Chine

[Wallaby]

http://fr.shisu.edu.cn/resources/news/content1549 (30 mars 2015)

 

Communiqué des statistiques du développement économique et social de Shanghai de 2014 : 24 millions d’habitants et 1,83 million de voitures

[Wallaby]

La Chine N°1 mondial des dépenses de tourisme.

Source : http://www.thailande-fr.com/tourisme/35307-la-thailande-trop-dependante-du-tourisme-chinois

Modifié le 2 juillet 2015 par Wallaby

[Bat]

Pendant ce temps-la, la bourse capitaliste communiste chinoise continue de s'effondrer. La bulle semble en train d'éclater et ça risque d'avoir des répercussions globales...

 

Le grand n’importe quoi de la Bourse chinoise

 

En dépit des mesures prises par les autorités pour éviter le krach, la Bourse chinoise est en train de s’effondrer. Après avoir doublé en moins d’un an, la place de Shanghai a chuté de près de 30% en moins d’un mois. Explications.

Si la Grèce inquiète les marchés financiers en Occident, la situation en Chine pourrait bientôt les faire trembler. Depuis son plus haut de sept ans, le 12 juin dernier, la Bourse chinoise et ses millions d’investisseurs accusent le coup. Après avoir gagné plus de 52% en 2014 et 54% sur les 5 premiers mois de l’année, la fête est finie sur les marchés. En trois semaines, la Bourse de Shanghai a perdu 25%, soit 2.400 milliards de dollars qui se sont envolés, plongeant les investisseurs et les autorités dans la panique. Alors, est-ce que le nouveau sport national en Chine est en train de se retourner contre le gouvernement ? (...)

 

Suite:  http://www.capital.fr/bourse/actualites/le-grand-n-importe-quoi-de-la-bourse-chinoise-1053042#YKIAABdqRgPXLYtk.99

 

Ça, c'était hier. Avec la séance d'aujourd'hui, les pertes depuis trois semaines seraient maintenant de 30%.

[Kiriyama]

Maintenant est-ce que le gouvernement chinois a les liquidités pour combler les pertes en cas de déroute générale ? Je pense quand même que oui.

[Bat]

Maintenant est-ce que le gouvernement chinois a les liquidités pour combler les pertes en cas de déroute générale ? Je pense quand même que oui.

 

Il peut en imprimer tant qu'il veut, je pense. C'est ce que font la plupart des pays du monde, du reste. Il ne me semble pas que la banque centrale chinoise ait des règles comme la BCE qui ne peut pas imprimer de la monnaie. La contrepartie problématique serait la dévaluation du Yuan (c'est pour cela qu'on limite beaucoup le recours à la planche à billets, même dans les pays où c'est permis, pour limiter l'inflation et éviter une déroute plus grave encore), mais c'est ambivalent. Ils retrouveraient un gain de compétitivité à l'export, mais y perdraient à l'import. Comme le marché intérieur chinois est très fermé, je ne pense pas que cela poserait de vrais problèmes, sauf pour le smatières premières. Reste les quetsions des dettes: la Chine détient beaucoup de totres de dette étrangers. Suivant qu'ils sont libellés en yuans ou dans d'autres monnaies, ça peut avoir des conséquences différentes, tant pour la Chine que pour les pays endettés.

Modifié le 7 juillet 2015 par Bat

[judi]

Maintenant est-ce que le gouvernement chinois a les liquidités pour combler les pertes en cas de déroute générale ? Je pense quand même que oui.

Probablement mais il faut alors que cela ne dure pas et/ou ne s'aggrave pas. Ou sinon en quelques mois ou en une année et quelques les réserves fondront comme neige au soleil. 

[chaba]

Tout le monde (en Europe...) ne parle que de la Grece, mais ce qui se passe actuellement sur les marches financiers chinois est probablement bien plus important pour notre futur (futur economique d'abord).

