, on nous rappelle assez fréquemment que la politique monétaire allemande était assez stricte par peur des réminiscences du passé. Ce que l'on oublie un peu souvent de dire, c'est que ce qui constitua le contexte dans lequel Hitler prit le pouvoir ne fut pas l'inflation mais au contraire une déflation de laquelle le pays ne parvenait pas à sortir. Pourtant, les décideurs allemands tentent bien souvent de justifier leur ligne par un traumatisme relatif à une hyperinflation. Or celle-ci a essentiellement eu lieu en 1922-1923. Par la suite, ce furent 10 ans de déflation, encore plus marquée à partir de 1930 et de la politique monétaire défendue par Brüning. -
Une "Union Européenne" ... vous pensez que ça à un avenir?
Skw a répondu à un(e) sujet de Bon Plan dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas sûr que cela soit qualifiable de germanophobie, mais bien des pro-UE affichés, français ou autres, voient dans l'intransigeance allemande une réelle menace pour la survie de l'UE. Cette vision critique quant à la posture allemande, qui prenait jadis le visage d'un Wolfgang Schäuble mais qui affiche désormais d'autres visages, est en train de prendre d'autant plus de force dans le contexte de tensions récentes entre instances européennes et gouvernants italiens. Ces mêmes pro-UE pensaient assez largement que l'Allemagne saurait tirer des leçons des tensions antérieures et du mécontentement que cette posture intransigeante a pu induire chez les peuples vis-à-vis de l'UE. Certains signes, au travers notamment de différentes nominations, pouvaient pourtant offrir à espérer que l'Allemagne ne réagirait plus de même que par le passé. Mais l'actualité récente a largement refroidi les espoirs de nombreux Pro-UE affichés. A l'inverse, l'intransigeance soutenue par nombre de politiques allemands n'a pas vraiment renforcé l'adhésion des Allemands à l'idée européenne. Loin de là. Le plus cocasse, c'est de voir certains prospectivistes économiques qui, bien que n'étant pas du tout emballés par la ligne budgétaire italienne, ne sont pas plus rassurés par le bras de fer dans lequel sont prêts à s'engager certains politiques allemands. NB : Certes, les Néerlandais ou Autrichiens sont parfois sur des lignes assez proches des Allemands. Mais ils n'ont au final pas la même influence sur les lignes/postures européennes. -
Cela signifie-t-il que la Composante air belge a cessé d'exister à tes yeux ?
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Une "Union Européenne" ... vous pensez que ça à un avenir?
Skw a répondu à un(e) sujet de Bon Plan dans Politique etrangère / Relations internationales
Zezette, ça vient d'où à ton avis ? -
Tu es dépassé mon cher Shorr Kan. L'idée, c'est plutôt de filer l'argent aux USA qui se chargent du développement du zinc de bout en bout. La différence, c'est qu'ils ne viennent pas chercher le zinc à la sortir de l'usine. Ils le mettent entre les mains d'un pilote de l'USAF
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Oui. Mais cet article 2 comprend un alinéa permettant le blocage de l'exportation de composants d'un projet commun à titre exceptionnel. Bref, on peut jouer sur l'interprétation à donner au mot exceptionnel. Cet accord permet néanmoins, au titre de l'article 4, à la partie qui souhaiterait exporter de trouver une alternative pour ses composants. Mais c'est toujours un peu compliqué. Cela induit des surcoûts et des délais allongés. Cela peut être coûteux vis-à-vis de la concurrence.
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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Skw a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
La question transgenre pose surtout problème dans le cadre des réunions féministes se voulant réservées aux femmes. Bien évidemment, si l'on se veut tolérant, on est contraint d'accepter n'importe qui... s'affirmant comme femme dans son identité ressentie... quelle que soit l'apparence de la personne transgenre. Les organisatrices de telles manifestations se sentent obligées de rappeler qu'il ne faut pas méjuger des personnes se considérant comme femmes dans une optique transgenre et que c'est avec discernement et sur la base d'une certaine collégialité qu'elles estiment pouvoir régler le problème de trans qui ne seraient pas de vraies trans. Mouais... Bon, la peur est qu'une transgenre encore un peu trop masculine dans ses comportements et prises de paroles puissent venir souiller ces moments d'exclusivisme féminin. Bref... devant de telles situations facepalm, je ne peux m'empêcher de repenser avec une certaine pitié à Guevarra, ce chien que l'on trouvait du côté de Tolbiac. Certaines luttes sont difficiles à accompagner. -
La traduction auto google me semble bien meilleure : https://translate.google.fr/translate?sl=auto&tl=fr&js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=https%3A%2F%2Fwww.altinget.dk%2Fforsvar%2Fartikel%2Fudgifter-til-kampfly-faciliteter-mere-end-fordoblet%3Ffbclid%3DIwAR1LXVzWv-ZFfXvhuRC7Vz-FOvSnMApwqMES0CyD3tDL57k2HxhRCwd-76E&edit-text=
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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Skw a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
