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  1. Patrick, on reste calme, on ne s’énerve pas à la lecture de cet article:
  2. Il y a quand même Dassault Systèmes sur la liste des donateurs... Le problème de ces analystes défense en carton c'est qu'ils regardent ces sujets principalement industriels sous un angle exclusivement politique. Ils n'ont jamais mis les pieds dans une usine et ne savent pas comment sont conçus et industrialisés des systèmes complexes. Leurs analyses sont matrixées et se basent sur des communiqués et interviews de responsables politiques ou CEO qui font de la politique dans leurs interviews. Je les inviterais à comprendre ce que concevoir et fabriquer des commandes de vol signifie pour ensuite mettre en perspective les propos de Trappier (qui peuvent effectivement choquer les non avertis du secteur aero). On ne fabrique pas des stylo bic mais des systèmes complexes qui nécessitent des expertises rares dans le MONDE. Il faut savoir ce que ça veut dire avant d'écrire des papiers dont les conclusions pourraient être écrites par des collegiens.
  3. Je partage un article qui contient des informations exclusives jusqu'à maintenant pas communiquées sur ce fil (je l'ai même surligné en gras). Pourquoi devrais-je absolument être dans le commentaire de toute information ?
  4. Article de Bjorn Muller, je ne sais pas si ces infos sont vérifiées : https://www.reservistenverband.de/magazin-loyal/frankreichs-ruestungsschwaeche/ La faiblesse de l'armement de la France Le constructeur d'avions de combat Dassault souhaite renforcer son influence sur le plus grand projet d'armement mené avec l'Allemagne, le système de combat aérien SCAF pour l'Europe. Un examen du SCAF et de son homologue terrestre, le MGCS, montre que le modèle d'indépendance français en matière d'armement devient problématique. L'Allemagne est mieux placée pour la production d'armement européenne. de l'assemblée générale annuelle du constructeur aéronautique Dassault à Paris en mai, le PDG Éric Trappier était dans son élément. Sous les applaudissements des actionnaires, il a qualifié Dassault d'« Airbus de la défense ». Cette pique de Trappier à l'encontre d'Airbus a marqué le début d'une offensive de lobbying estivale de la part du constructeur français d'avions de combat. Objectif : renforcer la position de Dassault dans le plus grand projet de défense européen : le Système de Combat Aérien Futur (SCAF), qui vise à établir un système de combat aérien européen dans les années 2040. Les avions et drones plus anciens seront reliés à un système de combat autour d'un avion de combat de 6e génération via un cloud de combat. L'entreprise aéronautique française Dassault dispose d'une division défense entièrement dédiée à la production et au développement du Rafale, un avion de combat de génération 4+ équipé des armes nucléaires françaises. Sur cette base, Dassault construit officiellement le cœur du SCAF, le chasseur de nouvelle génération (NGF). L'unanimité doit toujours être obtenue avec ses partenaires, Airbus pour l'Allemagne et l'Espagne. Trappier estime que Dassault doit se voir confier le rôle d'« architecte » et pouvoir diriger le choix de tous les sous-traitants. « Nous pourrions aussi continuer seuls », a ajouté Trappier lors du Salon du Bourget en juin. La France justifie l'avance de Dassault par des problèmes de moteur Ce n'est pas sans raison que Dassault soulève aujourd'hui la question du leadership. La construction d'un démonstrateur NGF devrait débuter l'année prochaine. Trappier a déclaré à la commission de la Défense du Parlement français : « La prochaine étape, la phase 2, soulève la question de la gouvernance : si nous sommes actuellement organisés par tranches – chacun prenant sa part du gâteau –, nous devons maintenant nous organiser pour réaliser le gâteau dans son ensemble, c'est-à-dire l'avion lui-même. » Le responsable de Dassault cite le projet Neuron de 2012 – un projet d'étude de Dassault visant à construire un drone de combat furtif avec cinq partenaires industriels, dont le suédois Saab – comme un exemple de bonne pratique de l'approche de l'architecte. Selon des milieux militaires bien informés et fidèles au gouvernement français, la demande de l'architecte de Dassault a été acceptée. Ils justifient cette décision par des problèmes de développement des moteurs. Ceux-ci entravent le lancement de la phase de démonstration et le calendrier déjà serré pour l'introduction du SCAF en 2040. La principale raison réside dans les déficiences techniques du fabricant espagnol de turbines ITP. Par conséquent, la répartition des tâches du SCAF devrait également être reconfigurée, et l'Espagne devrait recevoir d'autres pièces que les moteurs. Pour la France, une augmentation de la participation aux coûts à 50 % lors de la deuxième phase serait possible. Une augmentation de la contribution française pourrait