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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI

Messages recommandés

Mais est-ce que la France se prête à la production d'énergie hydro-électrique ?

DCNS n’investit pas par hasard dans ce domaine.

là où tu as beaucoup de marnage, donc des courants forts, oui... par exemple la côte bretonne, la Normandie... tu auras toujours plus de succès qu'avec l'énergie solaire...  O0

je sors....

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Bruno,

Je comprends ce que tu dis et je suis d'accord sur quelques points, notamment sur la nécessité de garder le pétrole pour les usages de propulsion (et de l'industrie chimique).

Là où je diffère c'est sur l'idée qu'on peut produire de l'électricité avec des ressource très diluées et surtout très intermittentes. C'est pour moi une ineptie. On devrait utiliser le soleil pour le chauffage et la transformation chimique de certains matériaux (carbone+soleil->végétation->combustibles) et le vent pour sa force mécanique pourvu que ce ne soit pas critique dans le temps (adduction d'eau, opérations non critiques en temps masqué).

Transformer ça en électricité non stockable, avec un rendement ridicule, et à un coût faramineux me semble complètement débile.

Quant aux huiles végétales NG, il y a pas mal de boulot à faire sur la boucle des prix agricoles sinon on va se retrouver encore avec des émeutes de la faim et des milliers de km² de forêts tropicales rasées pour planter du jatropha qui fait plaisir aux écolos allemands.

Pour ce qui est de la surpopulation, c'est la pauvreté énergétique qui nécessite beaucoup d'enfants pour cultiver sans engrais des terres gagnées sur la forêt.

Apportes de l'électricité dans les bidonvilles/villages agricoles et tu vas y diviser la natalité par deux ou trois.

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s'agissant des hydroliennes, c'est parfaitement prévisible (forces de marées), contrairement au vent et au soleil, je n'arrive pas à voir d'inconvénients à cette solution. Par contre c'est de l'ordre de 2MW par hydrolienne... à comparer aux 1600MW à la louche d'un EPR....

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Est-ce que ce serait suffisant pour se passer du nucléaire ?

Il est pour le moment hors de question de se passer du nucléaire ... le souci c'est le renouvellement ou pas du parc. Avec le débat nouveau modele allongement des anciens, qui achoppe sur le peut dévolution technologique des centrales nulcéaire.

On parle avec le nucléaire essentiellement d'électricité. Hors ce n'est pas de loin la principale consommation d'énergie en France.

Le solaire par exemple très pratique pour le chauffage ou ECS, via les chauffe-eaux solaire, il permettent de faire des économie importante de gaz importé. Dans le même créneau on peut citer les chaudière bois. Associé a une bonne isolation, on pourrait faire chuter massivement la consommation de gaz et de fuel de chauffage importé. Rien que ca c'est une grossssssse par de la consommation énergétique en France.

On dispose de solution de cogénération pour le chauffage collectif a l'échelle d'un village par exemple, avec production d’électricité plus de chauffage et un rendement de plus de 90%, pour peut que le gaz soit issu d'un processus de méthanisation ... c'est ultra écologique, et ca a un cout ridicule, tout en assurant une grande autonomie d'approvisionnement.

Le GROS probleme en France c'est notre monomanie. On est tout l'un ou exclusivement tout l'autre. On a donc tout fait pour saboter tout le reste sur l'autel du dieux nucléaire, de peur que les autres énergies ne le tue, comme c'est le cas au USA.

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Mouais.

C'est quand même cette monomanie qui nous permet d'avoir l'électricité la moins chère (et largement) en Europe. L'avantage de cette monomanie est aussi la standardisation des installations (contrairement aux USA) qui permet de réaliser de grosses économies d'échelle.

Autre avantage non négligeable c'est la sécurité puisque chaque expérience, chaque incident sur une centrale permet de modifier toutes les autres en conséquence et donc augmenter la fiabilité de tout le parc.

Maintenant, tu as vu comme moi les coûts d'exploitation comparés... ya pas photo.

On a fait le bon choix économique et écologique.

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On a fait le bon choix économique et écologique.

En sacrifiant gratuit des pan entier de l'industrie ... oui c'est effectivement complétement débile d'autant que ce n'était absolument pas indispensable pour sauver willy le nulcéaire.

