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Otages Français au Sahel


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*** Sahel:augmenter le niveau de sécurité des coopérants et travailleurs français est urgent

www.cridem.org

13-12-201115:51

Sahel: 45 000 salariés français «à sécuriser» de toute urgence.

Plusieurs pays du Sahel (Algérie, Libye, Mali, Niger, Mauritanie, Tchad…) et le Nigeria sont confrontés depuis quelques mois à une recrudescence des activités du grand banditisme et d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui se sont traduits par des attentats et des enlèvements de douze Européens dont six Français (Serge Lazarevic, Philippe Verdon, Daniel Larribe, Marc Feret, Pierre Legrand, Thierry Dole).

Malgré les conséquences du changement de régime en Libye et une réévaluation à la hausse du « risque sécuritaire », aucune des grandes entreprises françaises du CAC 40 (GDF Suez, Areva, Bolloré, Total, BNP Paribas, Air France, Vinci, CFAO….) employant prés de 45000 expatriés ne veulent se dégager de cette zone qui constitue un relais de croissance et où ils réalisent de bonnes marges bénéficiaires.

Les pays de la bande sahélo saharienne qui payent un lourd tribut (insécurité alimentaire, récession économique de régions touristiques, souveraineté territoriale bafoué, intervention de troupes étrangères….) tentent de mettre en place une stratégie coordonnée incluant sécurité et développement.

D’après nos sources, l’une des préoccupations actuelles des gouvernements africains pour à la fois sécuriser les 45000 français et leur propre population semble être de mettre fin aux « démarches parallèles » des pays occidentaux pour négocier avec les preneurs d’otages.

Le ministre mauritanien de la Défense, Ahmedou Ould Idey, confirme nos informations en déclarant, dimanche 11 décembre lors de la réunion du groupe «5+5» « Je demande à tous de travailler pour le tarissement des sources du terrorisme et d'acculer les preneurs d'otages dans leurs derniers retranchements en s'abstenant de payer des rançons ».

La position de la France, selon Gérard Longuet, ministre de la Défense, est de libérer les otages. « Nous gardons, par tous moyens appropriés, le maximum de canaux d'informations et, le cas échéant, de négociations. Cela n'interdit pas de porter un jugement définitif sur les gens qui prennent des otages, mais le principe de réalité s'impose, nous souhaitons d'abord les récupérer » a-t-il déclaré.

AQMI réclame toujours 90 millions d'euros en échange des quatre employés d'Areva et de Vinci enlevés à Arlit

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Le Polisario est à fond dans le kidnapping au Sahel et au Sahara et partage la recette avec Aqmi et ses réseaux,tout ça est ensemble

beaucoup d'affirmation mais comme toujours aucune preuve

l'algerie est en première ligne dans la lutte contre l'AQMI au sahel , tous les pays du sahel d’ailleurs viennent en algerie pour obtenir son soutien (hier encore le président mauritanien était en algerie) et renforcer la coopération dans la lutte contre AQMI et la le polisario dons l'algerie est son premier soutien irait soutenir AQMI ? :rolleyes:

cette histoire n'a ni queue ni tête , d'autant plus qu'aucun officiel que se soit les américaines ou les pays de l'UE n'ont jamais pointé du doigt le polisario ni fait le moindre reproche .

c'est comme lors du conflit libyen toute la presse marocaine souvent reprisé par d'autre source notamment arabe affirmé que des mercenaires du polisario combattait pour khadafi mais après la chute de tripoli , le CNT a reconnu que c'était faux ! .

comme toujours le maroc cherche a salir l'image du polisario par tous les moyens , ça fait déjà une dizaine d'année que les officiels marocains cherchent a faire passé le polisario pour un allies d'al quaida  mais sans succès , il faut faire la différence entre l'information et la désinformation ..

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BAMAKO - Bamako n'acceptera plus la violation de son intégrité territoriale par le Front Polisario, dont des hommes armés ont récemment pénétré au Mali où ils ont tué un homme et en ont enlevé au moins trois autres, a déclaré vendredi à l'AFP un ministre malien sous couvert de l'anonymat.

Le Mali n'acceptera plus la violation de son intégrité territoriale par le Front Polisario. Chez nous, ce n'est pas le Far West où on vient tuer, enlever des gens et nous l'avons déjà fait comprendre à qui de droit. La prochaine fois, nous prendrons nos responsabilités, a affirmé ce ministre.

Pour lui, les raisons de cette intrusion ne tiennent pas debout, surtout que la personne tuée et celles enlevées n'ont rien à voir avec les ravisseurs des otages européens enlevés à Tindouf, dans l'ouest de l'Algérie.

Le Polisario, qui se bat pour l'indépendance du Sahara occidental (sud du Maroc), avait accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'avoir enlevé le 23 octobre dans la région de Tindouf, où se trouvent des camps de réfugiés sahraouis, deux femmes (une Italienne et une Espagnole) et un Espagnol.

L'enlèvement a été revendiqué par un groupe présenté comme dissident d'Aqmi, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, jusqu'alors inconnu, qui a diffusé une vidéo des trois otages.

Le Polisario, soutenu par l'Algérie, affirme exercer son droit de poursuite pour arrêter des complices d'Aqmi accusés d'avoir enlevé ces trois personnes, mais en réalité il s'agit là d'un règlement de comptes entre trafiquants, a-t-on indiqué de source sécuritaire malienne.

Lors de leur incursion dans la région administrative de Tombouctou (nord du Mali), les hommes armés du Polisario ont tué Mohamed Yeyia Ould Hamed, dit Double-Tête, dont ils pensaient qu'il avait participé à l'enlèvement des trois Européens, et ont emmené au moins trois autres hommes avec eux.

La mort de Double-Tête, trafiquant malien d'une tribu arabe, a été confirmée de source sécuritaire en Mauritanie. Citant son frère, cette source a affirmé qu'il avait été tué au Mali par l'armée sahraouie.

Les Sahraouis se sont excusés auprès de sa famille qui a pu récupérer son véhicule et ses effets personnels. Ils se seraient trompés sur son cas, croyant qu'il avait été impliqué dans l'enlèvement des trois Européens de Tindouf, selon le frère cité par la source mauritanienne.

Le ministre malien, qui a affirmé exprimer la colère de son gouvernement face aux fausses accusations répétées du Polisario contre le Mali, a estimé que les responsables de ce mouvement feraient mieux de balayer devant devant leur porte. Qu'ils anéantissent la branche d'Aqmi qui a pris corps chez eux, au lieu de nous faire la morale, a-t-il dit.

