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  1. Merci du commentaire ! Côté débit, comme j'ai plus d'obligations professionnelles que l'an passé, je me rends compte que je lis un petit peu moins... (Il faudrait que je me fasse aider, peut-être...) Les critiques ne sont pas négatives, elles sont sévères-mais-justes. Je profite également du fait de n'être absolument pas du milieu, ni des historiens, ni des éditeurs, ni des militaires, ce qui me donne une liberté de parole pas forcément évidente pour d'autres. Je ne connais pas les auteurs personnellement, et le seul que j'ai croisé m'a justement fait observé que, lorsqu'il faisait lui-même une recension pour une revue, il ne pouvait pas se permettre un dizième de ce que je racontais. (Là-dessus, il y a au moins un point de vue qui est trop sévère: celui sur le Frieser, dont je crois que je ne dis pas combien c'est d'abord un excellent livre)
  2. Ce livre à la couverture austère est tiré d’une thèse de doctorat, soutenue dans les années 60, portant sur l’influence des idées théoriques, des doctrines, sur la conduite opérationnelle des armées allemandes pendant les deux guerres mondiales. L’examen de cette question élémentaire, dans un texte appliqué et pénétrant, convainc pour la période Schlieffen et la première guerre mondiale, mais est dépassé et obsolète pour la seconde guerre mondiale. Suite ici
  3. Aucun doute. Fait aimer compter ses SPs à chaque mouvement de chenille. J'avoue être toujours à me demander si ce sont ou non de bons jeux. (Tunisia: cool, mais un poil simple. Hube's Pocket: très ouvert, merveilleux, mais on passe son temps à faire la somme des unités empilées plutôt qu'à réfléchir, c'est casse-pied)
  4. Je me garde Supplying War pour mes bons jours :) Et je ne pense pas que OCS soit le meilleur moyen de comprendre la stratégie. Les opérations, certainement :)
  5. Oh, mais il a écrit des trucs majeurs. Seulement, là, on a l'impression que sa carrière est derrière lui... A noter qu'une partie de l'article wikipedia est simplement la copie du site personnel de van Creveld (ou plutôt la traduction en français de l'article anglais, qui lui même est un copy/paste de http://www.martinvancreveld.com/biography/)
  6. L’historien est fameux, mais cet opus décousu, où une ou deux fines analyses ne rachètent pas nombre de défonçages de portes ouvertes ou de fausses provocations, est un texte mineur qui sera oublié comme le sont les propos de ces professeurs à la retraite, dont l’heure de gloire est loin derrière eux, et qu’on honore sans tenir compte de ce qu’ils radotent. Suite ici
  7. Oh, il ne ressort pas... C'est une édition datant de 1994. J'ai toutefois l'impression que quelqu'un a numérisé le livre et est capable de faire des impressions à la demande. C'est ce que l'exemplaire que j'ai en mains suggère.
  8. La généalogie des opérations en profondeur, cette doctrine guidant l’Armée Rouge dans sa victoire contre l’Allemagne nazie, passe par cet ouvrage publié en 1929 par un officier soviétique de 35 ans. Texte technique et sans fioritures, rempli de chiffres et de raisonnements, The Nature of the Operations of Modern Armies montre une compréhension complète du maniement des armées, accordant une égale importance à la puissance de feu et à la logistique permettant de la nourrir, et démontrant, chaque ligne, les ruptures par rapport aux pratiques de la Première Guerre Mondiale. Suite ici
  9. Si on se plaint du provincialisme de l’édition historique en France, qui ne traduit qu’une fraction de ce qui est disponible en anglais ou en allemand, il apparaît que, même quand il est question de la guerre du Pacifique, le travail récent et sérieux des historiens japonais n’est pas plus traduit en anglais. Edward Drea propose une synthèse des travaux contemporains, et d’abord de toute la bibliographie en japonais, sur l’armée impériale japonaise, depuis sa création au début de l’ère Meiji jusqu’à sa dissolution sans gloire en 1945. Suite ici
  10. Ce fatalisme général est troublant. La plupart des contributions sont sur le thème "c'est comme ça", "le public veut ça", "on ne peut rien y faire" Eh ! Le public, c'est vous ! Alors et comment que vous pouvez y faire quelque chose !
