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Oui enfin pokemon concerne essentiellement des enfants normalement.

 

L'anime surtout mais les jeux vidéo et les jeux de cartes sont encore assez populaire chez les plus "vieux", beaucoup me disent que se sont des jeux assez tactique offrant une assez grande variété jeu dans une partie.  Certains me disent qu'ils apprécient cette instant ou ils prépare leur deck selon tel adversaire, ce moment ou ils s'observent pour mieux percer les faiblesses de l'autre. Le jeu de carte est d'autant plus populaire (environ 15 ligues en France), qu'il n'y a pas ce coté dressage des pokémon qu'on retrouve dans le jeu vidéo.

.

Modifié par Rochambeau
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Hello,

 


http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/06/22/comment-un-groupe-conservateur-a-pris-le-controle-d-un-des-plus-grands-prix-de-la-science-fiction_4636347_4408996.html (2015/06/22)

  Comment un groupe conservateur a pris le contrôle d'un des plus grands prix de la science-fiction

 

Un petit groupe d'amateurs « conservateurs » de science-fiction est parvenu à placer « ses » candidats parmi les nominés de l'un des plus prestigieux prix américains. De quoi ouvrir une controverse sur les évolutions politiques du monde de la SF – et de ses lecteurs.


 

Au début, j'ai cru que l'article etait une satyre sur la façon dont le GOP s'est fait noyauter par le TeaParty... mais non, même pas.

 

A+/Yankev

Modifié par Yankev
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J'ai lu quelques articles de la presse américaine avant celui-ci, et en anglais comme en français, les journalistes semblent passer à côté de l'essentiel, dans cette histoire: personne n'est choqué que des adultes jouent aux Pokémon? 

 

Bah si les fans des années 2000 avaient 10 ou 12 ans à cette époque, ils sont majeurs et vaccinés, donc s'ils sont toujours fans, rien de surprenant.

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Bah si les fans des années 2000 avaient 10 ou 12 ans à cette époque, ils sont majeurs et vaccinés, donc s'ils sont toujours fans, rien de surprenant.

Surprenant, pas forcément.... Dégradant pour l'espèce humaine en général, et honteux pour eux en particulier, quand même un peu, non? Ou je deviens un peu pointeur de doigts et donnant dans le jugement facile? Quoi, je regarde le Seigneur des Anneaux et des films et séries de super héros, et alors? Pfff, ça n'a rien à voir, d'abord!!!! 

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C'est une évolution sociétal qu'on retrouve partout ou presque maintenant la rupture entre l'enfance et l'age adulte n'est plus si nette et il y a maintenant une continuité dans certain domaine notamment "culturel" (ouais pokémon c'est encore de la culture vu que c'est vraiment pas de la nature :happy: :happy: ) . Ce qui est remarquable c'est la vitesse à laquelle ça c'est fait puisque pour les générations né avant les années 60 globalement la coupure est encore  assez nette (avec des exceptions tout de même).

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C'est une évolution sociétal qu'on retrouve partout ou presque maintenant la rupture entre l'enfance et l'age adulte n'est plus si nette et il y a maintenant une continuité dans certain domaine notamment "culturel" (ouais pokémon c'est encore de la culture vu que c'est vraiment pas de la nature :happy: :happy: ) . 

 

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Salut !

 

J'ai lu que Richard Nixon avait été surnommé Dick the Cheat (!) et je voulais savoir d'où lui venait ce charmant surnom.

 

Un grand merci ! 

En raison de sa réputation d'implication dans tous les sales coups, petits et grands, de la politique: d'une certaine manière, il en tirait une forme de gloire et une partie de sa popularité, se présentant comme celui qui prétendait moins que les autres être une colombe immaculée et allait mettre les mains dans le cambouis avec moins de faux semblants hypocrites. Un autre de ses surnoms, hérités de sa manière de jouer quand il était footballer à l'université: "the badger", "le blaireau", à ne pas prendre au sens figuré français; en anglais, un tel surnom fait plus référence à la combativité acharnée, à la sauvagerie carnassière, à la manière de combattre "près du sol", de façon sale si besoin est.

