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L'armée française de la libération 1943 1945.
le lecteur a répondu à un(e) sujet de Charles XII dans Histoire militaire
Je déterre un peu ce sujet, pour signaler que la composition et le rôle de l'armée française sont étudiés de près dans un livre paru au printemps: "La Campagne du Rhin", de Feldmann et Mas (voici la présentation de l'éditeur, et on le trouve aussi chez Am...) Entre autres, j'ai vu un description détaillée de l'état des forces françaises ramenées au total allié, et des analyses des opérations à Colmar, au-delà du Rhin, pendant Nordwind etc. -
Les maréchaux soviétiques parlent
le lecteur a répondu à un(e) sujet de le lecteur dans Histoire militaire
Mais non mais non. Disons juste que je suis un poil exigeant. On trouvera nombre de textes que j'ai trouvés admirables (suffit qu'ils soient recherchés, structurés et bien écrits, c'est pas le bout du monde), ou plein de notes de lectures équilibrées. Cela dit, je suis moi-même surpris de voir que les critiques ont rarement souligné les insuffisances qu'il m'arrive de trouver aux textes. (Ce texte préfacé par L.Henniger en est un excellent exemple). Je le mettrais sur le compte de plusieurs éléments: un critique professionnel qui en fait des dizaines à l'année peut parfois manquer de temps et rester superficiel; se fâcher avec un éditeur n'est jamais très habile quand on travaille dans le milieu (journaliste aujourd'hui, éditeur plus tard?). Enfin, non: je ne lis jamais d'extraits des livres que je lis. Je ne lis jamais les quatrièmes de couverture. Je ne lis jamais de critique avant de lire les livres, et non plus avant d'écrire les miennes. Je me fie, dans le choix d'un livre, au sujet et au nom de l'auteur (même si, de plus en plus, et presque malgré moi, l'éditeur influe également). Je cherche en permanence à être surpris et rien ne me fait plus plaisir que de tomber sur un truc dont je n'ai jamais entendu parler. -
In Pursuit of Military Excellence est un livre exécrable, mal fait, anti-pédagogique mais qui porte sur un excellent sujet: l’évolution de la théorie militaire terrestre du début à la fin du 20ème siècle, de l’héritage de Clausewitz au renouveau doctrinal américain des années 1980, et l’influence des "opérations en profondeur" développées par les penseurs soviétiques dans l’entre-deux-guerres. Suite ici
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Cette ré-édition d’un volume oublié paru en 1950 est une compilation d’anecdotes apocryphes sur une vingtaine de maréchaux soviétiques. Il n’y a rien de pertinent à tirer de cette petite curiosité. On passera son chemin sans plus y prêter attention. Suite ici
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"Les Français n'ont jamais gagné une guerre"
le lecteur a répondu à un(e) sujet de Suchet dans Histoire militaire
Oui, on peut le voir comme cela. Et d'ailleurs, cela signifie que le personnage a déjà décidé de quitter la carrière des armes. Il se place maintenant sur le plan politique, plus militaire. Toutefois, même politiquement, son texte est souvent d'une confondante naïveté. -
Etudes sur le combat, de Ardant du Picq
le lecteur a répondu à un(e) sujet de le lecteur dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
C'est que la note de lecture sur l'Afgansy, qui donne en effet envie de lire le livre, n'est pas de moi mais d'un invité ! -