Des personnes impliquées dans les enlèvements de Tindouf ont été arrêtées par les services de sécurité du Polisario, a déclaré le président du Parlement sahraoui, Khatri Eddouh, cité jeudi par l'agence algérienne APS, sans préciser où avaient eu lieu ces arrestations.

De source sécuritaire malienne, on précise que ces arrestations et l'incursion du Polisario en territoire malien au cours de laquelle est mort Double-Tête, sont une seule et même affaire.

(©AFP / 16 décembre 2011 11h24)

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toujours pas de preuve que des affirmations  :P

ça prouve sur tout que le polisario prend ces responsabilité et combat AQMI , merci pour l'artcile PGM  ;)

l’Algérie et la Mauritanie coopère grandement avec le polisario dans la lutte contre AQMI

La Mauritanie coopère avec le Polisario

Une opération conjointe réunissant le Polisario et l’armée mauritanienne, appuyée par la logistique algérienne, a été menée dans le sud-est mauritanien le 8 décembre, a révélé à TTU une source sécuritaire burkinabé. Cette initiative commune inédite avait été décidée avant la visite de trois jours à Alger, le 10 décembre, du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a été dominée par le dossier de la lutte antiterroriste. Elle consacre le nouvel axe Alger-Nouakchott. Et par là, marque la rupture de l’alliance traditionnelle de Nouakchott avec Rabat, qui rejette le projet d’autodétermination du mouvement saharoui. Initiée par Alger, cette opération s’est inscrite dans le cadre de la traque des auteurs de l’enlèvement, fin octobre, de trois humanitaires – deux Espagnols et une Italienne – dans le camp de Tindouf, contrôlé par le Polisario. L’attaque a eu lieu dans la région de Hank, à la frontière algéro-mauritanienne sur un convoi de trafiquants opérant dans la zone. L’affrontement aurait permis d’éliminer l’une des figures importantes de ce réseau qui figurait comme la principale cible de cette opération : Mohamed Yahia, appelé Ibrahim “double tête”, suspecté d’avoir initié l’enlèvement de Tindouf avant de les revendre à un autre groupe lié à AQMI. Ce trafiquant mauritanien avait contribué à l’arrestation d’Omar “le Saharoui”, un Malien accusé par la Mauritanie d’un autre enlèvement sur ses terres, celui des trois humanitaires espagnols en décembre 2009, et d’avoir agi comme «mercenaire» pour le compte d’AQMI. Omar Sid’Ahmed Ould Hamma doit son surnom à son passé de combattant au sein du Front Polisario pour l’indépendance du Sahara occidental. Il avait ensuite servi de monnaie d’échange pour la libération de ces Espagnols en août 2010. Or, selon cette source, Omar “le Saharoui” a participé à l’opération conjointe en aidant le Polisario à retrouver Yahia et à l’abattre. «C’est une guerre de trafiquants sous couverture de lutte antiterroriste, explique-t-elle, car Ibrahim “double tête” avait repris les “business” d’Omar à la faveur de son arrestation». Selon elle, la surenchère des enlèvements dans la région relèverait ainsi d’une lutte sourde entre AQMI, qui s’efforce de garder le contrôle des enlèvements d’Occidentaux, et les intermédiaires, qui tentent de se réapproprier ce juteux “marché”.

http://www.ttu.fr/la-mauritanie-coopere-avec-le-polisario

tous les otages du sahel se trouvent actuellement au mali se pays n'a pas les moyens d'assuré un minimum de sécurité sur son territoire

Le Polisario a des informations sur les ravisseurs des trois Européens

ALGER - Le Front Polisario a indiqué samedi avoir des des renseignements précis sur lidentité des auteurs de l'enlèvement de trois Européens fin octobre dans l'ouest de l'Algérie et a affirmé que les trois otages seraient détenus dans le nord-est du Mali.

Nous détenons des renseignements précis sur lidentité des éléments du groupe auteur de lenlèvement de ces activistes dans le domaine humanitaire, a déclaré à lagence algérienne APS le Premier ministre sahraoui, Taleb Omar, en marge des travaux du 13ème congrès du Polisario à Tifariti.

Les trois coopérants - un homme et une femme espagnols et une Italienne - ont été enlevés le 23 octobre dans les camps de réfugiés de Hassi Rabuni qui abrite le siège du gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) près de Tindouf (sud-ouest algérien).

Le Front Polisario a la ferme volonté (d'obtenir) leur libération, a poursuivi M. Omar.

Interrogé par un correspondant de l'agence en ligne mauritanienne privée Al-Akhbar, M. Omar a déclaré que ses hommes avaient arrêté en territoire malien 11 personnes (2 Sahraouis et 9 Maliens) dont une est morte de ses blessures. Selon lui, les dix ont reconnu leur forfait.

Un Sahraoui soupçonné dêtre impliqué dans lenlèvement a été arrêté jeudi par le Polisario à Mijek après un premier groupe de 10 personnes le 6 décembre en territoires sahraouis libérés, avait déclaré vendredi le ministre de la Défense sahraoui, Mohamed El Bouhali, cité par l'APS.

Ce groupe a été arrêté alors qu'il était à la recherche d'un repreneur des trois otages, suite à l'échec d'une opération de rachat par Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique), avait-il précisé.

L'enlèvement a été revendiqué par un groupe présenté comme dissident d'Aqmi, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, jusqu'alors inconnu, qui a diffusé une vidéo des trois otages.

La version du Front Polisario tranche fortement avec celle du Mali qui a dénoncé une incursion armée sur son territoire. Un ministre malien avait déclaré à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, que le Polisario ferait mieux de balayer devant sa porte et que son pays ne tolérerait plus ces incursions.

Dans sa déclaration à l'agence mauritanienne, M. Omar a estimé que ces déclarations ne sont pas crédibles. Ce qui serait une protestation malienne contre cette opération a été attribuée à une source inconnue et dans ce cas, les propos ne sont pas crédibles, a-t-il dit.

Une source sécuritaire malienne a affirmé vendredi soir que les arrestations dont fait état le Polisario et l'incursion de ses éléments armés en territoire malien sont une seule et même affaire.

Le Polisario, soutenu par l'Algérie et qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental, administré par le Maroc, avait attribué le rapt à Aqmi.