 

Son surnom de "the cheat" est à voir à la même aune qu'un autre de ses surnoms de la même époque, Richard "dirty tricks" Nixon, entre autres parce que la masse de réseaux business-politique qu'il avait accumulé s'était établie par le statut de "go to guy" qu'il s'était bâti pour le business, devenant l'intermédiaire majeur entre le parti républicain et un certain nombre d'intérêts: cette puissance politique passait entre autres par le fait qu'il s'était dans le même temps institué comme le go to guy (le mec vers qui on va) des dessous des campagnes politiques républicaines. Cela implique d'être "l'enforcer", soit "l'encaisseur" de contributions et services promis et que beaucoup peuvent être tièdes à payer quand vient le moment, d'être celui qui force la main de tel ou tel (businesses de toutes échelles, soutiens politiques/médiatiques/communautaires/associatifs....) pour apporter son soutien au parti....

 

Et, dernier aspect de ce rôle dans les campagnes, là où la triche et les sales coups sont particulièrement éminents, c'est l'ensemble de toutes les manoeuvres et moyens pour obtenir une multitude de petits (et moins petits) avantages dans les campagnes électorales (dans le parti et dans les générales), moyens qu'il a su coordonner à l'échelon national pour en faire une force de frappe électorale à part entière: ça va des découpages de circonscriptions aux réglementations locales/étatiques sur les droits et processus de vote (notamment qui peut voter ou pas, combien il y a de bureaux de vote dans une circonscription, où ils sont, combien de temps ils ouvrent et à quelles heures....), de l'espionnage ou du sabotage des campagnes adverses (notamment en y infiltrant ses propres militants, en gâchant des meetings, des campagnes d'affichages, débats ou interviews, saccageant des bureaux de campagne, bloquant les transports de militants ou électeurs....) aux affrontements calculés entre militants, en passant par divers usages qu'on peut faire d'un budget occulte (qu'il avait rassemblé dans des proportions encore rarement vues, et contrôlait) permettant entre autres l'usage discret de professionnels pour divers types de tâches (espionnage/sabotage sophistiqués, corruption pure et simple de candidats adverses ou de journalistes, intimidation par menaces soutenues ou gros bras.....), ce qui se verra dans un certain hôtel et causera la perte ultime de sa présidence, parce qu'il semble qu'outre la nécessité plus ou moins réelle de cet aspect des campagnes électorales (surtout dans un pays si grand et dont la politique est si financée, qui permet donc plus d'options aux politiques), Nixon adorait personnellement cet aspect des choses, comme certaines personnes dans tous les grands partis semblent le faire: ça donne l'impression de faire "le vrai boulot", d'avoir les mains dans le cambouis, d'être au coeur même du secret et des réalités dures.... 

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En raison de sa réputation d'implication dans tous les sales coups, petits et grands, de la politique: d'une certaine manière, il en tirait une forme de gloire et une partie de sa popularité, se présentant comme celui qui prétendait moins que les autres être une colombe immaculée et allait mettre les mains dans le cambouis avec moins de faux semblants hypocrites.

 

"Eh oui nous autres les politiques on est tous comme ça, moi au moins je le dis ouvertement"

 

Ça me rappelle les Inconnus :lol: ...

 

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Vous savez tous ce que Trump a déclaré que les immigrants venant du Mexique sont  des voleurs, des violeurs, des assassins.

Néanmoins, Trump se déclare capable de gagner le vote des Américains d’origine Amérique Latine.  Il a affirmé n’avoir aucuns problèmes avec ses employés Latinos qui eux sont travailleurs et honnêtes.

Un sondage vient d’être fait sur la popularité des différents candidats à la présidentielle chez les électeurs Latinos :

http://www.vox.com/2015/8/25/9205717/donald-trump-hispanic-vote

Le résultat était prévisible mais le sondeur Gallup déclare que c‘est  la première fois qu’ils ont un résultat aussi marqué pour un  candidat (-51%) !

GOP%20Hispanic%20approval.png

Les meilleurs  résultats de Bush (+11) sont du au fait que sa femme est d’origine Latino.

Et ses meilleurs résultats sont faibles comparés à ceux Hillary (+40%) :

Democratic%20Hispanic%20approval.png
Par contre, les autres candidats Démocrates doivent s’inquiéter de leur faible score.
 