On se demande bien comment cet texte a pu avoir eu une grande influence lorsqu’il est paru vers 1880. Le lire aujourd’hui est une déception: idée unique répétée sans cesse, analyse superficielle, ton amer, rien de constructif. Il est vrai que l’ouvrage, publié 10 ans après la mort au combat de l’auteur, est inachevé; que l’on a simplement compilé 150 pages de fragments; que l’auteur avait fait circuler un questionnaire original auprès des officiers français, dans un premier essai de méthode sociologique; que le style alerte a pu impressionner. Suite ici
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Simulating War, de Philip Sabin
le lecteur a répondu à un(e) sujet de le lecteur dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
On voit des références abrégées, où typiquement seulement le début du titre d'un livre est cité. Mais seulement quand ce même livre a déjà été cité, avec le titre complet, dans une note précédente. Par contre, je n'ai pas d'exemple dans les quelques livres, même anglo-saxons, qui trainent sur mes étagères, d'une notation aussi peu pratique que celle mentionnée. A noter que c'est juste une question de forme: les références elles-mêmes sont exactes (je n'ai pas pu m'empêcher d'en vérifier 2 ou 3) -
Simulating War, de Philip Sabin
le lecteur a posté un sujet dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Philip Sabin, professeur au King’s College de Londres, a écrit ce livre pour partager son expérience pédagogique avec les wargames. Enthousiaste et prosélyte, il donne aussi bien une analyse structurée des composants de ces jeux que des exemples concrets d’utilisation en classe. Le texte, qui est plus qu’une introduction à ce sujet original, brille par sa structure mais souffre de singulières scories qui n’en font pas l’ouvrage de référence qu’il aurait pu devenir. Suite ici -
Il arrive qu’on voit d’emblée qu’un livre, même récent, est un classique: telle cette histoire de la marine impériale japonaise signée par deux chercheurs américains. Centré sur les évolutions technologiques et doctrinales, ce Kaigun suit l’évolution de la flotte japonaise, depuis sa création à partir de rien jusqu’à son entrée dans la guerre en verra l’annihilation. Avec clarté, exhaustivité, pédagogie et finesse analyse. Suici ici
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Cette ambitieuse Histoire de la pensée militaire, regroupant 3 livres publiés de 1989 à 1998, remet chaque étape de la doctrine militaire dans son contexte social, en étudiant les travaux des principaux auteurs à la lumière de leur environnement personnel et culturel. Le texte est bien écrit, érudit, passionnant souvent: sa méthode structurée, ses analyses pénétrantes, ses conclusions argumentées sur Clausewitz ou Liddell-Hart, en font une lecture stimulante de bout en bout. Une (longue) suite ici
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Sur la faisabilité: je crois que le cas a été étudié de près, par les USA, après la guerre. A ce dont je me souviens, les chances de succès japonais sont quasi nulles, en raison de la géographie montagneuse des îles et de l'insuffisance logistique pour soutenir une force d'invasion. Il y a quand même pas mal de troupes américaines sur place. Sur l'impact: simulé et simulé en wargame, l'impact est que les américains commencent la guerre à San Francisco et non à Honolulu. En gros, ils perdent 1 an à simplement revenir en force sur Hawai. En même temps, la liaison entre les USA et l'Australie devient vraiment compliquée, et les troupes du Commonwealth situées dans le Pacifique Sud ont un gros problème d'approvisionnement en pétrole (dès que les puits hollandais sont aussi aux mains des japonais). Voilà voilà...
