seb24 Posté(e) le 26 mars 2018 Share Posté(e) le 26 mars 2018 Tiens un petit retour sur le centre de stokage que Tesla a monte en Australie: https://insideevs.com/teslas-massive-battery-in-australia-gets-paid-1000-per-mwh/ Visiblement ils profitent de prix négatifs quand il y a une sur-production. C'est a dire qu'ils sont paye pour charger leurs batteries qu'ils revendent ensuite ^^ . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 22 avril 2018 Share Posté(e) le 22 avril 2018 La méthanisation, énergie et engrais : Quinze mesures pour accélérer la méthanisation, Rédaction Paysan Breton, 30 mars 2018 http://www.paysan-breton.fr/2018/03/quinze-mesures-pour-accelerer-la-methanisation/ Injecter le biométhane dans le réseau de gaz naturel, Comédies, 16 avril 2018 http://www.paysan-breton.fr/2018/04/injecter-le-biomethane-dans-le-reseau-de-gaz-naturel/ Sous produit de méthanisation : le digestat coule à flots à Locminé, Bernard Laurent, 28 mars 2018 http://www.paysan-breton.fr/2018/03/sous-produit-de-methanisation-le-digestat-coule-a-flots-a-locmine/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 23 avril 2018 Share Posté(e) le 23 avril 2018 Il y a 20 heures, Benoitleg a dit : La méthanisation, énergie et engrais : Quinze mesures pour accélérer la méthanisation, Rédaction Paysan Breton, 30 mars 2018 http://www.paysan-breton.fr/2018/03/quinze-mesures-pour-accelerer-la-methanisation/ Injecter le biométhane dans le réseau de gaz naturel, Comédies, 16 avril 2018 http://www.paysan-breton.fr/2018/04/injecter-le-biomethane-dans-le-reseau-de-gaz-naturel/ Sous produit de méthanisation : le digestat coule à flots à Locminé, Bernard Laurent, 28 mars 2018 http://www.paysan-breton.fr/2018/03/sous-produit-de-methanisation-le-digestat-coule-a-flots-a-locmine/ Je suis franchement très réservé quant à la méthanisation. J'étais enthousiaste sur la question étant jeune, mais un ami bossant dans la chimie m'a vite refroidi. Il avait travaillé sur des projets et aucuns n'avaient donné satisfaction, le tout pour des millions d'euros dépenser. Le processus est très difficile à maitrisé pendant tout le cycle et il me racontait que bien souvent les exploitation finissaient purement et simple par exploser. Si on rajoute le cout de tout cela dans l'équation c'est simplement beaucoup trop cher (à moins de vouloir payer son gaz ou son électricité 4 à 5 fois plus cher et plus si affinité) sans compter les perfusions économiques qui tiennent la tête hors de l'eau à ces méthaniseurs. En clair on paie ultra cher à travers le prix à l'achat et les subventions. Au final c'est notre argent qui maintient en vie tout un système qui fonctionne très mal, fait gagner un peu d'argent à une minorité et tout cela sans réel retours utiles à la société. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 23 avril 2018 Share Posté(e) le 23 avril 2018 Il y a 2 heures, Drakene a dit : Je suis franchement très réservé quant à la méthanisation. J'étais enthousiaste sur la question étant jeune, mais un ami bossant dans la chimie m'a vite refroidi. Il avait travaillé sur des projets et aucuns n'avaient donné satisfaction, le tout pour des millions d'euros dépenser. Le processus est très difficile à maitrisé pendant tout le cycle et il me racontait que bien souvent les exploitation finissaient purement et simple par exploser. Si on rajoute le cout de tout cela dans l'équation c'est simplement beaucoup trop cher (à moins de vouloir payer son gaz ou son électricité 4 à 5 fois plus cher et plus si affinité) sans compter les perfusions économiques qui tiennent la tête hors de l'eau à ces méthaniseurs. En clair on paie ultra cher à travers le prix à l'achat et les subventions. Au final c'est notre argent qui maintient en vie tout un système qui fonctionne très mal, fait gagner un peu d'argent à une minorité et tout cela sans réel retours utiles à la société. C'est ce que semble indiquer le troisième article, où selon les déclarations des interviewés, il est préférable de livrer le résultat de méthanisation à une grande