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La plus grande erreur stratégique de Napoléon?


Jojo67

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Je répond a la question posé sur ce forum que je ne retrouve plus, concernant la strategie que Napoleon aurait pu employer, ou, plutot que de choisir l'offensive avec tous les problemes que cela comportait, usure de l'armée, etc... attendrait l'ennemi derriere le Rhin.

Bien que cette idée semble intéréssante, je trouve qu'elle a le défaut de laisser trop d'initiative a l'adversaire.


Je prendrais exemple sur la campagne de 1805 avec toutes les possibilités que cela comporte.


L'Autriche a mobilisé 62 000H en Italie et 4 000H à Venise, 21 000 au Tyrol, 73 000H en foret noire, et 23 000H stationnée en Autriche, représentant environ 180 000H.


Ceux des Russes divisés en deux armées donnent pour la première, 63 000H, pour la seconde, 32 000H, soit 95 000H

Ce qui totalisent presque 280 000H.

Ce n'est pas tout, l'intention Prussienne penchant vers la guerre, pour saisir l'occasion de s'agrandir au dépend de certains voisins, et puis avant Austerlitz, de savoir quel camp choisir, de la France ou des coalisés, aurait inévitablement choisit de ce ranger du mauvais coté du fait de la posture attentiste des Français préférant voir venir ou derrière le Rhin et n'obtenant de fait aucune décision militaire d'importance, l'induirait a choisir la guerre contre la France, que de rester neutre.

 

Les Français : 220 000H d'Allemagne, l'armée d'Italie environ 75 000H, un petit corps d'observation du Hanovre composé de 25 000H Franco-Prussiens, et une réserve de 130 000H de différentes nationalité.

Cela ferait donc 460 000 coalisés au final contre environ 435 000H, soit une belle boucherie en perspective, difficile a remporter, avec des résultats escompté bien moins importants au départ et long a décider, que s'il passait rapidement a l'offensive, et cela impacterait durablement l'économie.

 

Et dans la version pessimiste plus que probable, sentant la possibilité d'abattre le régime, entrainer l'envoie de faibles troupes Anglaises d'environ 20 000H sur le continent avec un contingent Allemand et autres, saisissant l'occasion, formant je pense au moins 50 000H, envoyés, certainement sur les cotes Française, selon l'évolution de la guerre pour diviser les forces de Napoléon, et sa marine menaçant le commerce naval et notre économie, et probablement l'envie d'en finir au niveau de l'Europe, avec l'intervention de l'Espagne ( qui a trahit la France en 1806 ) grâce a l'argent Anglais pour la décider, ajoutant au moins 100 000H a 130 000H sur les Pyrénées, totalisant certainement presque 630 000H, avec la possibilité pour les Anglais de débarquer aux choix leurs troupes derrière le front Espagnol ou d'Italie, pour prendre les Français a revers, selon les circonstances.

 

Voila ce que pourrait donner cette stratégie, basée sur la défensive, ou l'ennemi aurait le temps de réunir ses forces et d'entrainer a sa suite d'autres pays saisissant l'occasion de porter un coup fatal qu'ils estimeraient, a la France.
 

Ce réfugier derrière le Rhin n'est pas non plus la solution définitive, pour les coalisés non plus car il faudra le traverser, et cela coutera cher, mais avec l'aide de l'Angleterre, sa aiderait bien grâce a des débarquements stratégiques.
Au final il faudra rechercher la solution au delà du Rhin, sa coutera un certain prix de le traverser pour chaque camp, qui s'ajoutera au reste des morts déjà établit, avec une campagne qui s'éternise, probablement menée façon campagne mixte de 1796 et de 1800 par endroit pour Napoléon, avant qu'il arrive a conclure.

Concernant l'Italie et les Pyrénées pendant cette campagne, c'est plus délicat si l'Angleterre intervient, inévitablement, et y débarquent des troupes derrière ces fronts, il faudra prévoir l'abandon de l'Italie et au recul du front face a l'Espagne.