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Pour les démocrates, il faut noter qu'à part Hillary Clinton (et apparemment, depuis quelques jours, Joe Biden tâte à nouveau le terrain et on se remet à parler de lui comme candidat), aucun n'a de stature nationale: Bernie Sanders a récemment commencé à changer cela et à se tailler une image à l'échelle du pays, mais le travail est encore loin d'être fini, et il devra soutenir la vague de popularité et de foules qu'il a réussi à susciter depuis 1 à 2 mois pendant encore longtemps pour changer la loi des grands nombres, surtout dans les communautés latino et noire, proportionnellement plus localisées dans le sud et l'ouest, où il est moins connu hors des milieux informés politiquement, et des électorats "liberals" et "progressives" (extrêmement blancs). Donc son score cité ici chez les latinos est avant tout du à ce facteur dominant du fait qu'il est peu connu. 

C'est encore pire pour Chafee qui n'est littéralement connu que dans son Etat et à Washington, et Webb (un type par ailleurs admirable: vétéran extrêmement distingué, auteur de best-seller, ex-sénateur très couillu -a voté contre la guerre d'Irak en 2003- qui n'a jamais cédé à l'électoralisme) qui est virtuellement inconnu hors de son ex circonscription et n'a jamais cherché la publicité facile ou la polémique télégénique. 

 

Néanmoins, Trump se déclare capable de gagner le vote des Américains d’origine Amérique Latine.  Il a affirmé n’avoir aucuns problèmes avec ses employés Latinos qui eux sont travailleurs et honnêtes.

 

Ca va être la nouvelle version de "j'ai un ami noir"  :-[ . S'il continue sur ce genre de rhétorique, lui qui est physiquement incapable d'admettre avoir tort (alors que c'est souvent le cas), de concéder avoir fait une connerie (alors qu'il en fait en permanence), de s'excuser pour les énormités, choses gratuites/infondées et insultes qu'il profère (et il en balance beaucoup), il va vraiment sombrer au moins en image dans le cliché de l'anticlérical qui a son curé, ou l'antisémite qui a son juif.... Avec les latinos, les noirs.... Et en fait tout ce qui ne ressemble pas à un blanc chrétien, si possible de type germanique, qu'il semble préférer sans oser complètement l'avouer, mais en ayant du mal à le cacher. 

 

 

 

Sinon, fait divers délirant: une présentatrice télé d'une chaîne de Virginie et son cameraman ont été abattus ce matin pendant un reportage, en direct live, par un ex employé de leur chaîne en colère avec ses ex patrons (il apparaît clairement sur les images!). Grande chasse à l'homme en Virginie. 

Modifié par Tancrède
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Cela me fait penser à cette affaire d'un fermier qui s'est vengé contre l'entreprise agro-alimentaire qui n'avait pas renouvelé son contrat en tuant des centaines de milliers de poulets : http://www.bloomberg.com/news/features/2015-06-02/who-s-murdering-thousands-of-chickens-in-south-carolina- (2 juin 2015)

 

C'est le revers de l'Amérique version "Dallas ton univers impitoyable".

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Ce sera donc à droite que ça aura commencé aux USA: on en parle depuis des années, et on a pu en voir à l'occasion quelques échantillons qui n'ont jamais réellement pris dans l'opinion publique en tant qu'outil de discours politique "qui marche", mais ça semble désormais être le cas dans la campagne des primaires républicaines. Si le thème du "trop de libre échange", incarné par les attaques sur les grands traités commerciaux, a déjà atteint un premier niveau de vitesse de croisière, et ce à gauche comme à droite, aux USA et en Europe (de façon encore limitée et inégale cependant), dans les ailes populistes des grands partis et des partis plus marginaux, le thème du pointage de doigt de la Chine, surtout économiquement, n'est pas encore devenu une antienne politique. Du moins jusqu'à aujourd'hui.

S'ajoutant aux inquiétudes à l'égard des nouveaux degrés d'agressivité dans la gesticulation diplomatique/militaire de la RPC, les malaises économiques généraux et les rancoeurs à l'encontre d'une relation commerciale jugée déséquilibrée et depuis trop longtemps n'avaient jusqu'ici jamais trouvé de réelle incarnation politique dans le discours mainstream, au-delà de quelques occasionnelles imprécations.