La rhétorique est assez simpliste... mais décrit finalement bien certains mécanismes de ralliement au candidat. Tu peux voir cela comme une caricature manichéenne. Je trouve que cela décrit assez bien la logique qui fait que nombre de personnes - plus éduquées ou sophistiquées qu'on peut le penser, mais également fatiguées pourrait-on dire - votent pour un candidat qu'ils ne désirent pas vraiment. A côté de cela, tu as des vrais fervents de Bolsonaro. Mais tu as tout un nombre d'électeurs, profondément désabusés et marqués par un forme de relativisme, qui votent tout en sachant qu'ils risquent de regretter leur vote. Personnellement, c'est plus cela que je vois dans cette lecture qu'une profonde condamnation du vote pour Bolsonaro. En filigrane, le texte et notamment le titre "Trouble Obsessionnel Compulsif" pointent aussi d'une certaine manière la déception PT. Parmi les électeurs de Bolsonaro, on compte un nombre non négligeable d'anciens électeurs du PT et notamment de Lula (certains auraient d'ailleurs voté Lula plutôt que Bolsonaro si celui-là avait pu se présenter) et d'autres citoyens qui sans même avoir été des électeurs du PT ont crû un temps que le Brésil pourrait enfin trouver un autre futur. J'ai pu le constater. C'est bien dommage. -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Skw a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
En soi, il est difficile de condamner légalement parlant l'expression d'un antifascisme, puisque certains drapeaux exposés sur les façades ne comportent que cette simple mention "antifascisme". La justice électorale a considéré dans les différents cas qu'il s'agissait d'une campagne visant à déprécier le candidat Jair Bolsonaro. Il n'est pas nécessaire que la relation entre fascisme et Bolsonaro soit établie de manière explicite. Il est possible de condamner sur la base d'une relation établie de manière voilée. On peut alors comprendre les nuances d'interprétations. A noter que l'Ordre des Avocats Brésiliens s'est inquiété de cette série de décisions judiciaires, rappelant que "doivent être respectées les universités en tant qu'espaces autonomes de promotion des débats et échanges, et assuré le droit de tous les membres de la communautés académique - qu'ils soient de droite ou de gauche - à exposer leur positionnements, toujours dans le cadre de la loi" (universidades devem ser respeitadas como espaço autônomo de promoção de debates e discussões, assegurado o direito de todos os integrantes da comunidade acadêmica - sejam de direita ou de esquerda - de exporem seus posicionamentos, sempre dentro dos limites da lei.) En outre, il y a un certain contexte historique. Il y a un certain nombre d'universitaires et d'avocats qui ont connu la torture durant les années 1970. Cela ne libère pas les individus du devoir de respecter la loi, mais cela peut expliquer un certain rapport au droit. -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Skw a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
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J'imagine que c'est "fuel tube" en anglais : conduit d'alimentation en carburant.
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...et de leur volume de commandes et donc de leur contribution financière au programme. Je ne sais pas s'il y a des choses qui se justifient ou pas... Je sais qu'il y a des arguments que l'on peut laisser de côté et d'autres que l'on doit malgré tout prendre avec considérations. A voir si l'on aura la latitude d'imposer notre vision, à voir si les Allemands auront la latitude d'imposer leur vision. A priori, on a plutôt plus de billes que les Allemands à faire valoir dans les prochains échanges. En revanche, on prend côté français sans doute plus au sérieux cette question de l'indépendance stratégique et militaire. Il y a aussi la question des opinions publiques nationales qui pourraient venir peser dans la balance et renforcer une vision ou l'autre... et je pense qu'une partie de l'électorat allemand commence à prendre conscience que vouloir placer de la morale dans les ventes d'armement induit une forme d'arbitraire discutable et soumet in fine le pays à d'autres pressions/dépendances. La mauvaise tendance du moment, en revanche, est la montée en puissance des verts allemands (Die Grünen) au détriment des socialistes allemands (SPD).
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A vrai dire, je pense que c'est très bien ainsi. Pour travailler très fréquemment avec des Allemands, j'avais déjà pu noter une différence culturelle assez marquée. Côté français, on a tendance à tout poser sur la table dès le début du projet. On rentre dans le lard, on fait valoir ses arguments, on quitte le projet si nécessaire avant même qu'il ait démarré. Côté allemand, on a tendance à être très, pour ne pas dire trop, policé et à n'insister que sur les éléments d'accord, délaissant de côté les aspects qui fâchent. Au final, tu te trouves parfois dans des situations insolubles ou sinon très compliquées à traiter lorsque elles se présentent. Peut-être mon contexte de travail n'est-il pas représentatif de l'ensemble des projets franco-allemands, ou disons européens, mais je vois plutôt d'un bon œil le fait que l'on s'écharpe avant que le projet soit concrètement lancé.
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En même temps, on peut comprendre que l'Allemagne puisse refuser à ce qu'un système d'armes dont certains composants seront produits sur son sol soit exporté à n'importe quelle condition. En outre, la proposition allemande n'interdirait pas à la France d'imposer son véto sur une proposition d'exportation que souhaiterait l'Allemagne. Mais il est vrai que la sortie de Enders tranche avec ce que l'on entend traditionnellement. La France est loin d'être la seule à faire valoir ses conditions.