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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI

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C'est dommage pour le peuple quand même. Nos politiques auront notre peau. Surtout qu'a la veille d'un scénario cata pour notre économie (planche à billet US, dette publique), et vu ce que représente les énergies fossiles dans notre déficit commercial, notre filiere nucléaire (sous toutes ses formes) doit être sciemment travaillée et retrofitée. L'indépendance énergétique ne devrait pas être manipulée par des petits malins carriéristes.

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SuperPhoenix est en cours de démantèlement pour des raisons bassement politiques, non ?

 

  Faux, bien que c'est une des prises de considérations a retenir, il ne faut quand même pas oublier que Superphénix a été fermé aussi pour non sens économique (couts extrême pour une centrale qui ne produit pas de jus ou presque pas mais sensé en produire et qui dans l'équilibre économique autour du projet devait en produire justement ...) Et 2 incidents de sodium dont un assez grave qui aurait pu salement dégénérer en incident nucléaire classé ... Et un autre d'une ampleur moindre

 

   S'arrêter a de la simple politique pour superphénix c'est chercher a esquiver d'autres faits très importants quand a la motivation de la décision ...

 

  La droite chiraquienne a elle aussi été a 2 doigts de prendre cette décision, il faut le savoir

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  Faux, bien que c'est une des prises de considérations a retenir, il ne faut quand même pas oublier que Superphénix a été fermé aussi pour non sens économique (couts extrême pour une centrale qui ne produit pas de jus ou presque pas mais sensé en produire et qui dans l'équilibre économique autour du projet devait en produire justement ...) Et 2 incidents de sodium dont un assez grave qui aurait pu salement dégénérer en incident nucléaire classé ... Et un autre d'une ampleur moindre

 

   S'arrêter a de la simple politique pour superphénix c'est chercher a esquiver d'autres faits très importants quand a la motivation de la décision ...

 

  La droite chiraquienne a elle aussi été a 2 doigts de prendre cette décision, il faut le savoir

Heu ... elle a quand même fourni 1200 MW pendant presque 5 ans.

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bonsoir,

d'après le rapport parlementaire de juin 1998, de janvier 86 à décembre 96, en 53 mois, superphenix a produit 8 milliards de KW, soit une moyenne de 210 KWh environ. Si l'on prend l'année 1996, la plus favorable d'après le rapport, avec 95% de disponibilité hors arrêts programmés, c'est 3.5 milliards de KW de production, ce qui donne une moyenne de 400 MWh.

D'après un chercheur grenoblois de l'époque, M. Nifenecker, superphenix aurait fonctionné 8 mois en 1996, soit une moyenne de production réelle d'environ 610 MWh. C'est très loin de la puissance nominale de 1200 MWh. Si jusqu'en 94 le réacteur fonctionne la plus part du temps en faible niveau de puissance, et connaissait de nombreuses périodes d'essai, en 1996 le réacteur est présenté comme fonctionnant en régime normal. Les meilleures estimations de rentabilité évaluée de superphenix donnaient ceci :

 

 

 

Finalement on peut se demander si, au delà de 2001, le fonctionnement de Superphénix pourrait être bénéficiaire. En admettant une production annuelle de 8 Twh, qui paraît un maximum, la production d’électricité rapporterait 2 milliards par an. En dépense il faut compter 1 milliard de coût d’exploitation, environ 0.5 milliard pour la consommation du cœur (1 cœur tous les 2 ans) et 0.7 milliard pour le coût de retraitement du combustible usagé. On voit donc qu’il n’est guère envisageable que le fonctionnement de Superphénix puisse être financièrement bénéficiaire.

 

http://sfp.in2p3.fr/Debat/debat_energie/Nucleaire/Reacteurs/superphenix.html

L'auteur est co fondateur en 2004 de l'association "sauvons le climat" qui a pour objet de lutter contre le réchauffement climatique en substituant aux énergies fossiles le nucléaire et les énergies renouvelables.

 

Pour ce qui est de la sécurité de superphenix, il faut noter qu'il s'agissait d'un réacteur nucléaire avec comme fluide calo-porteur du sodium liquide, avec un risque sismique estimé à 3 sur 5, en bordure du Rhône. Chose curieuse, si l'on regarde les différents documents de prévention des risques du secteur, la mairie de la commune de briord, 3 km en aval, est en zone innondable, à une altitude donnée de 210m, mais pas la centrale de superphenix, qui avec sa plateforme à 210m est jugée 2.4m au dessus du niveau maximal de crue de référence pour le site. Il est possible que la cote de la mairie soit erronée, les zones d'aléa d'inondation concernent la seule rive droite du fleuve mais jamais la rive gauche, celle où se trouve la centrale, alors que l'on peut identifier des points d'altitude inférieure à celle de zones de la rive droite, et sans présence apparente de digue ou talus de protection pour la rive gauche.