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On pense fort bien connaître un moment d’histoire, et on est toujours surpris, en ouvrant un nouvel ouvrage, d’en découvrir des pans complètement nouveaux et des interprétations originales: exactement la sensation que donne ce Grand jeu de dupes, sur les relations entre URSS et Allemagne l’année précédent l’opération Barbarossa. Gabriel Gorodetsky donne ici le point de vue soviétique dans un texte riche en éléments inédits, parfaitement structuré et proposant, malgré quelques emportements dans ses conclusions, une fine analyse psychologique de la situation. Suite ici
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Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
le lecteur a répondu à un(e) sujet de le lecteur dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Hum... Me voici en désaccord :) L'auteur a passé une partie de sa vie à faire de la recherche sur le sujet. On peut s'attendre, au minimum, à ce qu'il maîtrise la littérature scientifique sur le thème. On peut aussi s'attendre à ce qu'il ait un minimum de réseau, de gens à qui parler, au moins pour les sujets qui ne sont pas "classifiés" (comme il dit en mauvais français). Par exemple, pour évoquer la recherche d'il y a 15-20 ans, ou les projets qui ont avorté. Même sans cela, au lieu de bêtement citer un article d'un quotidien ou d'un magazine généraliste, il pouvait contacter les journalistes et leur demander d'où eux-mêmes tiraient leurs renseignements, comment ils arrivaient à leurs conclusions. En d'autres termes, remonter à la source de l'information plutôt que se contenter d'être superficiel. Un travail consistant à s'appuyer essentiellement sur des sources journalistiques ou une recherche web est ce qu'on attendrait, allez, d'un étudiant en licence (ou d'un mauvais mémoire de maîtrise). Ce ne sont pas des trucs qu'on publie... -
Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
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La comparaison avec wikipedia vient occasionnellement à l'esprit en lisant ce texte. On se dit qu'en effet, ça pourrait faire un bon article WP. Parfois, même, les sources de Bernard Fontaine sont justement des articles wikipedia. -
Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
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Nous sommes bien d'accord. L'auteur n'a en aucun cas eu cette approche. Je crois que j'en parlais dans la première partie du commentaire. -
Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
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Même pas: les sources étant dans l'ensemble des articles de presse, il n'a pas eu besoin d'une recherche documentaire allant au-délà du web... -
Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
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La suite des commentaires ici -
Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
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On va dire que je n'ai pas eu de chance. C'est peut-être même vrai. -
Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
le lecteur a répondu à un(e) sujet de le lecteur dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
J'avoue que je ne connaissais pas cet éditeur. Me renseignant un petit peu, il apparaît que c'est bien du compte d'auteur déguisé. C'est d'ailleurs la perception qu'en ont les libraires. En gros: tous les textes sont acceptés, l'éditeur se rémunérant essentiellement sur les frais facturés à l'auteur. Aucun travail éditorial, aucune promotion ni diffusion, et pas de droits d'auteur en dessous de 1000 exemplaires vendus (autant dire jamais). (Un aperçu ici ou là). J'étais surpris de voir qu'ils éditaient 30 livres par semaine, mais le business model l'explique: tout le risque financier est laissé à l'auteur, l'éditeur ne perdant rien si un titre fait un bide. -
Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
le lecteur a répondu à un(e) sujet de le lecteur dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Dans le cas d'espèce, l'auteur est en effet un chercheur, mais pas un enseignant. Ceci dit... à part pour les 50 premières pages quand l'auteur tente de faire un cours de physique, ce qu'il raconte est juste paraphrase d'articles de journaux et de magazines. Donc sans rien qui soit trop technique pour le lecteur lambda. (Mais sans rien qui n'ait la moindre profondeur non plus...) -
Les armes à énergie dirigée, de Bernard Fontaine
le lecteur a répondu à un(e) sujet de le lecteur dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Oh mais qu'il connaisse des trucs à son sujet, et même, qu'il ait passé sa vie sur les laser de puissance, c'est indéniable. Malheureusement, cela n'a aucun lien avec la capacité à écrire un bon livre. Je suis un ingénieur également ;) Et, autant il est difficile de trouver des qualités à ce livre, autant on ne peut pas lui faire le reproche d'avoir un style d'écriture pénible à lire. La façon de construire les phrases est claire, le vocabulaire - dans l'ensemble - peu jargonneux, et on n'est pas contaminé de tics de langage ou de répétitions. Ce n'est pas Flaubert, mais les irritants liés au style (telle transition maladroite, telle tendance à toujours trouver tout "très important", "très intense" etc.) gênent bien moins que les fautes d'orthographe. -
Cette fois, je vais faire différent. Au lieu d’une critique au vitriol assaisonnée de quelques métaphores bien senties - l’impression de traverser le Palais de la Découverte au pas de course sans rien comprendre - je vais décrire ce qui peut faire un bon livre, en prenant prétexte ce récent volume de Bernard Fontaine, qui en est tellement loin. Que ceux qui veulent juste savoir ce que ce texte vaut s’arrêtent ici: nul, et même si 10 fois moins cher que 36 euros, de l’argent gâché. Suite ici