Économiquement c'est un mauvais choix cette monomanie destructive ... justement parce le sacrifice de tout le pan industriel énergie renouvelable, industrie qui rapporte et rapportera longtemps plein de sous. Le pire c'est qu'ici on a sacrifier non seulement l'industrie de production électrique mais aussi tout le reste de la filiere de production d'énergie renouvelable en générale!!!

Écologiquement mon cul! je vais en planter un dans ton jardin de centre de stockage de déchet et on va voir si tu trouve cela écologique :lol:

C'est cette nécessité a détruire par pure paranoïa nucléaire qui est néfaste, pas la production d'électricité nucléaire elle même.

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Sacrifier des pans entiers d'industries non-productives qui ne subsistent qu'à grands coups de subventions? Heureusement qu'on les a sacrifiées à temps!

Rira bien qui rira le dernier quand les scrappers de lignite viendront labourer ton jardin pour suppléer les éoliennes comme en Allemagne.

Et puis ta merveilleuse expérience écologique, elle a déjà été tentée... en Espagne.

J'ai l'impression de lire un fanboy du Typhoon sur Starstreak  avec le même genre d'arguments :lol:

OK je --> [  ]

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Sacrifier des pans entiers d'industries non-productives qui ne subsistent qu'à grands coups de subventions? Heureusement qu'on les a sacrifiées à temps!

Si c'est source d'énergie sont naturelle non-productive comme tu le décretes, pourquoi s'est on évertué a leur mettre des baton dans les roue depuis plus de 40 ans? ;)

Parce qu'elle faisait de l'ombre a lobby nucléariste ... rien de plus.

Les subvention personne n'oblige a en donner, pas plus au nucléaires qu'aux autres ... si on a subventionné l'éolien un court temps c'était parce qu'on s'était lié les mains avec les accord de réduction de CO2 qui impliquer 20% d'énergie renouvelable ... certainement pas pour d'autre raison.

Rira bien qui rira le dernier quand les scrappers de lignite viendront labourer ton jardin pour suppléer les éoliennes comme en Allemagne.

:happy:

Et puis ta merveilleuse expérience écologique, elle a déjà été tentée... en Espagne.

J'ai l'impression de lire un fanboy du Typhoon sur Starstreak  avec le même genre d'arguments :lol:

OK je --> [  ]

Et toi pour un lobbyiste de la monomanie nucléaire francaise ;)

Le nucléaire est-il si fragile que cela pour qu'il soit défendu aussi "betement" ?

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Les subvention personne n'oblige a en donner, pas plus au nucléaires qu'aux autres ... si on a subventionné l'éolien un court temps c'était parce qu'on s'était lié les mains avec les accord de réduction de CO2 qui impliquer 20% d'énergie renouvelable ... certainement pas pour d'autre raison.

Le fait est que le nucléaire a depuis longtemps remboursé ses emprunts et que c'est lui qui subventionne les "magnifiques ENRs" qui coutent entre 2 et 20 fois plus cher.

Je te laisse faire les calculs à partir du lien que tu as si aimablement fourni.

Quant à la "trahison" de D.Voynet quand elle était ministre et qui nous coute les yeux de la tête maintenant, on s'en souvient encore.

Qu'on soit contre le nucléaire pour des histoires de peurs plus ou moins raisonnées, je peux à la limite comprendre. Mais qu'on soit contre pour des raisons économiques... on marche sur la tête.

L'enjeu pour la France c'est de s'émanciper du charbon/gaz/pétrole qu'on doit importer. Dans ce sens c'est inutile de chercher à le faire du coté de la production électrique qui est presque complètement décarbonée (sauf si on installe une importante quantité d'éoliennes et leurs indispensables backups au gaz).

On ne pourra pas non plus faire beaucoup d'économies sur la consommation de l'industrie. Quelques pour-cents peut être à périmètre de production égal... sauf à tout délocaliser.

Là où on peut faire quelque chose de significatif, c'est sur les transports et le chauffage, basta!

Alors, isolation, chauffage solaire, recherche sur les batteries ou utilisation de matériaux moins couteux en gaz/charbon/pétrole... tu choisis toi-même. Moi je suis 'pour" d'avance à condition qu'on ne parte pas dans des délires bobo-idéologico-gaucho de décroissance.

