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NASA


alexandreVBCI

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Non, c'est pour la tenue de vol pour gérer la pressurisation et encaisser les g,  la question a quel moment ils mettent leur tenue spatiale.

Ls sorties dans l'espace de l'ISS avec Thomas Pesquet, la tenu fait dans les 180kg, d'après ce que j'ai entendu. elle peut supporter les températures de -100 à +150. celle de boeing ferait un peut léger.

la tenu qu'il faut pour piloter un bon vieux SR71

http://www.mct57.org/MGalleryItem.php?id=8556

une video très interessante poster par acromis dans le fil sr71 & u 2 pour comprendre comment ca marche

 

Celle ci pour la grande sortie, vaut mieux tout prévoir 

 

 

43012920.jpg

une récente

infog.jpg

Modifié par zx
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  • 5 weeks later...
 

L’avis aussi négatif que vous par le journal AviationWeek sur cette accélération :
http://aviationweek.com/space-exploration/early-manned-moon-shot-possible-it-worth-it

Les conseillers de Trump demandent à la NASA d’accélérer le rythme du programme SLS. Ils veulent envoyer des hommes autour de la Lune avec le SLS avant les prochaines élections présidentielles de 2020.

Il  y a aussi une pression indirecte d’Elon Musk et ses plans lunaires. Même le SLS est impacté par les contacts entre Trump et Elon Musk.

Le programme de la NASA était :
EM-1 utilisait un étage supérieur Centaur pour lancer une Orion inhabitée
EM-2  utilisait un étage supérieur lourd pour lancer une Orion habitable
Et seulement ensuite, les vols avec humains comme passagers.

Physiquement, c’est possible avec un étage supérieur Centaur pour lancer une Orion avec des passagers.  On peut donc lancer des humains sur EM-1.

La question est pour quel risque ?

L’Orion habitable n’est pas encore prêt pour 2020. Il faudra bricoler l’Orion inhabitée prévu à l’origine pour transporter uniquement des mannequins de tests. La tour d'éjection n'est pas encore prête.

De plus, l’étage Centaur n’est pas qualifié sécurisé  pour transporter des humains.

Modifié par Marcus
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Je pense que la NASA va temporiser si elle voit que le risque est trop important et elle le fera comprendre. Trump peut mettre plus d'argent pour accélérer le programme SLS, 

mais il faut des vols de qualifications avant de mettre les hommes pour fiabiliser le lanceur et rassurer tout le monde.

Je reprends l'image d'alexis dans le fil spacex, ca correspond bien à la situation

internaliser-son-rfrencement-comment-rus

 

Modifié par zx
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Il y a 12 heures, zx a dit :

Je pense que la NASA va temporiser si elle voit que le risque est trop important et elle le fera comprendre. Trump peut mettre plus d'argent pour accélérer le programme SLS, 

mais il faut des vols de qualifications avant de mettre les hommes pour fiabiliser le lanceur et rassurer tout le monde.

Je reprends l'image d'alexis dans le fil spacex, ca correspond bien à la situation

 

 

De toute façon ils ne peuvent pas lancer le premier Orion avec astronautes dans l’état. Il n'est pas équipe et prévu pour.

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Voici un point intéressant - quoique très déprimant :mellow: - sur les coûts du SLS / Orion le lanceur géant de la NASA lorsqu'il deviendra opérationnel.

Revisiting SLS/Orion launch costs

Ça date de 2013, mais je ne crois pas que les évaluations aient beaucoup changé depuis.

L'article est long et détaillé, il prend en compte plusieurs hypothèses notamment sur la fréquence des tirs qui quoi qu'il en soit ne devrait pas être bien élevée, mais la conclusion en une phrase est que même avec un rythme de lancement optimiste de 1 par an, le coût unitaire pour une mission SLS / Orion sera de plusieurs milliards de dollars au minimum.

 

Ce qui détermine ce coût énorme, c'est avant tout la fréquence des lancements. En effet, le coût annuel irréductible de l'infrastructure notamment humaine nécessaire, tout comme les frais de développement, sont alors divisés par un nombre limité de tirs.