(©AFP / 17 décembre 2011 21h03)

http://www.romandie.com/news/n/_Le_Polisario_a_des_informations_sur_les_ravisseurs_des_trois_Europeens_171220112112.asp

bref le polisario a obtenu des résultat et des terroristes ont étaient tuer / arrêté .

ps : legionnaire  si le polisario est un allie d'AQMI alors pour quoi la Mauritanie coopère avec lui ? elle soutien elle aussi le terrorisme ?   :O

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L'armée Algérienne intervient au Mali.

BAMAKO (AFP) — Des militaires algériens se trouvent dans le nord du Mali pour "apporter assistance" à l'armée malienne dans la lutte "contre l'insécurité et le terrorisme", a appris mardi l'AFP de source militaire malienne, de source diplomatique et auprès de témoins dans la région.

"Des militaires algériens séjournent actuellement dans le nord du Mali pour apporter assistance à l'armée malienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l'insécurité", a déclaré cette source, un haut gradé de l'armée malienne sous couvert de l'anonymat.

Il n'a pas souhaité préciser le nombre de militaires algériens, ni donner de détails sur la durée de leur présence dans cette région ou préciser la nature de l'assistance qu'ils apportent à l'armée malienne.

"Nous savons que c'est une équipe d'instructeurs d'au moins 15 personnes, parmi lesquels figurent des officiers", a affirmé une source diplomatique.

A Alger, le ministère des Affaires étrangères s'est refusé à commenter ces informations en provenance de Bamako. Au ministère de l'Intérieur qui n'a plus de chargé de communication, un responsable qui a conservé l'anonymat a seulement déclaré à l'AFP: "vous serez contacté s'il y a quelque chose à dire".

Des douaniers qui patrouillent dans le nord malien ont aussi indiqué avoir vu mardi un convoi de véhicules transportant les militaires algériens quitter la ville de Kidal (nord-est) pour celle de Tessalit, également dans le nord-est, près de la frontière algérienne.

Le Mali, avec d'autres pays de la bande sahélo-saharienne - Algérie, Niger, et Mauritanie - est confronté à une insécurité croissante liée aux activités d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'autres groupes criminels, ainsi qu'à l'afflux d'armes, dont de l'armement lours, issues du conflit libyen.

Aqmi opère dans cette vaste zone difficile à surveiller et contrôler où elle a multiplié, depuis ses bases du nord du Mali, attentats, enlèvements d'Occidentaux et trafics divers, y compris de drogue.

Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus dans le Sahel par Aqmi et un groupe présenté comme dissident, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, jusqu'alors inconnu.

En avril 2010, Algérie, Mauritanie, Niger et Mali, ont créé un Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc) basé à Tamanrasset (sud de l'Algérie). Doublé d'un centre de renseignement à Alger, son objectif est de mieux coordonner les actions des quatre armées dans la lutte anti-terroriste et d'arriver à mener des opérations conjointes dans chacun des pays affectés.

Cependant en marge de la dernière réunion du Cémoc à Bamako, le 21 novembre, l'Algérie avait été désignée comme un frein à la coopération militaire régionale.

Les chefs des armées du Cémoc se réunissent tous les six mois, sans jamais jusqu'à maintenant être parvenus à mettre sur pied des patrouilles conjointes.

La présence de militaires algériens est signalée à la veille d'une rencontre prévue mercredi à Bamako entre des délégations militaires du Mali et de l'Algérie, a appris l'AFP de source proche du ministère malien de la Défense.

Alger a longtemps estimé de son côté que le Mali était le "maillon faible" de la lutte contre Aqmi en ayant laissé s'implanter des bases de cette organisation sur son territoire et en autorisant la libération de prisonniers islamistes en échange de celle d'otages.

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Urgent:attaque terroriste contre base militaire mauritanienne

www.cridem.org

22-12-2011

08:10

Qui serait derrière l’attaque de Addel Begrou ? (Analyse)

La ville frontalière de Addel Begrou (extrême est mauritanien) a été , mardi soir dernier, le yhéâtre d’une attaque sans précédent, au cours de laquelle des hommes armés revêtant la tenue militaire avaient pris d’assaut la brigade de gendarmerie.

Les assaillant avaient enlevé un gendarme et pris possession des armes et des munitions du poste, avant de se retirer sous les cris d’ « Allahou Akbar, vive Al-Qaïda et les moudjahidines! ». A l’issue de cette attaque, les doigts ont été pointés vers Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI) ; étant donné la guerre déjà ouverte entre la Mauritanie et cette organisation dans cette région.

Jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, aucune revendication n’a encore été faite de cette attaque, ce qui laisse le champ libre à toutes les supputations. Ceci dit, en examinant cet incident pour en situer la responsabilité, il ya un ensemble d’hypothèses qui pourraient se dégager. Ces hypothèses conduiraient à des affirmations aussi variées et complexes que ne pourrait l’être la situation actuelle du nord du Mali.

Si l’on essaie de discuter la thèse de l’enlèvement par AQMI qui semble la plus en vue pour le moment, on pourra alors se retrouver devant des hypothèses qui soutiennent ce point et d’autres qui l’infirment.

AQMI n’a jamais effectué d’enlèvement visant des soldats ou officiers de l’armée mauritanienne. Toutefois l’organisation a toujours fait recours à l’élimination physique de tous militaires capturés estimant qu’il s’agit de renégats (mourtedin), selon la jurisprudence des fqihs du désert. C’est d’ailleurs cette logique qui fut à l’origine de l’élimination de soldats mauritaniens à Ghallawiya et Tourine. L’organisation s’était aussi abstenue de tuer des militaires au cours de l’attaque de Lemgheitty, comme pour adresser un message à l’armée mauritanienne.

Ce qui est, pour le moins sûr, c’est que l’attaque de Addel Begrou avait, sans équivoque, visé l’enlèvement d’éléments de la gendarmerie et non leur élimination physique comme c’était le cas, par le passé, d’autres militaires. A cela s’ajoute le fait qu’ AQMI fait recours aux enlèvements, pour obtenir des rançons source des fonds nécessaires pour la continuité de son action. Mais les éléments des armées de la sous-région seraient la mauvaise adresse pour obtenir des rançons ou des financements quelconques.

Cela est d’autant plus plausible si l’on sait que la Mauritanie, il ya de cela seulement quelques jours, avait appelé, par la voix de son ministre de la défense, tous les pays à cesser de payer des rançons pour tarir les sources de financement des terroristes. Aussi les gendarmes mauritaniens n’ont jamais figuré sur la liste des principaux ennemis d’AQMI, contrairement à l’armée et à la police.