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L'industrie est le secteur qui fait le plus d'économie d'électricité et d'énergie ne général. Les conso électrique industriel sont en chute libre grace au progres du rendement des moteurs, c'est pas vraiment le souci.

Le souci c'est le reste tous ce qui marche au gaz et qui coute de plus en plus cher ... expliquant entre autre pourquoi la production de fonte puis d'acier russe est moins cher que la notre, eux ne payent pas le gaz. Le nucléaire ne résoud rien a cela!

Transport, chauffage - disons résidentiel et tertiaire - et basta! C'est déjà absolument énorme! ça représente quasiment 80% de la consommation énergétique en France!

Pendant des année pour sponsoriser le nucléaire on a vendu du chauffage électrique dans des logement absolument pas isolé  :oops:

Accessoirement le francais est un treeeees gros consommateur d'énergoe 4.3Tep/hab et c'est essentiellement un probleme de mode de chauffage délirant, hérité du lobbyisme éclectrique nucléaire post 74 ou il fallait a tout prix consommer l'électricité qu'on produirait pour justifier l'investissement.

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L'industrie est le secteur qui fait le plus d'économie d'électricité et d'énergie ne général.

Je parlais des usages des hydrocarbures autres que l'électricité: ciment, chimie, plastiques, sidérurgie, engrais, etc...

Ces usages sont presque incompressibles sauf révolution technologique à venir. On rogne partout en améliorant les rendements et en faisant beaucoup de recyclage. Mais bon, ça va plus aller très loin maintenant: le temps des gros "gaspillages" est passé.

expliquant entre autre pourquoi la production de fonte puis d'acier russe est moins cher que la notre, eux ne payent pas le gaz. Le nucléaire ne résoud rien a cela!

Parfaitement. Il est peut être temps de faire un forcing sur l'aluminium. Dommage qu'on ait tout vendu à Alcoa.

Transport, chauffage - disons résidentiel et tertiaire - et basta! C'est déjà absolument énorme! ça représente quasiment 80% de la consommation énergétique en France!

D'après wiki.

Par secteur:

-industrie 25%

-transports 35%

-résidentiel et tertiaire 38%

-agriculture 3%

Par énergie:

-electricité 42.2%

-pétrole 31%

-gaz naturel 14.6%

-renouvelables (biomasse) 5.4%

-charbon 4.5%

Le chantier est donc sur les 31% + 14.6% + 4.5%, pas sur le mode de production d'électricité qu'on produit déjà de façon totalement souveraine.

Conclusion partielle: GdF Delenda est, augmentation massive de la production d'électricité et retour de "la chasse aux gaspis".

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Accessoirement le francais est un treeeees gros consommateur d'énergoe 4.3Tep/hab et c'est essentiellement un probleme de mode de chauffage délirant, hérité du lobbyisme éclectrique nucléaire post 74 ou il fallait a tout prix consommer l'électricité qu'on produirait pour justifier l'investissement.

Je vais dire quelque chose qui n'est pas très politiquement correct. :oops: :oops:

Pour être riche, pour progresser, il faut consommer le plus d'énergie possible. C'est une loi de la nature, de la thermodynamique, et de l'économie. Tout ça de façon intelligente bien sur: le but n'est pas de chauffer les oiseaux.

Je continue mon raisonnement.

Avec l'arrivée du nucléaire, et ce pour la première fois depuis l'invention du feu, on a amélioré la densité énergétique d'un facteur 100 000 ! (dans un réacteur inefficace de première génération et sans retraitement)

Si on arrive un jour à maitriser la fusion, ça sera encore plus impressionnant.

C'est à dire qu'on doit investir beaucoup moins que pour produire la même quantité d'énergie chimique.

De plus, l'uranium ne coute rien objectivement. Le thorium encore moins et existe en bien plus grande quantité. Ne parlons même pas des produits nécessaires à la fusion qui sont partout.

On a tout intérêt à favoriser le chauffage électrique premièrement parce-que même avec une baisse de rendement absolu indiscutable, c'est toujours plus rentable financièrement que d'utiliser du gaz.

