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Chimera

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  1. Non il ne faut pas y voir de contradictions, je m'explique: Pour le UK, la position atlantiste est devenue intenable : la réalité géographique les ramène sur terre: ce sont des européens dont le danger immédiat est représenté par la Russie. Un revirement brutal coté US allait forcément les amener à ses poser des question très rapidement sur le choix des alliances et notamment continentales et donc leur rapport à la France avec qui les collaborations sont nombreuses (nucléaire civil, militaire) et éprouvées. De ce point de vue, je pense qu'il y a une opportunité pour le politique de remettre en selle le FCAS DP New Gen dans ce contexte, avec un accord plus large et plus étendu sur la dissuasion : M-51, Dreadnought... Et avec un UK dont les marges de manœuvres financières sont limitées (et France pareil). Il n'est pas impossible que Starmer soit effectivement à l'initiative d'un Lancaster House 2.0. On voit bien que la France et sa composante nucléaire rabat toutes les cartes des programmes GCAP/Tempest/SCAF en Europe. C'est une opportunité en or pour la France et son industrie. A noter également que plusieurs voix s'élèvent au UK sur le cout du F35-B, la perte de souveraineté sur l'aéronavale et l'erreur que représente le choix de design des PA QE/PW non CATOBAR. Ce qui semble assez clair ce soir, c'est qu'une fusion GCAP-NGAD n'est plus à l'ordre du jour et que les Britanniques vont chercher à "dérisquer" leur outil de défense au maximum vis a vis des USA. Pour l'Allemagne, c'est un peu différent. L'annonce de fonds spécial de ce soir est confirmée: 500 milliards pour la défense, 500 milliards sur les infrastructures. L'Allemagne sent le danger russe encore plus fort que le UK du fait de sa "continentalité" et sa relation avec la France n'est pas aussi bonne: tous les projets de coopération defense sont des échecs (MGCS, SCAF, MAWS et j'en passe) et l'Allemagne voudra surtout dépenser son argent en Allemagne (et peut etre un peu en Europe mais je vous l'annonce tout de suite: vous allez être déçus). Toutes ces histoires d'ASMP-A sous Eurofighter, je n'y croit pas trop : Merz et son gouvernement chercheront à marchander un parapluie français étendu en attendant de trouver mieux pour l'Allemagne (donc à moindre cout et au travers d'une relation purement transactionnelle et temporaire avec la France). Je ne vois pas l'Allemagne devenir tout d'un coup le premier client de Thales, Dassault, Safran, MBDA France, parce que tout d'un coup les poches se seraient remplies. Quand l'Allemagne pense européen, elle pense d'abord Saab, Kongsberg, Nammo, Airbus DS Spain, Leonardo et à la fin, quand il y a vraiment plus du tout le choix et qu'on est au pieds du mur et qu'il n'y a plus rien à faire, alors on achète français. Je ne pense pas que Merz changera la culture de méfiance du BAAINBw ou du BND envers la France. Cette méfiance est dans les gènes, pour des raison historiques que je n'ai pas besoin d'ettayer, mais aussi pour des raisons de lutte de leadership au niveau européen. Avec ce fonds special de 500 milliards, il va surtout falloir s'attendre à de belles batailles homériques dans le cadre d'EDIP puisque l'argent mis au pot commun sera de manière écrasante de l'argent allemand. Je vous laisse deviner quels industriels seront là pour définir les nouveaux standards via l'EICACS, EDIP, IRIS2, ASAP... avec la France qui n'a même pas au niveau européen de Commissaire pour contrebalancer le poids de l'Allemagne qui contrôle la Commission et le Parlement via la majorité PPE.
