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Suisse : politique intérieure et extérieure


Messages recommandés

Il y a 2 heures, kalligator a dit :

C'est pas très risqué d'entrer dans ces cavernes partièllement écroulées remplies de mu. rouillées instables parfois enterrées ?

C'est le genre d'environnement pour lesquels on met au point des robots.

 

C'est aussi le genre d'environnement qui est parfait dans un jeu vidéo.

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  • 2 weeks later...

La Suisse ayant fermé ses commerces non-essentiels, il se pose maintenant la question de quel en sera le coût de cette mesure. Le conseil fédéral prévoit déjà d'injecter au minimum 10 mias d'Euro pour indemniser les pertes subies.

Il est certainement trop tôt pour se prononcer si ce montant sera suffisant ou non mais, la bonne nouvelle est que la dette publique est inférieur à 30% du PIB. Cette situation nous donne donc une bonne marge de manœuvre pour surmonter l'impact de cette pandémie.

Modifié par Cadia
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Il y a 2 heures, Cadia a dit :

La Suisse ayant fermé ses commerces non-essentiels, il se pose maintenant la question de quel en sera le coût de cette mesure. Le conseil fédéral prévoit déjà d'injecter au minimum 10 mias d'Euro pour indemniser les pertes subies.

Il est certainement trop tôt pour se prononcer si ce montant sera suffisant ou non mais, la bonne nouvelle est que la dette publique est inférieur à 30% du PIB. Cette situation nous donne donc une bonne marge de manœuvre pour surmonter l'impact de cette pandémie.

Et surtout la banque centrale est souveraine et peut parfaitement décider de 1) racheter la dette fédérale à qui la détient et 2) déchirer la créance, réduisant ainsi immédiatement la dette public d'autant sans nuire à grand monde... si elle juge que le risque de création d'inflation et de dévaluation éventuelle de la monnaie est faible ou parfaitement supportable.

Les anglais sont dans la même situation, les US aussi, etc... et la zone Euro entière pareil.

En passant, re-signalons ce fait simple : puisque la BCE détient environ 20% de la datte publique de chaque pays de la zone Euro, et peut la détruire d'un trait de plume, le taux d'endettement réel des états peut être considéré de 20% inférieur. Bon, laz France ne serait toujours pas dans les critères  du pacte de stabilité, mais mais la moitié du chemin serait fait !
(je suis HS)

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il y a 49 minutes, Boule75 a dit :

Et surtout la banque centrale est souveraine et peut parfaitement décider de 1) racheter la dette fédérale à qui la détient et 2) déchirer la créance, réduisant ainsi immédiatement la dette public d'autant sans nuire à grand monde... si elle juge que le risque de création d'inflation et de dévaluation éventuelle de la monnaie est faible ou parfaitement supportable.

Les anglais sont dans la même situation, les US aussi, etc... et la zone Euro entière pareil.

En passant, re-signalons ce fait simple : puisque la BCE détient environ 20% de la datte publique de chaque pays de la zone Euro, et peut la détruire d'un trait de plume, le taux d'endettement réel des états peut être considéré de 20% inférieur. Bon, laz France ne serait toujours pas dans les critères  du pacte de stabilité, mais mais la moitié du chemin serait fait !
(je suis HS)

Actuellement notre banque centrale (BNS) est confrontée à plusieurs défis qu'elle peine à surmonter. Elle n'arrive pas (ou difficilement) à faire baisser la valeur du franc suisse qui est une valeur refuge en cas de crise et,  les taux négatifs ne plaisent également pas aux institutions qui y déposent des liquidités.

Quel serait l'effet d'un rachat massif de dettes sur les 2 points précédents? Ne risque t'on pas de créer un autre désastre à la place?

 

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il y a 4 minutes, Cadia a dit :

Actuellement notre banque centrale (BNS) est confrontée à plusieurs défis qu'elle peine à surmonter. [1] Elle n'arrive pas (ou difficilement) à faire baisser la valeur du franc suisse qui est une valeur refuge en cas de crise. [2] Les taux négatifs ne plaisent également pas aux institutions qui y déposent des liquidités.Quel serait l'effet d'un rachat massif de dettes sur les 2 points précédents? Ne risque t'on pas de créer un autre désastre à la place?