Deuxièmement, toute cette énergie électrique est fabriquée ICI avec un coût d'importation de matière première totalement négligeable. Alors, au lieu d'enrichir Gazprom, on va enrichir Progglio et créer plein d'emplois productifs et rentables chez nous.

Voilà, j'espère que j'ai été clair sur ce point.

Quelques considérations en vrac:

- Avec "l'invention du feu", on est passé du statut de victime à celui de prédateur suprême.

- Avec la "découverte du charbon", on a lancé la révolution industrielle parce-que sa densité énergétique est 4 fois supérieure à celle du bois (accessoirement ça a sauvé toutes les bestioles qui vivaient dans les bois).

- Avec la découverte du pétrole on est passé dans l'ère moderne (médicaments, nourriture abondante, hôpitaux, libre circulation, espérance de vie de 80 ans) et ce avec seulement un accroissement de la densité énergétique de 50% par rapport au charbon.

- Imaginez ce qu'on va bien pouvoir faire avec 100 000 fois la densité de l'énergie chimique, en étant radin, et de 2 000 000 de fois si on est malin.

1 gramme d'uranium = 2 tonnes de pétrole = 3.3 tonnes de charbon = 12.6 tonnes de bois

Allez, dans 20 ans je prédis que la forme ultime de l'énergie verte consistera à couper l'herbe dans les prés, à la bruler pour récupérer le carbone et à mélanger ça avec l'hydrogène produit par un réacteur nucléaire... pour au final produire un pétrole ultra-pur pour faire voler nos avions.

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Tu compte produire du ciment en four électrique?! Parce que ca va tout de suite couter plus cher d'un coup ;)

Pour le chauffage ECS et autre usage tertiaire/habitation, l'électrique coute nettement plus cher que les autres solution ... le seul truc attractif c'est le tres faible cout des convecteurs de merde, imagine si on devait avoir une électricité a prix de marché :lol:

Accessoirement le nucléaire ne fournit que la production base, ni quasi base ni pointe ... consommer plus d'électricité c'est aussi devoir fournir plus d'électricité quasi base et pointe ... qu'on importent - soit électriquement, soit via le gaz et le pétrole -.

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Oops!

J'ai édité mon message ci-dessus pendant que tu postais.

Tu compte produire du ciment en four électrique?! Parce que ca va tout de suite couter plus cher d'un coup ;)

J'ai participé à la construction d'une superbe cimenterie. les exploitants brulent des mégatonnes de vieux pneus pour obtenir la bonne chauffe. Le chauffage purement électrique est peut être faisable mais il faut un ajout conséquent de carbone. C'est le genre de niches incompressibles dont je parlais plus tôt.

Pour le chauffage ECS et autre usage tertiaire/habitation, l'électrique coute nettement plus cher que les autres solution ... le seul truc attractif c'est le tres faible cout des convecteurs de merde, imagine si on devait avoir une électricité a prix de marché :lol:

La différence est pas si grande, même avec de bêtes radiateurs à résistance. Mais c'est déjà rentable si tu considère qu'on enrichit pas Poutine et qu'on se met à l'abri d'un autre choc pétrolier/gazier futur... ce qui ne manquera pas d'arriver.

Accessoirement le nucléaire ne fournit que la production base, ni quasi base ni pointe ... consommer plus d'électricité c'est aussi devoir fournir plus d'électricité quasi base et pointe ... qu'on importent - soit électriquement, soit via le gaz et le pétrole -.

Certes.

Cependant les allemands arrivent dans une certaine mesure à faire un peu de production de pointe avec leurs centrales. Les vieux prototypes de réacteurs au thorium font ça très bien aussi. Les étudiants qui les faisaient fonctionner avaient l'habitude de les éteindre pour partir tranquille en weekend et rallumaient le switch le lundi matin avant la pause café.

M'enfin, c'est là où l'hydro-électrique est bien pratique.

Question: Pourquoi on devrait importer de l'électricité de pointe si on construit plus de centrales? Je comprends le raisonnement mais on a une grosse marge de lissage avec notre hydro-électrique.

Sauf accident et si on s'organise bien, ça ne devrait pas être un problème.

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Question: Pourquoi on devrait importer de l'électricité de base si on construit plus de centrales? On a une grosse marge de lissage avec notre hydro-électrique.

