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Marine Belge (composante marine)


Chevalier Gilles

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Le 01/01/2018 à 21:47, mehari a dit :

Sinon, damen avait montré des concepts ici: http://nlnavy.damen.com/#mine-countermeasures-vessels

Concernant le concept de Damen, j'ai trouvé deux croquis qui étaient utilisés (au départ) dans un diaporama projeté pour présenter le projet :

2676_510.png

et j'ai fait un agrandissement :

26612810.png

26612811.png

et voici ce que j'ai su déchiffrer :

- longueur : 80-90 mètres,
- largeur : 14 mètres,
- déplacement : 2.000 tonnes approx,
- artillerie principale : C.I.W.S
- Stabilisateurs : Fin Stabilizers
- Plateforme hélico pour hélidrone (UAV)
- Sous la plateforme hélico le ToolBox
- on peut mettre des conteneurs dans le ToolBox
- et pour finir : un propulseur Voith Schneider (bizarre ça !)

 

 

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il y a 27 minutes, Fusilier a dit :

Les Segura espagnols ont des Voith Schneider.  

Oui en mode chasse aux mines ça doit être bien, mais pour un bateau-mère qui n'est pas censé aller en zone dangereuse quelle est l'utilité ? 

Pour l'aider à se stabiliser pendant qu'il débarque (ou embarque) des USV's ?

Modifié par wielingen1991
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il y a 45 minutes, wielingen1991 a dit :

Oui en mode chasse aux mines ça doit être bien, mais pour un bateau-mère qui n'est pas censé aller en zone dangereuse quelle est l'utilité ? 

Pour l'aider à se stabiliser pendant qu'il débarque (ou embarque) des USV's ?

L'avantage des Voith Schneider c'est la manœuvrabilité. Je suppose que l'on peut imaginer que les bateaux mères soient amenés à manœuvrer en eaux resserrées ou en guidage de convoi. 

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Je dirais 2 voith latéraux en rapport avec une prop Diesel and Diesel ou élec ( deux cheminées) , difficile de caser un Voith central sous la rampe .

Ceci dit quand on voit la finesse de la partie avant on se dit qu'elle est  taillée pour du 20 nds et plus .Or en général  les voith sont montés sur des barcasses plus lentes 14/15 nds  il me semble , barcasses requérant de la manœuvrabilité ( remorqueurs ) et du DP ( positionnement dynamique) navires spéciaux ( ex BSM Triton et Gustave Zédé chez nous )

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Le 01/01/2018 à 22:35, mehari a dit :

LYS 40 avait rapporté ce rôle de patrouille. A mon sens, il serait intéressant d'avoir un truc pour jouer le rôle de C-RAM mais le 57 n'est pas forcément la solution vu qu'il s'agit d'un calibre différent par rapport aux frégates.

On parle d'un navire de 2000t appelé à naviguer dans des zones pas particulièrement sûres alors que les missiles anti-navires se répandent un peu partout: un peu de protection serait certainement la bienvenue...

@mehari tu avais probablement vu juste avec l'utilisation des futurs navires MCM dans plusieurs rôles différents. J'avais encore trop en tête le format des CMT actuels, hors tout va changer et même la composition des équipages :

2676_512.jpg

Donc l'équipage de base (celui qui reste en permanence à bord) des futurs navires MCM sera composé de 30 personnes, mais tout le personnel en charge des drones (opérateurs et techniciens) de surface, sous-marin et aérien ne fera plus partie de l'équipage, le personnel des drones sera embarquable (avec les drones) selon les missions. En fait, le personnel en charge des drones sera intégré dans une équipe qui existe déjà, c'est le MWU (Mine Warfare Unit) qui regroupe les équipes d'opérateurs de drones REMUS 100 :

