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Otages Français au Sahel


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Ce n'est pas au Sahel mais en Surobi (Afghanistan) et encore moins un citoyen français mais un ressortissant US http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/12/09/un-otage-americain-libere-par-les-forces-us-en-surobi.html comme quoi.

sauf que la différence notable est qu'entre le moment de l'enlèvement et la libération il ne s'écoule que quelques jours .

on précise pas que se sont des talibans mais une bande d'hommes en armes (donc on peu y voir un côté "mafieux" de cette bande ) .

qu'il y a eu 3 jours de négociation avec une première libération (des locaux travaillant pour l'organisation humanitaire ),alors que d'habitude ils se font "flingué" ou sont gardé en otages .

l'Afghanistan ,sa doit-être le pays le plus surveillé par l'armée US si on considère les moyens et les forces sur place .

cette bande a préféré traité avec les US ,alors qu'elle aurait put d'abord "vendre" ses otages aux talibans .

et si on y regarde bien ,il y a pas si longtemps il me semble qu'une opération ou des otages anglo-saxon capturés par de "vrai taliban" depuis un bon bout de temps étaient mort (un ou plusieurs ,j'ai plus en tête le nombre de victime ) lors de l'assaut mené par des FS Brits et US (il me semble ).

et même si on a contexte de temps et d'action très rapide ,on a bien vu au sahel que la tentative de libération des otages avaient pas pu permettre une sortie heureuse car ceux-ci y avaient perdu la vie .

comme quoi ,une libération d'otages ,que se pour nos FS ou des FS d'autres pays ben il n'y a pas risque zéro ...

le contexte m'a l'air bien différent sur pas mal de points je dirais avec la situation au sahel en se qui concerne nos otages .

et sa sera au petit bonheur la chance la récupération en force de nos otages ,qui sont entre les mains d'islamistes et vu qu'on a dépassé le cap de temps dans les négociations qui n'aboutisse à rien .

sa aurait put être différent si ils auraient était  entre les mains de "mafia locale" .

en espérant ne pas être confus dans mes explications  =).

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*** nord-Mali:Belmoctar a créé sa katiba

www.cridem.org/C_Info.php?article=637283

09-12-2012 19:58

Nord Mali : Création d’un groupe islamiste armé «Signataires par le sang»

Responsable présumé de l’enlèvement et de la mort de plusieurs ressortissants français dans les pays du Sahel, l’algérien Mokhtar Belmokhtar annonce, dans une déclaration vidéo dont Libération a reçu une copie, sa rupture avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et la création d’un nouveau groupe islamiste armé dénommé les «Signataires par le sang».

La vidéo, si elle est authentifiée, constitue une première pour cet homme dont aucune image n’a jamais circulé jusqu’ici. Il y apparaît à visage découvert, une kalachnikov à la main et le drapeau noir des djihadistes au côté.

Sa base est installée dans la ville malienne de Gao, contrôlée par les islamistes du Mouvement pour le Djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), une dissidence d’Aqmi. [Cliquez sur la carte pour l'agrandir]

La vocation du nouveau groupe de Belmokhtar est, selon ses propres mots, d’aider à la consolidation du règne de la Charia dans le Nord Mali où les islamistes armés, après en avoir chassé l’armée malienne au printemps dernier, appliquent la loi islamique de manière très stricte.

Belmokhar met aussi en garde contre toute intervention étrangère dans la région et appelle les Musulmans du monde entier à venir renforcer les rangs des djihadistes dans le Nord du Mali. Il évoque aussi la «France mécréante» qu’il accuse d’être l’une des causes principales des problèmes actuels de son pays d’origine, l’Algérie, dont il qualifie les élites politiques, militaires, économiques et culturelles de «fils de la France».

Surnommé «l’insaisissable» pour n’avoir jamais été arrêté, Belmokhar est l’un des premiers djihadistes installé au Sahara malien, où il est parvenu à se créer de solides alliances tribales et familiales avec des groupes locaux pour sillonner à sa guise cette vaste «zone grise», très difficile à contrôler, aux confins du sud Algérien, du Tchad, du Mali du Niger et de Mauritanie.

Né en juin 1972 à Ghardaia, à 600 km au sud d’Alger, Belmokhtar est très jeune quand il commence à s’intéresser au djihad, notamment celui moudjahidines afghans, en lutte contre l’armée soviétique au début des années 1980. Il les rejoint en 1991, à peine âgé de 19 ans, et s’entraîne dans les camps afghans de ce qui allait plus tard devenir Al-Qaïda, rencontrant des hommes qui deviendraient des responsables du réseau. Touché à œil par un éclat d’obus, il y gagne l’un de ses nombreux surnoms: «Laouar» (le borgne).

De retour en Algérie en 1993, juste après l’annulation par le régime des élections remportées par le Front Islamique du Salut (FIS), il met à profit son expérience afghane pour devenir l’un des chefs militaires du Groupe islamiste armé (GIA), dans sa région natale. Lors de la scission survenue en 1998 au sein du GIA, il prend part à la fondation du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui deviendra en 2007 la branche maghrébine d’Al Qaida. C’est l’époque où il part s’installer dans le Sahara malien.