 

Ce matin (8 juillet), les bourses chinoises sont (encore...) en baisse, d'environ 8% a l'ouverture (moins 5% seulement a 10h00 locale)par rapport a hier soir. Le chiffre est a prendre avec precaution parce que 40 a 50 pour cent des societies cotees sont en fait en "cotation suspendue", une mesure classique qui consiste a casser le thermometre pour nier la fievre. Toutefois la baisse qui continue ce matin sur le marche chinois des matieres premieres (Dalian Iron Ore future en baisse de 8% ce matin, neuvieme jour de baisse consecutive) indique que la panique est toujours en cours. La Banque de Chine achete directement des actions pour maintenir les cours en séance (source FT), ce n'est pas exactement son role, mais bon... C'est aussi un marqueur de l'etat d'esprit des dirigents chinois et risqué de renforcer le sentiment baissier.

 

Le jour ou les cotations reprendront, les possesseurs de titres se retrouveront avec des decotes massives (30% ? Plus ?) sans avoir rien pu faire du fait de l'intervention administrative. Cela risque de faire passer le gout de la bourse au petits actionnaires chinois et aux etrangers, ils ne restera donc plus que les institutionels chinois, des acteurs aux ordres du gouvernement... Tous les prets garantis par des porte-feuilles de titres chinois veront voir leurs rating degrades, impliquant des appels de garantie supplementaires sous peine de voir se reduire la solidite des banques chinoises. Quid des "margin call" sur les swaps/futures en Chine et ou trouver l'argent (a l'etranger ?) pour les satisfaire si on ne peut plus vendre sur le marche chinois ? A moins que la BoC ne cree de la monnaie par milliards (et la largue par helicoptere au dessus de Shanghai...). Mais alors quid de la valeur du yuan ??

[Bat]

La Banque de Chine achete directement des actions pour maintenir les cours en séance (source FT), ce n'est pas exactement son role, mais bon... C'est aussi un marqueur de l'etat d'esprit des dirigents chinois et risqué de renforcer le sentiment baissier.

 

Je pense qu'il faut lire la réaction de la Banque de Chine (donc, des autorités chinoises) comme un signal politique pour essayer de garder le contrôle de la situation, mais pas seulement sur le plan boursier/financier. L'enjeu derrière est la paix sociale: tuer dans l'œuf toute velléité de contestation interne.

 

La Chine actuelle est un pays idéologiquement étrange, d'où mon expression paradoxale hier de "bourse capitaliste communiste": le pays est officiellement communiste et sous la dictature d'un parti unique de fait. Avec les menaces de déstabilisation post-révolution culturelle puis les mouvements qui ont culminé à Tian'anmen en 1989, le parti a compris qu'il ne pouvait plus continuer comme ça sous peine de menace d'effondrement interne de la dictature, façon URSS. Ils ont alors accéléré le plan de réforme économiques initié avant 1989 (et qui étaient partiellement à l'origine de la consultation étudiante) et élaboré ce que les philosophes appelleraient un nouveau contrat social: ouverture économique et capitalisme débridé dans les faits, qui contribue à hausser assez significativement le niveau de vie d'une part importante de la population (ce que 40 ans de communisme n'avaient pas réussi... bien au contraire) contre un verrouillage politique plus ou moins total par l'appareil sécuritaire du parti. Les classes dirigeantes ont offert la prospérité à la classe moyenne chinoise en "échange" du maintien de la dictature (qui garantit la suprématie du parti et le sprivilège des différents clans dirigeants). Tant que la classe moyenne s'étend, que son niveau de vie augmente et que des perspectives d'amélioration (pour soi ou ses enfants) sont crédibles, il n'y a aucune raison de remettre en cause le système (et c'est ce que martèle la propagande). Le problème, c'est: quid quand ce système se grippe?

 

On se retrouve avec une situation paradoxale pour un pays officiellement communiste: il y a plus de boursicoteurs en Chine que de membres du parti, comme le disait France Info ce matin. Un vrai krach boursier qui affecterait directement la classe moyenne est susceptible de créer des troubles, du "vous nous avez trompés" à simplement des gens dans la m... car ils ont perdu une part plus ou moins importante de leurs moyens. Pas plus qu'il ne peut se permettre des troubles intérieurs pour des questions sociales ou environnementales, le gouvernement n'ose prendre le risque d'une révolte des petits actionnaires, d'autant plus que le problème concerne cette fois le cœur du contrat social (la prospérité économique, le niveau de vie, l'enrichissement). Il doit donc tout faire pour amortir le choc et empêcher une trop grande part de la classe moyenne montante de perdre trop de billes, quitte à utiliser des instruments dont ce n'est pas le rôle (comme la Banque de Chine).