[1] et [2] sont censés être largement antagonistes : les taux négatifs sont censés décourager les prêteurs et dévaloriser la monnaie.

Manifestement, ça ne fonctionne pas : trop d'argent circule dont les investisseurs ne savent pas quoi faire, et ils sont bien heureux de l'investir au chaud, en Suisse, même à des taux négatifs*.

Dès lors, la Suisse n'aurait aucune difficulté à emprunter les sommes nécessaires. Là où c'est particulièrement pratique d'avoie sa propre banque centrale et effectivement sa propre monnaie**, c'est lorsque l'état n'arrive plus trop à emprunter/rembourser ; s'il n'y a pas de risques significatifs d'inflation, la Banque centrale rachète et efface partiellement l'ardoise.

 

* si les taux négatifs leurs déplaisent effectivement, qu'ils trouvent à prêter ou investir ailleurs ! Les taux sont censés remonter à ce moment là, et le Franc suisse baisser...
** par opposition à l'essentiel de l'Amérique latine par exemple, qui a tellement peu confiance en ses monnaies qu'elle se rue sur le $.

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il y a 32 minutes, Boule75 a dit :

Manifestement, ça ne fonctionne pas : trop d'argent circule dont les investisseurs ne savent pas quoi faire, et ils sont bien heureux de l'investir au chaud, en Suisse, même à des taux négatifs*.

* si les taux négatifs leurs déplaisent effectivement, qu'ils trouvent à prêter ou investir ailleurs ! Les taux sont censés remonter à ce moment là, et le Franc suisse baisser...

Le système fonctionne, notre monnaie serait encore plus "forte" sans ces interventions. 

Ce n'est pas aussi simple, nos caisses de pension et autres assurances sociales par exemple passent par la BNS et, avec des taux négatifs, on met en danger la pérennités des rentes pour l'assurance vieillesse.

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Les compagnies aériennes étant touchées de plein fouet par l'épidémie, elles en sont réduites à stocker leurs appareils inutiles sur des bases de l'armée: https://www.vtg.admin.ch/fr/actualite/coronavirus.detail.news.html/vtg-internet/verwaltung/2020/20-03/200319-verkehrsflugzeuge-auf-dem-militaerflugplatz-duebendorf.html#servicedesmedias

Une nouvelle qui fait plaisir à voir. Des militaires non-astreints à la mobilisation qui se portent volontaire pour le service: https://www.tdg.ch/suisse/volontaires-affluent-armee/story/12813130

On doit vraiment vivre une période exceptionnelle si même le journal "Le Temps" choisi aujourd'hui de cirer les bottes de l'armée: https://www.letemps.ch/suisse/retour-fanfare-larmee

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Une conséquence assez ironique à porter au crédit du corona virus:

Le 17 mai 2020, les suisses devaient se prononcer sur une initiative visant à résilier la libre circulation des personnes avec l'UE. Suite à l'épidémie, cette votation a été annulée: https://www.tdg.ch/suisse/conseil-federal-reporte-votation-17-mai/story/13630220

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Afin de lutter contre les conséquences économiques de l'épidémie, la Confédération met déjà à disposition un montant de 42 milliard de franc (même montant en euro): https://www.laliberte.ch/news/suisse/berne-degaine-42-milliards-558007

Selon deux économistes, il faudrait plutôt tabler sur un montant de 100 mias. Peut-être qu'ils raison dans ce cas mais, avant la crise, c'était le même genre d'experts qui prétendaient que la Suisse devait cesser d'utiliser ses excédents pour rembourser sa dette. Qu'il fallait au contraire emprunter car les taux étaient négatifs. 