 

Au final, combien de mort cette guerre aurait couté avant qu'enfin un traité de paix soit signé ? serait-ce une paix fragile ou assez durable pour panser ses blessures ? Pour recommencer plus tard dans le même style de guerre...?

Ce genre de stratégie est-elle gagnante ?

Combien les pays auront souffert ?

 

Aussi, j'estime personnellement, ( et ce n'est que mon opinion ) qu'il valait mieux accepter les "défauts" d'une offensive, pour éviter la concentration de ses ennemis et gagner nettement a moindre prix sur un ennemi encore divisé, en faisant jouer a plein les qualités du chef et de l'armée, de leurs nombre au départ, et en particulier, la "guerre éclair" Napoléonienne, pour un résultat nettement plus décisif et rapide, et bien moins couteux, pour tous les pays concernés, qu'une défense qui au final, élargirait encore plus le fossé de la mésentente, et établirait un mauvais climat général.

 

Et ou chercher une alliance durable après cela ?

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Le 25/06/2015 à 23:56, Scarabé a dit :

Pour Moi la plus grosse erreur de Napoléon est de ne pas avoir fait travailler des armuriers sur des nouveaux fusil  à chargement par la culasse. 

 

Surtout quand on sais que dès 1812, Jean Pauly, armurier suisse installé à Paris, a fait breveter un fusil se chargeant par la culasse

Si ont avait seulement eu en 1810 un fusil modèle 1867 on aller jusqu’à Vladivostok.. Et avec un canon de 75 en 1810  la grande armée aurait défiler sur les ruines de Buckingham palace.  :happy:  :happy:  :happy:  :happy:  :happy:   

Sauf que la guerre "éclair" au niveau campagne serait terminé, car nécéssitant d'augmenter tellement ses charroies en tirant davantage, voire les tripler.
Le seul avantage serait pendant les batailles pour la puissance feu, et ne surtout pas en faire profiter ses alliés, qui comme chacun sait, ne sont pas éternel.

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Le 25/06/2015 à 15:06, Tancrède a dit :

Genre juste après la campagne de Prusse? Ou avant le clash avec la 4ème coalition? L'équation n'est pas la même, et les deux situations offrent différents champs des possibles, et donc des timelines de différentes natures. 

Elles ont cependant le point commun que dans l'un et l'autre cas, il faudrait un Napoléon TRES différent en caractère, en vision et en actions: un qui se restreint et apprend à voir le pouvoir autrement qu'à travers la "paix des champs de bataille" qui est la seule qu'il semble avoir compris dans sa vie, celle qui crée plus de revanchisme, de méfiance et de haine qu'elle n'en écrase (à moins d'avoir une supériorité si écrasante et définitive qu'elle rend la chose impossible, ce qui n'est pas le cas ici).

Sauf qu'a la reprise de la guerre en 1800, il déplorait sincèrement d'avoir a reprendre le chemin de la guerre, et ne souhaitait plus que ce consacrer a la politique.

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Pour l'histoire... l'Espagne n'a fait que drainer les forces de l'Empire vers ce pays, c'était important, mais l'Empire ne vacillait pas pour autant, et n'est pas la cause directe de la chute de Napoleon. Tandis que la Russie a été un échec irrémédiable qui a été la base de sa perte et a pu entrainer les autres pays contre Napoleon.

L'Espagne ne faisait qu'affaiblir les forces de l'Empire, mais pas au point de le fissurer gravement et d'entrevoir sa fin.

 

Mais je respecte ton choix.

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je ne suis pas un spécialiste de cette période, mais il me semble avoir lu plusieurs fois que le front espagnol mobilisait de plus en plus de troupes françaises pour un front, au final assez peu important d'un point de vue de la guerre en globalité.

C'est en cela que ce front a plombé les plans de Napoléon.