 

Après tout, les états occidentaux n'ont pas agi autrement lors de la crise bancaire de 2008, en sauvant les banques à coups de centaines de milliards, parfois de manière discutable (cf. p. ex les doutes sur la légalité de la nationalisation de fait de Fortis en Belgique) pour sauver la mise à des millions d'épargnants qui auraient perdu une bonne part de leurs économies dans la faillite de ces banques.

[Boule75]

La Chine actuelle est un pays idéologiquement étrange, d'où mon expression paradoxale hier de "bourse capitaliste communiste": le pays est officiellement communiste et sous la dictature d'un parti unique de fait.

 

Ah mais ça porte un nom, ça, quand, en plus d'etre autoritaire (ce qu'il est forcément dans un régime de parti unique) et fortement nationaliste (pas besoin de démonstration je pense), le régime développe une oligarchie économique endogène melée avec le pouvoir/Parti, un peu d’expansionnisme, des éléments racistes (colonisation, traitements différenciés des minorités...) : ça s'appelle le fascisme.

[Wallaby]

J'ai un peu de mal à voir de quel point de vue le traitement différencié des minorités pourrait être un reproche à faire à la Chine. Les Etats-Unis, le Canada, ou l'Australie accordent un traitement différencié à leurs aborigènes. La Chine est-elle différente de ce point de vue ?

[EOA]

J'ai un peu de mal à voir de quel point de vue le traitement différencié des minorités pourrait être un reproche à faire à la Chine. Les Etats-Unis, le Canada, ou l'Australie accordent un traitement différencié à leurs aborigènes. La Chine est-elle différente de ce point de vue ?

 

 

Pour avoir été en Chine et dans ces territoires autonomes : Mongolie, Tibet, Xinjiang, les différences sont flagrantes, rien à voir avec le statut qu'ont aujourd'hui les Native Americans aux USA/Canada ou les aborigènes en Australie.

Présence militaire et policière très importante et ultra violente (plusieurs dizaines de morts du fait des violences policières chaque année), peuplement massif de ces régions par des Han (ethnie chinoise majoritaire), différences de traitement légales (accès à l'emploi public restreint, possibilité d'avoir plus d'un enfant interdite). 

 

Quant à la situation économique chinoise, le gouvernement pourrait également solliciter ses immenses réserves souveraines : près de 4000 milliards de dollars (deux fois le PIB annuel de la France). Le problème c'est qu'ils savent très bien qu'ils vont en avoir besoin sous peu lorsque leur économie repassera définitivement sous les 7/8% de croissance, lorsque d'ici quelques années une immense partie de la population va se retrouver à la retraite sans protection sociale ni rien etc. 

 

Il faut bien voir que la Chine dont on ne cesse de vanter la puissance est encore plus que l'URSS de l'époque un colosse aux pieds d'argile ... 

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Modifié le 8 juillet 2015 par EOA

[Wallaby]

Pour avoir été en Chine et dans ces territoires autonomes : Mongolie, Tibet, Xinjiang, les différences sont flagrantes, rien à voir avec le statut qu'ont aujourd'hui les Native Americans aux USA/Canada ou les aborigènes en Australie.

Présence militaire et policière très importante et ultra violente (plusieurs dizaines de morts du fait des violences policières chaque année), peuplement massif de ces régions par des Han (ethnie chinoise majoritaire), différences de traitement légales (accès à l'emploi public restreint, possibilité d'avoir plus d'un enfant interdite).

Vous ne dites pas le contraire, mais il y a d'autres minorités en Chine que celles que vous indiquez. Surtout dans le sud du pays, en particulier dans la province de Yunnan, il y a une pléthore de petits peuples aux traits culturels extrêmement variés.

Le peuplement massif n'est pas une spécificité chinoise, puisque l'Arizona, la Californie, et de façon générale tous les Etats-Unis sont peuplés massivement d'Européens.

Sur la possibilité d'avoir plus d'un enfant, c'est le contraire. Les minorités en Chine sont exemptées de la politique de l'enfant unique.