être financée par des ajustements à la loi de programmation militaire actuelle jusqu'en 2030. La résolution du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité à Toulon la semaine dernière prévoit de trouver une solution d'ici la fin de l'année. Il est encore difficile de prédire si la France obtiendra gain de cause dans ses demandes d'adaptation. Les experts montrent que l'industrie de défense française connaît des problèmes structurels. Le modèle d'armement de la France vise l'indépendance, moins l'Europe Léo Péria-Peigné est expert en armement à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) à Paris. Son analyse, lors d'un entretien avec loyal : « Je trouve inexacte l'affirmation de Dassault selon laquelle le projet Neuron, dont il a été l'architecte, constituait une bonne pratique et un modèle pour le SCAF. Neuron était une expérience, et non un projet industriel impliquant l'affectation de milliards de dollars de coûts de production. » Aperçu de l'avion de combat Rafale – Eric Trappier (à droite), PDG de Dassault Aviation, avec le président français Emmanuel Macron lors du salon aéronautique de cette année près de Paris. (Photo : picture alliance / abaca) Pour l'expert en défense, le modèle d'architecte défendu par Dassault est logique en principe. « Cependant, l'architecte – c'est-à-dire la France – devrait alors supporter la majorité des coûts, ce qui n'est pas le cas. Par conséquent, l'Allemagne et l'Espagne ne s'entendront jamais », estime Péria-Peigné. « Dassault veut dominer le cœur du SCAF, l'avion de combat de nouvelle génération, où réside l'essentiel de la valeur ajoutée. Il pourrait également le mettre en œuvre seul sur le plan technologique. Mais la France ne peut financer un tel effort en solitaire. Nous ne pourrons pas lever ces 80 milliards d'euros, voire plus. L'Allemagne n'est pas non plus démunie. Elle dispose des capacités technologiques nécessaires pour mettre en œuvre un avion de combat de nouvelle génération, même à grands frais, mais elle en a les moyens financiers grâce à la limitation de ses dépenses de défense. » Christian Mölling, expert des questions de défense à l'European Policy Center (EPC) de Bruxelles, a commenté les motivations possibles de Dassault : « J'ai l'impression que Dassault fait le calcul suivant : l'État français doit nous payer parce que nous faisons partie de la dissuasion nucléaire. L'État veut fournir cela indépendamment des autres États, et donc une capacité industrielle nationale est nécessaire – Dassault fournit la composante aérienne pour cela. Mais cette indépendance coûte cher. » L'Allemagne peut se permettre un armement plus coopératif Éric Trappier, PDG de Dassault, a expliqué le modèle d'armement utilisé lors de sa récente audition par les parlementaires français : « Le modèle français repose sur l'innovation, la dissuasion nucléaire et les exportations ; ces trois éléments sont indispensables. Le modèle européen est différent, car il repose essentiellement sur l'OTAN, qui est aux mains des États-Unis et présuppose l'utilisation d'équipements américains. » Ces dernières années, les exportations mondiales de ce modèle ont gagné en importance pour la France, les recettes qui en découlent servant à financer son propre armement. La loi de programmation militaire (LPM) alloue plus de 400 milliards d'euros d'ici 2030 à la modernisation et au développement des forces armées. Cependant, avec 3 300 milliards d'euros, la France affiche la plus forte dette d'Europe. L'augmentation du service de la dette paralyse le budget national. Les agences de notation dégradent la solvabilité du pays, ce qui aggrave encore la dette. Dans ce contexte, la France, sous la présidence de Macron, poursuit l'expansion de ses exportations d'armement à l'échelle mondiale. Elle a désormais dépassé la Russie en tant que deuxième exportateur mondial d'armes. Dassault est un pilier essentiel de cette stratégie. La chaîne de production du Rafale est saturée. Selon Dassault, 186 exemplaires sont actuellement en commande. Léo Péria-Peigné, expert armement à l'IFRI, critique cette approche. « Selon moi, la question se pose de savoir dans quelle mesure le "modèle français" d'exportations mondiales massives s'inscrit encore dans notre intérêt fondamental de renforcer l'Europe sur le plan militaire. Pour cela, il serait plus durable d'établir des relations à long terme avec des partenaires européens comme l'Allemagne – voir le modèle d'approvisionnement coopératif de l'Eurofighter. Si ce programme d'armement avait des coûts plus élevés que le Rafale, ces coûts étaient répartis entre quatre partenaires. Malgré les récents succès du Rafale à l'exportation, le bilan est qu'au mieux, environ 500 Rafale voleront dans le monde. Plus de 600 Eurofighter ont été produits à ce jour. » Cela révèle un problème majeur pour la France : sous Macron, le pays a postulé une « autonomie