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Moi non plus,  mais c'est en comparaison de l'armée envoyé au départ pour sa conquète, environ 80 a 100 000H, ou ensuite cela c'est stabilisé autour de 300 000H vers le maximum, avec des variables de haut et de bas suivant les années.

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Oui au depart, parce qu'ensuite le plus gros des meilleures troupes sont allée en Russie.

Quand a l'autre erreur, c'est du a "l'échec" stratégique mais victoire tactique de la bataille de Maloïaroslavets en descendant vers le sud et vouloir prendre une autre route non pillée, ou la nécéssité eut été de laisser des milliers de soldats blessés aux mains des Russes qui les auraient torturés, sachant cela, Napoleon a préféré reprendre son ancienne route que de les abandonner.

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Le 26/06/2015 à 01:56, Scarabé a dit :

Pour Moi la plus grosse erreur de Napoléon est de ne pas avoir fait travailler des armuriers sur des nouveaux fusil  à chargement par la culasse. 

 

Surtout quand on sais que dès 1812, Jean Pauly, armurier suisse installé à Paris, a fait breveter un fusil se chargeant par la culasse

Si ont avait seulement eu en 1810 un fusil modèle 1867 on aller jusqu’à Vladivostok.. Et avec un canon de 75 en 1810  la grande armée aurait défiler sur les ruines de Buckingham palace.  :happy:  :happy:  :happy:  :happy:  :happy:   

Avec 10 ans de retards...

Le gros problème, c'est que la France en guerre quasi permanente et avec une armée immense ne pouvait pas se permettre de renouveler son armement principal.

Napoléon n'était pas contre l'innovation, mais c'est compliqué de continuer à soutenir les centaines de milliers de fusils "classique" tout en mettant en service une nouvelle gamme de fusils/munitions.

 

Et il faut se rappeler que les munitions coûtaient très cher... au point que quelques décennies plus tard, on a volontairement retardé la mise en service des fusils automatique. Les soldats de l'époque n'emportaient qu'un petit nombre de cartouches (35 d'après certaines sources) pour toute la bataille. Avec une cadence presque 5 fois plus élevée, il faudrait aussi 5 fois plus de cartouches et peut-être même plus vu qu'on va préférer tirer que charger à la baïonnette.

Napoléon pourrait faire le choix de n'équiper que quelques unités (probablement la garde) pour réduire l'impact logistique et financier. Mais on se retrouverait avec une garde qui sert assez peu (elle intervient souvent comme réserve au dernier moment) donc on ne bénéficie pas de l'avantage du fusil et si au court de 2 ou 3 batailles qui se suivent on s'en sert beaucoup, il y a un très gros risque d'être à court de munitions. La consommation de ce type de munitions risque de beaucoup varier suivant les situations. Ça va être très compliqué pour la logistique.

On risquerait de se retrouver après une grosse bataille à devoir rééquiper certains régiments avec de vieux fusils si on veut leur donner des munitions.

Il y aurait aussi un problème de doctrine. On va se retrouver à équiper dès régiments d'élites constitués de vétérans sachant parfaitement se battre "à l'ancienne" d'armes de nouvelles générations. Il y aura du gaspillage. Par panache ou habitude, ils vont continuer à charger à la baïonnette alors qu'ils pourraient faire beaucoup plus de dégâts en tirant à distance.

 

Maintenant est-ce qu'on aurait su concevoir et construire une sorte de chassepot dès 1810 ? Le pire, c'est que pendant la période de "paix" de 1810, il aurait peut-être été possible de commencer une transition. En 1812, l'armée (l'infanterie) pourrait fournir une puissance de feu plus importante pour des effectifs bien plus réduit. J'ai du mal à imaginer les conséquences, mais on pourrait réduire les contraintes logistiques en réduisant les effectifs.

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Reduire les effectifs?

