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Marine Belge (composante marine)


Chevalier Gilles

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Sea Naval Solutions details proposal for the Belgian-Dutch MCM Program
Sea-Naval-Solutions-details-proposal-for

As the Belgian-Dutch MCM tender is heating up, the Sea Naval Solutions (SNS) consortium (Thales-Engine Deck Repair-Chantier de l’Atlantique-Socarenam) invited Naval News in Antwerp to detail its proposal and to outline the capabilities of EDR shipyard.


https://www.navalnews.com/news/2019/02/sea-naval-solutions-details-proposal-for-the-belgian-dutch-mcm-program/

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  • 2 weeks later...
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Il y a celle ci ... avec des bateau fille de partout ... un sur bossoir arriere ... a priori un sur chaque bord au niveau de la grue ... et normalement sous la plateforme hélico il y a encore un espace de hnagr dédié a un bateau fille ... ca fera potentiel 4 bateaux filles.

gdm.jpg

Ici sous la plateforme hélico

mothership_toolbox_copyright_chantiers_d

Ici une vue sur l'autre bord ... sans logement pour bateau fille ... on voie un bateau fille sur le babord a hauteur de la grue ... et normalement il y a la place pour un autre dans le hangar. En gros il y a "4 cases" ... mais pour éviter de jour a Sokoban c'est prévu de ne les utiliser que pour deux engin.

A priori les image ont eté retourné par le graphiste ... ce qui explique que l'emplaement latéral pour bateau fille se trouve un coup a babord un coup a tribord.

mothership_2_copyright_chantiers_de_latl

mothership_4_copyright_chantiers_de_latl

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1 minute ago, wielingen1991 said:

Oui, ça parait techniquement possible d'en embarquer 4. Et sur certaines images, le bateau-fille sous la grue est remplacé par deux containers

Sous la grue je doute qu'on puisse mettre un bateau fille ... je comptais 4 ... avec les 3 en long depuis le bossoir arriere ... la case intermédiaire entre le boussoir et le hangar ... et la case hangar ... plus la case latéral babord sur ton image.

En pratique la case centrale va surtout servir de "carrefour" permettant de faire glisser les bateau entre les positions : stockage babord ... mise a l'eau arrière ... maintenance hangar.

Après on peu toujours imaginer la grue mettre directement a l'eau le bateau placé au "carrefour" ... et en laissant toujours un bateau a l'eau pouvoir en utiliser 4 opérationnellement.

On notera aussi le petit hangar pour hélicoptère derrière la passerelle, et que la grue a un bras super long.

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Je  pense qu'avec deux bateaux-fille embarqués ce serait déjà très bien (même si on peu en embarquer plus), ainsi un irait dans le hangar et l'autre dans l'emplacement latéral prévu pour. Normalement, ce sont les AUV (véhicule sous-marin autonome) qui devraient être embarqués en plus grand nombre, avec quatre unités embarquées au minimum.

Mais bon, malheureusement, comme chez nous on a maintenant un gouvernement d'affaires courantes, il faudra probablement attendre après les élections du 26 mai pour avoir une décision sur l'avenir du programme des navires MCM et des frégates !?

 

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Quatre USV (ou bateau-fille) embarqués sur le bateau-mère ce serait génial, mais bon, avec un bateau-mère équipé de deux USV (ou bateau-fille) et de 4 AUV (véhicule sous-marin autonome), ça va être costaud pour chasser la mines ! Puisque le bateau-mère pourra "potentiellement" mettre en action simultanément 6 sonar (à ouverture synthétique) 2 sonar remorqué pour les 2 USV + les 4 sonar intégrés dans les 4 AUV. Et, pour multiplier le nombre de sonar disponibles, les bateaux-mère peuvent travailler à plusieurs, et en réseau.

Les deux USV du bateau-mère sont modulables en plusieurs configurations selon la mission demandée (dragage, détection, classification, identification et neutralisation) :

 arcims10.jpg

Les 4 AUV (véhicule sous-marin autonome), eux ne sont pas modulables, ils servent uniquement à la détection et à la classification. Ils sont programmés à l'avance pour aller scanner le fond marin avec leur sonar, l'autonomie de leurs batteries peut aller jusqu'à 24h. Bref, le boulot des AUV, c'est de trouver les mines, et la neutralisation de celles-ci c'est le boulot des USV.