Pour financer ses activités, notamment l’achat d’armes, Belmokhtar se spécialise alors dans le rapt d’occidentaux, qu’il a l’habitude d’échanger contre d’importantes rançons. «Beaucoup de pays européens, dont la France, nous versent régulièrement des dizaines de millions d’euros pour laisser leurs ressortissants tranquilles», reconnaissait, voici quelques semaines, un de ses proches, Oumar Ould Hamaha, un chef djihadiste malien dont l’Algérien a épousé une nièce. Une thèse soutenue par des journaux algériens proches des services de renseignement, l’accuse aussi de s’adonner à la contrebande, notamment de cigarettes, d’où son autre surnom de «Mister Marlboro», ce que contestent toutefois ses proches.

Belmokhtar est présumé responsable de la mort, survenue le 24 décembre 2007 en Mauritanie, de quatre Français. Une opération qui entraînera l’annulation de l’édition 2008 du rallye Paris-Dakar, ainsi que l’enlèvement en janvier 2011 de deux jeunes Français à Niamey, au Niger, finalement tués lors d’un assaut lancé par les troupes spéciales françaises contre les ravisseurs qui tentaient alors de regagner leur bases dans le nord du Mali.

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*** Mauritanie:la radio ayant relayé les communiqués de Belmoctar sommée de s'expliquer

www.cridem.org/C_Info.php?article=637289

10-12-2012 08:25

Mauritanie: une radio sommée de s’expliquer après un message de Belmokhtar

L’autorité mauritanienne de régulation des médias a sommé dimanche une radio privée de s’expliquer sur la diffusion d’un message de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, un ancien chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) appelant les Mauritaniens à intégrer sa nouvelle organisation.

La radio, Sahara Médias FM, récemment inaugurée dans le cadre de la libéralisation de l’audiovisuel dans le pays, avait diffusé le 5 décembre le son d’une vidéo de Mokhtar Belmokhtar qui annonçait la mise en place de sa propre « katiba » (brigade), les « Signataires par le sang », après sa démission d’Aqmi courant octobre.

Dans cet enregistrement, souligne la Haute autorité de l’audiovisuel et de la Presse (Hapa), le jihadiste « incitait les Mauritaniens à intégrer le terrorisme à l’extérieur et à l’intérieur de notre pays ».

« Ceci étant en contradiction explicite avec les dispositions de la loi sur la presse et du cahier des charges » signé par les médias, « la Hapa vous accorde 24 heures pour vous expliquer à ce sujet », écrit la Haute autorité.

La Hapa rappelle que Mokhtar Belmokhtar, dit « Bellawar » (le borgne), a été condamné par les tribunaux mauritaniens et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice mauritanienne pour sa participation à des attaques et enlèvements perpétrés sur le territoire mauritanien.

Le groupe Sahara Médias, propriétaire de la radio, se défend en expliquant avoir « diffusé une partie de la vidéo avec le professionnalisme requis, comme le fait toute la presse dans le monde et n’a nullement cherché à faire la publicité pour qui que ce soit ».

Mokhtar Belmokhtar, récemment destitué d’Aqmi, a quitté cette organisation jihadiste qui contrôle depuis huit mois le nord du Mali avec deux autres groupes islamistes armés, et fondé sa propre unité combattante.

Dans cet enregistrement, l’ancien chef de la katiba des » Moulathamines » (Les enturbannés) appelle tous les musulmans à venir combattre pour « la cause juste de l'Azawad », estimant que ces territoires nord-maliens font face à une « tentative détrangler le projet islamique », menée par les pays de la sous-région, « appuyés par les puissances occidentales croisées, notamment la France ».

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*** Mohamed Ould Abdel Aziz,président mauritanien:le réglement de la crise du nord-Mali est urgent

www.cridem.org/C_Info.php?article=637345

11-12-2012 21:17

Mali: Nouakchott veut un règlement « dans les plus brefs délais » de la crise

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé mardi à Paris à un règlement « dans les plus brefs délais » de la crise au Mali, émettant l’espoir que ses conséquences « épargnent l’héritage commun de l’humanité ».

« Aujourd’hui, notre principal sujet d’inquiétude est le sort du patrimoine culturel dans les régions du Nord du Mali, particulièrement à Tombouctou, ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco », a déclaré à la presse M. Aziz. « Tombouctou est dépositaire par ses mosquées, ses manuscrits, ses mausolées, d’une grande partie de la mémoire collective (…), centre d’un rayonnement culturel reliant le Maghreb au Sahel », a-t-il ajouté.

« Tout effort pour aider Tombouctou à préserver son héritage culturel est tributaire de la paix. C’est pourquoi nous exprimons nos vifs souhaits que la crise qui règne au Mali soit résolue dans les plus brefs délais et que les événements qu’elle engendre épargnent l’héritage commun de l’humanité », a-t-il affirmé.

Le nord du Mali, frontalier de la Mauritanie, est occupé depuis fin juin par des groupes armés islamistes qui ont imposé la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur et multiplient les exactions, détruisant notamment des mausolées.