stratégique » pour l’Europe grâce à un renforcement des armements communs. Cependant, son propre modèle d’armement, qui privilégie l’indépendance, contredit de plus en plus cette affirmation. Parallèlement, l’Allemagne, partenaire du SCAF, gagne en popularité dans la coopération européenne en matière d’armement. L’expert en sécurité Christian Mölling l’analyse ainsi : « Grâce à ses dépenses de défense ciblées, l’Allemagne est le seul pays européen capable d’allier qualité et quantité. Sa position dans la coopération européenne en matière d’armement se renforce par rapport à celle de la France. L’Allemagne peut se permettre davantage de coopération et dispose de plus d’options que la France. » L'armement terrestre français a été mis à l'écart Le deuxième grand projet d'approvisionnement franco-allemand, le Système de Combat Terrestre Principal (MGCS), illustre encore plus clairement les faiblesses structurelles de l'armement français. Péria-Peigné a commenté : « L'Allemagne a clairement motivé son intégration au MGCS : avec le Leopard 2, notre industrie dispose d'un char de combat principal viable. Si nous avons besoin de quelque chose à long terme, c'est d'un système de combat terrestre véritablement avancé. La France, quant à elle, a laissé son armement terrestre s'atrophier. Le programme Scorpion est inadapté aux combats de haute intensité. Or, la France a un besoin urgent d'un remplaçant pour le char de combat principal Leclerc, bien avant un futur système de combat terrestre. La production du Leclerc a été arrêtée en 2000. Son entretien par la remise à neuf partielle de pièces, comme le système de propulsion, est inefficace et coûteux. » Des soldats français défilent avec le Jaguar sur les Champs-Élysées à Paris, le 14 juillet 2023. Ce nouveau véhicule de reconnaissance et de combat à roues fait partie du programme d'armement « Scorpion », par lequel l'armée de terre française modernise ses forces mécanisées. Les véhicules de combat de ce programme ont été développés pour des missions d'intervention comme celles au Sahel, et non pour des combats intensifs sur le flanc est de l'OTAN. (Photo : picture alliance / abaca) Le système de combat terrestre MGCS, comme le SCAF, n'arrivera pas avant les années 2040. Mais d'ici là, il absorbera les fonds consacrés à la planification de l'armement, qui est sous pression financière. La France est mal placée pour répondre à ses besoins militaires actuels, car elle a mis de côté ses armements de l'armée, estime Péria-Peigné. « L'armement terrestre français est mal équipé pour répondre aux besoins et à la demande actuels. Nous avons consacré 80 % de nos investissements en recherche et développement au programme Scorpion, entièrement adapté à la guerre interventionniste française en Afrique. Le modèle français consistant à générer des devises pour ses propres achats grâce à des exportations mondiales massives ne fonctionnera pas dans le secteur terrestre. » L'expert en armement estime que la solution la plus judicieuse pour que la France remplace Leclerc est de participer à l'acquisition par la Pologne du char sud-coréen K2. « Elle pourrait probablement encore négocier les meilleures conditions ici. Le K2 est également un dérivé du concept Leclerc. Le traité de Nancy récemment conclu jette également les bases d'une coopération en matière d'armement plus large. » La position critique de la France à l'égard du MGCS et de son armement terrestre met en évidence un problème stratégique auquel le pays est confronté dans le renforcement des structures européennes de l'OTAN, estime Péria-Peigné. « La France souhaite être la nation-cadre de l'expansion des structures européennes de l'OTAN. Mais nous disposerons probablement du plus petit nombre de systèmes d'armes clés, tels que les véhicules blindés de combat et l'artillerie, parmi les puissances militaires européennes comme l'Allemagne et l'Italie. Ce cadre ne permet pas de revendiquer le commandement de corps d'armée et de divisions. L'argument souvent entendu en France concernant sa vaste expérience en matière de commandement est également incohérent. La Pologne a commandé une région entière en Irak, avec des troupes subordonnées de six pays partenaires. La France, quant à elle, n'a d'expérience que dans de petites missions de forces spéciales comme Takuba au Sahel. » La guerre en Ukraine réduit l'importance du FCAS et du MGCS Le SCAF et le MGCS continueront-ils d'exister malgré ces asymétries franco-allemandes ? Concernant le système de combat aérien, Péria-Peigné sous-estime le facteur espagnol. « L'Espagne a un intérêt stratégique évident dans cette coopération : elle souhaite hisser l'ensemble de son industrie aéronautique à un niveau supérieur grâce au SCAF. Sur le plan technologique, l'industrie espagnole accuse encore un retard important et Airbus peine à la mettre à niveau, ce qui freine les progrès sur les piliers