Skw Posté(e) mercredi à 20:30 Share Posté(e) mercredi à 20:30 Il y a 3 heures, FAFA a dit : La coopération transfrontalière à Genève est également très poussée, mais ça apparemment l'auteur de ce papier ne le sait pas. Ben... disons que ce n'est pas dans le Grand Genève qu'on parle le plus allemand. Et je crois que c'était la focale de son propos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) mercredi à 20:44 Share Posté(e) mercredi à 20:44 (modifié) Il y a 3 heures, FAFA a dit : La coopération transfrontalière à Genève est également très poussée, mais ça apparemment l'auteur de ce papier ne le sait pas. Bon, la décision des autorités genevoises de ne plus accepter de nouveaux élèves frontaliers dans ses écoles à partir de la rentrée 2026 fout un peu à mal cette coopération transfrontalière et l'idée du "Grand Genève" Modifié mercredi à 20:45 par Paschi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) mercredi à 20:47 Share Posté(e) mercredi à 20:47 il y a 4 minutes, Skw a dit : Ben... disons que ce n'est pas dans le Grand Genève qu'on parle le plus allemand. Et je crois que c'était la focale de son propos. Oui, mais il se trouve que le point de rencontre des trois pays est Bâle. Il n'y en a pas d'autre et c'est bien normal étant donné que c'est une donnée dictée par la géographie. L'auteur aurait aussi pu écrire que la seule ville faisant le trait d'union entre les trois pays se trouve en Suisse. Mais cela aurait pu nuire à son narratif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) mercredi à 20:51 Share Posté(e) mercredi à 20:51 il y a 3 minutes, Paschi a dit : Bon, la décision des autorités genevoises de ne plus accepter de nouveaux élèves frontaliers dans ses écoles à partir de la rentrée 2026 fout un peu à mal cette coopération transfrontalière et l'idée du "Grand Genève" Ce qui m'étonne, c'est qu'auparavant c'était possible. Il me semble qu'à de rares exceptions, il n'est même pas possible de mettre ses enfants à l'école dans un autre canton que celui où tu résides. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 00:05 Share Posté(e) jeudi à 00:05 Il y a 3 heures, FAFA a dit : Ce qui m'étonne, c'est qu'auparavant c'était possible. Il me semble qu'à de rares exceptions, il n'est même pas possible de mettre ses enfants à l'école dans un autre canton que celui où tu résides. Tu ne peux pas utiliser ton lieu de travail comme adresse de référence pour la scolarité? C'était une exception locale visiblement. Historiquement, Genève accueille depuis des décennies les élèves du Grand Genève. Mais devant l’augmentation de la démographie, le canton a quelque peu sévi. En 2019, seuls les enfants domiciliés en Francs voisine ayant déjà commencé leur scolarité à Genève ainsi que ceux dont un membre de la fratrie était déjà à l’école genevoise étaient admis dans l’enseignement obligatoire. Et pour autant que l’un des parents paie l’impôt sur le revenu dans le canton. Même si Anne Hiltpold reconnaît que le nombre d’élèves a diminué depuis cette mesure, ce n’est pas suffisant pour autant, raison pour laquelle elle met fin à ce système dérogatoire. Cette mesure permettra des économies de 27 millions de francs à terme. «Ou plutôt, une augmentation moins importante du budget d’autant», explique Anne Hiltpold. Les autorités de France voisine ont été informées de la décision genevoise. Sans doute ne sont-elles pas enchantées. «Mais Genève reverse un montant important à la France, rappelle Thierry Apothéloz, président du Conseil d’État. Jusqu’ici, la France touchait 400 millions de francs et bénéficiait en plus de l’école genevoise.» Du côté de la classe politique, le sentiment est partagé. Aux yeux du MCG, c’est une excellente nouvelle. «La positon prise par le Conseil d'Etat est bonne, parce qu’ainsi on est dans une certaine logique, estime François Baertschi, président. Il est évident que quand on est sur un territoire, on va dans les écoles de ce territoire.» Et ce, même si 85% des élèves concernés par la mesure sont suisses: «Si on veut choisir à la carte, on va dans des écoles privées qui vous donnent l’éducation que vous souhaitez. On ne peut pas profiter des avantages des deux côtés de la frontière. On profite de conditions