Pas facile selon les campagnes a cette periode avec le manque d'industries, car il en faut pour préserver sa base d'opération et les dépots alimentant l'armée le long de la ligne d'opération, c'est pourquoi par exemple sur 200 000H en 1805, il n'en restait plus que 90 000h a 100 000H, dont une partie autour de Vienne et pour ce préserver les flancs, et pour la bataille c'etait juste.

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Le 21/05/2011 à 15:02, aqva a dit :

Un des important défauts de Napoleon est qu'il n'était pas un bon diplomate et a été incapable de voir les tensions entre les alliés de la coalition et d'en tirer partie pour tirer son épingle du jeu: il voyait un piège dans les proposition de Metternich, tout en acceptant prolongation de l'armistice de pleiswitz qui a permis la fin de la mobilisation autrichienne (ce qui est un peu paradoxal).

Talleyrand aurait été beaucoup plus l'homme de la situation.

 

Sa situation de chef politique et chef militaire qui ne peut/veut pas déléguer (soit qu'il ne peut pas faire confiance à ses subordonnés soit qu'il doute de leur compétence soit qu'il ne leur laisse pas assez d'autonomie) est problématique puisqu'elle impose à la fois

- D'être un bon politique pour converser le pouvoir en France

- D'être un très bon chef opérationnel sur le terrain tout en faisant du micro-management

- De savoir négocier avec les autres puissances

- D'avoir une vision stratégique correcte à terme

 

 

Une autre chose que les offres de paix faites à Napoleon impliquent, c'est que les guerres napoléoniennes étaient loin d'être un conflit moral à mort entre "l'Usurpateur" et "les monarques d'ancien régime" comme on peut le lire ici et là! L'aspect révolutionnaire de Napoleon a pu jouer contre lui avant qu'il s'établisse en dynastie, mais ce n'était en rien un principe et la porte de la négociation est restée ouverte jusque très tard (ce n'est que vers la fin de la campagne de France que nait le principe de la sainte alliance).

En fait le seul conflit moral qui implique une lutte jusqu'à la disparaition d'un des camps en présence est la seconde guerre mondiale (à partir de 1941 voire plus tard) qui est une aberration du point de vue historique.

 

 

Il ne faut pas ce tromper, Metternich jouait double jeu en 1813 avant de découvrir ses cartes, Napoleon l'avait deviné et prévoyait l'entrée en guerre de l'Autriche contre la France.

Il n'y avait plus rien a attendre de Talleyrand, celui ci trahissait Napoleon depuis 1809.

Les autres puissances ont toujours chercher la guerre, meme lorsque le 1er Consul a donné un signe fort en 1800 en restant modéré sans agrandir la France au dépend de l'Autriche. Elle aurait pu rester en paix. On a vu le résultat, une succéssion de coalition.

Trop de combats, de défaites et trop d'humiliations a digérer, d'esprit de revanche c'était accumulés, qui reprenait le dessus dès qu'ils ce voyaient pret, aidé par l'Angleterre.

 

Ils ont refusé sa modération en 1800, cela augurait mal pour l'avenir, aussi pour calmer ses adversaires, il n'y avait plus que des traités dur pour les soumettrent, puisqu'ils ne voulaient pas de la paix. Ou était le choix ?

Avec de tel adversaires, ils n'y a que les armes qui les contraignent a la paix.


Quand a rechercher l'alliance, comment ce fier surtout a l'Autriche qui nous a le plus combattu ?

Rechercher la paix et l'alliance malgré tout et tenter de ce faire un allié de l'Autriche, par ex ? Qui prouve qu'elle ne jouerais pas double jeu comme en 1813 ?

Veut-on un exemple ou sans raison un pays a trahit l'alliance avec la France ? L'Espagne. Des papiers trouvé a Berlin en 1806 l'ont prouvés, elle voulait l'attaquer pendant que celle ci serait occupé contre la Prusse. Mais l'Espagne ne pouvait prévoir une issue aussi rapide, seul le temps lui a manqué, et la tournure des évènements ayant pris rapidement un tour décisif, elle n'a pas bougé.