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Le 19/03/2020 à 17:06, Cadia a dit :

Une nouvelle qui fait plaisir à voir. Des militaires non-astreints à la mobilisation qui se portent volontaire pour le service: https://www.tdg.ch/suisse/volontaires-affluent-armee/story/12813130

On doit vraiment vivre une période exceptionnelle si même le journal "Le Temps" choisi aujourd'hui de cirer les bottes de l'armée: https://www.letemps.ch/suisse/retour-fanfare-larmee

Je ne connais pas très bien le système suisse, mais le point parle de la mobilisation des réservistes pour la première fois depuis 1939

Révélation

Romain est infirmier dans le civil, Gabrielle élève-ambulancière: comme des milliers de réservistes de l'armée suisse, ils ont été mobilisés pour monter au front de la bataille contre le nouveau coronavirus, une première dans le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.

Un vent glacial souffle ce dimanche matin sur la place d'armes de la caserne de Bière, à quelques kilomètres du Lac Léman dans le Jura suisse. Hommes et femmes du "bataillon Hôpital 2" s'aguerrissent aux techniques de lutte sanitaire, avant de partir en mission de soutien dans le pays, pour certains dès la soirée.

Dans un hangar, une quinzaine de militaires, certains portant des masques, apprennent les gestes simples de brancardier, comment allonger un patient sur un lit, comment le relever, etc. Sur une table près des instructeurs, des flacons de gel hydroalcoolique, des masques, des gants.

S'il évoque sa "fierté" de s'engager pour son pays, le sergent Romain Berset, 28 ans, reconnaît aussi "un peu d'inquiétude" d'avoir dû déserter son poste d'infirmier à la ville en pleine pandémie. "C'était toute une question, en tout cas pour moi, de voir comment je pouvais être remplacé", explique-t-il à l'AFPTV.

Jours "critiques"

La Suisse a passé samedi la barre des 7.000 cas d'infection au Covid-19, dont 60 morts (37 dans le seul canton du Tessin, frontalier de l'Italie), selon les derniers chiffres publiés dimanche par l'Office fédéral de la santé publique.

"La situation est grave (...). Les jours qui viennent vont être critiques pour le système de soins", a prévenu dimanche lors d'une conférence de presse le directeur général de la Santé du canton de Genève, Adrien Bron.

Afin de soulager les hôpitaux sous tension, l'armée a annoncé qu'elle pourrait mobiliser jusqu'à 8.000 militaires dans les 26 cantons de la Confédération helvétique, petit Etat de 8,5 millions d'habitants au coeur du massif alpin.

Gabrielle Ramseier, ambulancière de 24 ans, est venue former les soldats. Elle était de garde quand elle a reçu sa convocation. "Je ne m'y attendais pas donc il a fallu aller rechercher le matériel, préparer le paquetage dans un délai assez court, préparer aussi toute l'organisation familiale. Je n'ai pas d'enfants donc ma tâche était facilitée de ce point de vue là mais il y avait quand même beaucoup de choses à préparer", explique-t-elle.

Dans un second hangar, des réservistes ? appelés miliciens en Suisse ? suivent un cours sur l'utilisation des ambulances militaires et leur désinfection, tandis que d'autres s'entraînent à enfiler des tenues de protection intégrales.

Dernière fois "en 1939"

Considérée comme l'un des piliers fondateurs de la Nation, l'armée suisse est organisée comme une milice. Ses effectifs, répartis entre armée de Terre et forces aériennes, ont été profondément revus à la baisse, de 625.000 en 1961 à environ 100.000 actuellement.

Encadrés par quelques milliers de professionnels, les conscrits effectuent un service de quatre mois minimum avant d'être appelés tous les ans à participer à des sessions de trois semaines d'entraînement.

"C'est la première fois que l'armée de milice est dans une mobilisation 'réelle'. La dernière fois c'était en 1939", explique le lieutenant-colonel Raoul Barca, qui commande le bataillon stationné à Bière et constitué d'environ 750 soldats.

Dans un des hangars d'entraînement, un espace "détente" a été aménagé pour leur permettre de consulter leur ordinateur ou téléphone portable. "Les militaires sont confinés, on ne sait pas pour combien de temps ils sont séparés de leurs familles, de leurs enfants. C'est indispensable de pouvoir garder le contact social", justifie le lieutenant-colonel Barca.