unité de production pour une valorisation maximale sous plusieurs formes, plus efficace. Par ailleurs, on trouve de tout dans www.pays-breton.fr, certains semblent même y découvrir l'eau tiède : Le sol couvert retient la pluie (Fanch Paranthoen 30 mars 2018) http://www.paysan-breton.fr/2018/03/le-sol-couvert-retient-la-pluie/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 24 avril 2018 Share Posté(e) le 24 avril 2018 Il y a 18 heures, Drakene a dit : Je suis franchement très réservé quant à la méthanisation. J'étais enthousiaste sur la question étant jeune, mais un ami bossant dans la chimie m'a vite refroidi. Il avait travaillé sur des projets et aucuns n'avaient donné satisfaction, le tout pour des millions d'euros dépenser. Le processus est très difficile à maitrisé pendant tout le cycle et il me racontait que bien souvent les exploitation finissaient purement et simple par exploser. Si on rajoute le cout de tout cela dans l'équation c'est simplement beaucoup trop cher (à moins de vouloir payer son gaz ou son électricité 4 à 5 fois plus cher et plus si affinité) sans compter les perfusions économiques qui tiennent la tête hors de l'eau à ces méthaniseurs. En clair on paie ultra cher à travers le prix à l'achat et les subventions. Au final c'est notre argent qui maintient en vie tout un système qui fonctionne très mal, fait gagner un peu d'argent à une minorité et tout cela sans réel retours utiles à la société. On ajoutera les fuites récurrentes de ce genre d’installations = méthane dans l'air = pas bon pour l'effet de serre. Voir ce qui se passe en Allemagne et les travaux d'étanchéification qui augmentent de beaucoup le cout du bousin - c'est le cas de le dire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 24 avril 2018 Share Posté(e) le 24 avril 2018 Il y a 7 heures, Shorr kan a dit : On ajoutera les fuites récurrentes de ce genre d’installations = méthane dans l'air = pas bon pour l'effet de serre. Voir ce qui se passe en Allemagne et les travaux d'étanchéification qui augmentent de beaucoup le cout du bousin - c'est le cas de le dire. Mais les lisiers et autres fumiers utilisés émettent du méthane que ce soit dans un digesteur ou à l'air libre. Si ils sont récupérés pour une combustion avec transformation en co2, le bilan sur l'effet de serre est moindre (CH4 =25xCO2). Le pet de vache est redoutable .. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 28 mai 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 mai 2018 Projet de stockage d'énergie via hydrogène en Guyane. Quote Un projet de stockage géant d'électricité via l'hydrogène lancé en Guyane Paris - Une jeune société française, HDF Energy, va construire dans le nord de la Guyane une centrale solaire couplée à une importante capacité de stockage d'électricité via l'hydrogène, un projet d'une taille inédite, a-t-elle annoncée lundi. La centrale solaire, d'une capacité de 55 mégawatts, sera installée sur la commune de Mana, près de Saint-Laurent du Maroni, au nord de la Guyane, dans ce département d'outre-mer où l'électricité est encore assurée pour près de moitié par les énergies fossiles (fioul, etc.), explique à l'AFP le PDG de HDF Energy, Damien Havard. L'innovation majeure, développée par cette entreprise girondine, est d'associer à cette centrale un stockage de courant à base d'hydrogène d'une taille (140 mégawattheures) qui sera une première mondiale pour cette technologie.L'hydrogène est produit par électrolyse de l'eau grâce au courant produit par la centrale et qui n'est pas envoyé sur le réseau. Il peut ensuite de nouveau être transformé en électricité en cas de besoin, par exemple la nuit, lorsqu'il n'y a plus de soleil pour alimenter la centrale.L'hydrogène permet de stocker du courant sur une plus longue période que les batteries lithium-ion. Actuellement, le stockage de batteries le plus important est celui installé par l'américain Tesla en Australie, d'une capacité de près de 130 mégawattheures (MWh). L'objectif de la future centrale guyanaise, qui doit être mise en