Ces faits corroborent l’hypothèse que l’attaque serait le fait d’éléments d’AQMI qui devraient exécuter une autre action demeurée inconnue. Après avoir été incapables d’effectuer leur mission principale, ils auraient recouru à l’enlèvement du gendarme. Ce qui laisserait entendre qu’il s’agit d’un acte isolé exécuté à l’initiative de quelque chef d’élément.

Si tel n’était pas le cas, il s’agit d’un acte qui consacrerait un revirement total dans la stratégie adoptée par AQMI face à la Mauritanie, laissant augurer d’une dégradation de la situation sécuritaire dans le nord. Une hypothèse qui semble peu convaincante, si l’on considère que AQMI doit encore s’occuper de sa situation interne, ainsi que celle du nord du Mali où une crise complexe, déjà perceptible à l’horizon proche, risque fort d’occuper le temps des jihadistes et les détourner de leurs ennemis lointains et par conséquent les contraindre à restreindre leur sphère d’influence.

Ce qui consolide davantage l’hypothèse de l’enlèvement par AQMI, c’est que, selon des témoins oculaires, les ravisseurs revêtaient la tenue militaire mauritanienne. AQMI ayant, au cours des années passées, pris possession de véhicules et d’habillements de l’armée mauritanienne, notamment à Lemgheitty, Tourine et Hassi Sidi. Toutefois, selon les observateurs, au nord du Mali il est possible d’acquérir toutes sortes d’équipements, y compris les tenues des armées de la sous-région.

Un autre détail vient également corroborer cette thèse : au moment de leur retrait, les ravisseurs criait des slogans en faveur des jihadistes. Si l’on considère qu’AQMI est directement responsable de cet enlèvement, cela va nous conduire inévitablement à désigner la qatiba d’ « Alvourghan » de l’algérien Yahya Jwadi, alias Abou ElHoumam ; notamment la faction de Khaled Abou Dhakir Al Chinghuitty, de son vrai nom Almaimoun Ould Meinnouh, ayant été le chef des jihaidstes durant les derniers affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Wagadou.

Tant que la revendication de cet enlèvement n’a pas été annoncée, on demeure toujours dans la sphère des supputations, où les chances de vérité et de fausses pistes restent également partagées,

La deuxième thèse est celle d’une attaque menée par le groupe d’ « Al jihad wa Tawhid vi Gharbi Ivrighya » , dirigé par Soultan Ould Bady et Hamada Ould Mohamed Elkheir, ayant récemment fait défection de l’organisation mère AQMI. Ce que soutiennent des indices nouveaux, notamment la déclaration de cette djemaa relative à l’élargissement de sa zone d’action à toute l’Afrique occidentale.

Cela reste admissible à un moment où il s’agit d’un groupe récemment constitué encore à la recherche de ses propres marques et qui ferait recours à un tapage médiatique, plutôt qu’à une action d’autre genre, dans le but d’attirer l’attention de l’opinion et des médias. Ce dernier pourrait avoir reproché à AQMI d’avoir commis une erreur tactique en s’abstenant d’enlever les éléments des forces militaires de la sous-région.

Il faudra aussi noter que le groupe de Soultan, composé, pour la plupart, d’arabes des tribus du nord du Mali, aurait le privilège de pouvoir, sous la couverture de liens sociaux, se déplacer en souplesse pour atteindre des objectifs du genre.

Cette dernière hypothèse conduit à se poser certaines questions. Quel serait l’objectif visé à travers l’enlèvement d’un militaire de grade subalterne ? Une telle aventure serait-elle nécessaire pour rechercher à créer un tapage médiatique? Quel serait l’objectif final visé par les ravisseurs? Est-ce que c’est la rançon ou l’élimination?

Iront-ils remettre cet homme en liberté une fois retranchés dans leur fief, après des tractations et intercessions? La rançon nécessaire pour libérer ce soldat mauritanien équivaudrait-elle à celle qu’il faudra pour les européens enlevés à Tindouf?

Tuer ce soldat, mettra-t-il l’organisation naissante dans une posture plus confortable dans cette région fortement marquée par les interconnexions socio-tribales existantes entre les tribus des ravisseurs et celle du soldat pris en otage?

Cela dit, ces questions restent valables dans le cas où une troisième et hypothétique faction ne surgisse pour s’impliquer dans ce contexte

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Au contraire,le régime actuel est plûtot pro-marocain,tout ce qui est vraiment sérieux se joue avec le royaume chérifien

malheureusement pour toi tes affirmations sont complétement déconnecte de la réalité

Les tensions entre la Mauritanie et le Maroc montent d'un cran

Les autorités mauritaniennes ont décidé d’expulser, ce mercredi, le chef du bureau de la MAP à Nouakchott. Le journaliste n’était pas accrédité et se comportait d'une manière non conforme à sa profession, arguent-elles. A Rabat, on dégage en touche et parle de « messages politiques ».

Mohammed VI, recevant les lettres de créances de l'ambassade de la Mauritanie à Rabat

Les « bonnes » relations entre l’Algérie et la Mauritanie sont-elles en train de jeter un froid sur les rapports maroco-mauritaniens ? La question s’impose plus que jamais, après l’expulsion brutale du chef du bureau de la MAP à Nouakchott. Hafid Bekkali, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été sommé, mercredi 21 décembre, de quitter le territoire mauritanien dans les « vingt quatre heures » par la direction de la surveillance du territoire (DST) mauritanien

.

http://www.yabiladi.com/articles/details/8014/tensions-entre-mauritanie-maroc-montent.html

l'expulsion du chef du bureau de la MAP (l'agence de presse marocaine officielle ) est du a la désinformation et au tentative de détournement de l'affaire du kidnaping des trois otage par al quaida a des fins politique dans le dossier du sahara occidental .

les officiels marocains lorsqu'ils lancent des affirmations sans fondement sur les pseudos liens entre le polisario et AL Quaida c'est dire  également que la Mauritanie et l’Algérie soutiennent eux aussi AQMI vue qu'ils soutiennent le polisario et qu'ils participent avec lui activement dans la lutte contre AQMI dans la région .

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Il commence à y avoir un monde fou au Mali : les canadiens s'en mèlent.