  2. Sur GCAP, sachez en tout cas que je lis sur X ces dernières heures des commentateurs britanniques très sérieux s'interroger sur l'option de rendre le GCAP et Typhoon compatibles avec l'ASMP-A (Greg Bagwell, Bernard Gray, pas n'importe qui sur le sujet) mais également sont mentionnés des "french SLBM tubes" sur Dreadnaughts (comprendre le remplacement du CMC Lockheed Martin et remplacement des Trident par M-51). Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la révolution copernicienne qui est en train de se réaliser dans la tête des britanniques et allemands en ce moment. C'est IN-CRO-YABLE. J'invite bien évidemment tous ces gens à passer commande de Rafales chez Dassault avant qu'on discute de leasing ASMP-A puisqu'on ne va quand même pas certifier le concurrent direct du Rafale pour la mission nucléaire. Faut pas pousser mémé dans les orties non plus. Des temps magnifiques en tout cas. Je bois du petit lait.
  3. Oui vu ces dernières sorties sur la relation USA-Allemagne, pas sûr qu'une fusion GCAP-NGAD s'aligne avec sa vision. Egalement, il va devoir monter une coalition avec le SPD qui favorisera également plutôt l'Europe ou bien une solution 100% allemande. Avec les discussions de nouveau "fonds spécial" de 500 Mrds dans le cadre de la coalition, je crois surtout (c'est ma conviction profonde) que l'Allemagne privilégiera non pas une alliance dans GCAP ou NGAD mais se lancera dans un FCAS national 100% allemand. Le petit jeu du chat et de la souris sur le SCAF et MGCS ne va pas durer éternellement et si la mort du MGCS est déjà actée dans les faits mais pas dans les annonces politiques, celle du SCAF va suivre assez rapidement compte tenu de la détérioration de l'environnement sécuritaire en Europe.
  4. Même les chars coréens ont des motorisation MTU et transmission RENK. L'Allemagne est incontournable sur le char.
  5. Ce qui était visible aux yeux de tous commence enfin à éclater: KNDS n'est qu'une structure de façade et le succès commercial du Leo2 va faire voler en éclats une alliance qui n'en est pas une. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/knds-l-airbus-des-blindes-reste-embourbe-dans-ses-divisions_599643
  6. Oui on vit des temps magnifiques avec beaucoup beaucoup beaucoup d'atlantistes et de commentateurs allemands souvent narquois par le passé vis à vis de la France faire un retournement à 180° sur le sujet. Charge à la France de saisir l'opportunité.
  7. Totalement aligné. Je me suis permis un petit thread sur X il y a quelques heures qui m'a valu une avalanche de réponses (et de souverainistes frexiteurs déchainés au passage avec insultes à la clé... les joies de X):
  8. Bonjour @Teenytoon, désolé mais ce tableau n'est pas à jour. Le total de Rafale pour la France n'est pas 234 mais 264.
  9. Puisque nous devons rester gentiment derrière nos frontières, laissons donc ces ukrainiens perdre cette guerre. Ça permettra à Poutine, victorieux face à ces européen désunis et disposant d'une armée insatiable et inarrêtable, de réaliser son deuxième rêve (d'ailleurs encore plus atteignable que le premier en Ukraine): celui de traverser la frontière lituanienne et écraser Vilnius, 20 km à faire depuis la (Biélo)Russie, et de faire tomber un pays de l'UE cette fois-ci en moins de 3 jours pour de bon. On aura alors la guerre avec la Russie (qu'on cherchait par tous les moyens à éviter) et le déshonneur (qu'on a deja depuis 3 ans). It's gonna be fun.
  10. Ca serait effectivement un bon début, mais quitte à envoyer des Rafale, autant aller tapper le front quotidiennement à l'AASM plutôt que d'intercepter du Shahed au canon.
  11. Exactement, ceux qui sont contre aujourd'hui seront pour demain. 2 camps se dégagent pour l'instant: -Pour l'envoi de troupes et une assistance militaire plus ou moins directe : UK et Suède -Contre l'envoi de troupes : Pologne, Allemagne France et Italie, Danemark, Pays-Bas pas encore très clair. Cette fixette sur les troupes au sol est pour moi un mauvais débat. Les Ukrainiens n'ont pas besoin de plus de troupes pour tenir le front (troupes au passage inexpérimentées dans une guerre de drones tactiques et difficilement intégrables dans leur dispositif) mais d'une vraie campagne aérienne menée par tous les pays européens pour répondre à leurs besoin de support des troupes au sol pour faire sauter les noeuds d'approvisionnements et logistiques sur tout le front.