Parce que la consommation d'électricité base fluctuent beaucoup ;) et que le nucléaire est absolument pas rentable en surproduction.

Le "marché" électrique n'est pas un marché a proprement parlé, toute l'énergie produite doit forcément être consommé, et le prix du MW est fixé par le cout du dernier MW produit - celui le plus cher en fait - ... résultat des course il est impossible d'avoir une surproduction base un tant soit peu rentable, d’où les solution de stockage associé au réseau "intelligent" de manière a lisser la production et a essayer de se passer partiellement de la production quasi-base voire pointe.

Ce qui empêche le lissage ... le chauffage électrique et ses appels de puissance qui depénde de la météo ... qu'on ne peut prévoir serieusement avec ce degres de précision - pour le moindre degres en moins on a une explosion de la conso de chauffage jusqu'a atteindre 1/3 de la conso électrique totale!!! pointe qu'il faut fournir avec des thermiques a gaz -.

Quand aux centrale nucléaire francaise qui produise a la demande ... meme pas en reve. Meme sur les grosse thermique au gaz il y a une délai de plusieurs heure entre l'appel et la monté en puissance. La seul électricité produite a la demande en quelques minute c'est celle stockée, comme les barrages haute chute mais aussi au fil de l'eau, ainsi que les petite thermique, TAG etc.

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re-re-edit msg précédent.

OK, je vois ce que tu veux dire.

Pas grave... on se remboursera en leur vendant de la base au prix de la pointe quand Poutine leur fermera les vannes.

=)

PS: Pour le stockage, surtout de masse, je reste encore sceptique. Pour l'instant ce ne sont que des concepts sur papier ou des prototypes miniatures en labo.

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Pour le stockage il y a des solutions tres simple, le stockage directement dans les vehicules électrique pendant que le réseau est peu solicité, typiquement la nuit. Dans un avenir proche le parc de batterie des vehicule électrique représentera une capacité de stockage importante. De la meme facon on stocke facilement de l'énergie thermique dans des ballon pour l'ECS, on peut tres facilement faire de même avec le sous sol de sa maison et un puit canadien qui stocke la chaleur excessive de l'été et la restitue l'hiver moyennant une modeste ventilation. Pour le stockage industriel ca avance bien, tout les nouveau projet de centrales solaires thermique intègrent des la conception un stockage thermique dans le sel par exemple. Mais il y a tout un tas d'autre projet de stockage par pompage eau en altitude ou air comprimé souterrain. Les solution a roue d'inertie on également des potentiel intéressant, mais a des échelle moindre que le sel, l'avantage c'est quelle sont déjà largement disponible puisqu'elle servent a assurer la continuité de l'alimentation électrique des système critique avec un bien meilleur rendement que des batterie chimique.


http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/04/05/eoliennes-dans-la-manche-edf-et-alstom-grands-gagnants-de-l-appel-d-offres_1681478_3244.html

EDF et Alstom sont les principaux bénéficiaires de l'appel d'offres géant lancé par la France pour installer des éoliennes au large de ses côtes dans la Manche, révèle jeudi 5 avril le site du Figaro.

L'espagnol Iberdrola, associé au français Areva, emporterait le champ de Saint-Brieuc, ajoute le quotidien. Le cinquième et dernier champ, au Tréport, aurait été de son côté déclaré infructueux. GDF Suez, qui avait aussi formé un consortium avec Areva, n'obtiendrait rien à ce stade. Le ministère de l'industrie a refusé jeudi soir de commenter ces informations.

L'appel d'offres porte sur cinq cents à six cents éoliennes réparties sur cinq zones, qui devraient représenter une puissance cumulée de 3 000 mégawatts (MW), l'équivalent de deux réacteurs nucléaires de type EPR et un investissement de 10 milliards d'euros, soit une taille jugée suffisante par les industriels pour construire une base de développement solide et partir à la conquête d'autres marchés européens. L'attribution définitive des contrats est prévue pour 2013.

JUSQU'À 11 500 EMPLOIS ÉVOQUÉS

Les équipementiers Alstom et Areva avaient fait savoir tout au long du processus qu'ils devraient au minimum remporter respectivement trois et deux des cinq parcs en jeu pour concrétiser leurs projets d'usine en France, éléments clés de l'appel d'offre.