Seule une fréquence élevée, par exemple quatre par an, pourrait vraiment faire décroître ce coût. Mais il n'en est nullement question, un rythme de deux par an n'est envisagé que pour les alentours de 2030, et encore ne s'agit-il que des prévisions actuelles, sachant que nul budget n'est disponible pour commencer à développer le matériel nécessaire.

Modifié par Alexis
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  • 3 weeks later...
Il y a 3 heures, zx a dit :

C'est surtout la continuité. Rien de vraiment nouveau visiblement ni de projet particulier. Musk est pas super content du budget.

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  • 4 weeks later...

https://arstechnica.com/science/2017/04/the-journey-to-mars-has-a-price-tag-and-it-will-give-congress-sticker-shock/

La NASA vient de chiffrer le prix d'un programme d'exploration humaine de Mars qu'ils présentent comme "austère" : 450 milliards d'USD pour envoyer des astronautes sur Phobos en 2033, une mission d'1 mois sur la surface de Mars en 2037 et deux missions de 1 an en 2041 et 2047. Pour 15 milliards par an (et on prend en compte le fait que l'ISS sera abandonnée en 2024...) on n'obtiendrait rien de durable, pas beaucoup mieux qu'Apollo ! De toute façon à un tel coût ce ne sera jamais financé.

J'espère que Blue Origin et SpaceX vont faire des propositions un peu plus intéressantes à la NASA...

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  • 2 weeks later...

https://arstechnica.com/science/2017/03/new-report-nasa-spends-72-cents-of-every-sls-dollar-on-overhead-costs/

Bonne nouvelle ! L’argent dépensé pour le projet SLS n’est pas perdu (pour tout le monde…), on l’a retrouvé !

Et il ne s’agit pas d’une petite somme puisque depuis l’impulsion donnée (mais vers où ?) par George W. Bush en 2004, la NASA a dépensé environ 19 milliards de dollars sur les lanceurs Ares I, Ares V et maintenant SLS plus 14.5 autres milliards sur le vaisseau Orion (19.0+14.5=33.5 milliards). D’ici le premier vol du second au sommet des premiers – en 2021, soit la bagatelle de 17 années… - la somme des dépenses devrait avoir atteint 43 milliards d’USD. A vous comme à moi, de telles sommes donnent le vertige. Pour avoir quelques repères, rappelons-nous que le programme Apollo a couté aux USA entre 100 et 110 milliards d’USD (en USD valeur 2010). Donc au premier vol de SLS+Orion, on en sera à un demi-programme lunaire 1960. Pas mal…

« Et où est donc passé tout cet argent ? » Me dites-vous. Et bien d’après une étude US récente (voir le lien), les milliards dépensés se sont repartis entre 27% pour la recherche et le matériel et 76% en frais de gestion du projet. 76% en frais de gestion nous donne environ 24-25 milliards sur les 33.5 de la période 2004-2017. Et cela, sans jamais mettre en péril une seule vie d’astronaute US !

SLS+Orion a devant lui un avenir radieux. En effet : qui voudra donc jamais « tuer la poule aux œufs d’or » ? Et si rien ne vole jamais, c'est encore mieux !

Modifié par chaba
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9 hours ago, chaba said:

https://arstechnica.com/science/2017/03/new-report-nasa-spends-72-cents-of-every-sls-dollar-on-overhead-costs/

Bonne nouvelle ! L’argent dépensé pour le projet SLS n’est pas perdu (pour tout le monde…), on l’a retrouvé !