( Et Talleyrand a poussé intentionnellement Napoleon a la faute, en insistant, et le poussant a sa conquète et en la présentant facile. )

 

Qu'en serait-ils des autres pays qui ont tant combattu la France avant meme qu'il prenne le pouvoir ?

Et l'équilibre Européen était rompu depuis un certain temps, territorialement et militairement, et comme toute chose tend a un certain équilibre, il devenait inévitable que les puissances coalisées n'avait plus que comme ambition caché de faire revenir la France aux frontières de 1792, tot ou tard.

 

D'un autre coté, l'expansion de la France révolutionnaire répondait a deux problèmes, la 1ere, rechercher la sécurité de sa frontiere nord et protéger Paris que tant de siecles de guerres ont menacé, en s'appuyant sur le Rhin et a cause de l'expansion des trois grandes puissances, la Prusse, l'Autriche et la Russie lors du dépècement de la Pologne, ce qui les rendaient plus dangeureux.

C'était aussi une compensation pour ré-équilibrer les rapports de force.


Le problème, c'est qu'elle s'est realisé d'un seul élan, tandis que les Rois d'autrefois ce contentaient d'en grignoter des morceaux en ce rapprochant doucement du Rhin, ce qui rendait acceptable leurs conquète, la révolution l'a réalisé d'un seul coup. Et là, cela passait mal.

Autre probleme, ce n'était plus une monarchie et leur idéologie était une menace pour les trones, et lorsque Napoleon a pris le pouvoir, il a calmé les excès, et pour mieux ce faire accepter de l'Europe, c'est couronné Empereur.

Il a cherché a tempérer les passions.

Mais la menace de la guerre, suscité par l'Angleterre qui ne voulait aucun rival et voyait avec dépit notre réussite et remontée économique, a refusé la paix pour abattre la France, et la premiere a lancé le blocus économique, ou pour lui répondre, il y eu le blocus Continental.

Comment instaurer la paix et meme l'entrevoir en Europe avec une Angleterre qui soufflait sur les braises et les rallumaient, avec en plus des problèmes déja en cours ?

 

Tout dépendait d'elle, de meme les coalitions avec son argent.

 

A la fin de l'empire, la France avait 6 milliards de dettes, l'Angleterre 19 milliards.

C'est pourquoi, si Napoleon avait vaincu a Waterloo, la coalition ce serait dissoute, et la France aurait retrouvé en partie sa puissance militaire et s'appuyerait sur le Rhin, mais pour combien de temps, la periode était trop troublée, de meme l'équilibre Européen.

 

 

 

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Le 02/01/2013 à 10:14, Jojo67 a dit :

Erreur stratégique? Ne pas avoir pris l'Autriche comme alliée sur le continent européen et lui avoir préféré tour à tour la Prusse (trop faible) et la Russie (trop loin). Il fallait écouter Talleyrand, qui dès la victoire d'Ulm en 1805 préconisait l'alliance autrichienne. Ulm c'était un peu tôt, mais après Austerlitz c'était jouable. Le traité de Presbourg qui a suivi Austerlitz a été une véritable punition pour l'Autriche et recélait en germe une guerre future.

Erreur tactique? L'armistice de Pleiswitz en 1813.

En admettant que l'Autriche acceptait cette alliance, a quel avenir politique a long terme ce préparait'elle, dans le cas ou la France serait définitivement vainqueur ? celle d'avoir aider a enfanter un géant qui dominerait l'Europe, hormis la Russie, mais elle, ce condamnant  a etre définitivement relégué qu'au second plan et a ne recevoir que des miettes que lui donnerait la France, pour ne pas etre une concurrente militaire serieuse. Elle ruinerait définitivement son avenir en ne jouant plus un role majeur sur le continent.
 

C'est une paix qui lui couterait cher.Trop cher.

