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Voilà autre chose... Honk Kong a été rendue aux anglais ???

Non, c'est juste que Hong Kong a un statut de région administrative spéciale en chine qui la rend autonome du reste du pays dans beaucoup de domaines dont le judiciaire et le politique. Sans doute pour ça qu'il fait la différence avec la PRC (par abus de langage la Chine).

Modifié par Arland
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Non, c'est juste que Hong Kong a un statut de région administrative spéciale en chine qui la rend autonome du reste du pays dans beaucoup de domaines dont le judiciaire et le politique. Sans doute pour ça qu'il fait la différence avec la PRC (par abus de langage la Chine).

Une autonomie politique si relative que le PCC s'est réservé le privilège de sélectionner les candidats aux dernières élections à Hong Kong. Et puis juridiquement c'est la Chine, beaucoup plus clairement que Taiwan ou les îles contestées de Mer de Chine.

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Une autonomie politique si relative que le PCC s'est réservé le privilège de sélectionner les candidats aux dernières élections à Hong Kong. Et puis juridiquement c'est la Chine, beaucoup plus clairement que Taiwan ou les îles contestées de Mer de Chine.

C'est une dispute au quotidien: dans le petit monde juridique, à peu près tout le monde préfère, quand en Chine, opérer à HK où il y a encore un Etat de droit fonctionnel et des règles de fonctionnement qui permettent un business sain (une des raisons pour laquelle une autorité de la concurrence y est en cours de création depuis quelques années), ce qui repose sur un ensemble de fonctionnements établis et de règles qui doivent maintenant être défendues pied à pied. C'est la Chine, mais avec un statut et des règles différents, et un ensemble de forces contradictoires qui s'y exercent, les unes pour faire disparaître cette différence, les autres pour la maintenir. 

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L'armée et les forces locales de Shanghai ont mené un exercice conjoint ces derniers jours qui simule le déblocage des voies maritimes autour de la ville.

34 officiers de 28 pays ont assistés à l'entrainement des élèves de l'Université NUDT (National University of Defense Technology) de l'armée chinoise.

Henri K.

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Durant le 12ème plan quinquennal, la couverture sociale en Chine a atteint un nouveau record : la cotisation pour la retraite atteint 846 millions de personne, 656 millions de citoyens bénéficient de la sécurité sociale, avec un taux de remboursement à 70% hors mutuelle.

La Chine devient le 3ème pays au monde, après les Etats Unis et le Canada, à exploiter commercialement le gaz de schiste.

Les Chinois cherchent malgré tout à maîtriser l'ensemble des technologies nécessaires pour diminuer l'importation de certains équipements afin de réduire d'avantage le coût de l'exploitation. Le surcoût par puits horizontal est estimé à 10 voir 20 millions de Yuan aujourd'hui par rapport aux Américains, que la Chine compte bien rattraper durant le 13ème plan quinquennal.

Henri K.

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Pour le gaz de schiste : ''En novembre 2009, le président américain Barack Obama s'est engagé à partager les technologies d'extraction des gaz de schiste avec la Chine et à encourager les investissements américains dans le développement des gaz de schiste chinois''

https://www.whitehouse.gov/blog/2009/11/17/us-and-china-towards-a-clean-energy-economy

Cela s'est il concrétisé ?

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Pour le gaz de schiste : ''En novembre 2009, le président américain Barack Obama s'est engagé à partager les technologies d'extraction des gaz de schiste avec la Chine et à encourager les investissements américains dans le développement des gaz de schiste chinois''

https://www.whitehouse.gov/blog/2009/11/17/us-and-china-towards-a-clean-energy-economy

Cela s'est il concrétisé ?

Pas entendu parler.

Henri K.

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China plans world's most powerful particle collider

China Daily, October 29, 2015

Chinese scientists have completed an initial conceptual design of a super giant particle collider which will be bigger and more powerful than any particle accelerator on Earth.

"We have completed the initial conceptual design and organized international peer review recently, and the final conceptual design will be completed by the end of 2016," Wang Yifang, director of the Institute of High Energy Physics, Chinese Academy of Sciences, told China Daily in an exclusive interview.