service à l'automne 2020, est de "fournir du courant de manière stable, le jour et la nuit", explique Damien Havard. Par ailleurs, le coût de production de l'électricité sera "proche du coût moyen en Guyane, soit environ 250 euros par MWh", mais "inférieur au coût de production des groupes électrogènes locaux, plutôt autour de 350 euros par MWh" , ajoute-t-il, précisant que la centrale est viable sans subvention. La société HDF Energy mène ce projet, qui nécessite un investissement de 90 millions d'euros, avec des partenaires privés, dont l'entreprise de raffinage et de distribution de produits pétroliers Sara. Son dirigeant dit aussi être en train de développer des projets similaires dans une quinzaine de pays, dont l'Australie, l'Indonésie, la Malaisie ou le Chili. L'usine, où seront fabriquées les piles à combustible permettant de stocker l'électricité sous forme d'hydrogène, doit sortir de terre l'année prochaine près de Bordeaux. mhc/ef/spi 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 7 juin 2018 Share Posté(e) le 7 juin 2018 Key 'step forward' in cutting cost of removing CO2 from air https://www.bbc.com/news/science-environment-44396781 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 juin 2018 Share Posté(e) le 7 juin 2018 Récement j'avais lu une étude expliquant que la séquestration CO2 n'aurait jamais de capacité suffisante pour avoir quelconque effet sensible sur la quantité de CO2 atmosphérique... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 7 juin 2018 Share Posté(e) le 7 juin 2018 (modifié) si d'un côté on réduit et de l'autre on recycle le CO2, je pense qu'on devrait au moins arriver à quelque chose. ca mérite d'essayer cette techno à un endroit ou on émet beaucoup de co2 a un niveau constant pour mesurer son efficacité. Modifié le 7 juin 2018 par zx 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 Le but est de fermer le cycle du carbone, en produisant des carburants à partir de ce CO2 capturé et d'hydrogène produit par électrolyse de l'eau. C'est techniquement réalisable, il y a même déjà une usine expérimentale qui tourne depuis quelques années, en produisant du gazole de cette façon, alimentée par des éoliennes pour l'électricité. Mais même si le coût de capture du CO2 devenait négligeable, ça resterait du carburant coûteux, dominé par le coût de production de l'hydrogène. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 9 juin 2018 Share Posté(e) le 9 juin 2018 (modifié) Le 07/06/2018 à 20:38, g4lly a dit : Récement j'avais lu une étude expliquant que la séquestration CO2 n'aurait jamais de capacité suffisante pour avoir quelconque effet sensible sur la quantité de CO2 atmosphérique... Les moyens industriels, sans doute, oui... Ceci dit, il existe depuis des centaines de millions d'années un excellent "séquestreur" de Carbone (transformant le CO2 en O2), pas trop cher, qu'ont peu mettre à moins de 100m des habitations sans gêne pour les riverains : ça s'appelle un arbre, et la Nature le décline en des centaines de variétés Planter des dizaines de milliards d'arbres, tout en faisant en sorte que les forêts existantes ne soient plus défrichées, aurait un impact, mais pour la 2ème partie de ce "programme" (ne plus défricher les forêts existantes), vu l'augmentation continue de la population mondiale et le peu de conscience écologique de beaucoup de gouvernements (Indonésie...) c'est mal barré... Sinon, en complément de ton post du 28 mai sur la construction de la centrale solaire guyanaise de 55MW (avec stockage d'électricité excédentaire sous forme d'Hydrogène après électrolyse de l'eau), un article du journal Les Echos qui est un beau plaidoyer pour le développement de la production et l'usage de l'Hydrogène, extrait de l'eau avec des énergies renouvelables > https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/0301777390969-lhydrogene-accelerateur-de-la-transition-energetique-2182479.php Edit : au regard de l'énorme enjeu (environnemental et économique), heureusement que le secteur privé s'y met, car le plan de 100 millions d'Euros annoncé par Nicolas Hulot le 1er juin est bien peu ambitieux, pour ne pas dire un peu piteux ! (Même si forcément mieux que rien...) Modifié le 9 juin 2018 par Bruno 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 9 juin 2018 Share Posté(e) le 9 juin 2018 Et avec de l'arbre, il est possible de faire du pétrole...Un cercle vertueux? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 9 juin 2018 Share Posté(e) le 9 juin 2018 Just now, Bruno said: Les moyens industriels, sans doute, oui... Ceci dit, il existe depuis des centaines de millions d'années un excellent "séquestreur" de Carbone (transformant le CO2 en O2), pas trop cher, qu'ont peu mettre à moins de 100m des habitations sans gêne pour les riverains : ça s'appelle un arbre, et la Nature le décline en des centaines de variétés Il me semble que meme en plantant des arbre sur toute la planete ca suffirait pas ... https://e-rse.net/arbres-stocke-carbone-combien-27079/ Quote ... Si l’on voulait compenser l’empreinte carbone de tous les français, il faudrait donc planter plus de 24 milliards d’arbres. Difficile d’évaluer ce que cela représente… Pour donner un chiffre plus parlant, cela représente environ 0.3 hectares (3000 m2) de forêt dense (aussi dense que la forêt des Landes) à planter par personne. Pour toute la France, il faudrait planter 24 millions d’hectares (240 milliards de m2) d’arbres. Encore du mal à visualiser ? Cela équivaudrait à recouvrir 38% de la surface de la France avec des arbres - chaque année ... -, soit l’équivalent d’un bon tiers Ouest du pays, comprenant la Nouvelle Aquitaine, la région Pays de Loire, la Bretagne, la Normandie et l’Île de France. Oui, c’est beaucoup. Or aujourd’hui, la France est recouverte d’environ 28% de forêts. C’est déjà beaucoup (plus que beaucoup de pays) mais encore très insuffisant pour compenser toute la pollution que nous générons. Pour être neutre en carbone il faudrait augmenter notre surface forestière d’environ 35% ce qui est gigantesque. Et encore, cette approximation ne prend pas en compte bon nombre de facteurs comme la pollution générée par de tels travaux de plantation, le problème de compétition dans l’usage des terres, ou l’impact sur la biodiversité d’un plantage massif d’arbres sur de grandes surfaces. La solution : prévenir plutôt que guérir ? Ce que ces chiffres montrent, c’est qu’il est bien plus complexe que l’on ne le croit de lutter contre le réchauffement climatique. Même en recouvrant entièrement les 9 millions de km2 du Sahara avec plus de 1000 arbres à l’hectare, on parviendrait à peine à compenser les 30 milliards de tonnes de CO2 que nous émettons en trop chaque année. Alors si la plantation d’arbres et le reboisement peuvent indéniablement faire partie des solutions de lutte contre le changement climatique, jamais de telles actions ne sauraient suffire à régler le problème. Ces solutions s’inscrivent dans une logique de compensation, de réparation là où il faudrait probablement s’inscrire dans une logique de prévention. Plutôt que de chercher à compenser les dégâts que nous causons, ne ferions-nous pas mieux de travailler à réduire ces dégâts ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 9 juin 2018 Share Posté(e) le 9 juin 2018 il y a 1 minute, g4lly a dit : Il me semble que meme en plantant des arbre sur toute la planete ca suffirait pas ... https://e-rse.net/arbres-stocke-carbone-combien-27079/ Ouais, un peu ce que je craignais, vu l'ampleur de nos rejets... Il est clair que si on a intérêt (à tout point de vue) à planter un maximum d'arbres, la solution est surtout de réduire fortement les rejets de gazs à effet de serre (Méthane, et CO2, sachant qu'en prime le CO2 acidifie les océans, ce qui est une menace majeure pour la plupart des espèces marines, y compris le Phytoplancton qui génère 50% de l'Oxygène de notre atmosphère !) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 9 juin 2018 Share Posté(e) le 9 juin 2018 Just now, kotai said: Et avec de l'arbre, il est possible de faire du pétrole...Un cercle vertueux? L'objectif des arbre c'est de stocké la trop émission qu'on produit. On émet du CO2 ... les arbres en mange ... il s'en dissous dans l'océan etc. Le bilan aujourd'hui c'est +30milliard de tonne. L'objectif de couvrir le Sahara d'arbre ne fait que compenser c'est +30milliard une seule année ... si tu te mets a les destocker a mesure que tu stocke ... tu ne compense plus rien. Sauf a faire en sorte que ton pertole-arbre couvre ansolument toutes les émission de C02 ... et qu'on en plante plus que tout le Sahara chaque année pour couvrir la consommation de pétrole-charbon-gaz-bois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 12 juin 2018 Share Posté(e) le 12 juin 2018 Je ne sais pas si ça a été posté sur un autre topic, un article sur les batteries a électrolyte solide: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/bientot-la-revolution-des-batteries-solides-780986.html Citation Mais une nouvelle révolution pourrait changer la donne : les industriels travaillent sur une autre technologie appelée la batterie à électrolyte solide. Il s'agit de remplacer le solvant qui assurait l'électrolyte [substance conductrice de l'électricité, ndlr] par une plaque de verre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 juin 2018 Share Posté(e) le 12 juin 2018 Quote Energies marines: A Cherbourg, élus et industriels vent debout contre l'Etat Cherbourg - Industriels des énergies marines renouvelables (EMR) et élus locaux ont tiré de concert la sonnette d'alarme mardi aux assises des EMR à Cherbourg, redoutant que l'État ne tue dans l'oeuf cette filière prometteuse d'emplois mais très en retard en France. "Il est urgent de tirer la sonnette d'alarme. Il faut éviter un immense gâchis", a lancé Hubert Dejean de la Batie, vice-président (Nouveau Centre) de la région Normandie lors des assises. Une soixantaine d'industriels et de collectivités locales ont lancé mardi un "appel de Cherbourg" face à la volonté du gouvernement d'annuler les six premiers projets de parcs éoliens au large des côtes françaises en cas d'échec des renégociations sur les tarifs de rachat d'électricité. Ces annulations "briseraient la dynamique de l'ensemble de la filière" des EMR, selon l'appel signé par les porteurs de projets EDF (trois parcs), Engie (deux parcs), Iberdrola (un parc), Siemens-Gamesa ou GE, mais aussi Bouygues TP, Vattenfall ou Armateurs de France, ainsi que le maire de Bordeaux Alain Juppé ou le climatologue Jean Jouzel. Selon le Syndicat des énergies renouvelables (SER), les collectivités locales ont investi 600 millions d'euros pour adapter les ports aux EMR. Et "nous avons estimé qu'il y avait 15.000 emplois directs liés" à ces six parcs, des donneurs d'ordre aux sous-traitants, a souligné Jean-Louis Bal, président du SER. De fait, "nous regardons le marché français avec toujours beaucoup d'espoir mais aussi beaucoup d'appréhension", a expliqué Filippo Cimitan, président de Siemens-Gamesa Reneweable Energy France qui a suspendu ses projets d'usines de construction d'éoliennes au Havre, avec 750 emplois à la clé, dans l'attente des résultats de la renégociation tarifaire qui doit aboutir fin juin ou début juillet. Siemens-Gamesa est un des leaders d'un marché "au départ européen et de plus en plus mondial". "Faire plus avec moins c'est simple à dire. D'un point de vue industriel, c'est pas évident", a ajouté M. Cimitan. -- "Croissance soutenue" -- Son concurrent Duncan Berry, PDG de LM Wind Power, a été moins explicite au micro. Mais, interrogé par l'AFP sur les 550 emplois direct promis dans l'usine de pales d'éoliennes que son entreprise est en train de finir de construire à Cherbourg, M. Berry parle d'une "centaine d'emplois d'ici à la fin de l'année". Au delà, "ça dépend du marché", a dit M. Berry dont l'entreprise a 15 usines dans le monde employant 10.000 collaborateurs. "La France prend du retard. Pour rattraper ça, il faut de la clarté", ajouté M. Berry. Sa maison-mère GE emploie 120 personnes dans son usine de nacelles à Saint-Nazaire. "En cas