Et il ne s’agit pas d’une petite somme puisque depuis l’impulsion donnée (mais vers où ?) par George W. Bush en 2004, la NASA a dépensé environ 19 milliards de dollars sur les lanceurs Ares I, Ares V et maintenant SLS plus 14.5 autres milliards sur le vaisseau Orion (19.0+14.5=33.5 milliards). D’ici le premier vol du second au sommet des premiers – en 2021, soit la bagatelle de 17 années… - la somme des dépenses devrait avoir atteint 43 milliards d’USD. A vous comme à moi, de telles sommes donnent le vertige. Pour avoir quelques repères, rappelons-nous que le programme Apollo a couté aux USA entre 100 et 110 milliards d’USD (en USD valeur 2010). Donc au premier vol de SLS+Orion, on en sera à un demi-programme lunaire 1960. Pas mal…

« Et où est donc passé tout cet argent ? » Me dites-vous. Et bien d’après une étude US récente (voir le lien), les milliards dépensés se sont repartis entre 27% pour la recherche et le matériel et 76% en frais de gestion du projet. 76% en frais de gestion nous donne environ 24-25 milliards sur les 33.5 de la période 2004-2017. Et cela, sans jamais mettre en péril une seule vie d’astronaute US !

SLS+Orion a devant lui un avenir radieux. En effet : qui voudra donc jamais « tuer la poule aux œufs d’or » ? Et si rien ne vole jamais, c'est encore mieux !

C'est rageant de lire ça...

Dans le même genre aujourd'hui :

Lorsque George W Bush a lancé le programme Constellation s'est naturellement fait ressentir le besoin d'une combinaison spatiale améliorée pour des missions lunaires donc en 2009 Oceaneering International a obtenu un contrat de 148 millions d'USD à cet effet. Constellation était annulé 1 an plus tard par Barack Obama, en conséquence un peu plus tard des gens à la NASA se sont dit qu'il fallait annuler le contrat avec Oceaneering International surtout que la NASA travaillait déjà de son coté sur une combinaison spatiale ! Apparemment certains voyaient les choses autrement et ont décidé de poursuivre le contrat alors même qu'il n'y avait plus aucun besoin pour de telles combinaisons. Ce contrat a finalement été annulé l'année dernière après avoir englouti plus de 80 millions.

Il se trouve que le projet de la NASA nommé Advanced Space Suit Project poursuivit en même temps à coûté bien moins cher et fournit de meilleurs résultats alors qu'ils utilisaient globalement les même sous-traitants. 80 millions de gâchés.

https://arstechnica.com/science/2017/04/nasas-spacesuit-program-is-something-of-a-hot-mess/

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On 27/04/2017 at 0:36 AM, chaba said:

SLS+Orion a devant lui un avenir radieux. En effet : qui voudra donc jamais « tuer la poule aux œufs d’or » ? Et si rien ne vole jamais, c'est encore mieux !

Le premier vol de SLS vient justement d'être officiellement repoussé à 2019 (on s'y attendait...). On rappel au passage que ce premier vol aurait du avoir lieu en 2016.

https://arstechnica.com/science/2017/04/senior-official-nasa-will-delay-first-flight-of-new-sls-rocket-until-2019/

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On ‎4‎/‎26‎/‎2017 at 7:36 PM, chaba said:

SLS+Orion a devant lui un avenir radieux. En effet : qui voudra donc jamais « tuer la poule aux œufs d’or » ? Et si rien ne vole jamais, c'est encore mieux !

https://spaceflightnow.com/2017/04/28/nasa-confirms-first-flight-of-space-launch-system-will-slip-to-2019/

La NASA reconnait cette fois formellement (mais il a fallu que quelqu’un d’autre lève le lièvre…) que le SLS ne fera pas son premier vol en novembre 2018, mais « quelque part en 2019 ». Et un an de retard, un ! Et que la fête continue pour le secteur aérospatiale US (SpaceX et Blue Origin exclus…) !

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  • 3 weeks later...
18 hours ago, zx said:

Trump’s NASA budget request reduces Earth science, eliminates education office...

https://spaceflightnow.com/2017/05/23/trumps-nasa-budget-request-reduces-earth-science-eliminates-education-office/

Il va meme un peu plus loin: https://www.nasa.gov/sites/default/files/atoms/files/170523_state_of_nasa.pdf

A la page 3, a propos d'Orion, on peut relever la phrase suivante : "...NASA is fabricating and assembling the systems to launch humans into lunar orbit by 2023."
2023 ? Oh really...?! Jusqu'a présent, la premiere mission avec équipage d'Orion était justement une mission lunaire (SLS-2/EM-2) et elle était annoncée pour 2021. Le Congres peut certes demander des modifications, mais qui va payer?
Pauvre Orion : dans les trois derniers mois, la premiere mission EM-1 (sans equipage) vient de passer de 2018 a la seconde moitie de 2019 et la deuxieme mission EM-2 de 2021 a 2023.