The institute has been operating major high-energy physics projects in China, such as the Beijing Electron Positron Collider and the Daya Bay Reactor Neutrino experiment.

Now scientists are proposing a more ambitious new accelerator with seven times the energy level of the Large Hadron Collider in Europe.

In July 2012, the European Organization for Nuclear Research, also known as CERN, announced that it had discovered the long sought-after Higgs boson-the "God particle", regarded as the crucial link that could explain why other elementary particles have mass-on LHC.

The discovery was believed to be one of the most important in physics for decades. Scientists are hopeful that it will further explain nature and the universe we live in.

While LHC is composed of 27-kilometer-long accelerator chains and detectors buried 100 meters underground at the border of Switzerland and France, scientists only managed to spot hundreds of Higgs boson particles, not enough to learn the structure and other features of the particle.

With a circumference of 50 to 100 km, however, the proposed Chinese accelerator Circular Electron Positron Collider (CEPC) will generate millions of Higgs boson particles, allowing a more precise understanding.

"The technical route we chose is different from LHC. While LHC smashes together protons, it generates Higgs particles together with many other particles," Wang said.

"The proposed CEPC, however, collides electrons and positrons to create an extremely clean environment that only produces Higgs particles," he said.

The Higgs boson factory is only the first step of the ambitious plan. A second-phase project named SPPC (Super Proton-Proton Collider) is also included in the design-a fully upgraded version of LHC.

LHC shut down for upgrading in early 2013 and restarted in June with an almost doubled energy level of 13 TeV, a measurement of electron volts.

"LHC is hitting its limits of energy level, it seems not possible to escalate the energy dramatically at the existing facility," Wang said. The proposed SPPC will be a 100 TeV proton-proton collider.

If everything moves forward as proposed, the construction of the first phase project CEPC will start between 2020 and 2025, followed by the second phase in 2040.

"China brings to this entire discussion a certain level of newness. They are going to need help, but they have financial muscle and they have ambition," said Nima Arkani Hamed from the Institute for Advanced Study in the United States, who joined the force to promote CEPC in the world.

David J. Gross, a US particle physicist and 2004 Nobel Prize winner, wrote in a commentary co-signed by US theoretical physicist Edward Witten that although the cost of the project would be great, the benefits would also be great.

"China would leap to a leadership position in an important frontier area of basic science," he wrote.

Gerard't Hooft, winner of the Nobel Prize in Physics in 1999, said in an earlier interview to Doha-based broadcaster Al Jazeera that the proposed collider, if built, "will bring hundreds, probably thousands, of top class scientists with different specializations, from pure theory to experimental physics and engineering, from abroad to China".

Dans pas très longtemps, l'innovation viendra plutôt de l'Est, comme ce fut le cas durant plusieurs siècles dans le passé. Il va falloir composer avec.

Henri K.

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China plans world's most powerful particle collider

Dans pas très longtemps, l'innovation viendra plutôt de l'Est, comme ce fut le cas durant plusieurs siècles dans le passé. Il va falloir composer avec.

Henri K.

Pourquoi serait-ce embêtant pour les occidentaux ? Ce sera de la recherche fondamentale très très chère avec probablement peu d'application pratiques possibles pour avoir un retour sur investissement. Plus ils mettront la dedans, moins ils mettront ailleurs. Et s'ils jouent le jeu de la coopération scientifique dont ils bien profité jusqu'à présent,  tout le monde pourra profiter des éventuelles découvertes. C'est tout benef non ?

 

 

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L'Académie chinoise des Sciences publie un rapport dans lequel elle indique que dans de nombreux domaines en chimie et en sciences des matériaux, la Chine commence à dépasser le niveau des autres pays développés.

Le développement du secteur robotique en Chine est tel que dans certaines universités, 100% des étudiants de niveau Bac+2 qui ont choisi cette spécialisation ont déjà signé un contrat de travail avec des sociétés 2 ans avant leur diplôme.

Selon une étude anglais, l’espérance de vie des Chinois a augmenté de 8,5 ans entre 1990 et 2013.

Henri K.

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Je pense qu'Henri parle d'une manière bien plus large que cet exemple.