La marge de sécurité semble bien mince pour un site qui fonctionnait avec 400 tonnes de sodium liquide hautement réactif à l'eau. 

La sécurité du site était jugée suffisante jusqu'en 2011, la visite du site par l'ASN suite au retour d'expérience de Fukushima a donné lieu à un rapport demandant des mesures correctives à effectuer dans les plus brefs délais.

 

Hasard, le Japon possède lui aussi un réacteur à neutrons rapides, Monju, dans la centrale de Tsuruga, située sur une faille sismique importante. Le réacteur, qui a lui aussi connu plusieurs pannes et fuites importantes de sodium, est à l'arrêt depuis 2010, avec ordre de l'autorité de régulation nucléaire japonaise de ne pas réactiver ce réacteur.

 

Pour ce qui est des moteurs à hydrogène, comme déjà souligné, ce gaz très léger pose d'énormes problèmes de stockage. Si vous vous baladez près d'un site industriel ou de recherche qui utilise de l'hydrogène, vous verrez souvent le stockage des bouteilles d'hydrogène dans des cages extérieures aux bâtiments, le stockage en local interne étant très contraignant et dangereux. En effet ce gaz parvient à "fuiter", les molécules étant si petites qu'elles finissent par traverser le métal de la bouteille. Il y a près de 30 ans nos enseignants chercheurs en chimie nous promettaient une révolution imminente dans le stockage de l'hydrogène avec les zéolithes, agissant comme des éponges absorbant ou relâchant le gaz avec une grande sécurité, mais le procédé ne semble toujours pas abouti.

Modifié par jeansaisrien
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SuperPhoenix est en cours de démantèlement pour des raisons bassement politiques, non ?

 

Faux

 Superphénix a été fermé aussi pour non sens économique

Faux aussi

 

SuperPhoenix a été fermé car il n'était pas viable en temps que tête de série, ce sera Astrid le démonstrateur (confirmé durant l'été 2012). Jospin a accepté ce petit cadeau aux écologistes parce qu'il savait que ce réacteur avait déjà été pleinement exploité au plan scientifique, ce qui était son rôle depuis 1994. Le plan économique était sans intérêt, à l'époque on n'était pas à quelques milliards d'euro près, le pétrole était à 20-25 dollars le baril. Maintenant on peut sans doute regretter de ne pas avoir un petit GWh de puissance supplémentaire, même un peu capricieux. 

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Peut-être, mais alonger les milliards ne garantit en rien un résultat. On y arrivera plus vite s'il y a une solution, mais on ne sait pas quand et ça peut être dans encore très longtemps. La voie peut aussi être une impasse et absorber les crédits au détriment d'autres recherches qui conduiront au final vers la bonne solution.

 

J'ai du mal à croire que les réacteurs à sel fondus, dont le proto a fonctionné avec n'importe quel combustible dans les années 60, ne seraient pas maîtrisé aujourd'hui. Ce qui coutera c'est mettre en place l'infrasctructure pour les fabriquer en masse. Au plan technique, il n'y a pas d'aléa. 

 

Pour la fusion il ne faut pas fermer la porte du paradis, cela coute certes cher mais l'enjeux est rien de moins qu'une énergie infini et quasi gratos si on va jusqu'à la fusion aneutronique. 

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Cela coûte cher certes mais il suffit de comparer les dizaines de milliards d'euros d'energies fossiles qui contribuent (massivement) à une balance commerciale déficitaire... J'ai surtout peur que les politiques ferment cette voie parce que la TIPP rapporte de manière non négligeable au budget.

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Tout à fait, mais regardez bien les hauts et bas de la politique nucléaire/ENR: elle suit le court du pétrole. Après le choc pétrolier on construit et recherché à tout de bras, après le contre choc tout s'arrête, depuis le choc de 2007-2008 on recommence à se poser des questions. Tient en ce moment des prospections pétrolières ont repris dans le sud Ouest, de nouveaux puits de pétrole sont devenus rentable autour de Parentis... 