  12. Patrouille de France, armée de l’air : un avion franco-britannique pour remplacer l’AlphaJet ? La start-up britannique Aeralis, qui développe un avion léger modulaire, vient de créer une filiale en France. Objectif : développer un remplaçant franco-britannique de l’AlphaJet de la Patrouille de France et de l’armée de l’air pour les missions d’entraînement et Red Air (simulation d’agression aérienne). Le remplaçant de l’AlphaJet sera-t-il franco-britannique ? C’est l’objectif, ambitieux, que s’est fixé la société anglaise Aeralis. Basé à Bristol (Angleterre), le groupe, fondé en 2020 par un ancien d’Airbus, Tristan Crawford, a annoncé mercredi 12 février la création d’une filiale en France, installée à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Objectif : développer, d’ici à 2030, un appareil à réaction léger qui pourrait succéder au vénérable AlphaJet. L’avion franco-allemand, entré en service il y a 45 ans, équipe encore la patrouille de France (21 appareils), mais aussi l’escadron d’entraînement 3/8 Côte d'Or de l’armée de l’air et de l’espace, basé à Cazaux (Gironde), qui en dispose d’une cinquantaine. Le jet d’Aeralis pourrait avoir également vocation à remplacer l’avion d’entraînement Hawk T2 de la Royal Air Force britannique. Cet appareil pourrait effectuer des missions d’entraînement, de simulations d’agressions ennemies (missions Red Air), de surveillance, mais aussi d’accompagnement des avions de combat Rafale et Mirage 2000. Pour limiter le coût pour le ministère des armées, Aeralis envisage un système de mise à disposition d’avions que le ministère paierait à l’heure de vol, ou « jet as a service ». Une solution qui permettrait de ne pas plomber une loi de programmation militaire (LPM) qui doit déjà financer une multitude de gros programmes. Un avion qui s’assemble comme un Lego A quoi ressemblerait l’appareil ? Lancé en 2020, Aeralis travaille sur un concept quasi-unique dans le secteur aéronautique : une famille d’avions légers modulaires, qui s’assemblent un peu comme des Lego. En résumé, les appareils intègrent tous un fuselage commun, le Common Core Fuselage, sur lequel peuvent être installées des ailes plus ou moins longues, et différents types de moteurs et d’empennage (queue de l’avion). « On peut ainsi avoir 16 types d’appareils différents, pour tout type de missions, explique Tristan Crawford. La base commune facilite la maintenance et permet de réduire drastiquement, de l’ordre de 50 %, les coûts de possession de l’appareil sur son cycle de vie. » Aeralis peut ainsi proposer un jet monoréacteur d’entraînement biplace léger, un biréacteur plus puissant et d’une autonomie accrue, mais aussi un avion rapide dédié aux missions Red Air, ou encore un avion de surveillance et de renseignement ISR (Intelligence, Reconnaissance, Surveillance). Les changements de voilure et de moteurs prendront environ 24 heures, estime le groupe britannique. « Cette « commonalité » a déjà fait ses preuves chez Airbus avec les appareils de la famille A320 (A319, A320, A321), qui affichent des taux de disponibilité record et des coûts opérationnels très bas », souligne Tristan Crawford. Le jet d'Aeralis peut être décliné en 16 versions : autour d'un fuselage commun, l'utilisateur peut installer différents types d'ailes et de moteurs. Ce système modulaire a un autre avantage, selon Aeralis : grâce à ses différentes versions, d’un poids allant de 4 à 11 tonnes, le jet peut viser un marché très large. « Nous estimons le marché à 90 milliards de livres (108 milliards d’euros) sur la période 2030-2050 », indique Tristan Crawford. Le fondateur assure ne pas craindre la concurrence sur le segment : le Northrop T-38 américain et le L-39 tchèque sont des avions très anciens. Quant au M-346 de l’italien Leonardo, le T-50 du sud-coréen KAI, ce sont des avions puissants et perfectionnés, mais qui affichent des coûts à l’heure de vol importants. Remplacer l’AlphaJet et le Hawk britannique A l’origine, le