Tandis que rester dans le camp des coalisés lui permettait de garder des chances de pouvoir etre encore un des acteurs majeurs en Europe et pouvoir sortir son épingle du jeu.

Il fallait donc un re-équilibre des forces en Europe, ou tous puisse jouer leur role comme par le passé.

 

Il ne faut pas sous estimer que la politique oblige a voir a long terme, ( quand on est serieux, au lieu d'avoir gouverner trop souvent a la petite semaine comme on l'a fait, maintenant, ou l'on s'y est trop habitué. )

 

Alors une nouvelle puissance qui prendrait définitivement le dessus serait mal perçu.

C'est pourquoi il y a eu ce traité "Européen" il y a longtemps, dite, "la Pragmatique sanction." Ceci pour empécher qu'un pays devienne trop puissant.

On l'a vu par exemple lorsque Louis XIV a voulu réunir l'Espagne et la France pour devenir la super-puissance de l'époque, comment les autres pays Européen lui sont tombé dessus pour l'empécher d'etre trop forte.

 

On ce trouve dans le meme cas, a la différence d'autrefois, c'est que le nombre et la force des armées, la capacité a conquérir rapidement est sans commune mesure avec le passé en Europe, et bouleverse un peu trop l'échiquier Européen. De surcroit, mener par un chef génial, cela ne pouvait que réunir tous les pays tot ou tard contre la France, pour qu'elle reprenne son ancienne place, que Napoleon soit vivant ou pas.

C'est ce qui explique l'attitude de l'Autriche en 1813 ou elle a joué double jeu avant de jeter le masque.

 

Pourquoi a t-elle offert a la France la frontière du Rhin ? parce qu'a ce moment, elle devait juger qu'elle ne représentait plus un danger vraiment serieux depuis qu'elle était battu à Leipzig et avait aussi subit la catastrophe de Russie. Elle arrivait a la fin de ses ressources militaire, et la volonté du peuple de ce battre n'y était plus.

De plus, les alliés avaient compris qu'il fallait tous s'allier entre eux, et non comme par le passé partir seul ou avec qu'une seule autre puissance, ce qui faisait la force de Napoleon en les battant l'un après l'autre, d'ou la nécéssité de prendre l'offensive sans attendre leur réunion.

Qui, au contraire de cette stratégie, aurait eu pour conséquence d'attirer d'autres adversaires suplémentaires saisissant l'occasion de tenter de faire pencher définitivement la balance en leur faveurs dans leurs calcul.

Ce qui n'aurait fait qu'aggraver la guerre et bien la prolonger, entre autre.

 

C'est ainsi que Napoleon a pu s'imposer si longtemps en Europe, car ses adversaires restaient divisés. Ce qui n'était plus le cas a partir de 1813.

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Le 22/06/2015 à 09:06, Kiriyama a dit :

Et on oublie complètement ceux qui ont donné leur vie pour stopper ses rêves de grandeur et les vrais vainqueurs de cette bataille.

 

Ce qui est malsain dans toutes ces commémorations c'est qu'il n'y en a que pour Napoléon alors que son entêtement coûté la vie à 10.000 hommes à Waterloo et tué/mutilé plus de 30.000 autres. Un peu comme si on fêtait la résistance désespérée de Paulus à Stalingrad.

 

Vraiment écœuré là...

Il y a erreur, si Napoleon avait des rèves de grandeurs, soit la domination de l'Europe, il aurait pu briser définitivement la maison d'Autriche en 1809 en séparant la Hongrie de l'Autriche, et jamais elle n'aurait pu ce reconstituer. C'est aussi l'avertissement que lui donna Talleyrand pendant l'élaboration du traité de 1809, et Napoleon partageait entierement cet avis, c'est pourquoi, chaque fois qu'il lui portait un coup décisif, aussitot Napoleon lui a proposé la paix.

 

Napoleon a hérité d'une situation ou les tensions étaient importante.