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bonsoir,

d'après le CEA, estimation des réserves prouvées exploitables :

- pétrole, 140 milliards de tonnes, soit 40 ans de réserves, hors pétrole exotique aux conditions d'exploitation hors des cadres actuels (économiques, écologiques et technologiques)

- gaz naturel, 70 ans de consommation mondiale, 200 en poussant les conditions d'exploitation

- charbon, 509 milliards de tonnes, 230 ans d'activité mondiale

- uranium, 4 millions de tonnes, 10.5 millions de tonnes poussant les conditions d'extraction et de prospection, soit entre 50 et 100 ans de consommation selon les estimations

 

Version optimiste : chic, en combinant les sources d'énergie, le monde est tranquille pour au moins un siècle.

Version pessimiste : dans environ 150 ans le monde sera mal

Évidemment, 100 ou 150 ans, qu'est ce qu'on se met martel en tête, on ne sera plus là depuis longtemps, les suivants n'auront qu'à trouver des solutions quand ils en auront besoin.

 

Les esprits taquins pourraient faire remarquer que les réserves de pétrole de gaz on connu une étrange tendance depuis un bon moment. Elles peuvent grossir sans découverte nouvelle, par réévaluation comptable, en théorie suite à une nouvelle expertise géologique. Alors réserves réelles, réserves gonflées par des sociétés pétrolières pour qui les réserves comptent dans les actifs ...

 

En 2011, consommation de pétrole par habitant :

- Etats Unis : 2.65 tonnes par habitant

- Chine : 0.35 tonne par habitant

Si la Chine consommait autant par habitant que les Etats Unis, cela correspondrait à 3 482 millions de tonnes de pétrole soit 86% de la consommation mondiale de pétrole.

Si les 7 milliards d'humains (on va pas chipoter pour la précision) consommaient comme les Etats Unis, il faudrait 450% de la consommation actuelle de pétrole.

Tous les habitants de la terre aspirent à bénéficier du meilleur niveau de vie possible, alors comment justifier dans l'avenir que certains se gavent de pétrole et pas les autres ?

Si on parvient à produire autant d'énergie que possible pour tous les habitants de la terre, les reserves seront épuisées en un temps minimum.

Si les pays en développement veulent leur part pour atteindre le niveau de vie occidental, ca risque de devenir rapidement saignant.

 

Alors oui en effet, consommons sans changer, consommons sans changer, tout va très bien madame la marquise.

Modifié par jeansaisrien
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Pour la fusion il ne faut pas fermer la porte du paradis, cela coute certes cher mais l'enjeux est rien de moins qu'une énergie infini et quasi gratos si on va jusqu'à la fusion aneutronique. 

Il ne s'agit pas de fermer la porte, je dis juste qu'il ne faut pas investir trop sur des solutions à long voir très long terme quand on a un gros problème à résoudre à court/moyen terme. Comme tu le dis, la génération IV de réacteurs à fission semble être à notre portée, donc c'est là qu'il faut mettre le paquet, pas dans la fusion.

 

Concernant Astrid, c'est à mon avis du pognon jeté par les fenêtres et une grosse connerie. Oui on a une grosse expérience accumulée sur cette techno, oui le caloporteur sodium a des propriétés uniques, mais si on en construit des dizaines sur tout le territoire et qu'on les exploite pendant des décennies (car c'est le but sinon ça sert à rien d'investir dans un proto), la probabilité d'accident critique est élevé. Et un accident critique sur un système avec des tonnes de plutonium ultratoxique et ultraradioactif au milieu de centaines de tonnes de sodium liquide radioactif, c'est juste cauchemardesque.

 

Il suffirait d'une catastrophe naturelle, d'une erreur humaine,  d'une attaque terroriste, ou juste d'une accumation de petites négligences et de mauvaises économies sur la sécurité et boom, fini le tourisme, fini l'agriculture et l'agroalimentaire, bonjour la récession économique majeure, l'emmigration massive de tout les talents et de tout ceux qui peuvent se le permettre, l'europe entière qui nous en veut à mort, la perte de toute influence diplomatique, ...  Bordel, aucun problème énergétique et économique ne mérite de prendre un risque pareil et de vivre avec pendant des décennies.

 

Alors ok, pour du gen IV, mais à condition que ce soit une techno où l'on sera capable au moins de "gérer" à la russe ou à la japonaise une catastrophe même peu probable.