économiques avantageuses, ou de bonnes conditions de logement. On ne peut pas dans le même temps représenter un poids pour l’instruction publique genevoise.» À gauche, la nouvelle passe mal: «C’est la conséquence de la politique économique menée par la majorité de droite de ce canton. Ils ont fait venir des entreprises, elles se sont installées, ont fait venir des employés. La conséquence de cela, c’est l’augmentation des prix des loyers», assène Maryam Yunus Ebener, présidente des Verts. Elle pointe aussi l’immobilisme du gouvernement: «Cela fait maintenant des décennies que le Conseil d'État sait qu’il doit faire des travaux, aménager, investir dans des écoles. Gouverner c’est prévoir, mais ce n’est pas ce que le gouvernement a fait depuis plusieurs décennies, et on se trouve dans cette situation impossible où on ne peut pas accueillir tous les élèves genevois dans les écoles.» En 2018 et 2019, de nombreux recours avaient été déposés suite au durcissement du règlement. Une ombre qui plane à nouveau sur ce dossier, mais qui n’est pas de nature à décourager le Conseil d’État. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) jeudi à 04:44 Share Posté(e) jeudi à 04:44 Il y a 7 heures, FAFA a dit : Ce qui m'étonne, c'est qu'auparavant c'était possible. Il me semble qu'à de rares exceptions, il n'est même pas possible de mettre ses enfants à l'école dans un autre canton que celui où tu résides. Si cela l'était, c'est sans doute que le Canton avait conscience, et peut-être quelques remords, sur le peu de logements produits. Contrairement aux engagements pris par l'Etat de Genève d'ailleurs depuis le premier Projet d'agglomération. Les taux de vacance résidentielle sont dramatiquement bas, avec des comportements de transmission des locations qui sont le signes d'un marché sclérosé. La Haute-Savoie et l'Ain constituant une soupape, pour ne pas dire le déversoir, des populations qu'il n'est plus possible de loger sur Genève. 15% des frontaliers vivant en Haute-Savoie sont suisses... et je ne pense pas que ce soit forcément par snobisme qu'ils habitent côté français. En revanche, ainsi que mentionné dans l'article cité par G4lly, les collectivités françaises reçoivent des fonds frontaliers qui doivent normalement couvrir les frais liés à la résidence des frontaliers et aux services associés. Soit dit en passant, je ne sais pas comment cela se passe à la frontière... mais en France, les communes versent des frais pour les enfants locaux qui sont scolarisés sur d'autres communes voisines. En revanche, pour le ménage suisse qui vit en France plus par contrainte que par choix et qui envisage l'inscription de ses enfants dans une citoyenneté et formation suisses... on peut comprendre une certaine déception vis-à-vis du Canton. Il y a 4 heures, g4lly a dit : Du côté de la classe politique, le sentiment est partagé. Aux yeux du MCG, c’est une excellente nouvelle. «La positon prise par le Conseil d'Etat est bonne, parce qu’ainsi on est dans une certaine logique, estime François Baertschi, président. Il est évident que quand on est sur un territoire, on va dans les écoles de ce territoire.» Et ce, même si 85% des élèves concernés par la mesure sont suisses: «Si on veut choisir à la carte, on va dans des écoles privées qui vous donnent l’éducation que vous souhaitez. On ne peut pas profiter des avantages des deux côtés de la frontière. On profite de conditions économiques avantageuses, ou de bonnes conditions de logement. On ne peut pas dans le même temps représenter un poids pour l’instruction publique genevoise. Si on devait loger l'intégralité de ces populations sur le Canton de Genève, on se marerait bien... Difficile de reprocher à des ménages de cumuler les avantages quand on ne fait pas le boulot pour se doter d'une offre suffisante et adaptée à l'emploi local... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) jeudi à 10:43 Share Posté(e) jeudi à 10:43 (modifié) Il y a 6 heures, Skw a dit : Si cela l'était, c'est sans doute que le Canton avait conscience, et peut-être quelques remords, sur le peu de logements produits. Contrairement aux engagements pris par l'Etat de Genève d'ailleurs depuis le premier Projet d'agglomération. Les taux de vacance résidentielle sont dramatiquement bas, avec des comportements de transmission des locations qui sont le signes d'un marché sclérosé. La Haute-Savoie et l'Ain constituant une soupape, pour ne pas dire le déversoir, des populations qu'il n'est plus possible de loger sur Genève. 