Penser est-ouest ou sud-nord en terme de recherche fondamentale devient de plus en plus anachronique.  Ne serait-ce qu'au CERN et au LHC le nombre de pays impliqués et la variété de chercheurs de toutes nationalités confondus qui y bossent. Il va falloir se faire à l'idée qu'on est plus il y a plusieurs siècles.

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Oui mais le fais d'attirer une large population de scientifiques de haut niveau dans les laboratoires/universités permet aussi de faire profiter ces dernières et ainsi la formations des élites du pays. C'est tout cet écosystème scientifique et technique qui va être boosté et donc les applications et les dépôts de brevets, le nerf de la guerre économique aujourd'hui...

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Rencontre Chine/Taïwan: Pékin consent à parler au chef d’un régime hier encore "fantoche"

La rencontre, samedi prochain, en terrain neutre à Singapour, du président chinois Xi Jinping et de son homologue taïwanais Ma Ying-jeou, pourrait ressembler à n’importe quelle entrevue entre chefs d’Etat et ne susciter qu’un intérêt poli. Impensable il y a moins de dix ans et difficile à imaginer il y a quelques mois encore, elle est en réalité historique et susceptible de changer fondamentalement la donne en Asie orientale.

Depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949, Chinois et Taïwanais incarnent, en effet, deux courants historiques et deux Etats rivaux : tandis que les communistes de Mao Zedong, vainqueurs, fondaient la République populaire de Chine à Pékin, les nationalistes de Chiang Kai-shek, vaincus et en fuite, perpétuaient, sur la petite île de Taiwan (jadis appelée Formose en Occident), la République de Chine fondée à Nankin en 1911. Les uns et les autres postulant l’existence d’une seule Chine (voir ci-contre), les deux régimes ne pouvaient coexister qu’en se combattant ou en s’ignorant : la dernière rencontre de leurs dirigeants respectifs fut celle de Mao et Chiang à Chongqing (alors capitale de guerre de la Chine), en septembre 1945. Encore Mao n’était-il à cette époque que le chef d’un mouvement de guérilla qui avait échappé de justesse à l’extermination.

suite: http://www.lalibre.be/actu/international/rencontre-chinetaiwan-pekin-consent-a-parler-au-chef-d-un-regime-hier-encore-fantoche-563a41103570bccfaecdb777

Encadré sur les "deux Chine": http://www.lalibre.be/actu/international/deux-republiques-et-une-seule-chine-563a46033570bccfaecdd512

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Rencontre Chine/Taïwan: Pékin consent à parler au chef d’un régime hier encore "fantoche"

La rencontre, samedi prochain, en terrain neutre à Singapour, du président chinois Xi Jinping et de son homologue taïwanais Ma Ying-jeou, pourrait ressembler à n’importe quelle entrevue entre chefs d’Etat et ne susciter qu’un intérêt poli. Impensable il y a moins de dix ans et difficile à imaginer il y a quelques mois encore, elle est en réalité historique et susceptible de changer fondamentalement la donne en Asie orientale.

Depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949, Chinois et Taïwanais incarnent, en effet, deux courants historiques et deux Etats rivaux : tandis que les communistes de Mao Zedong, vainqueurs, fondaient la République populaire de Chine à Pékin, les nationalistes de Chiang Kai-shek, vaincus et en fuite, perpétuaient, sur la petite île de Taiwan (jadis appelée Formose en Occident), la République de Chine fondée à Nankin en 1911. Les uns et les autres postulant l’existence d’une seule Chine (voir ci-contre), les deux régimes ne pouvaient coexister qu’en se combattant ou en s’ignorant : la dernière rencontre de leurs dirigeants respectifs fut celle de Mao et Chiang à Chongqing (alors capitale de guerre de la Chine), en septembre 1945. Encore Mao n’était-il à cette époque que le chef d’un mouvement de guérilla qui avait échappé de justesse à l’extermination.

suite: http://www.lalibre.be/actu/international/rencontre-chinetaiwan-pekin-consent-a-parler-au-chef-d-un-regime-hier-encore-fantoche-563a41103570bccfaecdb777

Encadré sur les "deux Chine": http://www.lalibre.be/actu/international/deux-republiques-et-une-seule-chine-563a46033570bccfaecdd512

Les deux articles sont payants, je ne les ai donc pas lus.