Modifié par Carl
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Tout à fait d'accord sur Astrid, ce projet ne sert à rien: personne ne déploiera des réacteurs au sodium à grande échelle, c'est trop risqué en cas de crash. C'est une technologie mort née, comme le moteur thermique rotatif. D'autre concept de la Gen IV sont bien plus résilient, ce cela sans équipement externe: la prochaine génération de réacteur devra s'appuyer uniquement sur les lois de la physique pour éviter les accidents. Il n'y a qu'une seule technologie qui est capable d'assurer: les réacteurs à sel fondu, où le combustible liquide est associé à un sel d'où aucun radionucléide ne peut sortir (sauf le tritium). 

 

Pour la fusion je trouve les investissements actuels trop faible. Keynes expliqué la forte croissance du confort moderne par l'énorme effort d'épargne au début de la révolution industriel, ce qui a permis d'accumuler un énorme capital très vite. Nous sommes face à la même problématique, mais dans un cadre scientifique: nous devons accumuler rapidement un maximum de donnée et d'idée et les tester, ce qui coutera certes un peu de confort immédiat, mais sera très bénéfique à long terme. Offrons à nos descendant autre chose que le RCA

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Juste un truc comme ça (c'est mon coté ingénieur qui ressort ^^), j'ai l'impression que vous vous emmêlez un peu les pinceaux avec les unités… (en fait que vous les inversez)

 

L'unité de puissance, c'est le Watt et ses dérivés (MegaWatt, GigaWatt, etc.).

L'unité d'énergie, c'est le Watt-heure (et ses dérivés kWh, MWh, GWh, etc.), le Joule ou la Calorie...

 

Donc pour reprendre l'exemple du message de jeansairien, c'est 3.5 milliards de kWh produit, pas de kW, soit une puissance moyenne de 400 MW, pas de MWh, contre une puissance installée de 1200 MW.

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Pour la fusion nucléaire, elle pourrait être prête plutôt qu'on pourrait le croire avec l'avènement de la Z machine.  Cette technique semble avoir tous les avantages: fonctionne par impulsion un peu comme un moteur à explosion, plus simple que les autres approches , des températures dans les milliards de degrés qui permettent l'exploitation de réactions nucléaires très diverses et un rendement estimé à 1000 pour 1.

 

Z02.jpg

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bonsoir,

 

oui KWh en énergie, je ne maîtrise pas encore bien tout, surtout les corrections automatiques, quand je ne suis pas sur un ordinateur classique, même en relisant, la vue qui baisse sur des écrans minuscules  ^_^

Au passage, les centrales nucléaires actuelles souffrent de la lenteur de leur adaptation à la puissance demandée, c'est pour cela qu'il existe des centrales thermiques classiques gaz ou autre pour obtenir une réponse rapide aux évolutions de la demande d'énergie électrique. L'absence de stockage de masse pénalise toutes les sources d'énergie électrique, mêmes les renouvelables.

Pour la Z machine, Jean Pierre Petit est fan du principe, mais assez critique sur les résultats actuels de la Z, assez rigolo quand il se raconte comme poil à gratter, par contre quand il explique que la maîtrise de la fusion sans ingrédients radioactifs permettra de faire des bombes nucléaires "propres", donc utilisables, il a beau être un peu allumé, ca fait froid dans le dos.

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En théorie oui, la fusion de l’hydrogène contenu dans une bouteille d'eau devrait suffire pour vitrifier un gros quartier mais il ne suffit heureusement pas d'avoir les ingrédients. Il sera sans doute très difficile de miniaturiser la machine, et encore plus de stocker avec l’énergie nécessaire au déclenchement de la fusion.

 

De toute façon, pour le petit génocidaire en herbe, le problème principal des bombes nucléaires n'est pas leur radioactivité mais plutôt leur tendance à générer un flux inverse d'autres bombes nucléaires.

Modifié par Carl
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Pour la Z machine, Jean Pierre Petit est fan du principe, mais assez critique sur les résultats actuels de la Z, assez rigolo quand il se raconte comme poil à gratter, par contre quand il explique que la maîtrise de la fusion sans ingrédients radioactifs permettra de faire des bombes nucléaires "propres", donc utilisables, il a beau être un peu allumé, ca fait froid dans le dos.

