jojo (lo savoyârd)

12 septembre, 20 h 45 HE Cliquez ici pour voir la carte interactive de l'ISW de l'invasion russe de l'Ukraine. Cette carte est mise à jour quotidiennement aux côtés des cartes statiques présentes dans ce rapport. La contre-offensive de l'Ukraine dans le sud continue d'avoir des répercussions importantes sur le moral et les capacités militaires de la Russie dans le sud de l'Ukraine. L'imagerie satellite des positions russes connues à Kyselivka, à 15 km au nord-ouest de la ville de Kherson, montre que tous les véhicules russes sauf quatre ont quitté les positions avancées précédentes, conformément aux rumeurs selon lesquelles les troupes de la République populaire de Donetsk (DNR) ont abandonné Kyselivka et sont retournées vers le fleuve Dnipro . [1] Kyselivka est un emplacement important sur le plan opérationnel pour les forces russes autour de la ville de Kherson, car il s'agit de la dernière grande colonie le long de l'autoroute E58 et d'une ligne de chemin de fer entre les positions ukrainiennes actuelles et Chornobaivka, la partie la plus éloignée de la ville de Kherson. Le retrait apparent des troupes russes de cette position peut compromettre la capacité des Russes à défendre la périphérie nord-ouest de la ville de Kherson et suggère que les troupes russes dans cette zone perçoivent une menace imminente pour leurs positions. La porte-parole du commandement opérationnel sud de l'Ukraine, Natalya Humenyuk, a déclaré le 12 septembre que les forces russes situées le long de la rive droite du fleuve Dnipro dans l'oblast de Kherson tentaient de négocier une reddition sous les auspices du droit international. [2] Il est peu probable que les opérations ukrainiennes dans l'oblast de Kharkiv aient eu un effet psychologique aussi dramatique sur les troupes russes si loin au sud, et le retrait des troupes des positions avancées à Kyselivka et les rapports de négociations de reddition sont des indicateurs que les contre-offensives ukrainiennes dans le sud progressent de manière manière significative, même si la visibilité sur cet axe est limitée par le déplacement de l'attention vers Kharkiv. Le succès des récentes opérations de contre-offensive ukrainiennes pourrait avoir un impact sur la volonté ou la capacité du commandement militaire russe d'utiliser en temps opportun les unités de volontaires nouvellement formées en Ukraine. L'état-major ukrainien a indiqué que le commandement militaire russe avait suspendu l'envoi de nouvelles unités déjà formées en Ukraine en raison des récentes pertes russes et de la méfiance généralisée à l'égard du commandement militaire russe, facteurs qui ont poussé un grand nombre de volontaires à refuser catégoriquement de participer à combat. [3] Cette évaluation n'est toujours pas confirmée, mais le moral bas dû au succès de la contre-offensive ukrainienne peut s'avérer dévastateur pour la capacité déjà médiocre du Kremlin à générer une capacité de combat significative. Le déploiement de ces unités nouvellement formées pour renforcer les lignes défensives contre les contre-offensives ukrainiennes serait une décision opérationnelle de la part des dirigeants militaires russes ; et le retard ou la suspension potentielle de ces déploiements donnera aux troupes ukrainiennes le temps de se consolider puis de reprendre l'offensive, si elles choisissent de le faire, sans avoir à affronter des unités nouvellement arrivées et fraîches (bien que sous-entraînées et en sous-effectifs). Points clés à retenir Les forces ukrainiennes continuent de faire des gains percutants dans l'oblast de Kherson et dégradent régulièrement le moral et les capacités de combat des forces russes dans cette zone. Le commandement militaire russe pourrait suspendre le déploiement d'unités nouvellement formées en Ukraine en raison des récentes pertes russes et de la dégradation générale du moral. Les forces russes ne parviennent pas à renforcer la nouvelle ligne de front suite aux gains ukrainiens dans l'est de l'oblast de Kharkiv et fuient activement la région ou se redéployent vers d'autres axes. Les forces ukrainiennes ont continué de cibler les actifs et les positions militaires russes dans l'oblast de Kherson, les dégradant probablement régulièrement. La reprise ukrainienne d'Izyum a probablement dégradé la capacité des forces russes à mener des frappes d'artillerie le long de l'autoroute Izyum-Sloviansk. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé la restauration de la deuxième ligne de transport d'électricité de réserve vers la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP). La vaste contre-offensive de l'Ukraine porte atteinte aux capacités administratives russes et pousse les Russes à quitter les régions occupées de l'Ukraine loin derrière la ligne de contact.

Hier le 12 septembre (situation globale) :

"En même temps", décembre 41, Barbarossa ... Et encore celle-ci, pour s'économiser toute cette énergie : "j'y suis, j'y reste" Gal Mac Mahon ... à la prise de la redoute de Malakoff ... 7 septembre 1855 ... lors du siège de Sébastopol ... pendant la guerre de Crimée. Tiens tiens ... à quelque chose et jours près ...