Alors qu'Alstom envisage d'investir 100 millions d'euros et de générer jusqu'à sept mille cinq cents emplois avec ses partenaires, le défi pour le groupe sera d'imposer sa turbine de nouvelle génération, Haliade, inaugurée le 19 mars au Carnet (Loire-Atlantique). Areva a de son côté mis en avant son expérience et les quatre mille emplois qu'il pourrait créer en France, tandis que GDF Suez a évoqué jusqu'à six mille emplois directs et indirects.


Pendant ce temps là les industriels du solaire annoncent des couts de production a moins de 70€ le MWh ... selon le patron de Solaire Direct, soit du solaire à prix marché très concurrentiel.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/thierry-leplerc-15341.php4

Photovoltaïque : n'ayons pas peur de passer à une logique de marché

Thierry Lepercq, Président de SolaireDirect, nous propose son avis d'expert sur l'avenir de la filière PV en pleine transition, avec la fin de l'économie administrée, vers une logique de marché.

Jusqu'à il y a à peine quelques semaines il était courant en France de louer la performance allemande en matière d'énergies renouvelables et surtout de photovoltaïque. Quelle réussite ! 25 GW installés dont 3 GW pour le seul mois de décembre 2011 !

Et puis patatras, le 23 février dernier le gouvernement allemand annonce une baisse des tarifs d'achat photovoltaïques de l'ordre de 40% par rapport au niveau de fin 2011 (soit entre 13.5 et 19.5 c/kWh), avec effet quasi-immédiat (9 mars, reporté depuis au 1er avril). C'est la panique au sein de la filière, protestations et manifestations se multiplient, des faillites sont annoncées…

La fin d'une économie administrée

Cette histoire allemande n'est pas sans rappeler la situation française avec le moratoire de décembre 2010, et fait écho à ce qui est arrivé en Espagne, en République Tchèque, et plus récemment en Australie et en Grande-Bretagne. Que se passe-t-il ?

Imaginez une économie où c'est l'Etat qui détermine la forme et le prix d'un produit, agit comme acheteur unique, et distribue ledit produit en échange d'une quasi-taxe. S'agit-il du Gosplan, qui aux beaux jours de l'Union Soviétique déterminait la taille et le prix des chaussures noires qu'on devait produire chaque année, et qui a eu les résultats que nous connaissons ? En fait c'est aussi la manière dont l'économie du photovoltaïque a fonctionné en Europe depuis 2000.

Un système habilement conçu pour permettre l'émergence d'une énergie coûteuse et marginale a littéralement implosé avec la très forte baisse des coûts des cellules et modules et le boom des volumes.

La « dette solaire » européenne, c'est-à-dire les surcoûts déjà contractés (sur 20 ans en général) pour les installations photovoltaïques existantes, dépasse aujourd'hui les 300 milliards d'euros (dont 180 milliards pour l'Allemagne et 20 milliards pour la France) pour à peine plus de 1% de l'électricité générée dans l'Union : le système est arrivé à son terme.

Ce que nous vivons en fait c'est la transition – chaotique – d'un système administré vers un système de marché, avec des dégâts collatéraux majeurs sur une filière dont la grande majorité des acteurs qui n'ont pas su anticiper cette transition.

Quelques principes économiques de base

Comment en est-on arrivé là ? L'économie de marché à ses règles, et les ignorer peut avoir de très graves conséquences :

    La fixation administrative des tarifs et l'obstruction des signaux prix, qui doivent normalement permettre l'ajustement de l'offre et de la demande, peut conduire à l'explosion des volumes sans contrepartie ;

    Un régime de subvention sans enveloppe – ce qui est le cas d'un système de tarif d'achat sans plafond, peut conduire à partir d'un certain seuil à la faillite de la collectivité qui en assume la charge ;

    La priorité d'injection sur le réseau et l'intermédiation obligatoire par l'Etat (ou son représentant EDF AOA dans le cas français) de la relation producteur-consommateur d'énergie est un obstacle à une intégration harmonieuse d'installations décentralisées et intermittentes et découragent les innovations technologiques et de services (notamment en matière de smart grid).