Mais la campagne des primaires républicaines a changé cela: dans la foulée de Donald Trump, désormais prescripteur officiel des tendances conservatrices (immigration, politique au Moyen Orient....), d'autres candidats, en mal de popularité, stagnants ou au contraire boostés par le premier débat et ayant désormais une cote à la hausse (Carly Fiorina, John Kasich) commencent à taper dans les réserves de résonnance encore vierges de ce thème.... Scott Walker, encore considéré comme un favori sur le long terme, a, par exemple, mis les pieds dans le plat, tapant sur la RPC et son président, en contradiction avec toutes ses positions depuis des années sur le sujet (ultra libre-échangisme, meilleures relations avec la Chine comme axe stratégique, blabla....), allant jusqu'à dénigrer l'invitation de Xi Jinpin à un dîner officiel à la Maison Blanche (le "state dinner" n'est pas juste un dîner entre le président et un chef d'Etat en visite -ça, il y en a beaucoup: c'est une occasion spéciale, avec un protocole précis et un statut officiel.... Il n'y en a même pas forcément un par an) et à la présenter comme une faute d'Obama, cette distinction devant être réservée aux alliés et partenaires selon lui. 

Du détail me direz-vous, non sans raisons; ce qui m'interpelle, c'est la lente généralisation de ce thème dans le discours de la droite américaine, et ce dans un contexte de campagne, qui peut le faire monter rapidement et l'imposer comme une constante de la scène médiatique/politique désormais. D'une certaine manière, il est dans l'air du temps (et ça fait un bail que les Chinois sont moins tièdes dans l'usage du populisme à doigt pointeur), et c'est un thème sur lequel le populisme, de droite et de gauche (selon des modalités et tons différents), peut reposer, et on peut dire qu'on le sentait arriver depuis un certain temps, voire s'étonner de ne pas l'avoir vu arriver plus tôt, la relation commerciale américano-chinoise (la relation diplomatique étant séparée dans le débat médiatique) ayant plutôt bénéficié de certaines exemptions et pincettes jusqu'ici.

 

En Europe, la même chose est-elle en train d'arriver, même si en ordre dispersé? 

Est-ce le signe que ces pincettes sont mises au rencart? La période durable de croissance lente/stagnation se prête à ce genre de discours, et le nombre de problèmes commerciaux avec la Chine n'a fait que s'accumuler avec le temps, les diverses scènes politiques occidentales n'ayant pas fait beaucoup pour corriger le tir.

On parle depuis longtemps de la réaction occidentale à l'encontre de la Chine: Trump a t-il donné le signal du départ en introduisant franco le sujet (même si via une rhétorique stupide et souvent absurde) dans le "grand débat", forçant la main du consensus en place et de l'establishment sur la nature du débat et le ton qui doit y être dominant, arbitrant les sujets "sérieux" et les autres? 

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Mais la campagne des primaires républicaines a changé cela: dans la foulée de Donald Trump, désormais prescripteur officiel des tendances conservatrices (immigration, politique au Moyen Orient....), d'autres candidats, en mal de popularité, stagnants ou au contraire boostés par le premier débat et ayant désormais une cote à la hausse (Carly Fiorina, John Kasich) commencent à taper dans les réserves de résonnance encore vierges de ce thème.... Scott Walker, encore considéré comme un favori sur le long terme, a, par exemple, mis les pieds dans le plat

 

Que ce thème commence à émerger serait une nouvelle d'importance si elle se confirme.

 

Cela dit, en ce qui concerne les positionnements, discours et calculs de tel ou tel candidat "conforme" c'est-à-dire qui éventuellement peut souhaiter des évolutions de la politique du pays - à moins que son ambition ne soit exclusivement personnelle - mais en tout cas ne cherche pas à renverser la table et vise avant tout à être élu...

 

Disons que ce genre de discours "contre la Chine" n'est probablement pas arrivé et n'arrivera d'ailleurs jamais au niveau du discours de tel candidat qui pour une autre élection proclamait "Mon ennemi c'est la finance". Et pourtant, ledit candidat une fois dans la place... s'est avéré sans doute le meilleur homme de la finance à ce poste depuis longtemps, sinon depuis toujours !

 

Donc l'impact réel de l'émergence d'un tel thème serait probablement limité. Certes le peuple chinois, à la différence d'un monde froid et basé sur le seul intérêt comme "la finance", a des sentiments et une dynamique de groupe, il subsiste donc un risque que le thème oppositionnel s'emballe par un jeu de miroirs entre discours américain et discours chinois. Mais les dirigeants chinois, qui comme tu le rappelles ne sont pas trop timides quand il s'agit d'utiliser la dénonciation de l'étranger, sont à mon avis des joueurs rationnels et froids et ils sauront que tel ou tel discours électoral... n'est justement qu'un discours. Les signes leur en seront sans doute donnés discrètement, même si les nécessités du processus de pouvoir aux Etats-Unis rendent nécessaire de faire un peu de populisme anti-chinois. Et c'est une logique qu'ils peuvent d'autant mieux comprendre qu'ils la pratiquent eux-mêmes chez eux...