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  • 3 weeks later...
  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
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NASA Takes First Deep Space Propulsion Steps

LOS ANGELES—NASA has issued a request for information (RFI) for in-space electric propulsion concepts which could potentially power the agency’s proposed Deep Space Gateway, a research station that would serve as a waypoint for human missions to the Moon and Mars.

The RFI is a key step toward further development of the Deep Space Gateway, which would be a lunar-orbiting, crew-tended, fully-mobile spaceport to facilitate exploration missions farther from Earth. Outlined by NASA in April, the gateway concept would ultimately pave the way for flights to Mars in the 2030s.

NASA is specifically seeking data for the power and propulsion element (PPE) which would be capable of propelling the spaceport into transfer orbits as well as maintaining various lunar orbital paths for at least 15 years. As the first planned element of the research station, the PPE—which could work with solar electric propulsion (SEP) and/or ion thrusters—would launch as a co-manifested payload with the Orion crewed vehicle on the Space Launch System (SLS) Exploration Mission-2 in 2022.

In addition to being capable of refueling on-orbit, the PPE would be expected to demonstrate an advanced integrated, 50 kW-class SEP capable of supporting future human Mars missions. It would also have the capability of inserting the spaceport into a highly elliptical lunar polar orbit. Described as a near rectilinear halo orbit (NRHO), this rotates at the same rate as the Moon around the Earth and would be optimized for inserting crew as well as for moving into other orbits better suited to support lunar landings and departures for Mars.

In addition to the RFI, NASA says it will seek proposals from industry next month for follow-on PPE concept studies specifically related to SEP applications. The solicitation will be made under the Next Space Technologies for Exploration Partnerships-2 (NextSTEP-2) program, through which Boeing and Lockheed Martin already have Phase 2 contracts to develop ground prototypes of the habitation—and other modules—that could give Orion crews a destination in lunar orbit. In addition to the power unit, the gateway would include a habitat to extend Orion crew time as well as a docking capability. The facility would be serviceable by logistics modules to enable research and replenishment for deep space transport infrastructure.

“Through the RFI, we hope to better understand industry’s current state-of-the-art and potential future capabilities for deep space power and propulsion,” says Michele Gates, NASA PPE director.  Through the forthcoming NextSTEP-2 announcement, he adds that NASA “will fund industry-led studies to identify the most urgent areas for focus over the next several years, for the benefit of human spaceflight as well as commercial applications.”

“The power propulsion bus will be a derivative of the system that was being built for the asteroid redirect mission,” says William Gerstenmaier, associate administrator at NASA for human exploration and operations. Speaking July 12 at the American Institute of Aeronautics and Astronautics Propulsion and Energy forum in Atlanta, he says the PPE concept will have “lots of commonality with commercial satellite communications buses, and we are going to Intelsat and other companies asking them what is available bus-wise.”

The outline plan is to launch the electric propulsion bus to “the vicinity of the Moon on EM2,” Gerstenmaier says. The next flight, EM-3, which would be the second SLS flight to use the extra volume in NASA’s Exploration Upper Stage (EUS), would deliver the habitation module to the Deep Space Gateway. The outpost would then be completed with a logistics module flown on EM-4. “This allows us to have crews in the vicinity of the Moon for anywhere between 20 and 60 days,” he adds.

“We are busy doing the propulsion activity right now and figuring out how to get it acquired to support EM-2 in roughly 2022,” Gerstenmaier says. “What’s exciting is that with electric propulsion it doesn’t have to stay in one orbit around the Moon. It can be equatorial, polar or halo (NRHO) to allow telerobotic activities. So this is not a space station. It is a research facility that can be moved to alternate locations with the power propulsion bus and which stays in orbit for roughly 20 to 30 years. It is also the transportation node potentially for going to Mars.”

 

 

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