Le Mali est plongé depuis mardi dans une nouvelle crise politique, après la démission forcée du Premier ministre Cheick Modibo Diarra sous la pression d’anciens officiers putschistes hostiles à une action militaire étrangère.

La Mauritanie « se tient prête » à aider le Mali. « Nous avons déjà accueilli près de 100.000 réfugiés maliens qui fuient la violence », a précisé le président mauritanien.

Mohamed Ould Abdel Aziz et la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, ont signé une déclaration commune, dans laquelle ils demandent notamment aux Etats membres de l’Unesco de « coopérer pour prévenir le trafic illicite de biens culturels de Tombouctou ».

Une intervention armée internationale est en préparation, avec l’aval de l’ONU, pour chasser du nord du Mali les groupes islamistes armés qui l’occupent, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Mais la Mauritanie, qui a mené en 2010 et 2011 des raids en territoire malien contre Aqmi, privilégie l’option de la négociation avant une intervention

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Urgent:rencontre entre les groupes terroristes du nord-Mali

www.cridem.org/C_Info.php?article=637489

16-12-2012 10:46

Mali - Rencontre entre le MUJAO, AQMI et Ançar Dine à Ansongo.

Les groupes islamistes et terroristes occupant les régions du nord du Mali à savoir le MUJAO, AQMI et Ançar Dine, en compagnie de deux ressortissants français et trois américains, se rencontrent à Ansongo, une localité de la région de Gao située au nord-est vers la frontière nigérienne, ont rapporté samedi à un correspondant de Xinhua des habitants d' Ansongo.

« Les trois groupes AQMI (Al Quaïda au Maghreb islamique) Ançar Dine et le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest) sont tous ensemble chez nous (ville d'Ansongo) samedi », ont précisé des habitants de la ville.

Ceux-ci ont ajouté que « tous les grands cadres de ces trois mouvements sont ici (ville d'Ansongo). Il y a notamment Abou Dardar et Kaka du MUJAO, Oumar le barbu d'Ançar Dine et le chef d' AQMI. C'est aujourd'hui que nous les avons vus ».

Deux témoins ont affirmé avoir « vu deux ressortissants français et trois américains avec les jihadistes. Les cinq hommes sont tous contents parmi les occupants. Autrement dit, ils ne sont pas kidnappés, ils ne sont pas forcés. En tout cas, en les voyant ils donnent pas l'impression d'être des hommes privés de leur liberté ».

Les mêmes témoins ont affirmé que « les combattants de ces trois mouvements, qui parlent couramment en arabe, sont tous armés jusqu'aux dents ». Cependant, nos sources affirment ''ignorer les raisons de la rencontre'' tripartite dans cette zone stratégique du Nord du Mali, précisant que « les responsables et combattants de ces trois mouvements, y compris les 5 occidentaux, sont basés à 5 kilomètres de la ville vers le Lycée ».

Par ailleurs, il est à noter que le MUJAO vient d'être mis récemment sur la liste des terroristes par l'ONU, s'ajoutant ainsi à AQMI.

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Mauritanie: la radio qui relayait Belmoctar sanctionnée

www.cridem.org/C_Info.php?article=637563

18-12-2012

08:31

Mauritanie: Une radio sanctionnée après diffusion d'un message de Belmokhtar

Nouakchott : L'autorité mauritanienne de régulation des médias a sanctionné dimanche par un "avertissement" une radio privée qui avait diffusé un message de Mokhtar Belmokhtar, un ancien chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), appelant les Mauritaniens à rejoindre sa nouvelle organisation.

Le conseil de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la presse (Hapa) avait sommé le 9 décembre Radio Sahara, du groupe de presse Sahara Médias, de s'expliquer sur les raisons de la diffusion de ce message, rappelant notamment que l'Algérien Mokhtar Belmokhtar avait été condamné par les tribunaux mauritaniens à la peine capitale pour terrorisme.

"Le conseil a décidé de prononcer un avertissement contre votre institution, Radio Sahara, pour vous donner une nouvelle chance, eu égard aux engagements pris par vous en faveur du respect de la legislation et du cahier de charges que vous avez signé", explique la Haute autorité.

Dans son message sous forme d'enregistrement vidéo, le jihadiste "incitait les Mauritaniens à intégrer le terrorisme à l'extérieur et à l'intérieur de notre pays", souligne l'autorité de régulation des médias mauritaniens.

Mokhtar Belmokhtar, récemment destitué d'Aqmi, a quitté courant octobre cette organisation jihadiste qui contrôle depuis huit mois le nord du Mali avec deux autres groupes islamistes armés, et fondé sa propre unité combattante, les "Signataires par le sang".

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*** leader touaregs:les populations touaregs n'en peuvent plus de l'oppression salafiste

www.cridem.org/C_Info.php?article=637612

19-12-2012

16:52

Nord Mali : les touaregs imperméables à l’idéologie salafiste

Alors que le Conseil de sécurité s’est encore réuni lundi pour discuter de la crise au Nord Mali, les populations et l’armée malienne s’impatientent. Explication avec Mohamed Ag Malha, leader touareg. 

Pour en finir avec les violences au Nord Mali et chasser les djihadistes, la communauté internationale multiplie les discussions sur les modalités d’une intervention armée.