15% des frontaliers vivant en Haute-Savoie sont suisses... et je ne pense pas que ce soit forcément par snobisme qu'ils habitent côté français. Il y a effectivement un problème d'accès au logement à Genève mais il ne faut pas tout mélanger. Je ne sais pas si c'est une généralité, mais je connais quelques cas de genevois qui travaillent et gagnent très bien leur vie et qui habitaient Genève (ils y avaient soit un appartement, soit une maison). Donc, ils n'avaient pas de problème de logement. S'ils sont partis s'installer en France, c'est uniquement pour bénéficier d'un coût de la vie inférieur et encore augmenter leur train de vie. Cela peut se comprendre, mais à un moment tu ne peux pas manger à tous les râteliers. Modifié jeudi à 11:27 par FAFA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) jeudi à 20:37 Share Posté(e) jeudi à 20:37 (modifié) Il y a 9 heures, FAFA a dit : Il y a effectivement un problème d'accès au logement à Genève mais il ne faut pas tout mélanger. Je ne sais pas si c'est une généralité, mais je connais quelques cas de genevois qui travaillent et gagnent très bien leur vie et qui habitaient Genève (ils y avaient soit un appartement, soit une maison). Donc, ils n'avaient pas de problème de logement. S'ils sont partis s'installer en France, c'est uniquement pour bénéficier d'un coût de la vie inférieur et encore augmenter leur train de vie. Cela peut se comprendre, mais à un moment tu ne peux pas manger à tous les râteliers. J'ai vu différents cas, certains où l'on était clairement dans une logique de confort et d'autres qui ont fortement galeré à trouver un logement avant de venir côté français. Et parmi les frontaliers les plus argentés, qui auraient très bien pu vivre sur le Canton, je pense qu'il y a surtout beaucoup d'étrangers, non suisses, notamment des britanniques et américains. Ensuite, ce n'est en rien mélanger. Quand tu n'as pas le nombre de logements suffisants, il faut bien que cela déborde quelque part : ceux qui déménagent par confort laisseront une place à d'autres qui seront moins obligés de partir par contrainte. Ces dernières années, le Canton a enfin réussi à sortir des volumes supérieurs à 3000 logements annuels. Quand on connaît la taille de l'agglomération, la vitalité économique, la situation de déficit marqué, ce n'est pas exceptionnel... notamment si l'on compare à la production historique (parce que le marché est bien plus atone depuis 2 ans) sur certaines agglomérations équivalentes françaises. On est passé sur la dernière décennie sur le Canton Genève d'un taux de vacance résidentielle inférieure à 0,1% à un taux autour de 0,5%. Cela reste trop tendu. Et si le taux de vacance s'est légèrement détendu, c'est peut-être justement davantage dû aux déménagements plus nombreux vers la France ou le Vaudois que par le rattrapage - insuffisant - du nombre de constructions de logements sur le Canton de Genève. La résultante de cette disposition limitant l'accès aux écoles genevoises, c'est que l'on risque de voir le nombre de Suisses habitant clandestinement en France - en déclarant leur logement en résidence secondaire - remonter à la hausse. Mais j'imagine que les collectivités françaises veilleront... puisque celles-ci tenant à leurs fonds frontaliers. Modifié jeudi à 20:45 par Skw Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) jeudi à 23:03 Share Posté(e) jeudi à 23:03 Il y a 1 heure, Skw a dit : J'ai vu différents cas, certains où l'on était clairement dans une logique de confort et d'autres qui ont fortement galeré à trouver un logement avant de venir côté français. Et parmi les frontaliers les plus argentés, qui auraient très bien pu vivre sur le Canton, je pense qu'il y a surtout beaucoup d'étrangers, non suisses, notamment des britanniques et américains. Ensuite, ce n'est en rien mélanger. Quand tu n'as pas le nombre de logements suffisants, il faut bien que cela déborde quelque part : ceux qui déménagent par confort