Finalement c'est plutôt le premier point, la répression armée qui serait une spécificité chinoise, puisqu'on n'en voit plus aux Etats-Unis depuis le 19e siècle.

Il y a aussi des Tibétains heureux, comme le montre l'affaire des photos de mariage sur les réseaux sociaux : http://foreignpolicy.com/2015/05/02/china-tibet-wedding-photos-censorship/ (2 mai 2015)

[Kiriyama]

Il y a aussi des Tibétains heureux, comme le montre l'affaire des photos de mariage sur les réseaux sociaux : http://foreignpolicy...tos-censorship/ (2 mai 2015) 

 

Bah tant qu'ils ferment leur gueule oui, ils n'ont rien à craindre.

Modifié le 8 juillet 2015 par Kiriyama

[EOA]

Le peuplement massif n'est pas une spécificité chinoise, puisque l'Arizona, la Californie, et de façon générale tous les Etats-Unis sont peuplés massivement d'Européens.

 

 

Ce procédé a été utilisé par le passé dans ces pays, ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui, c'est même le contraire avec les populations latinos. Le remplacement de population est une acculturation d'une grande violence. Ce n'est pas parce que d'autres l'ont fait avant que cela se justifie. 

 

Vous ne dites pas le contraire, mais il y a d'autres minorités en Chine que celles que vous indiquez. Surtout dans le sud du pays, en particulier dans la province de Yunnan, il y a une pléthore de petits peuples aux traits culturels extrêmement variés.

 

 

Au Yuannan bien que des minorités culturelles existent, il y a tout de même une forte majorité de Han. De plus ces territoires ont été détachés du Tibet dans les années 1960 et n'ont depuis posé aucun problème contestataire à contrario des tibétains et des ouïgours. 

 

Sur la possibilité d'avoir plus d'un enfant, c'est le contraire. Les minorités en Chine sont exemptées de la politique de l'enfant unique.

 

 

Mea culpa je suis allé trop vite. Premièrement avoir plus d'un enfant est aujourd'hui autorisé sous certaines conditions pour les Han de facon à développer l'ethie majoritaire. Deuxièmement, bien que cela n'ait pas pris la forme de "l'enfant unique" un controle demographique très sévère a été mis en place au Tibet et au Xinjiang. 

 

C'est un peu gros de ne pas voir que la différenciation appliquée par la Chine envers certaines de ses minorités est limite limite ... 

Modifié le 8 juillet 2015 par EOA

[Wallaby]

C'est un peu gros de ne pas voir que la différenciation appliquée par la Chine envers certaines de ses minorités est limite limite ...

Avez vous-lu mon post sur les Navajos ? C'est un peuple qui est différencié, qui vit au moins en partie dans une réserve, et qui ne va pas bien, qui est en souffrance : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?view=findpost&p=866135

[nemo]

Les comparaisons de ce genre n'ont pas grand sens à mon avis : les situations des indigénes sont mauvaise dans beaucoup de pays et les pays anglo sont pas les derniers de ce point de vue c'est certain. La Chine a aussi un comportement discutable voire très discutable mais l'utilisation par certains donneur de leçon est largement hypocrite.

[Bat]

Une analyse du krach boursier chinois actuellement en cours, et de la manière dont les autorités locales y font face:

"Le krach chinois est un problème potentiellement beaucoup plus grave que la crise grecque"

La Grèce et la Chine, deux éléments d’une tempête parfaite ? Alors que toute l’attention est portée sur la Grèce, les bourses chinoises se sont effondrées de plus de 30% en un mois. Les mesures prises par les autorités de régulation pour enrayer la chute ont même accéléré la panique généralisée. 3.000 milliards de dollars se sont évaporés et la moitié des sociétés y ont suspendu leurs cotations.

Mais que se passe-t-il exactement en Chine ? Quels risques pour la zone euro ? L’économiste d’ING Philippe Ledent est l’Invité du samedi de LaLibre.be.

 

Avant un effondrement de 30% sur un mois, les bourses chinoises s’étaient envolées de 150 à 200%. Pourquoi un tel rallye boursier* ?