1°) « Hier encore "fantoche" ». Quand ça hier ? Hier le 4 novembre 2015 ? À quand remonte exactement l'emploi de l'adjectif "fantoche" ?

La Chine populaire fonde sa politique taiwanaise sur le "consensus de 1992" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Consensus_de_1992

Le Consensus de 1992 (en chinois 九二共識; littéralement, « Consensus de 92 ») désigne un accord affirmant que la Chine continentale et Taïwan appartiennent à une seule Chine, bien qu'il puisse y avoir interprétation quant à la signification de ce terme.

La République populaire de Chine (RPC) a indiqué que le soutien à ce consensus est un pré-requis pour toute entité désirant entamer des discussions avec elle. À Taïwan, ce consensus est soutenu par les partis appartenant à la Coalition pan-bleue, qui inclut le Kuomintang et le Qinmindang ou Parti populaire (PFP). En 2005, il fut la base de l'accord signé entre les chefs de ces partis (appartenant à l'opposition) en voyage en République populaire et le Parti communiste chinois.

Comment peut-on imaginer que Pékin, ayant emmagasiné ce "consensus de 1992" veuille revenir en arrière en qualifiant le Kuomintang de "fantoche" ?

Je rappelle que le président du Kuomintang, Eric Chu a rencontré Xi Jinping le 4 mai 2015 :

http://nationalinterest.org/feature/the-battle-taiwans-soul-the-2016-presidential-election-12790 (3 mai 2015)

Eric Chu, président du Kuomintang, maire de Xinbei qui est la couronne de banlieue autour de Taipei, rencontrera Xi Jin Ping ce lundi 4 mai.  Après la déconfiture du Kuomintang aux dernières élections locales, il s'agira probablement pour ces deux hommes de séduire le public taïwanais avec l'idée que les bonnes relations entre le Kuomintang et le parti communiste sont la clé de la paix et de la prospérité économique.

Cela dit, persuadé que les élections de 2016 ne sont pas gagnables à cause de l'impopularité de l'actuel président Ma, Eric Chu viserait en fait l'élection de 2020. Xi Jin Ping le convaincra-t-il de se présenter  en 2016 ?

Sans parler du président, pour la première fois de son histoire, Taiwan pourrait avoir en 2016 une majorité non Kuomintang au parlement.

2°) " Impensable il y a moins de dix ans et difficile à imaginer il y a quelques mois encore"

Encore une fois, la rencontre entre Eric Chu et Xi Jinping a eu lieu en mai 2015, c'est à dire "il y a quelques mois".

Ma Ying-jeou est ce que les Américains appellent un "lame duck", un canard boiteux qui arrive en fin de mandat et qui ne sait plus quoi faire pour exister. Il est impopulaire.

Le Kuomintang est représenté à l'élection présidentielle de 2016 par une candidate gaffeuse et, bêtement et méchamment, sans la moindre subtilité, pro-Pékin :

http://www.asiasentinel.com/politics/taiwan-presidency-twilight-kuomintang/ (29 juin 2015)

 

Hung Siu-chu, l'unique candidate à la primaire Kuomintang semble un peu maladroite et gaffeuse.

http://thediplomat.com/2015/06/the-strange-case-of-the-kmts-hung-hsiu-chu/ (23 juin 2015)

Hung a appelé à mettre un terme aux achats d'armements américains, l'un des pilliers de la relation sécuritaire américano-taïwanaise, et a dit que les Taïwanais devaient "arrêter de se plaindre" des environ 1600 missiles à courte et moyenne portée que le Deuxième Corps d'Artillerie chinois pointe sur Taïwan.

Probablement pour la première fois depuis la création du Kuomintang, l'un de ses leaders risque de s'aliéner le haut commandement militaire.

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Le Consensus de 1992 (en chinois 九二共識; littéralement, « Consensus de 92 ») désigne un accord affirmant que la Chine continentale et Taïwan appartiennent à une seule Chine, bien qu'il puisse y avoir interprétation quant à la signification de ce terme.