projet d’Arealis, soutenu financièrement par le fonds qatari Barzan Holdings, visait principalement le marché du remplacement des jets d’entraînement militaire Hawk de l’armée de l’air britannique, dont le retrait de service était prévu en 2040. Cette échéance, assez lointaine, rendait inenvisageable le développement d’un avion commun franco-britannique. En comparaison, le retrait des AlphaJet est prévu vers 2032-2033, soit huit ans plus tôt. Mais le vieillissement prématuré de l’avion de BAE, dénoncé par la Royal Air Force, pourrait changer la donne. « Nous n’obtenons pas ce dont nous avons besoin du Hawk aujourd’hui, assurait le patron de l’armée de l’air britannique, Sir Rich Knighton, en novembre dernier. J’aimerais remplacer le Hawk T2 dès que possible. » Un remplacement vers 2032-2033 est désormais jugé envisageable outre-Manche, ce qui permettrait de rejoindre le calendrier français. Cette opportunité de lancer un nouveau programme franco-britannique ne doit pas être manquée, assure Aeralis. « Sur le haut du spectre, il est probable que le futur avion de combat SCAF, lancé par la France, l’Allemagne et l’Espagne, sera en concurrence avec le GCAP développé par le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon, explique John Maas, ancien général de la Royal Air Force, et conseil d’Aeralis. Mais il est possible de lancer une coopération sur les avions d’entraînement qui permettrait de relancer la relation de défense franco-britannique, sur le segment essentiel de l’entraînement des pilotes. » Ligne d’assemblage en France La DGA ne ferme pas la porte Aeralis s’appuie sur une équipe de partenaires internationaux, comme l’américain Honeywell, le britannique Hamble Aerostructures, l’allemand Siemens, ou le québécois Héroux-Devtek. Elle veut désormais accélérer en France. Un premier jalon avait été franchi en avril 2023 avec la signature d’un accord avec la société française SDTS, leader français du marché du Red Air. La société est désormais en discussion avec des acteurs français pour proposer à la Direction générale de l’armement (DGA) un avion qui serait assemblé en France, et dont 50 à 60 % de la valeur ajoutée serait réalisé dans l’Hexagone. Parmi les partenaires potentiels figurent Thales (avionique), Safran (nacelle, propulsion), mais aussi Daher et Latécoère pour la fabrication des ailes et de l’empennage. La filiale française du groupe démarrera avec une dizaine de salariés. Un chiffre appelé à atteindre 180 personnes si la France accepte de lancer le projet. La proposition d’Aeralis a-t-elle des chances d’aboutir ? Côté armée de l’air, une grande partie des Alphajet a déjà été remplacée par les turbopropulseurs (avions à hélice) PC-21, développés par le suisse Pilatus, qui sont désormais dédiés à la formation des pilotes de chasse. Mais ces avions ne permettent pas de simuler 100 % des capacités d’un jet de combat. Les Ukrainiens destinés à piloter les Mirage 2000 cédés à Kiev ont ainsi eu recours à des formations sur AlphaJet, ce qui prouve l’utilité de ce genre d’appareils pour compléter l’entraînement sur Pilatus. Côté patrouille de France, le besoin est encore plus criant. Aucune solution crédible n’est pour l’instant sur la table pour remplacer ses AlphaJet vieillissants. Interrogé sur ce sujet par le député RN Frank Giletti, rapporteur des crédits de l’armée de l’air à la commission de la défense en mars 2024, le ministère des Armées ouvrait la porte à une coopération : « Toutes les solutions sont aussi envisageables et étudiées, notamment avec le Royaume-Uni et l’Espagne, indiquait le ministère dans une réponse écrite. Ces solutions consistent à développer ou acquérir un avion modulaire répondant à la fois aux besoins de patrouille, de Red Air, mais également d’avion de complément, à l’aune du SCAF et de son vecteur habité, le NGF (New Generation Fighter) ». Une ouverture dans laquelle Aeralis compte bien se glisser.
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