Ce qu’il se passe sur les marchés boursiers chinois depuis le mois de novembre est très éloigné de l’économie réelle en Chine, qui connaît une décélération alors que les actions flambent. L’économie chinoise, déjà très endettée, se développe rapidement à coups d’endettements supplémentaires. L’incroyable rallye boursier n’était aucunement justifié sur le plan macro-économique. Il s’explique par les mesures prises par les autorités chinoises pour freiner le surendettement en privilégiant l’apport financier des marchés boursiers. La principale fonction des bourses est de financer l’économie en permettant aux entreprises d’ouvrir leur capital.

Quelles mesures les autorités de cette 2ème économie mondiale ont-elles prises pour éviter de nouveaux endettements ?

Pour limiter l’endettement, elles ont déplacé le financement des entreprises sur les bourses. Afin de stimuler les marchés boursiers chinois, la Chine les a rendues davantage attractives à travers plusieurs mesures, dont les fameux - et très étranges – comptes de marges. En gros, le citoyen chinois investit 1.000 yuans sur un compte-titre qui lui permet ensuite d’emprunter le double et d’investir le tout en bourse, soit 2.000 yuans. Ce compte avec effet de levier est aussi une forme d’endettement, car l’investisseur doit rembourser les 1.000 yuans empruntés. Ces comptes de marges ont dopé la bourse. Les autorités chinoises ont ainsi facilité – et même incité - l’investissement boursier de quelques 85 millions de Chinois.

Particularité des bourses chinoises: les investisseurs européens n’y ont pas accès directement.

C’est pourquoi elles sont aussi peu développées, cotées en yuan et fermées aux investisseurs étrangers. Les Belges qui investissent dans des actions chinoises cotées à Hong Kong ou ailleurs le ressentiront malgré tout aussi, mais ce sont clairement les marchés internes qui ont le plus augmenté et qui dévissent sévèrement aujourd’hui. (...)

 

Suite: http://www.lalibre.be/economie/actualite/le-krach-chinois-est-un-probleme-potentiellement-beaucoup-plus-grave-que-la-crise-grecque-559e3e953570e4598cd6db00

[Henri K.]

D'après un rapport officielle du Ministère chinois de la santé, la population chinoise continue à croître, pour atteindre 1,368 milliards en fin 2014.

La naissance annuelle comparée à 2010 est aussi en croissance à 16,7 millions par an. Les 0 à 14 ans représentent 16,5% de la population globale, la population active atteint les 930 millions en 2014, en baisse par rapport à 2011 qui est de 940 millions, mais toujours 2 fois supérieur à l'Europe tout entier, créant ainsi une pression très forte sur le système social.

Le vieillissement de la population continue, les > 60 ans comptent 212 millions de personnes. Le ratio homme-femme continue de s'améliorer à 1,1588 : 1.

http://youtu.be/cjzju3FkgIE

Henri K.

[Henri K.]

L'armée chinoise crée son premier Think Tank de la stratégie de sécurité nationale.

 

http://youtu.be/NCTjk55owa4

 

Henri K.

[Henri K.]

La télévision CCTV dévoile le bureau de simulation du centre de management électromagnétique, de l'Etat major chinois.

 

http://youtu.be/Ms04LepBJfY

 

 

 

 

 

Henri K.

Modifié le 13 juillet 2015 par Henri K.

[Bat]

Sur les traces des mafias: les Triades, du rêve Ming au miracle économique chinois

 

Cette semaine, à l'occasion d'une nouvelle série d'été, La Libre s'interroge sur le phénomène des mafias dans le monde. À partir de six exemples en Europe, en Asie et en Amérique centrale, elle retrace leur histoire, décrit leur pouvoir aujourd'hui et s'arrête sur le parcours d'un parrain emblématique.

Pour débuter ce tour d'horizon : la mafia chinoise. À l'origine des sociétés secrètes vouées au renversement de la dernière dynastie de l’Empire du Milieu, celle des Qing, les triades ont dû trouver les moyens de financer leur lutte politique. Elles forment aujourd’hui le milieu criminel le plus puissant au monde. Lequel aurait contribué aussi au développement économique de la Chine, ces trente dernières années.