419-1810.png

Voici un schéma montrant l'utilisation simultanée des 2 USV et des 4 AUV dans une opération de chasse aux mines. Dans le cas montré ci-dessous, les 2 USV servent de relai entre le bateau-mère (qui se trouve à plus de 10 km de la zone d'opération) et les 4 AUV qui sont en plongée en mode détection avec leur sonar. Durant l'opération, les 2 USV communique par ondes acoustiques avec les 4 AUV, en leur envoyant en permanence la position GPS afin qu'ils corrigent en permanence leur position. Et parallèlement, les 2 USV renvoient en permanence au bateau-mère leurs positions et celles des 4 AUV :

belg_a69.png

Cette méthode, de 4 AUV employés simultanément permet de scanner des grandes superficies puisque la couverture sonar est multipliée par 4. Le seul réel problème avec les AUV, c'est qu'ils ne peuvent pas envoyer les images de leur sonar en temps réel au bateau-mère, donc les données récoltées par leurs sonars sont récupérées lorsque les AUV sont ré-embarqués sur le bateau-mère, par exemple durant le changement des batteries de l'AUV afin qu'il puisse ensuite aller continuer sa mission, et ensuite ces données sont analysées par des opérateurs dans le CO. Et d'après ce que j'ai pu lire sur le web, pour faciliter le travail des opérateurs, le logiciel du sonar permet d'éliminer les contacts non-intéressants et de ne garder que les contacts intéressants, qui demandent une identification plus poussée à l'aide d'un ROV. Et à ce moment-là, un USV est envoyé sur la position GPS du contact, et là il met à l'eau un ROV qui va examiner avec une caméra HD le contact, les images du ROV sont envoyées en temps réel au bateau-mère, et si il s'agit bien d'une mine, alors le ROV largue une charge explosive à proximité de la mine pour la neutraliser.

Et si la superficie de la zone à vérifier est moins grande, alors on peut utiliser l'USV directement pour la détection en l'équipant d'un sonar remorqué :

belg_a70.png

Cette méthode, qui couvre une moins grande superficie, à le grand avantage de pouvoir travailler en temps réel, c'est à dire que les données récoltées par le sonar remorqué (qui est relié par un cable et la fibre à l'USV) sont envoyées en temps réel au bateau-mère par l'USV. De cette manière, les opérateurs à bord du bateau-mère analysent les images du sonar en temps réel, et en cas de détection d'un objet intéressant, ils envoient le 2ème USV examiner l'objet en question avec un ROV, pendant que l'autre USV (équipé du sonar remorqué) continue sa route et sa mission de détection.

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Cet un article en néerlandais et réservé aux abonnés, en voici un résumé "en gros" :

Citation

D'après les informations du magazine flamand "Knack", la Belgique optera probablement dans les prochaines semaines pour le navire du consortium "Sea Naval Solutions" (Chantiers de l''Atlantique, Socarenam, Engine Deck Repair et Thales belgium). Ce choix, qui découlerait du fait que le gouvernement belge a choisi le F35 et pas le Rafale, serait une sorte de compensation !

La commission d’évaluation de la défense pour le choix des nouveaux navires MCM est terminée et, malgré que le gouvernement soit en affaires courantes, la décision pourrait quand même tomber lors du Conseil des ministres du 15 mars !? Si c'était le cas, le calendrier pour la construction des navires serait alors respecté. Mais knack.be indique qu'il est fort possible que l'un des deux perdants (et là Knack pense surtout à Imtech qui est associé avec Damen) aille en appel de la décision !

Knack parle aussi de pression française sur le gouvernement belge, et donne l'exemple que la France soutiendrait la candidature de Reynders (l'actuel ministre de la défense) au Conseil de l'Europe si la Belgique choisissait les navires français...

PS : la presse flamande met la pression sur Reynders en faisant croire qui si au final il choisissait un des deux candidats français, ça voudrait obligatoirement dire qu'il a été corrompu d'une manière ou d'une autre !

Modifié par wielingen1991
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Quote

Selon des sources belges proches du dossier, Jean-Yves Le Drian aurait appelé Didier Reynders en lui promettant le soutien de la France pour un poste de secrétaire général au Conseil de l'Europe. Un poste à plus de 30.000 euros défiscalisés par mois. Didier Reynders s'est déclaré en janvier candidat comme secrétaire général du Conseil de l'Europe, une fonction qui sera vacante le 1er octobre prochain. Ce qui pourrait rendre le dossier des chasseurs de mines un peu plus irrespirable...

 

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il y a 1 minute, Skw a dit :

On aurait apparemment sorti les méthodes classieuses, côté du Quai d'Orsay.

Je ne sais pas comment ils ont fait, mais quel retournement de situation !!! (on dirait un coup du VAR dans les arrêts de jeux :biggrin:)

Personnellement, j'aurais préféré que le projet de "Sea Naval Solutions" remporte le contrat, mais bon...

En tout cas, demain, il ne faut pas rater le conseil des ministres, il va y avoir du sport !

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On 3/1/2019 at 12:41 PM, wielingen1991 said:

 

Les 4 AUV (véhicule sous-marin autonome), eux ne sont pas modulables, ils servent uniquement à la détection et à la classification. Ils sont programmés à l'avance pour aller scanner le fond marin avec leur sonar, l'autonomie de leurs batteries peut aller jusqu'à 24h. Bref, le boulot des AUV, c'est de trouver les mines, et la neutralisation de celles-ci c'est le boulot des USV.

arcims10.jpg

 

Pas tout a fait ... la première config en image ci dessus ... parle bien de "sweeping" ... il s'agit donc bien de faire exploser les mines via le dispositif remorqué, en leur faisant croire qu'une cible valide passe ... un systeme de leurrage acoustique et magnétique semble jouer le role de déclencheur.