Le dernier engagement de l'armée suisse dans un contexte de crise sanitaire remonte à la canicule de 2015. Les troupes avaient alors été requises pour approvisionner en eau le bétail en pâturage dans les montagnes.

Ces dernières années, des débats ont régulièrement agité le pays sur la pertinence de conserver une importante armée de conscription, jugée par certains coûteuse et inutile, alors que la plupart de ses voisins européens ont professionnalisé la leur.

"Je ne rentre pas dans cette polémique", avertit Raoul Barca. "L'armée suisse a toujours répondu présente quand on lui a demandé, que ce soit pour des engagements d'appui comme actuellement ou l'appui lors de différentes conférences internationales comme le Forum économique mondial" tenu chaque année dans la station alpine de Davos.

https://www.lepoint.fr/monde/pandemie-en-suisse-des-reservistes-mobilises-pour-la-premiere-fois-depuis-1939--23-03-2020-2368292_24.php

Si j'ai bien compris, il ne s'agit plus d'initiatives personnelles et de volontariat, mais d'une décision des pouvoirs publics. Exact?

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il y a 13 minutes, Desty-N a dit :

Je ne connais pas très bien le système suisse, mais le point parle de la mobilisation des réservistes pour la première fois depuis 1939

  Révéler le texte masqué

Romain est infirmier dans le civil, Gabrielle élève-ambulancière: comme des milliers de réservistes de l'armée suisse, ils ont été mobilisés pour monter au front de la bataille contre le nouveau coronavirus, une première dans le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.

Un vent glacial souffle ce dimanche matin sur la place d'armes de la caserne de Bière, à quelques kilomètres du Lac Léman dans le Jura suisse. Hommes et femmes du "bataillon Hôpital 2" s'aguerrissent aux techniques de lutte sanitaire, avant de partir en mission de soutien dans le pays, pour certains dès la soirée.

Dans un hangar, une quinzaine de militaires, certains portant des masques, apprennent les gestes simples de brancardier, comment allonger un patient sur un lit, comment le relever, etc. Sur une table près des instructeurs, des flacons de gel hydroalcoolique, des masques, des gants.

S'il évoque sa "fierté" de s'engager pour son pays, le sergent Romain Berset, 28 ans, reconnaît aussi "un peu d'inquiétude" d'avoir dû déserter son poste d'infirmier à la ville en pleine pandémie. "C'était toute une question, en tout cas pour moi, de voir comment je pouvais être remplacé", explique-t-il à l'AFPTV.

Jours "critiques"

La Suisse a passé samedi la barre des 7.000 cas d'infection au Covid-19, dont 60 morts (37 dans le seul canton du Tessin, frontalier de l'Italie), selon les derniers chiffres publiés dimanche par l'Office fédéral de la santé publique.

"La situation est grave (...). Les jours qui viennent vont être critiques pour le système de soins", a prévenu dimanche lors d'une conférence de presse le directeur général de la Santé du canton de Genève, Adrien Bron.

Afin de soulager les hôpitaux sous tension, l'armée a annoncé qu'elle pourrait mobiliser jusqu'à 8.000 militaires dans les 26 cantons de la Confédération helvétique, petit Etat de 8,5 millions d'habitants au coeur du massif alpin.

Gabrielle Ramseier, ambulancière de 24 ans, est venue former les soldats. Elle était de garde quand elle a reçu sa convocation. "Je ne m'y attendais pas donc il a fallu aller rechercher le matériel, préparer le paquetage dans un délai assez court, préparer aussi toute l'organisation familiale. Je n'ai pas d'enfants donc ma tâche était facilitée de ce point de vue là mais il y avait quand même beaucoup de choses à préparer", explique-t-elle.

Dans un second hangar, des réservistes ? appelés miliciens en Suisse ? suivent un cours sur l'utilisation des ambulances militaires et leur désinfection, tandis que d'autres s'entraînent à enfiler des tenues de protection intégrales.

Dernière fois "en 1939"

Considérée comme l'un des piliers fondateurs de la Nation, l'armée suisse est organisée comme une milice. Ses effectifs, répartis entre armée de Terre et forces aériennes, ont été profondément revus à la baisse, de 625.000 en 1961 à environ 100.000 actuellement.