La prise d’otages à l’encontre de deux Français a braqué les feux de l’actualité sur le Mali où, justement, les équipes locales en charge du contre-terrorisme reçoivent les conseils avisés de membres du Canadian Special Operations Regiment (CSOR), laquelle aide se limite officiellement aux domaines des transmissions, de la planification et des soins d’urgence. Une équipe de Petawawa opère ainsi dans le nord du pays tandis qu’une autre est cantonnée à la capitale Bamako, le tout totalisant moins de quinze opérateurs. Le CSOR confirme là son implication croissante dans des tâches relevant de la Foreign Internal Defense puisqu’avant le Mali, l’unité a notamment fréquenté la Jamaïque (pendant au moins 16 mois en 2008/2009 dans le cadre d’un programme piloté par les Affaires étrangères) puis le Sénégal (participation à l’exercice Flintlock, février/mars 2011). Il s’agit, entre autres, d’une stratégie délibérée mise en œuvre par les militaires canadiens qui craignent que le désengagement d’Afghanistan n’induise des coupes sombres dont les forces spéciales pourraient faire les frais. Dans cette optique, la seconde orientation principale concerne le contre-terrorisme domestique, ce à quoi s’est notamment entraîné le 427e Escadron d’opérations spéciales d’aviation (427 EOSA) en octobre dernier lors d’un exercice intéressant la sphère maritime. S’étant déroulé au large des côtes d’Halifax, en Nouvelle-Ecosse, la manœuvre était à l’apogée du cours de pilotage avancé propre aux opérations spéciales.

http://www.opex-presse.fr/chronique/0240.html

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MALI - SAHARA OCCIDENTAL

Sahara occidental : divorce consommé entre le Mali et le Polisario ?

27/12/2011 à 12h:01 Par Jeune Afrique       

De plus en plus agacé par les exactions des membres du Polisario sur son territoire, Bamako n'apporte plus aucun soutien au groupe indépendantiste sahraoui. Et multiplie les gestes de défiance.

Le Mali prend acte de la criminalisation d'une partie des effectifs du Front Polisario. C'est une source proche du gouvernement malien qui l'affirme à l'AFP : le président Amadou Toumani Touré est « en colère » contre le groupe qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental et Bamako entend désormais rester à équidistance entre celui-ci et le Maroc. De fait, le Mali accuse le Polisario de pratiquer des enlèvements en complicité avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'utiliser son territoire pour le trafic de drogue.

Selon un document des services de sécurité du Mali intitulé « Al-Qaïda dans les camps du Polisario », « deux jeunes Sahraouis sont impliqués dans l'enlèvement des deux Français à Hombori » dans le nord-est du Mali, à la fin de novembre 2011. Ils seraient issus des camps de réfugiés sahraouis en Algérie, et auraient « été séduits par la légende de Hakim Ould Mohamed M'Barek alias Houdheifa, grande figure de la filière Polisario d'Aqmi ». Le même document indique que « le Mali a également la preuve que les éléments du Polisario sont impliqués dans un trafic sous-régional de drogue ».

Des officiels maliens ont en outre récemment affirmé que trois humanitaires européens (un homme et une femme espagnols, et une Italienne) enlevés le 23 octobre dans des camps de réfugiés près de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, l'avaient été avec la complicité de la « filière sahraouie » d'Aqmi.

Intermédiaires

« Aqmi s'installe partout, en Algérie, en Mauritanie et au Mali et a ses ramifications dans les rangs du Polisario. Des intermédiaires y ont été recrutés », explique Oumar Diakité, un responsable sécuritaire malien. Rien d'étonnant à ce que les liens entre le Polisario et Bamako se rompent. Ils s'étaient d'ailleurs déjà dégradés depuis longtemps.

« Le Mali ne reconnaît plus de fait la RASD » (République arabe sahraouie démocratique), depuis deux ans, rappelle Moctar Diallo, professeur de droit à l'Université de Bamako, qui estime que Bamako souhaite « soutenir le plan de l'ONU » pour un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.

Et même quand le Polisario veut montrer qu'il ne reste pas inactif contre Aqmi, il provoque la colère de Koulouba. Bamako a ainsi récemment « dénoncé l'entrée illégale » sur son territoire d'hommes armés issus du Polisario, venus tuer un homme et enlever plusieurs autres, tous accusés « à tort » selon le gouvernement malien d'avoir participé à l'enlèvement des trois Occidentaux.

"Pagaille"

« Ça fait la seconde fois en moins de deux ans qu'ils viennent chez nous foutre la pagaille. La première fois, c'était pour une histoire entre trafiquants de drogue (2010) dans laquelle ils (les Sahraouis) étaient impliqués », réagit Amadou Diré, conseiller communal à Tombouctou (nord du Mali).

Le Polisario a répliqué en disant avoir arrêté en fait une dizaine de personnes dont des Maliens, impliquées dans les enlèvements près de Tindouf attribués à Aqmi, en affirmant que les kidnappeurs étaient venus du Mali. Les rapts ont été revendiqués par un groupe présenté comme dissident d'Aqmi, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, qui a diffusé une vidéo des trois otages.

Enfin, un nouvel incident est survenu entre les deux parties le soir du 24 décembre avec « le refoulement » par la sécurité malienne de « huit jeunes militants sahraouis » voulant entrer au Mali par le Niger. « Ils n'avaient pas de papiers en règle. Il y a des lois à respecter au Mali surtout quand on y vient pour faire de la propagande douteuse », a expliqué un officier de police malien, Moussa Koly.

(Avec AFP)

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20111227114811/maroc-mali-enlevement-terrorismesahara-occidental-divorce-consomme-entre-le-mali-et-le-polisario.html

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Il ya effectivement pas mal de monde au nord Sahel....Celà dit vu la taill du territoire à couvrir, celà fait peu de FS occidentales/km2. Et on ne devrait pas autant négliger certaines forces africaines, manquent d'équipements (surtout liaisons), mais pour certaines assez aguerries...

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Urgent:cellules pakistanaises d'Al Qaida en Afrique

www.cridem.org

28-12-2011  00:41

Délocalisation – Al-Qaida quitterait-elle le Pakistan pour l’Afrique ?

Selon le quotidien britannique The Guardian, la menace posée par les dirigeants d’Al-Qaida au Pakistan est aujourd’hui mineure, l’organisation ayant été affaiblie par une campagne américaine d’assassinats ciblés, notamment à travers des attaques de drones.