laisseront une place à d'autres qui seront moins obligés de partir par contrainte. Ces dernières années, le Canton a enfin réussi à sortir des volumes supérieurs à 3000 logements annuels. Quand on connaît la taille de l'agglomération, la vitalité économique, la situation de déficit marqué, ce n'est pas exceptionnel... notamment si l'on compare à la production historique (parce que le marché est bien plus atone depuis 2 ans) sur certaines agglomérations équivalentes françaises. On est passé sur la dernière décennie sur le Canton Genève d'un taux de vacance résidentielle inférieure à 0,1% à un taux autour de 0,5%. Cela reste trop tendu. Et si le taux de vacance s'est légèrement détendu, c'est peut-être justement davantage dû aux déménagements plus nombreux vers la France ou le Vaudois que par le rattrapage - insuffisant - du nombre de constructions de logements sur le Canton de Genève. La résultante de cette disposition limitant l'accès aux écoles genevoises, c'est que l'on risque de voir le nombre de Suisses habitant clandestinement en France - en déclarant leur logement en résidence secondaire - remonter à la hausse. Mais j'imagine que les collectivités françaises veilleront... puisque celles-ci tenant à leurs fonds frontaliers. La pénurie de logement est très forte à Genève mais il serrait erroné de penser qu'elle ne touche que ce canton. En fait elle touche une très grande partie de la Suisse romande et une bonne partie de la Suisse alémanique : Dans le canton de Vaud : https://www.vd.ch/actualites/communiques-de-presse-de-letat-de-vaud/detail/communique/la-penurie-de-logements-saggrave-dans-le-canton#:~:text=La pénurie de logements vacants,pour la seule année 2024). Dans le canton de Fribourg : https://www.rts.ch/info/regions/fribourg/2024/article/le-canton-de-fribourg-face-a-une-demographie-galopante-et-a-une-rarefaction-de-logements-28571455.html En fait c'est presque toute la Suisse qui a ce problème. Les pires cantons sont les cantons alémaniques avec Zoug et Obwald où c'est pire qu'à Genève. https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/la-penurie-de-logements-s-intensifie-en-suisse-selon-l-ofs-28626560.html Ceci est dû à la croissance de la population qui vient habiter en Suisse et dont le bilan entre les départs et les arrivées s'est soldé par exemple en 2024 par une augmentation de plus de 86'000 personnes supplémentaires résidant dans le pays. Malgré cela, dans les autres cantons, à ma connaissance, les élèves vont à l'école dans le canton où ils habitent et non dans le canton (ou le pays) où les parents travaillent. Ils faut également savoir qu'en Suisse ce sont les cantons qui sont responsables des écoles et non la Confédération. Même si les cantons se sont mis autour de la table afin de partiellement harmoniser les programmes d'enseignement, il reste encore de grandes différences dans certains domaines. Il y a aussi les vacances scolaires ou les jours fériés qui bien souvent ne sont pas à la même période entre les différents cantons. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) vendredi à 08:19 Share Posté(e) vendredi à 08:19 (modifié) Le 02/07/2025 à 13:58, Manuel77 a dit : Perspective suisse : https://dokdoc.eu/fr/2025/06/23/est-ce-cela-lamitie-franco-allemande/ Est-ce cela « l’amitié franco-allemande » ? En Suisse, la relation franco-allemande est surtout une histoire de rivalité. Berne quant à elle, garde ses distances – souvent au détriment de sa politique européenne. Avec la Belgique et le Luxembourg, la Suisse est le seul pays à avoir des frontières à la fois avec la RFA et la France, et où l’allemand et le français sont langues officielles. Mais la comparaison s’arrête là : le Grand-Duché est beaucoup plus petit que la Confédération, et la minorité germanophone belge ne représente qu’1 % de sa population. Entre le lac de Constance et celui du Léman, plus de 60 % et près de 23 % des Suisses parlent respectivement allemand et français. Toutefois, ces chiffres masquent la réalité : le suisse allemand s’éloigne souvent du Hochdeutsch, rendant la compréhension difficile même entre régions suisses. Qu’un habitant de Hambourg ne saisisse pas le dialecte d’un Haut-Valaisan ne surprend personne, et même