Et tente le grand écart : préparer la guerre tout en prônant le dialogue avec les ethnies du Nord, composées de touaregs, maures, sonraïs, peulhs… Si une solution concrète n’est toujours pas trouvée, sur le terrain, les principaux concernés veulent être associés dès maintenant aux négociations.

Ainsi, Mohamed Ag Malha, figure emblématique et leader touareg est pressenti pour représenter les intérêts des parties civiles dans le dialogue politique à venir. En 1995, il était déjà été l’artisan des rencontres intercommunautaires qui ont permis le retour de la paix. Actuellement exilé au camp de réfugié de M’Béra, en Mauritanie, il dénonce la lenteur de la communauté internationale.

Sur le terrain les affrontements redoublent d’intensité. Quelle place pour le dialogue dans la résolution de la crise ?

Mohamed Ag Malha : Je me demande surtout ce qu’attend la communauté internationale pour combattre les extrémistes. Les négociations pour un plan d’action s’allongent. Ce ne sera qu’une fois le Nord Mali débarrassé de ses déstabilisateurs que les Maliens pourront trouver un terrain d’entente pérenne.

Si le Mujao (mouvement islamiste émanant d’Al Qaïda au Maghreb Islamique, AQMI) multiplie en ce moment les violences, c’est justement pour empêcher ce dialogue : ses membres savent qu’ils ne seront pas conviés à la table des négociations. Mais chaque jour qui passe permet à ces groupes extrémistes de se renforcer et il sera difficile de les déloger.

Comme l’immense majorité des habitants du Nord Mali, vous êtes impatient à l’idée d’une intervention armée internationale, peut-être repoussée à septembre 2013. En avez-vous mesuré toutes les conséquences ?

Mohamed Ag Malha : Les tergiversations de la communauté internationale démontrent une légèreté dans la mesure du problème. Une seule chose est certaine : sans intervention, tout le Mali sera un jour endoctriné de force. Lors de cette future intervention armée, il y aura forcément des dégâts collatéraux, tout le monde en est conscient sur place. Mais les populations minimisent les risques de bavures notamment en cas de frappes aériennes, car elles ne supportent plus de voir les extrémistes agir en toute impunité.

Pourtant, ce n’est pas la première fois que le Nord Mali est secoué par un conflit.

Mohamed Ag Malha : Parce que le problème n’a jamais été sérieusement réglé. Les personnes impliquées dans les précédentes négociations n’avaient aucune légitimité, ou faisaient preuve de partialité et empêchaient toute résolution en profondeur des tensions locales. Or, la légitimité pour représenter les populations se trouve d’abord entre les mains de ses vrais chefs traditionnels, des leaders religieux, des notables.

Comment la paix pourrait être garantie sur le long terme ?

Mohamed Ag Malha : D’abord, le médiateur de premier plan doit être un pays membre du Conseil de sécurité, en l’occurrence la France. Il faut aussi impliquer la Mauritanie, qui peut jouer un grand rôle dans le processus de médiation, tout comme l’Algérie, en raison de sa connaissance du dossier. Ensuite, il faudra instaurer une vraie démocratie au Mali, et éliminer de tous les cercles de décision - y compris régionaux - l’ensemble des acteurs ayant contribué à déstabiliser le pays, surtout ceux qui attisent la haine sociale. Enfin, il s’agira de démilitariser fermement le Nord-Mali.

Le maintien de la paix devra y être assuré par une branche décentralisée des services de sécurités, dont les membres seront issus des trois régions du nord. Certains peuvent penser que la reconstruction du Nord Mali est une tâche vaine, avec les dégâts causés par la guerre et l’ « installation » de l’idéologie salafiste. Mais si des moyens financiers et humains plus importants que ceux utilisés par les islamistes sont injectés, c’est possible. L’endoctrinement des extrémistes ne s’est pas profondément ancré parmi la population.

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La liste s'allonge malheureusement.

Enlèvement d'un Français au Nigeria

jeudi 20 décembre 2012 21h40

http://s1.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20121220&t=2&i=686797492&w=450&fh=&fw=&ll=&pl=&r=APAE8BJ1LF900

TLEMCEN, Algérie (Reuters) - Un Français a été enlevé au Nigeria et tous les moyens seront utilisés pour le retrouver, a déclaré jeudi François Hollande.

"Je confirme d'abord que l'un de nos compatriote a été enlevé dans le nord du Nigeria", a dit le président lors d'une conférence de presse à Tlemcen en Algérie, précisant que deux Nigérians étaient morts dans le cadre de cet assaut.

"Nous utiliserons tous les moyens pour retrouver notre ressortissant", a également dit François Hollande.

Ce ressortissant, un ingénieur travaillant pour le groupe d'énergies renouvelables Vergnet, a été enlevé mercredi soir à Rimi, dans le nord du Nigeria, avaient auparavant indiqué l'entreprise et la police locale.

Une trentaine d'hommes armés ont attaqué la résidence où logent les ingénieurs de la société Vergnet, qui construit actuellement une ferme éolienne dans cette région proche de la frontière avec le Niger, avait dit jeudi le porte-parole de la police.