« Seule une poignée de personnages clefs » d'Al-Qaida y sont encore présents, affirme une source britannique anonyme au Guardian. Depuis l’assassinat d’Oussama Ben Laden par un commando américain, en mai, dans une ville de garnison pakistanaise, d’autres responsables d’Al-Qaida ont été assassinés dans le pays, même si le nombre total de frappes de drones a baissé par rapport à l’an dernier.

Selon le Guardian, qui cite des sources non gouvernementales proches de mouvements islamistes en Afrique du Nord, au moins deux figures importantes de l’organisation terroriste ont rejoint récemment la Libye, et d’autres ont été arrêtés en chemin.

Ces transferts font craindre que la région ne devienne un nouveau « théâtre du jihad » dans les mois ou les années à venir. Ils pourraient également indiquer une volonté d’Al-Qaida d’exploiter plus activement les effets du printemps arabe au Maghreb.

Selon des responsables des services secrets américains et britanniques, cités par le Guardian , l’Afghanistan abriterait aujourd’hui « moins d’une centaine de militants d’Al-Qaida ou d’affiliés du mouvement, parmi lesquels seulement ‘une poignée’ seraient une menace » pour les pays occidentaux. Des réseaux locaux, comme celui du clan Haqqani, basé dans la zone tribale du Waziristan Nord, à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, sont aujourd’hui jugés plus importants par ces services de renseignements, selon le Guardian.

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Ce ne sont pas les premiers journalistes ou experts à le dire.

Les américains craignent la création d'une zone incontrôlable au mains des islamistes dans une dizaine de pays, allant du Mali à la Somalie avec AQMI, Boko Haram, les Shebab et les soudanais. Et ils passent des accords les uns avec les autres pour se former ou s'équiper !

D'où l'envoi de FS sur place en grande nombre, la signature de partenariats militaires avec l'AFRICOM, etc...

C'est au moment où la France ferme ses bases ou réduit ses effectifs dans la région que la moitié nord de l'afrique devient inquiètante.

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*** Aqmi:tentative d'attentat-suicide déjouée en Mauritanie

www.cridem.org

12:18

Terrorisme: Arrestation de deux présumés terroristes en possession d'une ceinture explosive

Deux jeunes accusés d'appartenir à Al-Qaïda ont été arrêtés, hier, dans un quartier de Toujounine, par une unité de la police anti-terrorisme, a indiqué une source digne de foi à Alakhbar.

Ahmed Ould Boulemsack, âgé de 19 ans est l'un des présumés terroristes, il a été interpellé par la police alors qu'il se trouvait dans sa cantine de vente de téléphones portables au marché de Toujounine, a déclaré une source bien informée à Alakhbar.

"Après l'avoir arrêté, les policiers à bord de trois véhicules, l'ont conduit chez lui et c'est en fouillant sa chambre qu'ils ont découvert un petit sac contenant une ceinture explosive que lui a laissée l'un de ses amis parti en voyage" rapporte une source proche de sa famille.

Et la même source de préciser qu'Ahmed a abandonné les études il y a de cela deux ans et depuis il est souvent fréquenté par un "jeune islamiste qui semble être un proche du milieu Salafiste".

Notons que c'est à la suite d'une enquête que la police a délogé l'autre jeune que certaines sources déclarent proche à Ahmed Ould Boulemsack. Et selon nos informations, les deux jeunes accusés sont encore entre les mains de police anti-terrorisme

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Il a évoqué des renseignements en mesure de permettre la libération des deux otages français

Touré annonce l’arrestation de deux suspects et autorise les Sahraouis de poursuivre les terroristes au Mali

dimanche 1er janvier 2012

Alors que des personnes armées, supposées appartenir au mouvement d’Al-Qaida au Maghreb Islamique ont attaqué une caserne de l’Armée Malienne, dans la nuit de jeudi au vendredi, sans causer des pertes humaines, le président Malien a, de son côté, condamné le kidnapping par AL-Qaida de ressortissants étrangers dans son pays et promis de parvenir à la libération d’otages français enlevés à Hombori, suite à l’arrestation d’individus suspectés d’avoir aidé les terroristes dans leur enlèvement.

Un groupe terroriste a attaqué une caserne de l’Armée malienne dans la nuit de jeudi à vendredi. L’agence France Presse a rapporté de sources sécuritaires qu’il n’y a pas eu de pertes humaines dans cette attentat terroriste, à l’exception de quelques dégâts matériels dans le bâtiment de l’administration de la caserne. La même agence a noté que la caserne en question est située dans la région d’ « In Halil », à Kidal, dans le nord du Mal. On croit savoir que cet attentat a été perpétré par anticipation aux fêtes de fin de l’année, une sorte de lutte à laquelle croit le mouvement d’Al-Qaida à travers sa branche au Sahel Saharien. Le président Malien, Amadou Toumani Touré a condamné les attentats terroristes qui ont ciblé son pays et promis, dans un discours qu’il a adressé à la nation, à l’occasion du nouvel an, de libérer les otages français. Il a dans le même contexte affirmé que la sécurité malienne a arrêté deux personnes suspectées d’avoir enlevé deux français dans la ville de Hombori dans le nord du mali. Il a, notamment, affirmé que l’arrestation de ces deux personne conduira forcément à trouver la trace des deux otages français enlevés par Al-Qaida, le 24 novembre dernier. La branche d’Al-Qaida au Sahel, a revendiqué dans son communiqué l’enlèvement de « deux agents de Renseignement français, que le gouvernement français prétend qu’ils sont des géologues », a-t-il été indiqué dans le communiqué d’Al-Qaida au Sahel Saharien. Par ailleurs, le gouvernement Sahraoui a indiqué avoir reçu, jeudi dernier,, un message de la part du gouvernement malien dans lequel il a réitéré sa reconnaissance de la république Sahraouie et son autorisation à cette dernière de poursuivre les groupes terroristes sur son sol. « Le gouvernement de la République du Mali réitère au gouvernement de la République Arabe Sahraoui et Démocratique RASD le texte de son reconnaissance », a indiqué que le gouvernement malien dans un communiqué, avant d’ajouter : « dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime transcontinentaux, la République du Mali accorde le droit au gouvernement de la République Arabe Sahraouie et Démocratique de poursuivre les groupes criminels à l’intérieur des territoires maliens ».

http://fr.elkhabar.com/?Toure-annonce-l-arrestation-deux

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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/01/06/comment-sont-morts-les-otages-francais-du-niger_1626636_3212.html

L'armée a-t-elle commis une erreur au cours de l'opération de libération des deux otages français, Vincent Delory et Antoine de Léocour, 25 ans, otages d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) tués au Mali le 8 janvier 2011 ? Un an après le drame, la famille Delory, partie civile dans l'enquête judiciaire ouverte pour "enlèvement et séquestration" au pôle antiterroriste de Paris, s'interroge : alors que l'armée a fait preuve d'une grande transparence juste après le drame, elle semble réticente à aller au bout de la vérité et se contredit sur certains faits.