Le milieu criminel le plus puissant du monde

Les triades sont aussi volontiers associées à la Chine que le thé, la Grande Muraille, les costumes de mandarin, la calligraphie ou l’opéra de Pékin. On n’oserait pas en conclure qu’elles font partie de son folklore, mais on ne peut pas nier qu’elles appartiennent à son histoire. Les triades, que nous confondons volontiers avec le crime organisé chinois, étaient en effet, à l’origine, des organisations politiques clandestines. Apparues sans doute au XVIIe siècle, au lendemain de la conquête de l’Empire du Milieu par la dynastie Qing (une dynastie mandchoue, donc étrangère) en 1644, elles œuvrèrent dans l’ombre à la restauration des Ming.

On pense que les triades tirent leur nom d’une symbolique liée au triangle qui est censé relier, dans la cosmologie traditionnelle, l’homme, la Terre et le ciel. Elles ont trouvé en Chine un milieu propice à leur développement parce que le maintien d’un pouvoir dictatorial y a favorisé l’essor de sociétés secrètes, fonctionnant selon des rituels et des codes qui évoquent notre franc-maçonnerie. La soumission absolue à l’autorité (à commencer par celle du chef suprême de l’organisation, le "maître de la montagne" ou "tête du dragon") et la solidarité inébranlable entre les membres étaient des gages de survie dans le contexte des persécutions menées par la police impériale. Ces caractéristiques ne pouvaient que faciliter la transformation des triades en associations criminelles.

Les triades ont rapidement essaimé dans toute la Chine, puis au-delà de ses frontières : d’abord dans la colonie britannique de Hong Kong (qui offrait un lieu sûr pour se livrer à la subversion politique), ensuite dans les pays voisins, du Japon au Sud-Est asiatique, enfin dans le reste du monde, Europe et Amérique du Nord surtout, mais aussi depuis plus récemment en Afrique et en Amérique latine. Le succès de leur implantation a été facilité par la propension de ces organisations à fournir aide et protection aux immigrants chinois à l’étranger, une vocation qui est aussi celle des "tongs", une variante née au sein de la diaspora.

Pour financer leur combat politique (ce que feront aussi souvent les mouvements de guérilla contemporains), les triades ont versé dans les activités criminelles lucratives. A mesure que le rêve de rétablir les Ming sur le trône impérial s’estompait, ces activités ont fini par prendre le dessus jusqu’à devenir la raison d’être des organisations qui ont traversé les époques et les vicissitudes politiques.

La mafia chinoise, qui formerait aujourd’hui le milieu criminel le plus puissant du monde, offre à cet égard un remarquable exemple d’adaptation. Après la fondation de la République populaire en 1949, les communistes chinois traquèrent les triades avec une détermination d’autant plus grande qu’elles avaient souvent soutenu le Kuomintang - on a dit de Du Yuesheng, le patron de la fameuse Bande verte de Shanghai, qu’il n’avait pas été pour rien dans l’ascension de Chiang Kai-shek, l’ennemi historique de Mao, dans les années 1920-1930. Elles trouvèrent alors refuge à Hong Kong, Macao et Taiwan.

 

"Il est glorieux de s’enrichir"

Quand Deng Xiaoping, au début des années 1980, lança sa fameuse "politique de réformes et d’ouverture", les triades ne tardèrent pourtant pas à revenir. Deng n’avait-il pas proclamé qu’il était de nouveau glorieux de s’enrichir ? Les organisations criminelles en conclurent que tous les moyens étaient bons. Elles prospérèrent à tel point dans la nouvelle Chine que d’aucuns, comme le spécialiste Alain Rodier, ancien responsable des services de renseignement français, y voient une nécessaire collusion avec les autorités. La mafia aurait blanchi ainsi des milliards de dollars en investissant aussi bien dans la zone économique spéciale de Shenzhen, vitrine du capitalisme chinois de l’autre côté de la frontière avec Hong Kong, que dans l’Expo universelle de Shanghai en 2010.

Directeur du centre de recherches en droit pénal de l’Université de Pékin, He Bingsong a mis en lumière, dans une étude publiée en français par les éditions du CNRS ("Le crime organisé en Chine", 2012), les liens entre mafia et corruption en Chine. L’ampleur de l’enrichissement illégal de nombreux dirigeants du parti communiste, telle qu’elle a été révélée par la campagne menée depuis deux ans par le président chinois Xi Jinping contre la corruption, ne laisse guère planer de doutes sur l’imbrication des milieux politique et criminel en Chine, à l’instar de ce qu’on a pu observer ailleurs, en Italie ou en Russie notamment. (...)