"Nous le recherchons. Personne n'a revendiqué l'enlèvement et nous sommes inquiets", a dit de son côté sur France 2 le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui participe au voyage officiel de François Hollande en Algérie.

Un policier et un agent de sécurité chargé de la protection des ingénieurs ont été tués lors de l'assaut. Le poste de police de la localité a été attaqué avec des explosifs et des détenus ont été libérés, avait ajouté ce porte-parole.

Un britannique et un Italien, qui avaient été enlevés en mai 2011 dans la zone frontière avec le Niger et le Bénin, ont été tués en mars dernier par leurs ravisseurs lors d'une opération visant à les libérer.

Outre le prestataire du groupe Vergnet, huit Français sont détenus sur le sol africain, sept au Sahel et un en Somalie.

Julien Ponthus, avec Marion Douet et John Irish à Paris, édité par Yves Clarisse

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Urgent:feu vert onusien pour le déploiement d'une force internationale au nord-mali

www.cridem.org/C_Info.php?article=63767620-12-2012 21:29

Mali: l'ONU donne son feu vert au déploiement d'une force internationale

New York (Nations unies) - Le Conseil de sécurité a adopté jeudi à l'unanimité une résolution autorisant pour une période initiale d'un an, le déploiement d'une force internationale au Mali.

La résolution ne fixe pas de calendrier précis pour le déclenchement d'une offensive au Nord-Mali afin d'en chasser les groupes islamistes extrémistes qui contrôle cette région depuis six mois.

Le texte a été mis au point par la France et était soutenu par les Etats-Unis, le Royaume uni, le Maroc et le Togo. Cette résolution 2085 comporte un volet politique appelant Bamako à lancer un dialogue politique pour rétablir pleinement l'ordre constitutionnel, notamment en organisant des élections présidentielles et législatives avant avril 2013.

Elle invite aussi les autorités maliennes de transition à engager des négociations crédibles avec les groupes présents dans le nord du pays, essentiellement les Touareg, qui se dissocieront des organisations terroristes contrôlant cette région dont Al-Qaida au Maghreb islamique et Mujao.

Sur le plan militaire, il s'agira d'abord, parallèlement aux efforts de réconciliation politique, de reconstruire l'armée malienne et d'entraîner les troupes panafricaines qui feront partie de la force -- appelée Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) -- afin de les rendre prêtes à reconquérir le Nord.

Mais il faudra que le Conseil de sécurité s'estime satisfait de l'état de préparation de cette force, à partir de certains critères précis (entraînement, efficacité de la structure de commandement, équipement, adaptation au terrain) avant qu'elle puisse se déployer au Nord.

Des responsables de l'ONU et des diplomates estiment que la reconquête de cette partie du pays ne pourra en tout état de cause pas commencer avant l'automne 2013, pour des raisons climatiques et de préparation.

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Urgent:dossier complet sur Abou Zeid

www.cridem.org/C_Info.php?article=637967

29-12-2012 21:57

Qui sont Abou Zeid et son organisation Aqmi ?

Prises d'otages, trafics en tous genres. Le Sahel est devenu en quelques années un des endroits les plus dangereux du monde. Abou Zeid, l'un des dirigeants d'Aqmi, est le symbole de ce nouveau phénomène entre islam radical et banditisme qui règne en maître dans la région.

Trafiquant d'armes, de drogues et d'hommes. Le dirigeant d'Aqmi (Al-Qaïda au Magreb islamique) Abou Zeid est tout cela à la fois et pourtant il se considère comme un ardent défenseur de l'islam. L'homme, qui accuse la France d'être responsable de l'échec des négociations dans la libération des otages qui se trouvent quelque part au Sahel, a éliminé ses rivaux sans ménagement.

En seulement 10 ans son ascension a été fulgurante.Il est aujourd'hui l'un des chefs les plus influents d'Al-Qaïda au Maghreb. Décrit par ceux qui le connaissent comme brutal et sans scrupule, il est partisan de méthodes radicales, on l'accuse par exemple du meurtre de plusieurs otages occidentaux.

Dès 2003, il participe au rapt de touristes allemands dans le Sahara. Il serait également l'un des meurtriers d'un otage britannique en 2009 et pour terminer la liste de ses exactions,en 2010, au Niger, il aurait enlevé puis tué Michel Germaneau, un ingénieur français à la retraite.

Trafiquant d'armes, de drogues et d'hommes

Cet algérien d'une quarantaine d'années est le pur produit de l'islamisation algérienne des années 90 désormais exportée au Sahel. Comment cet ancien membre du Front islamique du salut (FIS) est-il parvenu à dominer cette zone géographique ? Et pourquoi le Sahel est-il devenu le terrain de jeu sanguinaire de ce type d'islamistes ?

La réponse se trouve dans l'histoire récente de cette zone, il y a une vingtaine d'années. Le Sahel, il y a 20 ans, était une région que l'on évoquait rarement, seulement à l'occasion d'une sécheresse suivie d'une famine qui attirait l'attention du monde quelques semaines. Puis vint la crise algérienne et la guerre que le gouvernement livra avec un certain succès au Groupe islamique armé. Ces hommes fanatisés et armés se réfugièrent alors dans le nord du Mali. Ils commencèrent alors à s'implanter et à mener plusieurs trafics très lucratifs allant des armes à l'alcool en passant par la drogue, de la cocaïne venant de Colombie et qu'ils acheminent jusqu'en Europe.