L'avocat de la famille Delory, Frank Berton, a annoncé, jeudi 5 janvier, qu'il allait demander un réquisitoire supplétif pour "homicide involontaire".

Un témoignage extérieur confirme que les forces françaises ont tiré sur le véhicule dans lequel les ravisseurs avaient placé les deux otages. La déclaration émane de Mohammed Ould M'Balle, alias Mouawiya, 23 ans, membre de la katiba (brigade) Al-Moulathamine, affiliée à AQMI. L'homme, entendu le 30 novembre à Nouakchott, a été incarcéré début février 2011 pour sa participation présumée à une opération contre "le ministère de la défense et l'ambassade de France" dans la capitale mauritanienne. Son groupe a participé à l'enlèvement des Français. Il en a fourni de nombreux détails et le nom des participants.

"EN RÉALITÉ, CE FUT UN CARNAGE"

Les deux jeunes hommes avaient été enlevés le 7 janvier à Niamey, au Niger. Leurs ravisseurs ont tenté de les conduire dans les sanctuaires d'AQMI au Mali. Le convoi a été intercepté le lendemain, juste de l'autre côté de la frontière. Le ministre français de la défense, Gérard Longuet, a indiqué mi- décembre qu'il refusait de déclassifier les minutes manquantes d'une vidéo de l'opération, dont disposent les militaires. Des images déjà dévoilées aux familles montrent la destruction par l'armée française de deux des trois véhicules du convoi des ravisseurs. Celles du pick-up blanc des otages demeurent secrètes. Ce 4X4, à proximité duquel Vincent Delory a été retrouvé atrocement mutilé et brûlé, a lui aussi été détruit. "Pourquoi a-t-on tiré sur le 4X4 en sachant que les otages étaient dedans ? Pourquoi ne pas l'assumer ?", demande Me Berton.

Dans l'opération, un risque maximal a été encouru, et assumé, par l'Elysée. Après une nuit de discussion entre Nicolas Sarkozy et son ministre de la défense d'alors, Alain Juppé, la décision de lancer l'assaut a été prise. De gros moyens ont été déployés, cinq avions (dont un Hercule C 130 transférant en direct les images à Paris), trois hélicoptères, 40 hommes des forces spéciales. L'assaut a démarré à 10 h 20. Le feu a cessé à 11 heures. "En réalité, ce fut un carnage", affirme Me Berton. Outre les deux otages, trois gendarmes nigériens et quatre ravisseurs sont morts. Les autres se sont enfuis.

Ce 8 janvier, Mouawiya était à Gao, au Mali, quand il a appris l'enlèvement. A l'annonce de la nouvelle, les combattants de sa katiba ont d'abord laissé éclater leur joie. Il raconte que son engagement djihadiste date de 2006, et qu'il a rejoint AQMI fin 2007, à la demande d'un émir local, cheikh Ibrahim Ould Hannoud. Son parcours l'a conduit à Tombouctou, au Mali, où il a été accueilli par Abou Faras, le coordonnateur du groupe, puis entraîné au combat par un autre chef, Bilal Al-Jazaïri. "J'ai passé deux ans là, puis j'ai rejoint la sariyat (brigade) Al-Moulathamine, sous la direction d'Abou Al-Abbas."

La katiba, explique-t-il, compte 40 combattants, d'origine algérienne en majorité, et un Mauritanien, Al-Hassan Ould Al-Khalil, surnommé Jelibib, impliqué dans les prises d'otages. Le groupe possède neuf 4X4 comme ceux qui vont embarquer les Français. Chacun est équipé d'armes fixées à bord, une mitrailleuse PK et un lance-roquettes RPG. Des Kalachnikovs supplémentaires sont disponibles. Le véhicule de l'émir, lui, porte un missile SAM7. Enfin, assure le djihadiste, le groupe est riche de 5 millions d'euros d'une rançon versée en échange de la libération de deux Espagnols, enlevés fin 2009 en Mauritanie.

Le jeune terroriste indique que la katiba de Moktar Belmoktar, l'un des deux principaux émirs d'AQMI au Sahel, est "le noyau" sur lequel la sienne a été fondée. Mais, précise-t-il, "l'émir Al-Abbas est celui qui a le plus de coeur", car il assure un "bon traitement" aux otages européens.

C'est, affirme-t-il, un membre de la secte islamiste nigériane Boko Haram qui a fourni l'information selon laquelle deux Français étaient présents à Niamey, le 7 janvier, au restaurant Le Toulousain.

La katiba Al-Moulathamine "avait un Land Cruiser camouflé à Niamey", muni d'une plaque togolaise. Huit individus y avaient pris place pour enlever les Français, selon Mouawiya.

Les premières sur place, les forces nigériennes, ont pris en chasse les ravisseurs. Elles vont le payer cher. Six de leurs hommes seront pris de force dans le convoi. Un des gendarmes otages a témoigné de la violence de l'assaut final, lui qui a récupéré la tête sectionnée d'un de ses collègues.

Le convoi fut "pris par surprise par des forces aériennes françaises qui les attaquèrent, mettant le feu aux trois véhicules", a témoigné le jeune islamiste mauritanien. A ce moment-là, "les deux otages se trouvaient à bord du premier véhicule, avec les mains attachées. Ils étaient encore sains et saufs. Par la suite, les éléments des katibas ont quitté le véhicule afin d'éviter les coups de feu." Il ajoute : "Les trois véhicules ont pris feu suite à l'attaque aérienne."

La justice française avait établi très vite que Vincent Delory n'était pas mort des balles de ses ravisseurs. Son corps comportait cinq impacts, mais aucun ne fut létal. Son décès est "à mettre sur le compte des effets thermiques dégagés par un foyer d'incendie", avait indiqué, dès le 23 février 2011, le procureur de Paris. Cette séquence fait l'objet de déclarations contradictoires des armées. Les conditions de l'opération furent certes délicates. Un vent violent soufflait. Les ravisseurs s'étaient mis à couvert d'une zone boisée, et ripostaient sérieusement. Des renforts ont dû être parachutés.