technologiques du SCAF, comme le moteur. » Point de vue de Christian Mölling : « Le SCAF et le MGCS sont quelque peu dépassés. Suite à la guerre d'agression russe, les Européens ont désormais besoin de systèmes d'armes pratiques, dotés d'une valeur opérationnelle claire et livrables rapidement. C'est particulièrement vrai pour le système de combat terrestre MGCS : le marché est désormais vaste. Quel que soit leur fournisseur, la demande future diminuera en raison d'achats effectués à temps. Compte tenu de la dynamique de la guerre en Ukraine, le SCAF et le MGCS ne sont plus considérés comme « trop importants pour faire faillite ». En revanche, ni la France ni l'Allemagne ne devraient avoir intérêt à compromettre leur coopération par un coup dur. Le ministère allemand de la Défense, en particulier, souhaite investir maintenant et éviter les annulations de projets. » Pour Mölling, le principal problème serait l'échec du SCAF. Il n'y aurait alors plus de « Combat Cloud » européen, mais des solutions américaines ou nationales. Cela compliquerait l'émancipation militaire de l'Europe vis-à-vis des États-Unis, notamment la création d'une OTAN sous responsabilité européenne. Mais ces deux objectifs sont stratégiques et sont défendus par les gouvernements français et allemand.
  5. J'arrête X pour ce soir. Un torrent de merde s'abat sur la France et Dassault. Personne pour débunker, rarement ou mal. J-Dominique Merchet qui se met même à reposter l'article de Reuters. Je coupe c'est trop. Vendredi soir je tente d'organiser un Espace X "SCAF ou pas SCAF?" en espérant que la conférence Lecornu-Pistorius serve à quelque chose et nous annonce quelque chose de consistant. A un moment donné, Lecornu (qui s'affirme Gaulliste) aura été en poste depuis 2017 et suivi toute l'affaire, ça sera aussi son bilan.
  6. Rheinmetall lorgne sur NVL et les allemands jubilent face à cette consolidation outre Rhin:
  7. Vous n'allez pas me croire. Les allemands veulent développer rapidement des CCA en collab avec des boîtes US et utiliser la liaison 16 pour la communication entre les drones et l'EF.
  8. Bon J-3 avant la rencontre fatidique de Toulon entre Lecornu et Pistorius pour "évaluer une perspective réaliste de coopération future". Espérons que la réunion se tienne en face du PA Charles de Gaulle, histoire de rappeler à nos partenaires que oui, la France a bien un PA et qu'elle équipe ce PA avec un chasseur navalisé qui s'avère être le même que celui de l'AAE. Croyez-vous sérieusement en une décision GO/ NO GO cette fin de semaine ?
  9. Concept foireux purement politique et non pas industriel pour satisfaire tout le monde et donner l'illusion d'une répartition "équilibrée". Je m'explique: Dassault est sensé s'occuper du NGF dont la forme aéro, la structure et les matériaux devront répondre à des exigences de performance RCS importantes. Soit. On donne ensuite le "pilier" furtivité à l'Espagne. Mais quelle furtivité ? Active ? Passive ? Parce que si c'est pour faire de la recherche dans son coin sur les RAM sans jamais s'imbriquer avec Dassault (il ne semble pas que ca soit le cas pour l'instant...) pour pouvoir appliquer ces découvertes faites en R&D et les industrialiser sur le NGF, à quoi bon travailler ensemble ? Ce que l'on sent chez Trappier, c'est que depuis les accords signées depuis 2022-2023, il n'est pas ébloui par les trouvailles espagnoles ou allemands sur la furtivité (sensées être mises en commun sur le plateau de Saint Cloud) ou sur les capteurs. Donc si il juge que la coopération ne marche pas, c'est bien qu'il a des éléments factuels pour juger que les dépenses réparties entre les piliers ne produisent pas de résultat tangible qui bénéficierait au NGF-SCAF. Pire même, on pourrait se dire que les espagnols et allemands ont effectivement fait de belles trouvailles en R&D mais ne les partagent pas. On peut donc s'interroger de la manière suivante: A quoi sert cette répartition douteuse si elle n'apporte pas de bénéfices technologies de manière cross-fonctionnelle (ou plutôt cross-piliers) ? Pourquoi continuer ce partenariat si la France a des doutes sur la capacité du consortium à sortir des drones qui marchent ? On remarque que même Airbus DS en doute lui même puisqu'ils appellent des boites US en renfort... Pourquoi continuer dans un environnement stratégique changeant et nécessitant une approche encore plus souveraine (vav des USA mais peut être aussi... de nos partenaires depuis en plus européano-américains) ? A un moment donné, il va falloir rendre des compte. Des sommes importantes ont été mises sur la table, avec une volonté de mise en commun de la phase 1 (3 Mrds) et 2 (5 Mrds) plutôt axée R&D, avec pour chaque partenaire 1/3 ces montants débloqués. Si j'étais Trappier, je demanderais donc quels sont les résultats concrets et tangibles venant d'Espagne et d'Allemagne sur ces 2,6 Milliards injectés de chaque coté.