L'islamisation algérienne des années 90 désormais exportée au Sahel

Parallèlement, l'islamisme va progressivement se développer dans la région. Jusqu'ici, les Maliens pratiquaient un islam soufiste. A l'opposé idéologiquement et religieusement, le wahhabisme prôné par l'Arabie saoudite et le Qatar, gagne du terrain. Ces pétromonarchies financent des écoles coraniques et des mosquées du Sahel.

Aux jeunes du pays, ils offrent l'image d'un islam puissant, riche qui pour une partie d'entre eux semble plus attrayant que l'islam pratiqué par leurs ancêtres. "Le wahhabisme des Saoudiens a séduit ces jeunes touaregs très pauvres. Les Occidentaux peuvent dénoncer aujourd'hui les ravages de l'islamisation. Mais ils ont à l'égard de ces pétromonarchies toujours pratiqué un double langage", juge Philippe Hugon, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

Les conséquences de la mort de Kadhafi

De son côté, l'ancien président malien n'a pas pris au sérieux l'installation de ces combattants algériens et la montée en puissance de l'islamisme à la fois par faiblesse et par connivence. Car les trafics divers et variés bénéficient également au gouvernement malien.

Et quand en 2011, le régime du colonel Kadhafi est défait, les mercenaires canalisés par l'imposant voisin libyen reviennent dans le nord du Niger et du Mali. "Kadhafi a beaucoup négocié avec les touaregs du sud de la Libye et du Niger. A sa mort, les mercenaires qui étaient réfugiés chez le dictateur n'étaient plus en sécurité là-bas", explique Philippe Hugon.

Des problèmes conjoncturels qui se cumulent aux problèmes structurels démographiques et hydrauliques de cette région et qui font finalement du Sahel le nouveau Far West des islamistes et sans doute pour longtemps.

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Une opération de reconnaissance en milieu désertique a été réalisée par le groupement “Terre” des Eléments français au Tchad (EFT, ou Force Epervier) dans la région du Djourab, à 1.200 km de N’Djamena, du 7 au 24 décembre.

Cette mission a mobilisé 150 militaires du 1er Régiment Etranger de Cavalerie (REC) et du 21e Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa). Plus précisément, ce détachement était composé de 3 sections de combat, d’un peloton blindé doté d’ERC-90 Sagaie et d’une section Section d’Aide à l’Engagement Débarqué (SAED), équipée de VLRA (Véhicule léger de reconnaissance et d’appui) et de VAB (Véhicule de l’avant blindé)....

Suite : http://www.opex360.com/2012/12/30/mission-de-reconnaissance-dans-le-desert-tchadien/

Entrainement du COS à Djibouti, entrainement au Tchad, futur déploiement "logistique" au Mali....  =)

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*** nord Mali:les islamistes se rapprochent de la ligne de front

www.rfi.fr/afrique/20130107-mali-islamistes-armes-rapprochent-ligne-front

Mali: les islamistes armés se rapprochent de la ligne de front

Des combattants du groupe islamiste Ansar Dine dans le nord du Mali, entre Gao et Kidal.

REUTERS/Adama DiarraPar RFI

Les jihadistes continuent d'affluer vers Bambara Maoudé, un peu au sud de Tombouctou, en direction de Douentza. Ces dernières heures, ils ont même progressé au-delà de cette localité, qu'ils utilisent maintenant comme base arrière. Actuellement situés à Boré, ils se retrouvent désormais quasiment face à l'armée malienne régulière.

À bord d'une cinquantaine de véhicules, les islamistes sont désormais à une quarantaine de kilomètres de la ligne de front. Ils se trouvent dans une localité du nom de Boré.

Des témoins les ont vu armés, en train de constituer des petit groupes à l'est et à l'ouest de cette localité qui débouche sur Konan, ville où les troupes régulières sont armées jusqu'aux dents.

On ne connaît toujours pas les intentions des islamistes, mais il devient de plus en plus clair qu'ils visent le sud du pays aux mains des loyalistes. Depuis quelques jours, ils ont mis sur pied une importante base militaire à Bambara Maoudé, localité située entre Tombouctou et Douenzta.

Et au cours des 24 dernières heures, ils ont véritablement progressé. Ils sont dans un premier temps arrivés dans le village de Ngouma, situé à 90 km de Douenzat. Ils ont contourné le lac Gnagagne, pris ensuite la direction de Nimignama, autre petite localité, avant de remonter sur la route nationale bitumée, pour se retrouver actuellement à Boré. C'est-à-dire quasiment face à face avec l'armée malienne. La situation est tendue.

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Dossier:Sahel:l'empire narco-salafiste

www.cridem.org/C_Info.php?article=638355

09-01-2013 21:34 - Aqmi : L'empire narco-salafiste en marche au Sahel

Alliée aux groupes armés locaux, Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique) contrôle la moitié du territoire malien et menace le reste du pays. L'éditorialiste Adam Thiam estime que Bamako fait désormais office de dernier verrou. S'il saute, le Sahel deviendra un empire narco-salafiste.