  11. Voici bien un détournement de mes propos, ou même de mes sous-entendus.
  12. J'entends cet argument depuis des décennies. Dans des catégories voisines de la presse magazine, l'habitude a changé. Les wargameurs le savent bien: on ne voit plus de "Panzergruppe Guderian", de "Panzerblitz" (des titres des années 70-80) sur les boîtes de jeu. Les récents succès, pour prendre le théâtre de la guerre germano-soviétique, s'appellent plutôt "No Retreat", "A victory Denied" (sur Smolensk 1941, exactement le même cadre que "Panzergruppe Guderian": on sent que les perspectives ont évolué), "awakening the bear" etc. La même chose s'observe sur les jeux video: vous serez bien en peine d'en nommer beaucoup qui aient ce "pro-German biais". On trouvera un "Heart of Iron", un "Arsenal of Democracy", un "Theater of War"... Alors, pourquoi quand on fait de la presse magazine en France, on s'imagine qu'on va faire faillite si on ne fait pas du nazi-porn un mois sur deux ?
  13. Je ne suis pas un spécialiste, mais quand on vient à parler navires de ligne période 2GM, je pense d'abord aux anglais, puis aux américains, puis aux japonais, puis aux italiens. Et vraiment pas aux allemands en premier.
  14. "c'est comme ça", alors taisons-nous et faisons comme si de rien n'était.
  15. J'avais bien remarqué. Ce choix éditorial n'est pas anecdotique dans leur production. Des gens fort peu fréquentables.
  16. Bel exploit de parvenir à mettre un gros navire allemand / nazi en couverture d'une revue sur l'arme navale. Comment ont-il bien pu penser en premier à la flotte allemande pour un sujet marin ?
  17. On lit parfois qu’un livre rend obsolète, ou "déclasse" toute la littérature antérieure. Cette histoire économique du 3ème Reich en est un excellent exemple: ses trouvailles, son approche holistique et le nombre d’idées admises remises en cause en font une lecture indispensable, malgré des partis pris tranchés et une dernière partie ratée. Suite ici
  18. Une p'tite critique (dithyrambique...) ici: http://www.mapiledelivres.org/dotclear/index.php?post/2008/08/11/Berlin-les-offensives-geantes-de-larmee-rouge-de-jean-lopez
  19. Les français aiment à penser que le livre de Gaulle a eu ou aurait pu avoir une influence sur les allemands. Il n'en est rien, les idées de Guderian étant nettement en avance sur les autres. Accessoirement, tout ce que rapporte Lidell-Hart est à prendre avec des pincettes. Surtout pas une source fiable, cet auteur.
  20. Non non. La Kamtchatka, c'est comme une île. Il n'y a pas de liaison terrestre vers le continent, enfin pas de routes. Et pas de grand port non plus. C'est une impasse.
  21. Non, non, rien de tel. Les ilots aléoutiens ont juste été envahis dans une tentative de diversion lors de Midway. Il n'y a aucune possibilité d'en faire quoi que ce soit. Par contre, curieusement, leur perte a eu un retentissement dans l'opinion japonaise. D'après Robert Guillain, qui a passé la guerre à Tokyo, ce fut un sujet de discussion plus important que la perte de Saipan (à peu près au même moment, mais qui a dû être censurée dans la presse). Au total, les aléoutiennes: juste une note en bas de page de l'histoire.
  22. Ouvrage d'une telle médiocrité qu'il ne mérite pas la référence... http://www.mapiledelivres.org/dotclear/index.php?post/2010/02/27/La-campagne-de-Birmanie%2C-de-Pierre-Lesouef
  23. Et ici c'est une autobiographie... Beaucoup de textes ont été traduits dans les années 50, mais il n'y a pas eu de ré-édition. Par exemple, les mémoires de Manstein et celles de Guderian, le rapport d'Eisenhower ("Crusade in Europe"), même les textes des soviétiques (Joukov etc.) ont été publiés en français. Il faut chercher d'occasion. Par contre, la plupart de ces textes sont très faciles à trouver en anglais. Rares exceptions: les textes de Rommel ont été ré-édités l'année dernière; le meilleur des mémoires de Churchill a eu la chance d'une traduction révisée récemment. Mais c'est à peu près tout. Pour Slim, je crois qu'il n'y a jamais eu de traduction. Il faut dire que la Birmanie, c'est loin...
  24. Slim se classe parmi les meilleurs mémorialistes de la seconde guerre mondiale, sans doute même le seul militaire alliant talent littéraire, esprit analytique, et paix avec soi-même. Son Defeat into Victory sur l’ensemble de la campagne de Birmanie aborde avec finesse comment bâtir puis utiliser une armée, dans un texte où l’auteur, sans chercher à dissimuler ses doutes et ses erreurs, ni fausse modestie à l’heure de la victoire, est porté par un style clair parsemé d’humour britannique. Plus de détail sur http://www.mapiledelivres.org/dotclear/index.php?post/2011/11/26/Defeat-into-Victory%2C-Battling-Japan-in-Burma-1942-1945%2C-par-William-Slim
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