Citation

En 2005, deux personnes motivées avec l’aide d’un drone sous-marin REMUS ont fondé le MWU (Mine Wafare Unit). Avec le temps, le MWU est devenu un organisme qui chapeaute à la fois le VSW (Very Shallow Water), le MCM (Mine Countermeasures) et le REA (Rapid évaluation environnementale). On a modifié son nom et développé grandement cet organisme. La Marine dispose ainsi de trois équipes de recherche REMUS complètes. Chacune d’elles est composée d'un sous-officier opérateur et d’un matelot opérateur. La Marine disposait jusqu’à ce jour de 3 drones REMUS. Aujourd’hui, le MWU est riche de deux nouveaux REMUS supplémentaires ce qui porte le nombre de drones à 5. On augmente ainsi d’une part la capacité opérationnelle et d’autre part le nombre de déploiement possible du MWU. Les périodes de maintenance obligatoires peuvent être aussi mieux gérées et ne plus compromettre l’engagement opérationnel. A partir d’aujourd’hui, chaque chasseur de mines opérationnel disposera en permanence au minimum d’un REMUS à bord dans sa « boîte à outils » permanent dédiée à la lutte contre les mines. Le drone sous-marin REMUS est utilisé dans le programme MCM (chasse aux mines) sans opérateur. Il peut être également utilisé, après programmation, d’une manière autonome et ce, sans risque pour le personnel. Ce dispositif peut également être utilisé dans le cadre de la REA, où il recueille alors de l’information importante sur la nature du sol ou de la salinité de la colonne d'eau. Le REMUS peut se révéler aussi une aide dans la recherche de la localisation d’épaves ou de personnes disparues,... Le dispositif est simple à programmer et à utiliser, et il peut être déployé par une équipe de deux personnes à partir de différentes plates-formes. Cette flexibilité permet au REMUS d’être un outil puissant pour la Marine. Depuis le début du programme, le REMUS a démontré sa grande facilité d'utilisation, tant en mer qu’à partir de la terre, tant au niveau civil que militaire. Aujourd'hui, il fait également partie inhérente de la « boîte à outils » standard des chasseurs de mines qui perpétuent l'expertise du MCM en Belgique. La prochaine étape est la préparation du futur de la chasse aux mines...

Bref, l'équipe MWU intégrera les futurs équipes de drones de surface et drones sous-marin qui seront stationnés dans le dock 2 de la base de Zeebruges. Ce qui fait que même lorsqu'ils ne seront pas embarqués sur les navires MCM ils pourront continuer à s'entrainer et à opérer depuis la base où à bord de n'importe quel autre type de navire. Pendant ce temps là, les navires MCM qui n'embarque pas de drones MCM pourront servir à d'autres missions que la lutte contre les mines.

Par contre, je suppose qu'une nouvelle unité (toujours basée à Zeebruges ?) sera créée pour les opérateurs/techniciens des hélidrones. D'ailleurs, en ce moment, la marine belge test le Camcopter S-100 :

Citation

La marine teste des drones pour remplacer les Sea King (30.11.2017)

La marine belge va examiner si elle peut utiliser des drones pour des missions complexes et dangereuses en mer. Ils doivent offrir une alternative moins coûteuse que les Sea King, qui doivent être remplacés.

Un conteneur à la mer ? Surveiller un navire ? Rechercher une personne qui se noie? Fournir une assistance pour faire entrer les navires dans le port ? Les drones que la marine va tester pendant un an peuvent tout faire. Mais surtout: ils coûtent beaucoup moins cher que les Sea King qu'ils doivent (en partie) remplacer. Les nouvelles peuvent être lues sur flows.be le site de la fédération des entreprises portuaires.

Conteneurs

Les appareils sans pilote sont beaucoup plus grands que les drones professionnels classiques et ressemblent à des mini-hélicoptères. Ils disposent de toute une gamme de capteurs, tels qu'une caméra à haute résolution, une caméra thermique, un radar et un capteur magnétique. Selon Frederic Van de Kerckhove de la base navale de Zeebrugge, ils doivent avoir un rayon d'action de 65 à 85 kilomètres et être capables de rester dans les airs pendant six heures en transportant 50 kilos de fret (y compris les caméras et les capteurs).

«Avec les capteurs magnétiques, vous pouvez non seulement détecter les mines depuis les airs, mais également localiser les conteneurs égarés», explique Van de Kerckhove. Ils peuvent difficilement être observés à l'œil nu. En fait, les drones peuvent être utilisés pour toutes les tâches qui sont ennuyeuses, dangereuses et sales pour l'homme.

Moins cher

Pour deux drones et une station de base, vous devez mettre 4 à 5 millions d'euros sur la table. Mais c'est beaucoup moins cher qu'un hélicoptère, tant en achat qu'en fonctionnement. Par heure de vol, un drone coûte moins de 1.000 euros, soit environ 15 fois moins qu'un hélicoptère. De plus, un pilote doit retourner à la base toutes les deux heures. Le drone dure beaucoup plus longtemps.