C’est Aqmi [Al-Qaida au Maghreb islamique] et pas Ansar Dine [Les Défenseurs de la religion] qui nous assaille. Toute erreur revient à prêter au groupe d’Iyad Ag Ghali, Ansar Dine, la puissance, l’autonomie ou la nuisance qu’il ne saurait avoir et à sous-estimer la détermination ainsi que le projet d’Aqmi.

Cette dernière n’est plus une nébuleuse mais une escouade avançant désormais sans masque vers son but : créer à la place des Etats – tous les Etats sur sa route – un empire narco-salafiste qui relie le Sahel des faibles pouvoirs publics aux cartels innovants de la coke latino-américaine.

Mais cela a été dit et redit. Et si le monde ne paraît pas prendre cette menace bien plus au sérieux qu’il ne l'a fait jusque-là, c’est parce qu’aucun nouvel avion n’est venu mettre à nu la vulnérabilité de l’orgueilleuse Amérique.

Pour ce qui est du Mali, ce pays que nous perdons un peu tous les jours, ce qui attire l’attention, c’est la volonté nettement marquée du pouvoir de communiquer en temps presque réel les péripéties de sa sale guerre.

D’où la mise au point du ministre de la Défense, le général Yamoussa Camara, hier [8 janvier] sur les ondes. L’officier a dit deux choses importantes : un, il n’y a pas eu d’accrochages avec les assaillants mais des tirs de sommation de l’armée malienne. Deux, démentant l’information d’une télé étrangère, il affirme qu’aucun soldat malien n’a été fait prisonnier.

Communiquer adroitement et de manière proactive pour éviter les tragiques flottements de janvier-mars 2012 est un pas dans la bonne direction. Toutefois, communiquer ne change pas le fond du problème. Preuve en est que le ministre parle de "notre dispositif défensif" et que la radio sur laquelle il est intervenu continue de parler de face-à-face entre l’armée malienne et l’ennemi, ou encore de ligne de démarcation.

Il va donc falloir expliquer au peuple pourquoi nos soldats font seulement face à l’ennemi à un jet de pierre. Il va falloir également leur expliquer pourquoi on parle de ligne de démarcation dans un pays dont le slogan le plus utilisé est qu’il est "un et indivisible", puisque ni ce slogan ni les mises en garde du Quai d’Orsay ne semblent avoir d’effet sur le rouleau compresseur djihadiste.

L’aventure Aqmi arrive en tout cas à un tournant : elle se brise contre les digues du Mali remobilisé ou elle nous emporte avec tous les remparts et les serments de notre hymne national. Quels temps !

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Les Thiam sont effectivement d'origine forgerone,ce qui n'est nullement péjoratif et le nom ne signifie pas forgeron et l'ascenseur social sénégalais a toujours fonctionné,pour preuve les générations d'hommes politiques et intellectuels ayant marqué l'histoire du Sénégal et ce grâce à l'action salutaire de la France qui,au Sénégal et ailleurs,que ce soit en Afrique noire ou du nord et au-delà a diffusé les valeurs du progrès et de la laicité

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URGENT:afrrontements entre militaires et islamistes dans la région de Mopti

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10-01-2013 00:42 - Mali: militaires et islamistes s'affrontent dans la région de Mopti

Bamako - Des militaires maliens déployés à Mopti (centre) échangeaient mercredi soir des tirs avec des islamistes armés occupant depuis plus de neuf mois le nord du Mali, a affirmé à l'AFP un militaire joint à Kona, localité proche de la limite des zones sous contrôle gouvernemental.

Nous avons déclenché les opérations contre l'ennemi, qui a tenté de faire face. Nous allons les déloger, a dit ce militaire, sans plus de détails.

Kona est proche de la ville de Mopti, capitale de la région du même nom, et elle a déjà été théâtre, selon l'armée, d'une tentative d'attaque islamiste dans la nuit de lundi à mardi. Un habitant de Kona a parlé à l'AFP de tirs à l'arme lourde et d'une guerre entre l'armée malienne et les islamistes. Selon lui, les affrontements seraient en cours depuis la fin de l'après-midi de mercredi.

On entend beaucoup de tirs. L'armée tire, les islamistes aussi, a dit un autre habitant contacté par téléphone depuis Bamako.

Aucune source n'a pu être jointe au sein des groupes islamistes armés Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine, qui occupent le Nord et une partie de la région de Mopti.

Kona est située quasiment à la limite des zones qu'ils contrôlent et elle est également proche de Sévaré (à moins de 15 km à l'ouest de la ville de Mopti) où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel.

Des hommes et des armes ont été envoyés en renfort dans la région de Mopti dans la nuit de mardi à mercredi à Sévaré, avait indiqué plus tôt dans la journée un officier de l'armée malienne à l'AFP.

Nos troupes sur place à Mopti ont reçu un renfort. (...) C'est-à-dire ce qui est nécessaire pour assurer la sécurité des populations et pour faire face à l'ennemi, avait-il dit.