un Bâlois peinera à déchiffrer un dialecte plus éloigné. Les Romands, eux, restent attachés à leurs usages, préférant dîner à midi et souper le soir. Cette réalité traduit un orgueil national et cantonal encore très vivace en Suisse. Malgré ses atouts pour servir de pont culturel entre francophones et germanophones, la Confédération préfère préserver ses particularismes, pour le pire et le meilleur. Politique, éducation et langue Seul État européen à avoir instauré durablement une démocratie libérale après 1848, la Suisse s’est dotée d’un système parlementaire original, fort différent de celui de ses voisins : elle en est très fière. Elle refuse d’être confondue avec eux. Cela se manifeste en Suisse alémanique, où les autochtones tiennent à parler leur dialecte, surtout face aux Allemands s’exprimant en Hochdeutsch. Ce phénomène, en forte recrudescence, révèle que les différences linguistiques cristallisent les tensions les plus vives. L’allemand peine à s’imposer dans les cantons francophones, tandis que le français recule dans les cantons germanophones. Dernier exemple : la fermeture de classes bilingues dans le canton de Berne, sous l’impulsion d’une élue écologiste responsable de l’éducation. Je reviens sur ce message. S'il est vrai que l'on peut reprocher aux romands leur manque d'enthousiasme envers l'apprentissage de l'allemand, c'est bien du côté alémanique, comme justement indiqué, qu'il y a une rétrogradation de l'enseignement du français ou détriment de l'anglais. La ville de Berne qui veut supprimer les classes bilingues alors mêmes qu'elles rencontrent un franc succès auprès des élèves. Tout cela sous prétexte de problèmes de compatibilité entre le Plan d'études romand et son équivalent alémanique, le LehrPlan 21, ainsi que des difficultés d'organisation. A noter que Berne est considéré comme canton bilingue mêmes si, dans les faits, seule une minorité est francophone. Il est important pour un pays tel que la Suisse avec 4 langues nationales que les habitants des différentes régions linguistiques se comprennent. Mais c'est toujours un défi avec des romands qui maîtrises plutôt mal l'allemand que bien et des alémaniques qui maîtrises plutôt mal que bien le français. Les Tessinois s'en sortent plutôt bien car ceux qui veulent étudier à l'EPFL/l'ETH ou dans une université en dehors du Tessin sont obligés de maîtriser soit le français, soit l'allemand. Les Grisonnais apprennent l'allemand en 1ère langue. Tout cela m'a amené à une réflexion et je me demande s'il ne serait pas plus opportun de commencer dans tous les cantons avec l'anglais dès la primaire afin que les élèves au sortir de l'école obligatoire maîtrise bien voire très bien cette langue. La 2e langue nationale étant enseignée afin que les élèves aient des connaissances de base. Ainsi, les Suisses des différentes régions linguistiques, enfin surtout les romands et les alémaniques, pourraient communiquer ensemble sur un pied d'égalité et l'anglais est quand même la langue du monde des affaires et permet de se faire comprendre à l'international. Ce serait alors un avantage pour les Suisses. Concernant les Allemands. A l'entrée en vigueur de la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'UE on a vu un grand afflux d'Allemandes en Suisse alémanique. Au début, un certain nombre d'allemand ont commis une grosse erreur, ils ont cru que les alémaniques, parlant une langue proche, était comme eux. Ceci a conduit à des tensions et des malentendus. On a beau se comprendre, les caractères sont très différents, même s'il a des points communs. Ce d'autant plus que les Allemands ont souvent une meilleures éloquence que les Suisse allemands, sont plus sûr d'eux, savent mieux se vendre. Cela peut donner le sentiment qu'ils font preuve d'une certaine arrogance (tien un point commun avec les Français ). Après, ne faut pas se le cacher, en Suisse nous avons aussi nos "bas du front" racistes/xénophobes qui ont mal vécus cet afflux d'Allemand et ont tout fait pour leur pourrir la vie. Dans le monde du travail tout ne s'est pas non plus toujours bien passé quand plus en plus de postes managériales ont été occupés par des Allemands qui ont par la suite engagés des compatriotes. Cela s'explique