Sinon ... "Oleksandr Syrsky, artisan discret de l’offensive éclair de l’armée ukrainienne dans l’Est" “Aujourd’hui, nous sommes témoins d’une opération extraordinaire des forces ukrainiennes, où l’ennemi perd un à un des territoires précédemment saisis. Cependant, les auteurs de ces opérations militaires, sans exagération, uniques en leur genre, restent souvent dans l’ombre. Ils sont réticents à parler à la presse, aussi restent-ils généralement dans l’ombre de leurs succès”, s’enthousiasme le politologue Aleksey Goloboutskyï, sur son profil Facebook. Il salue, comme tant d’autres commentateurs dans le pays, l’offensive réussie de l’armée ukrainienne qui a réussi à reprendre en quelques jours une vingtaine de localités dans l’est du pays. Mais, dans le cas présent “le pays mérite de connaître ses héros”, poursuit Aleksey Goloboutskyï en livrant le nom de celui qu’il appelle “l’artisan discret” de cette offensive éclair, à savoir le général Oleksandr Syrsky, une information confirmée par d’autres sources ukrainiennes. Convaincre un état-major sceptique Né en 1965, cet officier commande aujourd’hui l’armée de terre ukrainienne après avoir gravi, toujours avec brio, tous les échelons militaires. Commandant de la 72e brigade motorisée, c’est lui qui a assuré la sécurité des troupes ukrainiennes qui ont battu en retraite à Debaltseve, lors de la première guerre du Donbass, en 2015. Selon les médias ukrainiens, c’est aussi lui qui a été chargé de la défense de Kiev après l’invasion russe de cette année. “L’assaut a été repoussé grâce à deux solides lignes de défense autour de la ville, rappelle le site d’information Obozrevatel, et une quantité sans précédent d’équipements militaires et d’effectifs ennemis a été détruite à cette occasion.” Déjà, à l’époque, le général Syrsky affirmait que la bataille de Kiev avait changé le cours de la guerre, que l’ennemi avait imaginé “rapide et facile”. “Ils voulaient prendre Kiev, et plus précisément le siège du gouvernement et d’autres institutions de l’État. Leur déroute les a obligés à changer de plans. Désormais, nous devons tenir, puis vaincre”, avait-il dit à l’époque à la presse. Ensuite, Oleksandr Syrsky aurait joué un rôle actif pour stopper l’offensive russe dans l’axe de Kharkiv, Izioum et Bakhmout, Avdeevka, avant de concevoir les plans de cette attaque surprise sur Balakleïa. L’état-major a été tout d’abord extrêmement sceptique quant à ce plan, révèle Aleksey Goloboutskyï. Mais grâce à la ténacité du général, il a fini par donner son feu vert et “désormais, notre drapeau flotte de nouveau sur Balakleïa, Izioum et Koupiansk”, conclut Goloboutskyï." https://www.courrierinternational.com/article/guerre-oleksandr-syrsky-artisan-discret-de-l-offensive-eclair-de-l-armee-ukrainienne-dans-l-est

"«L’opération militaire spéciale va se poursuivre jusqu’à ce que les objectifs initialement fixés soient atteints», a affirmé à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov" https://www.liberation.fr/international/europe/ukraine-loffensive-va-continuer-jusqua-ce-que-les-objectifs-soient-atteints-20220912_7URBDSN62ZDWDJZ6JYY6XJ3ZQM/ Et comment comptent-ils s'y prendre ? ...

VVP était totalement inconnu des russes à son arrivée dans la haute sphère. C'est pas le peuple russe qui l'a porté, c'est son opportunisme, l'ivrogne et le contexte. Après, une fois installé il s'est bien accroché et sanglé tout seul comme un grand et avec tous les moyens dont il a pu tirer parti, à son siège ... C'est pas vraiment le peuple russe de lui-même, il a su se présenter comme une "évidence", c'est aussi simple que ça. Pas besoin même de trois escrocs, il sait faire très bien tout seul ...

Lac Léman voyons ! Le point rouge géo-localisation du zoom, sur la carte Ukr ...

Si çà devait arriver, "carte Medvedev", effectivement ça ne changerait que la peinture ... Mais les russes, en globalité ne sont pas tous des courges non plus. Jusqu'à ce jour et parfaitement assumé par l'acteur lui-même et en personne, çà n'a pas été le cas ?

Re belote : Et de 2 en 2 semaines ... Çà gronde en sourdine ... "Une douzaine de députés russes appellent à "la démission de Vladimir Poutine du poste de président de la Fédération de Russie." Une douzaine d'élus municipaux de 18 districts russes appellent à la démission de Vladimir Poutine dans une tribune publiée sur Twitter ce lundi 12 septembre." https://www.ladepeche.fr/2022/09/12/guerre-en-ukraine-des-deputes-russes-exigent-la-demission-de-vladimir-poutine-10539056.php

L'allonge ... Là ça fait mal.