 

Un tel discours n'aurait d'impact réel que si un homme politique "qui y croit vraiment" était élu. En pratique, Donald Trump. Mais c'est vraiment un scénario marginal. Il faudrait bien un nouveau 2008, et qui arrive d'ici début 2016 encore, pour que la possibilité ne fasse que s'entrouvrir.

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On est d'accord: je pointe en fait la nouveauté du thème (la Chine, particulièrement sous l'angle de la relation économique, jusqu'ici plutôt sacro sainte au niveau des débats de grande audience) sur la scène publique américaine. Et le point est de voir si cette introduction est en fait un dépucelage de l'arène publique sur ce thème visiblement porteur (parce qu'il y a une large audience qui a visiblement envie de le voir aborder, à droite comme à gauche), auquel cas ces choses peuvent vite devenir des sujets permanents de discussion dans le débat "de tous les jours" à l'antenne, et non plus seulement le fait d'une sortie occasionnelle. Et je pointe le rôle de Trump en ce que, même s'il a peu de chances d'être le candidat républicain et encore moins d'être président, il a certainement et contre toute attente émergé comme un prescripteur de tendance majeur pour l'électorat républicain, assommant l'establishment du parti et soulignant la haine de la base à l'égard de celui-ci. 

 

Donc c'est bien de l'émergence de ce thème comme constante du débat à droite (et, selon d'autres modalités et angles, à gauche) que je parle, pas de sa réalité comme plate-forme de campagne et base de gouvernance pour le très proche futur. Si ça devient désormais une constante du débat public aux USA, voire un thème (même purement rhétorique) de la prochaine campagne, c'est un signe des temps du niveau de populisme de la politique US, en fait proche du son de cloche qu'on voit se généraliser partout en Europe, tous sujets confondus. Plus un rôle de thermomètre de l'aspect général du débat politique, peut-être plus orienté de nouveau (ça va, ça vient) sur le populisme (toujours là, mais à niveau variable), son accès au pouvoir/son influence sur le background motivant les axes généraux de politique, et sur des mouvements plus rassembleurs de monde (bref, le temps des tribuns revient-il un peu?). 

Modifié par Tancrède
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Les membres du Tea-Party sont connus pour avoir de la suite dans les idées.

Oups, c’est vrai qu’avec eux, le mot idée est de trop.

Le dernier truc qu’ils viennent de proposer pour améliorer le fonctionnement de la Démocratie Américaine : un amendement à la constitution pour rendre obligatoire le fait qu’un  Président des USA doit avoir ses deux parents citoyens des USA.

En entendant cette proposition, d’autres militants ont fait la remarque que cela allait bloquer un des candidats à la présidence de 2016 : Bobby Jindal dont les deux parents sont émigrés d’Inde. Ces militants ont rappelé que ce serait dommage de se passer d’un candidat qui a fait preuve de son américanité puisque il a changé son prénom original Piyush par un prénom 100% Américain.

Donc maintenant, la proposition d’amendement c’est : un  Président des USA doit avoir ses deux parents citoyens des USA ou un prénom vraiment Américain.

Evidemment, si l’amendement passe, Obama sera obligé de démissionner. Un de ses parents n’est pas citoyen des USA. Et, en plus, il s’appelle « Barak Hussein ».

Quelle malchance! Je suis sur que jamais le Tea-Party n’a voulu volontairement ce dégât collatéral.

Pourquoi vous ne me croyez pas ?

Maintenant, on sait ce que le Tea-Party a trouvé après son échec sur l’acte de naissance d’Obama.

Evidemment, cet amendement à 0% de chance de passer.  Sauf si le Tea-Party arrive à donner du LSD aux élus Démocrates lors du vote.

Et même si cela arrivait, rien n’empêcherait  le président de changer de nom : « F… the Tea Party Obama », « Bill Clinton », …
 
Je vous avais prévenu : avec le Tea-Party, le mot idée est de trop.
 

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