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papsou

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Tout ce qui a été posté par papsou

  1. La méthanisation est un excellent moyen pour régler ce problème. Seulement beaucoup d'agri n'ont pas les moyens de financer cela. L'idéale est un regroupement en coopérative. Seulement la procédure n'est pas d'une simplicité biblique. On est dans des installations de type SEVESO... avec toute la réglementation qui va avec. Il faut être patient. Une réalisation peut prendre 6 à 8 années, entre la création d'un groupement, le projet; les enquêtes publiques les accords des différentes administrations et enfin la réalisation. Des projets de simplification sont en discussion mais je n'en sais pas plus et cela concerne aussi l'éolien. A suivre.
  2. C'est par exemple, obligation de bandes enherbés le long des cours d'eau (5 m de large mini) afin de faire barrage au nitrate. Cela évite que la rivière récupère les trop pleins de nitrate des sols. La bande sert à leurs absorption. La rivière n'est pas polluée. Ces bandes peuvent être compléter par des "cipan" (culture intermédiaire) qui servent à absorber les nitrates entre deux grandes cultures. cipan qui ne seront pas récoltés mais broyés sur place afin de rendre les nitrates absorbés par la plante (moutarde, luzerne...). Cela évite de remettre des granulés au printemps, le cout d'une culture intermédiaire étant bien souvent inférieur aux produits chimiques économisés. cela suppose également des analyses de sols afin de connaitre les quantités résiduelles des nitrates des sols et ainsi déterminer au mieux les cipan et les apports. tout cela doit être consigné dans des cahiers afin de pouvoir prouver aux différents contrôleurs que les bonnes pratiques soient respectées. + les différentes factures (produits phyto, labo) + leur lieu de stockage sécurisé. l’épandage des lisiers est limité dans le temps et en nombre. Obligation de cahiers d'épandage indiquent les quantités de lisier répandues par parcelle et leur fréquence. c'est variable en fonction de la surface de la parcelle et de la météo. important dans le cas de NDDL, pays de bocage et d'élevage avec pas mal de zone humide, enfin je crois car c'est très loin de chez moi et je n'y suis jamais allé.
  3. Le problème des zadistes de NDDL c'est qu'ils ne sont pas, pour l'instant, dans les clous pour reprendre une exploitation dans les règles de l'art. La propriété des lieux est certes un problème mais un contrat de fermage peut ce faire assez facilement avec le propriétaire. Les soucis pour ces "jeunes" sont d'abord d'ordre réglementaire. pour s'installer en tant qu'agriculteur il faut un certain nombre de compétences (5 ans d'activité reconnu chez un professionnel si sans diplôme spécialisé), il faut déposer un dossier de jeune agriculteur (JA) si l'on veut touché les subventions qui vont bien, auprès de la DDT locale, dossier constitué bien souvent avec la chambre d'agriculture (c'est une prestation payante qui peux être longue). une fois ton dossier accepté en commission préfectoral : Préfet, syndicats agricoles, banques, tu peux commencer l'exploitation. cela va supposer un certains nombres de contraintes de type réglementaire car qui dit subventions d'installation et financement européen (PAC :déclaration annuelle) dit aussi contrôles sur place du bien fondé de l'exploitation. Santé animal, respect des normes phytosanitaires, certificats bio auprès d'organismes certificateurs et biens d'autres. Ces contrôles seront effectués par des agents de l'état spécialisés. Si refus de contrôle les subventions sautent avec remboursement de ce qui a été perçu. Si lors du contrôle de mauvaises pratiques sont constatées, un pourcentage de subvention sera retiré en fonction de l'infraction. Personnellement, je plais les fonctionnaires qui feront ces contrôles (j'en suis parfois), certains ont été accueilli à coup de fusil dans des contrées bien plus calme alors s'il faut y aller avec les CRS, bonjour l'ambiance. je reviens sur le problème de la propriété des lieux. La gestion des terres agricoles disponibles est le fait des SAFER. SAFER géré essentiellement par les syndicats agricoles. Et là la profession va certainement voir d'un mauvais œil l'acquisition de terre à des personnes hors système. On aime bien faire notre petite gestion entre amis... je pense que les exploitants locaux proche de la ZAD seraient bien heureux de les récupérer afin d'agrandir leur exploitation. Ce pose aussi le problème des anciens propriétaires qui doivent être prioritaire à la reprise d'une activité sur le site mais j'ai bien peur que le temps ai fait son oeuvre. Bref ne pas mésestimer le rôle et l'influence de la profession et des syndicats agricoles dans la gestion de ce dossier.
  4. Merci pour ces belles photos de Bazeilles. La belle église refaite après les événements grâce à une souscription nationale, je m'y suis marié. Elle a eu droit récemment à un gros ravalement qui lui a rendu toute sa jeunesse. Le cimetière et son ossuaire, de nuit cela doit être encore plus prenant.
  5. Ils ont tenu car l'artillerie a mis un certain temps à traverser la Meuse, le pont de chemin de fer qui la traverse était quelque peu encombré par les combats qui ont eu lieu. De plus, la Marine a repris plusieurs fois le village et tant qu'elle le tenait la seule position de l'artillerie Allemande était les collines de la Marfée (au sud, rive gauche de la Meuse) mais il y a bien 4 km à vole d'oiseau. Dès que le village a été repris, ils ont pu faire passer des canons légers et prendre position au plus près.
  6. Cette maison a une situation stratégique à la sortie de Bazeilles vers Balan et Sedan. Elle est en haut d'une petite colline dont débouchent les deux rues principales de la Commune. La 1ère va vers la place de la Mairie avec l'église où a lieu une grande parti des combats, la 2nd est une route qui mène vers douzy qui elle même a un débouché au pont de chemin de fer par lequel les Bavarois sont passés pour traverser la Meuse en venant de Remilly. Ce pont n'a malheureusement pas été détruit avant les événements, oubli regrettable qui aurait permis d'éviter ce bain de sang (du moins dans cette Commune). La maison a été refaite et aménagée en petit musée, une petite esplanade aménagée, l'intérieur est à l'identique du jour des combats notamment à l'étage, avec les balles dans la fameuse horloge, dans les murs et au plafond. Un ossuaire a été aménagé dans le cimetière, où se côtoient les morts des deux camps. Un peu macabre surtout pour l'enfant que j'étais le jour de ma première visite, je ne sais pas s'il se visite encore.
  7. Originaire de Sedan, ayant passé à Bazeilles mon adolescence, cette commémoration revêt une grande importance pour les habitants de cette petite Commune de la banlieue de Sedan. Beaucoup d'anciens ont en mémoire les récits des combats transmis par leurs familles, le courage de l'Infanterie de Marine, l'église détruite, le curé pendu à l'entrée, les maisons brulés, les habitants fusillers (une 40aine, certains avaient récupéré des armes pour se défendre). La maison de la dernière cartouche et l'ossuaire sont des lieux incontournables de cette petite commune.
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