Une version officieuse a été fournie par l'état-major : tandis que deux groupes héliportés de commandos lançaient l'assaut, un tireur d'élite, depuis un troisième hélicoptère, a visé le moteur du 4X4 blanc avec une mitrailleuse M3M (12.7 mm). Peu après, le tireur détruit le pick-up beige. Trois minutes plus tard, la voiture blanche prend feu. Frédéric Beth, le commandant des opérations spéciales, a cependant indiqué au juge qu'il n'y avait pas eu de tir de M3M sur la voiture des otages et qu'il ne pouvait expliquer son embrasement.

Mouawiya a précisé que de l'essence était stockée à bord. Les sources militaires ont indiqué que le pick-up contenait aussi nombre de munitions. Peut-il y avoir eu un tir d'arme lourde qui aurait pulvérisé le 4X4 par erreur ? Le procureur de Paris avait indiqué, le 15 janvier 2011, qu'"un impact d'un projectile de 20 mm, c'est-à-dire un calibre qui pourrait se rattacher à l'armement utilisé et armant les hélicoptères de combat", était visible sur le pick-up bleu des gendarmes nigériens. L'état-major a fermement démenti que des armes lourdes aient été employées.

Quant à Antoine de Léocour, c'est "Fayçal l'Algérien" qui l'a tué, selon Mouawiya. Le bandit est sorti du pick-up blanc avec l'otage quand les tirs ont commencé, tentant de s'enfuir avec son précieux butin humain. "Mais devant l'incapacité de ce dernier de le suivre, il l'a abattu de plusieurs balles de sa Kalachnikov et l'a abandonné." Une balle à bout touchant dans la tête est responsable de sa mort.

Nathalie Guibert

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Je trouve très étonnant d'entandre l'avocat des familles dire que si AQMI a abattu l'un des deux jeunes parce qu'il ne marchait pas assez vite, c'est à cause de l'armée Française qui les poursuivait. Si l'armée ne les avaient pas poursuivit et que le jeune avait tout de même été abattu pour la même raison, ce serait tout de même la faute de l'armée française qui n'aurait rien fait alors qu'elle le pouvait.

Pourquoi ce n'est jamais la faute d'AQMI qui a décidé de l'abattre de sang froid ?  :rolleyes:

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Je trouve très étonnant d'entandre l'avocat des familles dire que si AQMI a abattu l'un des deux jeunes parce qu'il ne marchait pas assez vite, c'est à cause de l'armée Française qui les poursuivait. Si l'armée ne les avaient pas poursuivit et que le jeune avait tout de même été abattu pour la même raison, ce serait tout de même la faute de l'armée française qui n'aurait rien fait alors qu'elle le pouvait.

Pourquoi ce n'est jamais la faute d'AQMI qui a décidé de l'abattre de sang froid ?  :rolleyes:

Engager une action pénale pour homicide involontaire c'est forcément poursuivre l'armée, tu veux poursuivre qui d'autre? AQMI, au tribunal des chameaux? ... le but étant visiblement d'essayer de comprendre ce qu'il s'est passé, les divers témoignages "publics" étant un peu confus pour ne pas dire contradictoire.

http://www.francetv.fr/info/la-soeur-d-un-otage-francais-tue-au-niger-nous-ce-qu-on-veut-c-est-la-verite_47243.html

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tu veux poursuivre qui d'autre? AQMI

Bin pourquoi pas ?

Je n'y connais pas grand chose, mais ce sont eux qui les ont enlevé et exécuté quand ils ont réalisé qu'ils ne pourraient pas les emmené.

AQMI et ces membres ne sont-ils pas traduictible en justice ? :rolleyes:

Autre question qui me taraude. Aux USA il y a le JAG, mais dans le cas qui nous préhocupe. Qui va déffendre l'armée FR au tribunal ? Un avocat civile ?  :rolleyes:

Edit: Sur la I-tv, la soeur de l'une des victime a dit que le but de cette plainte était de faire reconnaître par l'armée Française qu'elle voulait les arrêter à tous prix, même si pour ça les otages devaient mourrir. A croire que ce sont les militaires FR qui les ont assaciné par plaisir. Je sais que les familles de victimes sont souvent en colère et s'en prennent à qui elles peuvent, mais on est quand même malheureusement loin de ce que tu dis. A savoir connaître la vérité. O0

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Bin pourquoi pas ?

Je n'y connais pas grand chose, mais ce sont eux qui les ont enlevé et exécuté quand ils ont réalisé qu'ils ne pourraient pas les emmené.

AQMI et ces membres ne sont-ils pas traduictible en justice ? :rolleyes:

Bah on arrive pas a les attraper vivant ... alors ca va etre difficile, a par le témoin qui raconte l'hiustoire les autres on pu s'enfuir il me semble.

Tant qu'on les attrapera pas ... on ne pourra pas les juger. L'armée francaise on l'a sous la main on peu lui demander des comptes sur ses actions, forcément c'est plus simple pour le juge :lol:

Autre question qui me taraude. Aux USA il y a le JAG, mais dans le cas qui nous préhocupe. Qui va déffendre l'armée FR au tribunal ? Un avocat civile ?  :rolleyes:

Les juges militaires US n'intervienne que pour les tribunaux militaires! il ne sont pas amener a plaider dans les tribunaux de droit commun normalement, il ne doivent meme pas etre inscrit au barreau.

L'armée francaise emploi des avocat et des juristes pour ses action légal. Il n'y a pas de justice militaire en France tout le monde est a la meme enseigne.

Pour les tribunaux militaire c'est orgnisé par la cours de cassation avec des juge et assesseur "civil" issu de la justice "normale". Le proc et les avocat sont des civil détaché aupres des divers institutions militaires.

Il n'y a qu'en temps de guerre ou les tribunaux au forces armées sont renforcé par des magistrat militaires.

Edit: Sur la I-tv, la soeur de l'une des victime a dit que le but de cette plainte était de faire reconnaître par l'armée Française qu'elle voulait les arrêter à tous prix, même si pour ça les otages devaient mourrir. A croire que ce sont les militaires FR qui les ont assaciné par plaisir. Je sais que les familles de victimes sont souvent en colère et s'en prennent à qui elles peuvent, mais on est quand même malheureusement loin de ce que tu dis. A savoir connaître la vérité. O0

Elle veut connaitre les ordres qu'avait les militaires ... arrêter le convoi coute que coute ... ou préserver la vie des otages coute que coute.

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