de décalage ou d'annulation de parcs, ce sont des centaines d'emplois qui pourraient être supprimés en Pays de la Loire en 2018", a estimé Christophe Clergeau, président du groupe PS au conseil régional des Pays de la Loire et membre de l'Observatoire des énergies de la mer. Les EMR affichent pour l'heure "une croissance soutenue de l'emploi en 2017" à 2.650 équivalents temps plein (ETP) en France avec 150 millions d'euros d'investissements en 2017 en réalisant 80% du chiffre d'affaires à l'export, selon cet obervatoire. L'État se veut rassurant. La volonté du gouvernement d'obtenir des prix "très significativement inférieurs (...) n'est pas un moment agréable pour la filière mais cela va permettre d'accélérer son développement", a estimé durant les assises Olivier David sous-directeur des énergies renouvelables au ministère de la Transition énergétique. L'État justifie cette renégociation par le fait que les prix ont baissé ces dernières années. "Vous ne pouvez pas demander à une industrie, en phase initiale (en France ndlr), les même performances que celles qui ont 25 ans d'expérience. Il va falloir qu'on passe par une période où l'éolien offshore sera un peu plus cher", répond M. Dejean de la Batie. "En gros c'est Bercy qui va décider. Quand il s'agit de sujets stratégiques, c'est jamais bon", croit savoir le vice-président de la région Normandie. clc/aag/az Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 26 juillet 2018 Share Posté(e) le 26 juillet 2018 (modifié) @g4lly Suite et fin de ce gâchis : Coup de tonnerre en Normandie : Naval Energies arrête l'hydrolien Une usine inaugurée a Cherbourg le mois dernier fermé aujourd'hui avant qu'elle ne fabrique la moindre hydro éolienne. https://www.lamanchelibre.fr/amp-559027-coup-de-tonnerre-en-normandie-naval-energies-arrete-l-hydrolien.html Plus de 250 millions d'euros foutu en l'air ! Modifié le 26 juillet 2018 par collectionneur 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 14 août 2018 Share Posté(e) le 14 août 2018 Un tiers de l’électricité consommée en France d’origine renouvelable Cécile Frangne , 31/07/2018, La Croix Cette augmentation, sans précédent depuis des décennies, s’explique en partie par les bons résultats de la filière hydroélectrique. https://www.la-croix.com/Economie/France/tiers-lelectricite-consommee-France-dorigine-renouvelable-2018-07-31-1200958949?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_content=Economie 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 15 août 2018 Share Posté(e) le 15 août 2018 Il y a 9 heures, Benoitleg a dit : Cette augmentation, sans précédent depuis des décennies, s’explique en partie par les bons résultats de la filière hydroélectrique. Traduction:Il a plu les lacs de barrages sont pleins, personne ne consomme d'électricité parce qu'il fait chaud, et on leur fait dépenser celle venue des barrages d'abord car c'est la loi vu que ça augmente la visibilité des énergies renouvelables de façon purement artificielle et idéologique. Ça veut donc dire que les éoliennes et les panneaux solaires c'est super! Vous connaissez la blague de la souris et de l'éléphant? C'est une souris et un éléphant qui courent côte-à-côte dans la savane. À un moment ils s'arrêtent de courir et la souris dit à l'éléphant: "Hé! T'as vu toute la poussière qu'on soulève derrière nous?" ... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 15 août 2018 Share Posté(e) le 15 août 2018 (modifié) Il y a 16 heures, Patrick a dit : Traduction:Il a plu les lacs de barrages sont pleins, personne ne consomme d'électricité parce qu'il fait chaud, et on leur fait dépenser celle venue des barrages d'abord car c'est la loi vu que ça augmente la visibilité des énergies renouvelables de façon purement artificielle et idéologique. Ça veut donc dire que les éoliennes et les panneaux solaires c'est super! Vous connaissez la blague de la souris et de l'éléphant? C'est une souris et un éléphant qui courent côte-à-côte dans la savane. À un moment ils s'arrêtent de courir et la souris dit à