La République populaire de Chine (RPC) a indiqué que le soutien à ce consensus est un pré-requis pour toute entité désirant entamer des discussions avec elle. À Taïwan, ce consensus est soutenu par les partis appartenant à la Coalition pan-bleue, qui inclut le Kuomintang et le Qinmindang ou Parti populaire (PFP). En 2005, il fut la base de l'accord signé entre les chefs de ces partis (appartenant à l'opposition) en voyage en République populaire et le Parti communiste chinois.

Comment peut-on imaginer que Pékin, ayant emmagasiné ce "consensus de 1992" veuille revenir en arrière en qualifiant le Kuomintang de "fantoche" ?

Je rappelle que le président du Kuomintang, Eric Chu a rencontré Xi Jinping le 4 mai 2015 :

A mon sens, il n'y a pas de contradiction. Tout dépend de ce qu'on appelle "la Chine" et c'est précisément ce qu'explique (superficiellement) le second article (faisant référence à l'historique des relations entre les "2 Chine", mentionnant notamment le "consensus de 92").

En gros, que dit celui-ci? Que les signataires se considèrent tous comme étant "chinois". Sauf que "chinois" peut signifier "appartenant à l'état chinois" (c'est la position du régime communiste, qui considère que Taïwan est une "province rebelle" qui "a vocation a réintégrer la Chine [continentale]"), ou "de culture chinoise/de tradition chinoise" mais sans pour autant appartenir à la même entité politique que la RPC, ou toute autre variation sur ces thèmes (puisque tu cites Wikipedia, tu auras noté que des partis taïwanais contestent même l'interprétation sur laquelle le consensus dit que tous se reconnaissent comme "chinois": c'est dire le flou du texte qui doit être un chef-d'œuvre de langue de bois diplomatique puisqu'on peut y retrouver toutes les interprétations possibles).

Dans la seconde acception, Taïwan est bien un "état" (au moins de fait sinon de droit), et c'est ce que Pékin avait toujours refusé de reconnaître, même en discutant avec Taïwan. Pékin ne discute pas avec la "République de Chine", mais avec le gouvernement d'une province qui se prétend une république. Nuance, donc: c'est bien ce que dit l'article, à savoir que la RPC considère Taïwan comme un "état fantoche" tout en discutant avec lui (en passant, si Xi a rencontré un président de parti important, il n'acceptait pas de parler avec le chef dudit état "fantoche": ce fut un pas symbolique important, certes, mais moindre que le chef de l'état; un président de parti n'engage pas l'état). C'est d'ailleurs assez logique, ce refus de reconnaissance: c'est la position officielle de la RPC qui reste absolument sur sa ligne "d'une seule Chine" dirigé à terme par un seul système (le régime communiste sauce Pékin, ce qui bloque précisément la plupart des partis taïwanais, même ceux qui sont pour la réunification, personne n'envisageant sérieusement leur réintégration à la Chine continentale dans le cadre d'une dictature communiste), et c'est d'ailleurs aussi la position par défaut de l'ONU qui ne reconnaît pas TaÏwan (République de Chine) comme un état depuis que le gouvernement de Pékin y a remplacé celui de Taïpeh, même si Taïwan est état de fait: il a son territoire, ses institutions, sa législation, son armée, ses représentations diplomatiques, etc.

Pour le reste, je ne suis pas spécialiste de la question: je relaie simplement les articles sur la question sur lesquels je suis tombé en faisant ma revue  de presse.

Modifié par Bat
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2 scientifiques de l'armée ont obtenus le 1er prix de la fondation Ho Leung Ho Lee, l'un travaille sur l'ICT l'autre dans le domaine électrique naval.

La ville de Shenyang a mené un exercice de réparation rapide de pont qui simule le rétablissement de transport après avoir subi une attaque.

Henri K.

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La commission NHFPC (National Health and Family Planning Commission) prévoit une croissance démographique annuelle de 3 000 000 individus après l'application de la politique de 2 enfants.

Toujours selon la NHFPC, la population de la Chine pourrait atteindre 1,45 milliard en 2030.

Henri K.

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