 

Il faudrait une bombe à fusion aneutronique, c'est possible en théorie de monter suffisamment haut en pression et température (600 millions de °K), mais avec quelle amorce? De l'antimatière? Les bombes à fusion actuelle ne dépassent pas vraiment les 100 millions de °K nécessaire pour amorcer la fusion. Ensuite le caractère aneutronique serait très difficile à assurer à 100%, d'abord parce qu'en théorie la fusion serait aneutronique à 99.9%, ce qui fait quand même beaucoup de neutron qui vont irradier l'environnement, ensuite parce qu'avec de telle condition il a fort a parier que plein d’éléments apte à la fusion vont s'y mettre, créant une sorte de réaction en chaîne (pas forcément exothermique d'ailleurs) incontrôlable: à 1Md de °K c'est le carbone qui fusionne, à 2Md l'hydrogène... bref un truc pas prévu comme à Castle Bravo.  

 

 Pour autant une bombe H c'est relativement propre, l'essentiel de la radioactivité durable provient de l'uranium, en sacrifiant un peu de puissance on peut en avoir une bombe "propre". 

Modifié par Karg se
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DCNS prêt pour les fermes d'éoliennes.

 

Dans la foulée de la visite de François Hollande à Cherbourg, DCNS se présente comme le moteur de la création de 1.000 emplois locaux pour la production d’hydroliennes en France.

 

L’hydrolienne du Groupe était présente parmi les 34 projets industriels d’avenir dévoilés par le Gouvernement français le 12 septembre dernier, précise le communiqué.
Par ailleurs, six hydroliennes DCNS ont déjà été testées en mer et ont démontré leur bon fonctionnement. Le taux de production potentielle lors des derniers essais réalisés en Ecosse s’établit à 98%.

Le Raz Blanchard, à proximité de Cherbourg, est la zone française bénéficiant du plus fort potentiel pour l’exploitation des courants de marée. Ce potentiel représente plus de 3 GW (soit l’équivalent de deux EPR), conclut le communiqué.

 

http://basse-normandie.france3.fr/2013/09/30/cherbourg-dcns-pret-pour-les-fermes-d-eoliennes-328523.html

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Il sait passé quoi a "castle bravo"

 

 

Castle Bravo un test de bombe H était prévu avec une puissance de 6MT mais a eu une puissance de 15MT. Ce surplus de puissance est du au fait que les scientifiques de Los Alamos ont sous-estimée le fait que le lithium 7 pouvait aussi fissioner tout comme le lithium 6 créant du combustible de fusion et augmentant donc la puissance de l'explosion. http://fr.wikipedia.org/wiki/Castle_Bravo

 

Pour la fusion l'approche la plus prometteuse me semble ça http://nextbigfuture.com/2013/06/tri-alpha-energy-review.html

http://helionenergy.com/

http://www.popsci.com/technology/article/2013-02/fusion-power-could-happen-sooner-you-think

 

http://nextbigfuture.com/2013/05/nuclear-fusion-summary.html

Modifié par stormshadow
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Je comprend pratiquement rien a vos explication ,mais sava j'arrive a pigé la grosse partie. Il sait passé quoi a "castle bravo"

 

En gros le problème de la fusion c'est température et pression. Si on compresse et on chauffe assez (ce qui physiquement parlant est un peu la même chose) on peut déclencher les réactions de fusion. Une bombe H ou Iter ne dépasse pas vraiment les 100-150 millions de °K, hors pour avoir une bombe propre, sans neutron qui s'échappent et vont s'incruster dans tout les atomes qu'ils trouvent pour les rendre instable (=radioactif) il faut atteindre 700 millions de degrés pour la fusion aneutronique la plus facile. Le problème c'est que si on monte trop haut en température (ce qui sera le cas dans une bombe) il est possible d'atteindre d'autre cap (1Md de degrés pour le carbone, et du carbone il y en a partout) et faire fusionner des atomes non prévu dans la réaction... D'où l'allusion de l'essai de Castle Bravo, où le lithium 7 a fusionné contre toute attente. Personnellement je ne testerai pas ce genre d'engin dans l'atmosphère terrestre.

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il est possible d'atteindre d'autre cap (1Md de degrés pour le carbone, et du carbone il y en a partout) et faire fusionner des atomes non prévu dans la réaction... D'où l'allusion de l'essai de Castle Bravo, où le lithium 7 a fusionné contre toute attente. Personnellement je ne testerai pas ce genre d'engin dans l'atmosphère terrestre.

 

Tu parle de possibilité de bruler l'atmosphére plein de carbone, c'est impossible car l'atmosphére est bien trop peu dense et les pertes d'energies bien trop importantes.