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il y a 5 minutes, g4lly a dit :

Pas tout a fait ... la première config en image ci dessus ... parle bien de "sweeping" ... il s'agit donc bien de faire exploser les mines via le dispositif remorqué, en leur faisant croire qu'une cible valide passe ... un systeme de leurrage acoustique et magnétique semble jouer le role de déclencheur.

Oui, c'est une drague magnétique et acoustique, et en fait les USV savent tout faire (selon le module installé) : dragage à influence, détection, classification, identification et neutralisation.

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Personnellement, aucune des offres ne me satisfaisait. J'aurais préféré une combinaison de l'offre Damen (navire) avec une suite de drone faite par ECA et l'électronique par Thales.

Au moins, on aura les drones, ce qui est, je suppose pour un chasseur de mines, l'essentiel.

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Citation

Naval Group et ECA Robotics favoris pour les chasseurs de mines belges (14.03.2019)

Le consortium Belgium Naval & Robotics, qui réunit les deux sociétés françaises Naval Group et ECA-Robotics, est le grand favori pour le remplacement des chasseurs de mines en Belgique et aux Pays-Bas, a appris L’Echo à bonne source.

Le géant étatique Naval Group (ex-DCN), constructeur notamment du porte-avions Charles de Gaulle et des frégates de combat françaises, est associé à son compatriote ECA-Robotics, filiale du groupe Gorgé, pour participer à la compétition visant à fournir douze navires de lutte contre les mines aux marines belge et néerlandaise (six pour chaque pays). Un contrat global de deux milliards d’euros appelé MCM (Mine Countermeasure Missions, MCM).

Le point est inscrit à l’ordre du jour de la réunion du kern (conseil des ministres restreint) de ce vendredi. Le gouvernement Michel avait annoncé vouloir prendre une décision sur ce dossier avant la fin de la législature, les militaires ayant de leur côté terminé l’évaluation des trois offres remises. Selon nos informations, Naval Group et ECA-Robotics ont fait la différence sur le plan financier. Le cabinet du ministre de la Défense, Didier Reynders, n’a pas donné suite à nos demandes de commentaires.
Un centre d’excellence

Les deux autres candidats à ce marché belgo-néerlandais sont, d’une part, un consortium baptisé SeaNavalSolutions, rassemblant les chantiers navals STX France et Socarenam, Thales Belgium et la firme anversoise Engine Deck Repair (EDR), et, d’autre part, le chantier naval néerlandais Damen Schelde, associé à la société Imtech België.

Sur le plan opérationnel, la proposition de Belgium Naval & Robotics est conçue autour d’un concept novateur, qui repose sur des navires-mères assez volumineux, équipés de manière modulaire et en fonction des missions de drones aériens et de surface. Ces derniers seront capables de lancer et de récupérer automatiquement des engins plus petits d’identification et de destruction des mines sous-marines.

Le volet économique de l’offre prévoit une stratégie d’investissement ambitieuse en Belgique, qui deviendrait un centre d’excellence industrielle dans la guerre des mines, déjà une spécialité des militaires belges. Ce plan repose notamment sur la création en Belgique de deux "labs", l’un consacré aux évolutions en matière de lutte contre les mines ("MCM lab"), l’autre dans le domaine de la cybersécurité maritime, tant civile que militaire.

Au total, Naval Group et ECA-Robotics se sont engagés, en cas de succès, à fournir des retombées économiques pour 2,1 milliards d’euros sur vingt ans. D’après le consortium, ces retours seront répartis à hauteur de 50% en faveur de la Flandre, de 35% pour la Wallonie et le reste à Bruxelles.

ECA-Robotics a indiqué qu’il entendait construire à Zeebruges une unité de 5.000 m2 pour la production des drones de surface et sous-marins qui équiperont les navires de nouvelle génération. Une usine qui prendrait en charge ensuite leur maintenance et l’éventuelle fabrication de versions pour l’exportation. Partenaire majeur du projet, le chantier Flanders Ship Repair assurera à Zeebruges 100% des activités de maintenance des douze navires. Quelque 39 accords de partenariat au total ont déjà été signés avec des entreprises belges.

Source : https://www..be/entreprises/general/naval-group-et-eca-robotics-favoris-pour-les-chasseurs-de-mines-belges/10107442.html

 

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Si le groupe Sea Naval solution n'est pas retenu, on perdra quand même une potentielle synergie entre les marines belges, anglaises et françaises, dans la mesure où les USV (et la partie Thales) sont très proches (projet MMCM pour la france/UK).

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il y a 2 minutes, bibouz a dit :

Si le groupe Sea Naval solution n'est pas retenu, on perdra quand même une potentielle synergie entre les marines belges, anglaises et françaises, dans la mesure où les USV (et la partie Thales) sont très proches (projet MMCM pour la france/UK).

Oui et non,  ECA est aussi un partenaire du projet MMCM avec ses AUV, qui sont d'ailleurs équipé du fameux sonar à ouverture synthétique de Thales.

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