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Thiam, ce n'est pas un nom wolof signifiant forgeron?

Les Thiam sont effectivement d'origine forgerone,ce qui n'est nullement péjoratif et le nom ne signifie pas forgeron et l'ascenseur social sénégalais a toujours fonctionné,pour preuve les générations d'hommes politiques et intellectuels ayant marqué l'histoire du Sénégal et ce grâce à l'action salutaire de la France qui,au Sénégal et ailleurs,que ce soit en Afrique noire ou du nord et au-delà a diffusé les valeurs du progrès et de la laicité

Je crois que la question n'a aucune arrière pensée péjorative ou diminutive.

Finalement, vu la signification du patronyme Thiam, c'est comme si l'éditorialiste cité s'appelait Adam Le Goff en bretagne, ou Adam Smith outre-manche, Ferrer à Barcelone ou Herrero à Madrid, voire kovacs en Hongrie. C'est donc un patronyme outrageusement répandu.

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Je crois que la question n'a aucune arrière pensée péjorative ou diminutive.

Finalement, vu la signification du patronyme Thiam, c'est comme si l'éditorialiste cité s'appelait Adam Le Goff en bretagne, ou Adam Smith outre-manche, Ferrer à Barcelone ou Herrero à Madrid, voire kovacs en Hongrie. C'est donc un patronyme outrageusement répandu.

Il n'y avait aucune connotation péjorative... J'ai connu un certain ibader thiam  =)

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*** nord-Mali:la contre-offensive internationale a commencé:

www.cridem.org/C_Info.php?article=638431

11-01-2013 17:15 - Mali: appui de troupes du Nigeria, du Sénégal, de France contre les islamistes

Mali: appui de troupes du Nigeria, du Sénégal, de France contre les islamistes

Bamako - Des troupes nigérianes, sénégalaises et françaises sont engagées aux côtés de l'armée malienne opposée aux islamistes dans le centre du Mali, a affirmé un responsable de l'armée malienne au cours d'une conférence de presse vendredi à Bamako.

Au moment où nous vous parlons, des troupes venues du Nigeria, du Sénégal et de la France sont en appui à Sévaré (centre) à l'armée malienne. Ces troupes sont arrivées avec le matériel nécessaire pour faire face à la situation, a déclaré le chef des opérations militaires à l'état-major des armées, le colonel Oumar Dao, alors que l'armée malienne a lancé vendredi une contre-offensive pour récupérer la localité de Konna (centre) prise la veille par les jihadistes.

Il n'a pas donné de précision sur le nombre d'hommes, la quantité et le type de matériel déployés. D'autres pays amis se sont déjà manifestés et nous les attendons, a ajouté le colonel Dao sans donner de détails.

Evoquant la situation à Konna, il a déclaré: C'est le début des opérations militaires. Il y a une offensive et nous avons mis de notre côté les moyens nécessaires pour récupérer la ville.

Plus tôt vendredi, un autre officier de l'armée avait indiqué à l'AFP que la contre-offensive était conduite depuis Sévaré, localité située à environ 70 km au sud de Konna où l'armée malienne dispose d'un poste de commandement opérationnel.

ALERTE - Combats au Mali: des pertes chez les militaires et les islamistes

Bamako - Les combats qui opposent l'armée malienne aux islamistes dans le centre du Mali ont causé des pertes en vies humaines dans les deux camps, a affirmé vendredi un responsable de l'armée malienne.

Comme dans toute guerre, l'armée malienne a subi des pertes, l'ennemi également, mais nous attendons de prévenir les familles des soldats décédés avant de rendre public un communiqué sur le bilan, a déclaré au cours d'une conférence de presse à Bamako le colonel Oumar dao, chef des opérations militaires à l'état-major des armées.

L'armée a lancé vendredi une offensive pour reprendre la ville de Konna (centre) tombée la veille aux mains des islamistes qui contrôlent depuis plus de neuf mois le nord du Mali et affirment vouloir progresser vers le Sud sous contrôle gouvernemental.

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Sur BFM-TV, la soeur de l'un des otages a dit que les familles avaient découvert que la France menait des bombardement à la télé, et qu'à aucun moment le Quai d'Orsay n'avait pris contacte avec elles pour les rassurer et leur dire que le sort des otages avaient été pris en compte dans la décision.

L'un des invités disait que de toute façon, on ne saura que dans plusieurs jours si il y a eu des représailles sur les otages.

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C'est triste, mais assez normal : imaginez qu'on les prévienne et que certains se répandent dans les médias avant l'opération... Il y a quelques minutes sur France info, un président d'association de soutien aux otages s'est déclaré favorable à cette intervention (et àà une tentative de libération des otages).

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Oui, j'ai vu son interview, il dit être favorable à une intervention dans le but de libérer les otages, mais sur l'intervention militaire actuelle, il est beaucoup plus discret, et se limite à dire qu'il est très inquiet pour le sort des otages.

Sinon, pour les familles, il ne s'agissait pas de les prévenir avant l'oppération, mais avant les médiats d'après ce que j'ai compris. Et apparement elles n'ont aucune nouvelles du Quai d'Orsay.

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