Encadrés par quelques milliers de professionnels, les conscrits effectuent un service de quatre mois minimum avant d'être appelés tous les ans à participer à des sessions de trois semaines d'entraînement.

"C'est la première fois que l'armée de milice est dans une mobilisation 'réelle'. La dernière fois c'était en 1939", explique le lieutenant-colonel Raoul Barca, qui commande le bataillon stationné à Bière et constitué d'environ 750 soldats.

Dans un des hangars d'entraînement, un espace "détente" a été aménagé pour leur permettre de consulter leur ordinateur ou téléphone portable. "Les militaires sont confinés, on ne sait pas pour combien de temps ils sont séparés de leurs familles, de leurs enfants. C'est indispensable de pouvoir garder le contact social", justifie le lieutenant-colonel Barca.

Le dernier engagement de l'armée suisse dans un contexte de crise sanitaire remonte à la canicule de 2015. Les troupes avaient alors été requises pour approvisionner en eau le bétail en pâturage dans les montagnes.

Ces dernières années, des débats ont régulièrement agité le pays sur la pertinence de conserver une importante armée de conscription, jugée par certains coûteuse et inutile, alors que la plupart de ses voisins européens ont professionnalisé la leur.

"Je ne rentre pas dans cette polémique", avertit Raoul Barca. "L'armée suisse a toujours répondu présente quand on lui a demandé, que ce soit pour des engagements d'appui comme actuellement ou l'appui lors de différentes conférences internationales comme le Forum économique mondial" tenu chaque année dans la station alpine de Davos.

https://www.lepoint.fr/monde/pandemie-en-suisse-des-reservistes-mobilises-pour-la-premiere-fois-depuis-1939--23-03-2020-2368292_24.php

Si j'ai bien compris, il ne s'agit plus d'initiatives personnelles et de volontariat, mais d'une décision des pouvoirs publics. Exact?

C'est une armée de milice. La Confédération a choisi de mobiliser les soldats qui sont encore astreints au service (doivent encore effectuer des jours) et de de ne pas renvoyer à la maison ceux qui par hasard effectuaient un cours lorsque l'ordre a été donné . Ce n'est donc pas des réservistes (plus de service à effectuer mais, possédant toujours leur équipement).

Actuellement, c'est 11'000 soldats (sur +/- 100'000) qui sont mis à disposition pour cette crise. Une phase critique pour une armée de milice, c'est de réussir une convocation en masse et rapidement. Apparemment, le système aurait bien fonctionné.

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Le laboratoire (P4) de Spiez a validé l'utilisation d'un stock de 10 millions de masques FFP "périmés". La durée d'utilisation de ces masques seraient également deux fois supérieures aux recommandations des fabricants: https://www.vtg.admin.ch/fr/actualite/coronavirus.detail.news.html/vtg-internet/verwaltung/2020/20-03/20200323a.html

De quoi se donner une petite marge de manœuvre en attendant les autres commandes.

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4 minutes ago, Cadia said:

Le laboratoire (P4) de Spiez a validé l'utilisation d'un stock de 10 millions de masques FFP "périmés". La durée d'utilisation de ces masques seraient également deux fois supérieures aux recommandations des fabricants: https://www.vtg.admin.ch/fr/actualite/coronavirus.detail.news.html/vtg-internet/verwaltung/2020/20-03/20200323a.html

De quoi se donner une petite marge de manœuvre en attendant les autres commandes.

Intéressant sur la durée d'utilisation des masque ... 8h n'est pas un problème pour l'efficacité du masque.

Quote

Selon les directives de l'OFSP, ils peuvent être portés jusqu'à 8 heures au maximum, même si l'intérieur est humide.

Pour la date de péremption ... en général c'est 5 ans après la fabrication ... ici les essai Suisse ajouteraient 5 année supplémentaire de validité aux stocks.