  10. Oui, mais ça ne suffit pas pour concevoir, développer, fabriquer, industrialiser un avion de combat best-in-class. Ces petites entreprises allemandes, parfaites dans leur domaine, j'en connais une 20aine à Tuttlingen, dans la haute vallée du Danube, à la limite sud-est de la Forêt-Noire. Acteurs de la microtechnique axé dispositifs médicaux, ils sont les meilleurs au monde en qualité-cout-délai. Elles pourraient parfaitement faire de la sous-traitance aéro et faires du superbe travail........ ........ en qualité de très bons sous-traitants.
  11. Il y a une approche bien plus terre à terre que les calculs de pourcentage et de droit de votes qui ne veulent pas dire grand chose. Un démonstrateur doit voler avec un moteur, des commandes de vol, une voilure des trains d'atterrissages, un cockpit et j'en passe. Si Dassault est interdit d'aller ré-utiliser des sous systèmes Eurofighter, le calcul de workshare se fait très rapidement et va pencher très fortement dans un sens. Dassault et Trappier ne font que montrer le réel à des gens qui vivent encore dans un monde fantaisiste. Comme on le voit dans cet article du Berliner Zeitung, les allemands sont complètement schizophrènes sur le SCAF et ne savent pas ce qu'ils veulent, dénoncent des maux dont ils sont à l'origine, pointent du doigt un acteur qui en face est cohérent et sait ce qu'il doit faire, pestent sur les contraintes posées par Dassault mais les acceptent sans broncher quand c'est avec les USA, aucune cohérence, aucun colonne vertébrale d'un point de vue stratégie industrielle, c'est un foutoir sans nom et c'est bien sûr la faute des autres et surtout des français arrogants.
  12. Je ne sais pas ce que vaut la source mais... On parle d'une négo en cours entre 20-30 appareils pour le Maroc.
  13. Ça coûterait trop cher de relancer une l' filière et on aurait toujours pas de solution sur la motorisation donc oui le K2 est la meilleure option juste pour faire chier les allemands et leur mettre un concurrent dans les pates en Europe. On pourrait même essayer de créer une coalition d'acheteurs européens de K2. Puisque les coalitions sont à la mode. Si le SCAF tombe, tout doit tomber : Eurodrone, MGCS et tous les programmes sur lesquels rien n'a de sens parce que comme dit plus haut, on ne privilégie pas la solution technique indépendamment du pays d'origine, on veut faire plaisir à tout le monde par des accords de workshare insensés. Vite que tout s'effondre.
  14. TIENS DONC! Une fois qu'ils ont arrêté de se mentir à eux même avec le GCAP ou F-47, c'est le constat qu'ils font mais n'osent pas le dire trop fort (mais qui transpire lorsqu'ils développent leur pensée) : ils veulent un workshare équitable, ils veulent avoir accès aux techno de Dassault (techno FCS mais aussi recette de conception), ils veulent monter en compétence pour refaire seuls demain, ils veulent faire travailler leur industrie pour supporter l'emploi, ils veulent avoir leur mot à dire sur la conception de l'aéronef, mais seuls, ils ne feraient rien de tout cela puisqu'ils n'ont même pas confiance en ADS pour faire le pilier drones et laissent se positionner d'autres acteurs nationaux ou étrangers au détriment d'ADS. Ils sont complètement schizophréniques et sont ravagés par l'hubris et le complexe de supériorité vis-à-vis de la France.
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