 

En 1800, 1er consul, Napoleon ne voulait plus que ce consacrer a la politique, et lui en coutait beaucoup d'avoir a repartir en guerre, et s'en plaignait a ses proches.
Il a aussi donné le signal de la modération en n'amputant pas l'Autriche de nouveaux territoires supplémentaires pour tenter de calmer la situation sur le continent.

 

Que l'on ce rappelle ceci, a la fin de la bataille d'Elyau, son cheval ne pouvant éviter les restes humains du a la bataille, il lacha ses reines et les larmes ce mirent a couler le long de ses joues. Les soldats temoins de cette scène n'en crurent pas leurs yeux. Jamais ils n'aurait cru "qu'un si grand homme puisse pleurer."

 

En 1809, il a voulu sauver le jeune Stap contre lui meme qui était décidé a vouloir toujours le tuer, et l'avouer, force fut de le condamner a mort, mais suite a cet entretient, Napoleon a décidé de faire la paix immédiatement avec l'Autriche.

 

En 1813, pendant l'une de ses bataille, deux généraux présent  a ses cotés riraient des combats qui ce déroulait, Napoleon les interrompit en leur disant "qu'il ne fallait pas rire quand tant de braves gens meurent."

 

Dernier mot, qui a prononcé ses paroles ? " C'est avec horreur que je fais la guerre."      le Tzar ? François d'Autriche ? Napoléon ?

 

Et bien, c'est Napoléon. Je le cite de mémoire.

Et quand les batailles étaient terminées, il voulait toujours que l'on s'occupe des blessés amis... et ennemis.


N''oublions pas qu'il a hérité d'une situation et que ses ennemis noircissait son image a l'envie, particulièrement les Anglais, qui le surnommait "le monstre", et faisait de lui des caricatures de sa personne dégradante qu'ils propageait aussi en europe pour alimenter les tensions.

Qui a attiser la guerre en Europe si ce n'est les Anglais, jaloux de la France et rival économique qui insupportaient les marchands Anglais maitre de la politique...

C'est elle qui porte le poids des fautes de la guerre qu'elle a imposé et en tant que vainqueur avec les coalisés rejette toutes ses fautes sur Napoleon, alors qu'il n'a fait qu'y répondre, sauf a deux occasions, 1807 contre l'Espagne mais poussé par Talleyrand, et 1812 pour faire respecter le Blocus Continental mais était toujours pret a traiter a tout moment pendant la campagne.

 

Et comme le vainqueur impose sa vision de l'histoire, cela explique pourquoi on appelle cette periode : "les guerres Napoléoniennes," mais c'est bien un mensonge.

 

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  • 1 month later...

J'indique cet article sur le sujet peu traité des prisonniers de la Grande Armée durant la Campagne de Russie. 200 000 prisonniers dispersés dans tous l'empire russe allant de camps de prisonniers ou des fermes et des maisons noblesse qui les achètent à un rouble.

Des milliers sont restés après guerre n'ayant plus d'attaches en France et ont reçu la nationalité russe :

Engloutis par l’immensité russe : destins de soldats français de 1812

par Nicolas SAVY

https://www.revuemethode.org/m121925.html?

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Il y a 1 heure, collectionneur a dit :

J'indique cet long article sur le sujet peu traité des prisonniers de la Grande Armée durant la Campagne de Russie. 200 000 prisonniers dispersés dans tous l'empire russe allant de camps de prisonniers ou des fermes et des maisons noblesse qui les achètent à un rouble.

Des milliers sont restés après guerre n'ayant plus d'attaches en France et ont reçu la nationalité russe :

Engloutis par l’immensité russe : destins de soldats français de 1812

par Nicolas SAVY

https://www.revuemethode.org/m121925.html?

Merci pour ce petit article assez incroyable.

Tous les soldats de Napoléon ne furent malheureusement pas aussi bien traités...

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