Et où à une époque les hivers étaient des hivers, où on ne parlait pas de chamboulement climatique ...

Débandade cycliste : https://korii.slate.fr/et-caetera/ukraine-kharkiv-deroute-videos-soldats-russes-volent-bicyclettes-fuir-sprinters-olympiques

Oui. Qualité rare aujourd'hui que d'avoir le recul nécessaire pour savoir remettre en cause ses certitudes, face au factuel et au besoin Non, et la suite est justement pleine d'incertitudes Oui, et "si" c'est confirmé il ne lui en reste plus beaucoup de "coup suivant" à Poutine ... Donc oui et plus que jamais, ça pose question.

Peut-être alors pour des perdreaux de 2 ans ... Mais pas plus. La question est ailleurs : les soldats russes en ont leur claque de cette opération spéciale loin de chez eux dans des conditions pourries, tandis que de l'autre côté les soldats Ukr sont soulevés par l'enthousiasme de voir la libération de leur pays devenue envisageable. Édit, j'ajoute : la panique, le desespoir c'est comme l'enthousiasme, c'est contagieux.

Sinon quid de Ramzan Kadyrov et d'Alexandre Loukachenko et de leurs fanfaronnades en ces temps difficiles ... ? Z'ont coupé leurs micros ? Silence radio, c'était pas trop leur habitude ... VP perdrait-il de son influence ? De petites diversions au nord donneraient peut-être un peu d'oxygène en ce tempo difficile ...

Malheureux ... C'était "couillu" de leur part. Après, c'était une suite plus que probable, ils devaient raisonnablement s'y attendre. Mais donc il ne semblerait pas que ce soit juste une invention, cette histoire. Si l'avancée Ukr se confirme ces jours prochains et que les russes débandent, il est possible que ce genre d'initiative se répète ou en tous cas que certaines parties de la population et peut-être même d'autres élus commencent à contester ouvertement la gestion de la "crise" par le régime de VP.

Peut être pas forcément "si" accord de location de la base navale de Sébastopol comme précédemment à 2014 ... ?!

Une issue rapide ? Sur le terrain c'est une éventualité en cas d'effondrement des forces russes et des sphères de commandement. Sur la gestion des relations avec possiblement une nouvelle administration post conflit c'est déjà plus incertain. Et dans le cas miracle où VP se maintient, même si bien peu probable, il n'y en aura pas "d'issue rapide" convenant à toutes les parties. La seule issue rapide qui puisse y avoir, c'est celle qui viendrait de l'intérieur, de la Russie elle-même, en déposant VP. Ceci sans lui laisser la possibilité de placer un héritier de son régime aux responsabilités.

Encore faut-il que ce soit faux Ça va pas repartir, hein ? Tisane ?

Oui mais ramené à la Russie actuelle, c'est un signal ... Pas anodin.

@John92 @CortoMaltese Je pense que le patriotisme est plutôt l'attachement viscérale à son pays, sa nation, sa patrie sans autre (donc à même de défendre sa patrie au besoin) Le nationalisme étant plus ou moins l'équivalent, mais en ajoutant à çà la volonté de l'imposer aux "autres", par des moyens gradués pouvant aller jusqu'à la haine de "l'autre", ne partageant pas l'idée, remettant en cause le côté identitaire, ou empiétant sur ces codes de valeurs ou sur le territoire. Le nationalisme peut aussi engendrer des conflits au sein même d'une même patrie. Enfin c'est comme cela que je le perçois.

Sur les S-300 russes engagés : https://www.lindependant.fr/2022/09/05/guerre-en-ukraine-face-a-une-penurie-darmes-la-russie-aurait-recours-a-des-lance-missiles-obsoletes-10524161.php

... Oui, je pense de même. Et à la place des deux camps et dans ce but, j'aurais piégé les ponts sous mon contrôle, au cas où les choses tournent défavorablement.

Tout ou presque est résumé dans cette phrase. On y ajoute une pincée d'habileté et le manque total de scrupule, avec le tout il tient en respect la Russie, l'UE, les USA ... Et ce malgré tous les différents que l'on connaît.

Sous réserve (de mémoire et c'est pas d'hier !), si je me souviens bien, lorsque nous disposions encore du Clémenceau et du Foch, les 2/3 du temps l'un était disponible à la mer pendant que l'autre était en rade et/ou en maintenance. Seul 1/3 du temps les deux navires étaient disponibles à la mer simultanément, quand pas de problème particulier ou autres. Me corriger au besoin, mais il me semble bien. Pour le CdG non, mais il n'y aurait pas eu de rupture capacitaire, pas de rupture dans la formation (maintien des compétences) des équipages des GAN et des équipages des navires dont beaucoup de Spé spécifiques, certaines maintenances moins lourdes et donc immobilisations moindre des navires avec meilleure disponibilité hormis pour les IPER, usure des navires moins rapide avec une possible augmentation du temps de service total ...