par une perception différente du système éducatif. Même si en Allemagne l'apprentissage est bien vu, l'Allemagne est bien plus académique que la Suisse. En Suisse, tu peux commencer comme apprenti et finir président directeur général grâce à la formation continue. Les Allemands ne le voient pas ainsi et ont donc préférés des candidats Allemands issus de l'université au détriment de candidats suisses n'étant pas sortis de l'université mais ayant fait une formation post académique,@Manuel77 tu me contredira si je me trompe. On a un peu le même phénomène en Suisse romande, notamment à Genève, où des frontaliers ayant atteint un post à responsabilité engagent des proches ou des amis au détriment de candidats suisses ou même étrangers mais établis à Genève (permis C par exemple). ll faut dire qu'en France l'apprentissage professionnel est pour la majorité de la population la voie de garage pour les nuls. Modifié vendredi à 08:25 par Paschi 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) vendredi à 09:10 Share Posté(e) vendredi à 09:10 il y a 50 minutes, Paschi a dit : Concernant les Allemands. A l'entrée en vigueur de la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'UE on a vu un grand afflux d'Allemandes en Suisse alémanique. Au début, un certain nombre d'allemand ont commis une grosse erreur, ils ont cru que les alémaniques, parlant une langue proche, était comme eux. Ceci a conduit à des tensions et des malentendus. Je n'ai pas publié cet article pour attaquer les Suisses. Il y avait simplement certains aspects que je trouvais intéressants. Je veux dire, si j'étais Suisse, je serais probablement très conservateur dans mes relations avec le monde extérieur. La Suisse se porte bien, elle a peu à gagner et beaucoup à perdre à changer. Pourquoi prendre des risques ? Je trouve particulièrement curieux que l'Allemagne (et l'UE comme moyen d'influence) fasse constamment pression sur la Suisse pour qu'elle autorise la libre circulation des personnes. En Allemagne, nous avons tout intérêt à ce que le moins de personnes possible partent en Suisse ! Bien sûr, tous les Allemands qui partent en Suisse ne sont pas Albert Einstein, il y a aussi des idiots qui échouent là-bas. Mais en moyenne, la Suisse attire des personnes performantes dont nous avons bien besoin ici. Je me réjouis donc de chaque Allemand qui y est insulté et exclu. Le phénomène de l'académisation est intéressant, car l'Allemagne, comme la Suisse, a longtemps été un pays avec peu d'universitaires, jusqu'à ce qu'il y a 20 ans, on estime que cette ignorance était une barbarie scandaleuse et qu'il fallait donner un baccalauréat en littérature à tous les analphabètes fonctionnels. À cet égard, la Suisse reste une fois de plus l'idéal des Allemands conservateurs, qui ont toujours dit que l'académisation était une erreur. Pour certains Allemands, l'image de la Suisse est probablement celle des vertus allemandes des années 80 sous stéroïdes, mais ils se trompent sur des détails importants. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) vendredi à 14:54 Share Posté(e) vendredi à 14:54 Il y a 5 heures, Manuel77 a dit : Je n'ai pas publié cet article pour attaquer les Suisses. Il y avait simplement certains aspects que je trouvais intéressants. Il n'y a aucun problème, je n'ai rien contre le fait que l'on critique la Suisse, tant que cela reste factuel et en étant objectif il y a bien matière à critiques en ce qui concerne la Suisse et sa population. Ce genre d'article est aussi intéressant car il montre comment nous sommes perçus. Certaines observations et remarques sont correctes d'autres plus sujettes à cautions et démontrent une réelle méconnaissance de "l'homo helveticus". En ce qui concerne l'immigration nous en sommes dépendants en raison d'une basse natalité et d'une économique dynamique qui ne trouve pas toujours les spécialistes nécessaires. Et certains domaines, comme la gastronomie, l'hôtellerie et tant d'autres ne pourraient pas fonctionner. C'est pour cela, que même les Allemands (et d'autres nationalités) sans grosses qualifications peuvent trouver du travail. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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