Pour le moment, c'est un test. Au cours de l'année à venir, la marine va essayer différents systèmes pendant six semaines, d'abord voler puis avec les capteurs. Des résultats positifs se traduiront par un premier achat en 2021. D'ici 2030, la commande pourrait être étendue.

Source : tijd.be

 

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Un Belge à la tête d'une flotte de navires de lutte contre les mines de l'OTAN

Ce lundi 15 janvier, le Capitaine de Frégate Peter Ramboer a repris le commandement de la flotte permanente de l'OTAN SNMCMG1 (Groupe permanent de lutte contre les mines de l'OTAN 1) du Commandant letton Gvido Laudups. Cela fait plus de six ans qu’un belge a été à la tête de la flotte de l'OTAN. La cérémonie a eu lieu à la base navale de Zeebrugge sous la présidence de l'Amiral de Division Wim Robberecht, Commandant de la marine et adjoint de l'Amiral Benelux et en présence du l’Amiral de Division Jens Nemeyer, adjoint Chef d’Etat – Major près du Allied Maritime Command (MARCOM).

Le Capitaine de Frégate Peter Ramboer, dirigera pendant près d'un an la flotte permanente de lutte contre les mines de l’OTAN. Il sera assisté par une équipe internationale qui, en plus de la planification des exercices et des opérations, assure également la liaison vers le Quartier général Maritime à Northwood (Royaume-Uni). L’Etat-major embarquera pour les six premiers mois à bord du navire de soutien torpille néerlandais Zr.Ms.A900 Mercuur. La tâche principale du Mercuur est de soutenir les sous-marins, mais il peut également être utilisé comme navire de commandement. Par après, pour les 6 mois suivants, le navire de soutien logistique et de commandement belge A960 Godetia deviendra le fleuron du groupe.

En plus du commandement, la Belgique a presque toujours un chasseur de mines dans la flotte de lutte contre les mines de l’OTAN.

Le « Groupe permanent de lutte contre les mines de l'OTAN 1» ou en abrégé SNMCMG1 est une flotte d'intervention de chasseurs de mines et sa tâche principale est de localiser et de neutraliser les mines marines. C'est également l'une des quatre flottes permanentes dont l'OTAN dispose, déployable 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Depuis le tout début du SNMCMG1, la Belgique a assuré chaque année le déploiement de l'un de ses chasseurs de mines. Les navires effectuent leur mission principalement sur les mers d'Europe du Nord, mais peuvent en principe travailler dans le monde entier.

 

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Citation

* Selon la déclaration d’intention signée en Novembre les Pays-Bas ont l’intention d’acquérir ensemble avec la Belgique une capacité de lutte contre les mines identique dans le cadre de la coopération marine belgo-néerlandaise fructueuse de longue date. La procédure de prise de décision néerlandaise sera à l’ordre du jour ce printemps et par conséquent les Pays-Bas ne pourront se joindre à ce marché public qu’après que cette procédure ait été parcourue.

Ça sent l'entourloupe, normalement ça aurait dû être un marché dès le départ pour 12 navires mais ici les néerlandais ne prendront leur décision (de se joindre ou pas) qu'après le 21 mars, donc quand les candidats seront connus :dry:

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Le 12/02/2018 à 11:11, wielingen1991 a dit :

La frégate Louise-Marie et la frégate Guépratte à couple dans un port méditerranéen

 

Cartagena en Espagne ??

Le Louise-Marie devait s'y rendre pour participer à l'exercice "Sea guardian" à l'issue d'un entraînement au NMIOTC (NATO Maritime Interdiction Operational Training Centre) de Souda bay, en Crète:

https://www.defense.gouv.fr/operations/operations/autres-operations/otan/otan-la-fregate-guepratte-a-la-tete-de-l-operation-sea-guardian

 

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il y a 23 minutes, ascromis a dit :

Cartagena en Espagne ??

Le Louise-Marie devait s'y rendre pour participer à l'exercice "Sea guardian" à l'issue d'un entraînement au NMIOTC (NATO Maritime Interdiction Operational Training Centre) de Souda bay, en Crète:

Finalement, c'était à Souda Bay :

Et bien la vidéo ;-)

 

Modifié par wielingen1991
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