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Evidemment ça n'allumera pas l'atmosphère en entier, mais il y aura forcément du carbone dans les composants de la bombe, et l'oxygène aussi peut réagir si la température augmente trop. Au final il sera très difficile d'imaginer la puissance réel de l'engin. Et qui plus est c'est inutile, on peut déjà faire une bombe H d'une puissance infini en ajoutant des étages. 

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Il ne s'agit pas de fermer la porte, je dis juste qu'il ne faut pas investir trop sur des solutions à long voir très long terme quand on a un gros problème à résoudre à court/moyen terme. Comme tu le dis, la génération IV de réacteurs à fission semble être à notre portée, donc c'est là qu'il faut mettre le paquet, pas dans la fusion.

Je crois le contraire. On arrive à un tournant au niveau de la Fusion et les choses sont en train de s’accélérer. On a pas encore débuté l'assemblage d'ITER que les successeurs sont déjà à l'étude. La Corée du Sud c'est déjà lancé dans l'étude d'un réacteur à fusion DEMO de pre-serie et l'Europe est en train de lancer des réflexions sur le sujet. Ne pas investir dedans pourrait nous faire perdre plusieurs dizaines d'années, alors que cette solution est clairement la seul solution pour la fourniture principale en électricité a long terme.

 

La fissions pose le même problème que le pétrole. L'Uranium va devenir de plus en plus difficile à trouver et si tout le monde se lance dans la construction de centrales basée sur la Fission on va être mal pour se fournir en Uranium. On peut déjà souffler un peu,car avec Fukushima pas mal de projets ont été ralentis, mis en standby ou arrêtés. Mais ça risque de ne pas durer.

 

On a aussi de graves problèmes de coûts avec les centrales à fission le tout qui s'alourdit avec le temps et les nouvelles mesures de sécurités. Auquel il va falloir additionner le coût de démantèlement qui restent encore très flous.

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Je crois le contraire. On arrive à un tournant au niveau de la Fusion et les choses sont en train de s’accélérer. On a pas encore débuté l'assemblage d'ITER que les successeurs sont déjà à l'étude. La Corée du Sud c'est déjà lancé dans l'étude d'un réacteur à fusion DEMO de pre-serie et l'Europe est en train de lancer des réflexions sur le sujet. Ne pas investir dedans pourrait nous faire perdre plusieurs dizaines d'années, alors que cette solution est clairement la seul solution pour la fourniture principale en électricité a long terme.

Je suis aussi fan de la fusion, mais je ne suis pas aussi optimiste que toi.

ITER est de la R&D. Idem pour tous les autres projets en fusion, il n'y a ne serait-ce que sur le papier aucun concept susceptible de produire massivement de l’énergie bon marché, ni même de l’énergie chère. Alors ITER, puis DEMO, puis si tout se passe bien un proto, et puis ensuite, peut-être des réacteurs en série. Dans le meilleur des cas, on commencera à construire des réacteurs en série dans 40-50 ans, mais ça pourrait  tout aussi bien se faire dans 60, 80,100 ans...

 

La fissions pose le même problème que le pétrole. L'Uranium va devenir de plus en plus difficile à trouver et si tout le monde se lance dans la construction de centrales basée sur la Fission on va être mal pour se fournir en Uranium. On peut déjà souffler un peu,car avec Fukushima pas mal de projets ont été ralentis, mis en standby ou arrêtés. Mais ça risque de ne pas durer.

La France possède 8500t de thorium et 200 000t d'uranium 238. Et il  ne s'agit pas de réserves dans le sol, c'est déjà miné et stocké; Il y a aussi parait-il pas mal de thorium dans le sol Français (associé à des terres rares dans la monazite). Si on trouve le moyen d'exploiter un de ces matériaux fertiles, on aura de quoi fournir 100% de notre énergie pendant de très nombreux siècles. Ca va être dur, mais à priori beaucoup moins que la fusion.

 

On a aussi de graves problèmes de coûts avec les centrales à fission le tout qui s'alourdit avec le temps et les nouvelles mesures de sécurités. Auquel il va falloir additionner le coût de démantèlement qui restent encore très flous.

C'est sur, mais fusion, fission ou autre, il faudra payer pour les centrales existantes quoi qu'il arrive.

La fission Gen IV pourrait être beaucoup plus propre et sûre, tandis que la fusion peut aussi produire un bon volume de déchets radioactifs.

Modifié par Carl
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