---

Je crosspost dans le fil covid 19

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https://www.letemps.ch/suisse/karin-kellersutter-letat-nest-fort-seratil (1er avril 2020)

Pour la cheffe du Département fédéral de justice et police, Karin Keller-Sutter, il a été très difficile de restreindre les libertés individuelles. Mais il n’y avait pas d’autre choix. Par contre, la libérale-radicale s’oppose fermement à un confinement total.

Pour vous la Suisse est-elle en état de guerre?

Non, on n’est pas en état de guerre… A l’époque de la Mob, il y avait des pénuries, mais les commerces ou les cafés étaient ouverts… Et puis il existait une vraie menace existentielle pour la Suisse: allait-elle être envahie?

Certains en appellent à un confinement total, vous y êtes donc totalement opposés?

Oui. Le Conseil fédéral a vraiment pris des mesures restrictives. On va déjà très loin. Avec un confinement total, les conséquences sociales, psychologiques, économiques et financières seraient très graves.

Vous vous êtes beaucoup engagée contre la violence conjugale. Craignez-vous que cette crise ait des conséquences graves?

L’expérience indique que lors des vacances ou des jours fériés, où les gens sont plus à la maison, il y a une augmentation de la violence domestique. Mais les cantons n’ont pas signalé une telle hausse pour l’instant.

 

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On parle relativement peu de la protection civile (PC) qui est pourtant également engagée pour lutter contre l'épidémie. La PC bien que ne possédant pas des troupes spécialisées comme l'armée, est néanmoins très utile pour remplir des tâches de "base" ou s'occuper des finitions. Par exemple, l'armée a remis en service (désinfection, livraison du matériel et personnel sanitaire) un hôpital abandonné, la PC elle s'est chargée de terminer l'installation. La PC sert également pour les livraisons de gel désinfectant ou l'aiguillage dans les hôpitaux.

L'armée est maintenant régulièrement présente aux frontières afin d'aider les douanes à refouler les véhicules n'ayant aucune raison de se rendre en Suisse: https://www.letemps.ch/suisse/larmee-suisse-retour-aux-frontieres

Il est cependant ironique de penser que les journalistes étaient les premiers à ricaner au moindre exercice d'envergure de l'armée ou à prétendre que la troupe n'était bonne qu'à se souler et qu'elle serait incapable de se déployer en cas de crise. En l'espace de 2-3 semaines, c'est un total retournement de veste.

 

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Le 01/04/2020 à 22:29, Kelkin a dit :

Pour les non-Suisses : la mobilisation générale de 1914. Ce qui ne rajeunit personne.

On en a eu une autre durant la 2ème guerre.

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Après l'annonce de la mobilisation  d'une partie des troupes, 95% des miliciens appelés se sont présentés dans une caserne. Le 5% restant étant constitué de soldats n'ayant même pas jugé utile de réagir à la convocation. On espère dès lors la plus grande sévérité lorsque la justice militaire appliquera l'art. 81 du code pénal militaire (refus de servir). Infliger une simple peine pécunière pour un refus de servir en cas de crise ne serait pas crédible. Une fois que ces "soldats" seront ramenés en caserne manu militari par la PM, j'espère que ceux-ci vont vraiment se sentir honteux et coupables lorsqu'ils seront pointés du doigt par le reste de la troupe.

 

Petit HS amusant concernant ces hontes de l'armée:
Lors d'un cours de répétition dans une  compagnie d'infanterie, il est apparu  qu'un de nos camarades avait des tendances pédophiles. Celui-ci avait prêté son ordinateur portable à d'autres soldats afin de pouvoir regarder des films. En cherchant dans le fichier, ceux-ci étaient également tombés sur de la pédopornographie. Il  a dès lors été emmené par la police. 5 jours plus tard, il revient auprès de la compagnie pour reprendre ses affaires, on avait jamais vu quelqu'un ranger son équipement de manière aussi rapide tellement il craignait de rester trop longtemps.

Une année plus tard lors du cours suivant, ce même soldat se représente en caserne à la stupeur générale ! Cependant, après environ 32 secondes de réflexion, il a compris qu'il serait fortement nocif pour sa santé de passer ne serait-ce qu'une seule nuit dans le dortoir. Il a dès lors préféré partir sans demander son reste :)

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