 

 

Suite: http://www.lalibre.be/actu/international/sur-les-traces-des-mafias-les-triades-du-reve-ming-au-miracle-economique-chinois-55a282c83570c685854de4ab

[Wallaby]

http://www.afr.com/technology/social-media/how-china-stopped-its-bloggers-20150703-gi34za (4 juillet 2015)

Depuis 2012-2013, la relative liberté d'expression qui préexistait sur internet fait place à un contrôle des blogueurs par les autorités, utilisant les deux méthodes de la carotte et du bâton. Le bâton : arrestation, menottes, fers aux pieds, interrogatoire, licenciement, pressions sur la famille...  Carotte : « séminaire d'information » dans un hôtel de luxe à Pékin, avec piscine et petit-déjeuner à volonté.

L'utilisation de la loi sur la diffamation fait penser au « modèle singapourien ».

Le nombre de messages sur Weibo traitant de la corruption a chuté de 77% en 2014. Le nombre d'utilisateurs de Weibo a diminué de moitié en 2013 et le cours de l'action Weibo a chuté.

[Henri K.]

La télévision CCTV dévoile le bureau de simulation du centre de management électromagnétique, de l'Etat major chinois.

 

Henri K.

 

Un autre reportage CCTV sur ce bureau de l'Etat major sur leur projets dans le domaine civil, comme le WiFi à bord des avions de ligne, ou l'étude de la perturbation des éoliens aux communications civile et militaire.

 

http://youtu.be/kRZccmAxBTo

 

La question est de savoir, qu'est-ce que cette salle... ?

Henri K.

Modifié le 13 juillet 2015 par Henri K.

[Henri K.]

L'ancien Attaché de défense de l’Ambassade de France en Chine, le colonel du corps des officiers des bases de l’air Serge CHOLLEY, a présenté les axes de la stratégie militaire de la France et les missions de l'armée française ainsi que sa composition dans une émission télévisée chinoise.

 

CHOLLEY a commencé son interview en Chinois avant de basculer en Français.

 

Henri K.

 

La suite de l'interview du colonel Serge CHOLLEY, avec une chaîne de télévision chinoise.

 

http://youtu.be/9tnsEhZlR9g

 

il y a une 3ème et dernière partie qui devrait diffuser plus tard.

 

Henri K.

Modifié le 13 juillet 2015 par Henri K.

[Henri K.]

Au 1er semestre 2015, l'exportation de la Chine a augmenté de 0,9% alors que l'importation est en baisse de 15,5%. Les produits à haute valeur ajoutée font parti des hausses les plus importantes en exportation.

http://youtu.be/jGXvqkMgNcw

La Chine fabrique et soude sa première capsule en titane qui résiste à la pression de 4500m de profondeur dans l'eau, elle sera utilisée dans la production d'un nouveau submersible entièrement chinois. Le submersible Jiaolong qui a réalisé le record de 7062m de profondeur utilise une capsule russe et les bras robotiques américains.

http://youtu.be/7qomMF6zYlw

L'Université chinoise Tsinghua publie une recherche en spectromètre fait en quantum dot dans la revue scientifique "Nature", l'objectif est de démocratiser la fabrication de spectromètre et de multiplier les applications, comme celles citées par la journaliste : utiliser l'appareil photo du GSM pour analyser la pollution dans l'air, détecter les problèmes de santé...etc.

http://youtu.be/WVPLq4TLPRU

La publication de l'Université de Tsinghua

http://www.nature.com/nature/journal/v523/n7558/full/nature14576.html

L'analyse de cette publication

http://physicsworld.com/cws/article/news/2015/jul/02/spectrometer-made-from-quantum-dots-is-compact-and-low-cost

L'article sur le site de l'Université de Tsinghua

http://news.tsinghua.edu.cn/publish/newsen/6054/2015/20150708172435528837962/20150708172435528837962_.html

Le quantum dot, un nouveau nano-matériau

http://youtu.be/F9tQzOWIWSU

Henri K.