l'éléphant: "Hé! T'as vu toute la poussière qu'on soulève derrière nous?" ... Et le prix du MWh hydraulique est de 20/30€ contre 40/55 € pour le nucléaire, ce qui rend très rationnel d'utiliser les barrages en premier. Modifié le 15 août 2018 par Benoitleg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 août 2018 Share Posté(e) le 15 août 2018 C'est surtout les pics de consommation qui ont doper l'hydroélectricité... Les barrages étant idéal pour écreter les consommations de pointe lié au conditionneur d'air et autre réfrigération. Alors que dans le même temps le nucléaire était victime de la canicule... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 25 août 2018 Share Posté(e) le 25 août 2018 Le Département de la défense continue de misé sur l'énergie solaire pour évité les coupures de courant fréquente dans ses bases :) https://www.ft.com/content/7c23057e-a3cc-11e8-8ecf-a7ae1beff35b Please use the sharing tools found via the share button at the top or side of articles. Copying articles to share with others is a breach of FT.com T&Cs and Copyright Policy. Email licensing@ft.com to buy additional rights. Subscribers may share up to 10 or 20 articles per month using the gift article service. More information can be found here.https://www.ft.com/content/7c23057e-a3cc-11e8-8ecf-a7ae1beff35b n In Renewable energy Add to myFT US Army bases install more solar panels, despite Trump scepticism Military seeks partnerships with private sector for ‘self-resupplying power source’ Ed Crooks in New York YESTERDAY 20 The US Army has increased its investments in solar power and is eyeing further opportunities to work with the private sector to develop projects, despite the Trump administration’s scepticism about renewable energy. Michael McGhee, who leads the US Army’s Office of Energy Initiatives, told the Financial Times that installing solar panels at army bases could improve resilience against attacks or natural disasters, and provide cost-effective electricity supplies. “We are required to be ready no matter what the circumstances,” he said. “What we are looking at when we see renewables is a self-resupplying power source.” President Donald Trump has suggested he is unenthusiastic about solar power, describing it in 2016 as “very expensive”, and his administration’s energy policy has focused on attempts to revive the coal industry. The US military, including the army, has continued to invest in renewable energy, however, including solar power and biofuels, working with private companies to minimise costs. The army added about 94 megawatts of renewable energy capacity in the fiscal year to September 2016, increasing its total by 59 per cent. It said last year that it expected to add about 100MW more in fiscal 2017. Mr McGhee said the army had been made “acutely aware of the vulnerability of the power system” by the problems at Redstone Arsenal in Alabama, when the local power grid was hit by tornadoes in 2011. The base, a centre for the army’s Space and Missile Defense Command, lost most of its electricity and faced severe disruption to its communications systems. Loss of power from grid connections is a common problem at US bases. In the fiscal year 2016, there were 701 interruptions to energy and water utility supplies that lasted eight hours or longer at US defence department installations, mostly affecting electricity supplies. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 16 septembre 2018 Share Posté(e) le 16 septembre 2018 Tesla propose maintenant des panneaux solaires qui ne donneront pas à notre maison l'air d'une usine, RFI, 12/09/15, Marine Benoît La firme d'Elon Musk a dévoilé incognito sur son site un nouveau modèle de panneau solaire, destiné à être "posé" sur des tuiles préexistantes et à éviter les travaux d'ampleur. https://www.france24.com/fr/20170410-tesla-propose-maintenant-panneaux-solaires-donneront-pas-a-notre-maison-lair-dune-usine Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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