Beaucoup d'acteurs du solaire récusent la logique de marché aux motifs que d'autres formes d'énergie ont fait l'objet ou font l'objet de subventions directes ou indirectes. Mais ces plaintes seraient recevables si le solaire était effectivement – injustement - condamné à une impasse. Or c'est loin d'être le cas.

La question est de savoir si  peut-on passer à un système réellement soutenable, sans subvention, et si la filière doit avoir peur d'un basculement d'une logique administrée à une logique de marché ? En fait, si on met les choses en perspective, la situation actuelle est très prometteuse.

Les perspectives immenses de l'électricité solaire compétitive, dans une logique de marché

Grâce à la baisse des coûts du silicium (25 $/kg sur le marché spot aujourd'hui contre près de 500 $/kg en 2008), et les investissements considérables d'acteurs comme Hemlock (Etats-Unis), Wacker (Allemagne), OCI (Corée) et GCL Poly (Chine), le coût des cellules et modules (qu'ils soient produits en Chine ou ailleurs) a baissé de 80% en 4 ans. Le BOS (Balance-of-System, systèmes électriques principalement) connait lui aussi une forte baisse.

Chez Solairedirect nous sommes déjà en mesure, dans le cadre de contrats récemment signés de fourniture de gré à gré portant sur plus de 120 MW avec des compagnies d'électricité et des grands utilisateurs en France et plusieurs pays émergents (Inde, Chili, Afrique du Sud…), de produire de l'électricité solaire à 100 euros/MWh, soit moins que le prix payé par le particulier en France.

Notre feuille de route nous conduit vers 70 euros/MWh en 2014, un niveau comparable au prix de gros dans la plupart des pays – et sensiblement inférieur à toutes les autres formes d'énergies pour des installations nouvelles, à l'exception du gaz de schiste : c'est bientôt au tour des autres sources d'énergie de se faire du souci !

Le message est clair : le solaire photovoltaïque est en passe de devenir pleinement compétitif, de sortir du ghetto écologique qui l'a vu naitre et rejoint maintenant le vaste monde des énergies dites conventionnelles, avec lesquelles il peut désormais pleinement se mesurer.

Dans cette transition, la logique de marché n'est pas l'ennemie du solaire, elle est son meilleur allié. Vendre son électricité dans le cadre de contrats à long terme (CVES ou Contrats de vente d'Electricité Solaire) ou sur le marché est la meilleure manière pour les producteurs solaires d'assurer la pérennité de leur modèle économique, et de l'enrichir, notamment avec des innovations permettant une meilleure intégration au réseau et le développement de services énergétiques.

La course est ouverte pour le développement de nouvelles offres et nouveaux modèles économiques autour de la production décentralisée d'électricité propre. L'avenir s'annonce très prometteur pour les acteurs du solaire qui n'auront pas peur de traverser le Rubicon et aller à la rencontre des énergéticiens et consommateurs d'énergie lesquels, l'expérience de Solairedirect l'atteste, sont en très forte demande de fourniture sécurisée d'électricité solaire compétitive et intelligente, sur le long terme.

Avis d'expert proposé par Thierry Lepercq, Président de SolaireDirect

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Vidéo sur l'avenir de la prise électrique vu par Sony :

http://www.gizmodo.fr/2012/02/17/sony-se-projette-dans-lavenir-de-la-prise-electrique.html

Capteur solaire demi-sphérique pour mieux capter le soleil :

http://www.gizmodo.fr/2012/03/05/lumineuse-idee-la-cellule-solaire-spherique.html

Au delà des grands projets, il y a un boom considérable (recherche fondamentale et  technologies) sur le petit équipement, les capteurs pour téléphone portable, etc.... et sur la miniaturisation des capteurs, de plus en plus efficients.

http://inhabitat.com/scientists-create-ultra-thin-solar-cells-narrower-than-spider-silk/

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"Considérant qu’à terme, le pétrole alimentera uniquement les avions et les bateaux, Matra travaille sans relâche pour améliorer l’autonomie des batteries électriques, relativement faible aujourd’hui. Son nouveau modèle HD (Haute Densité) offre jusqu’à 50% d’énergie supplémentaire par rapport à une batterie de même taille."

http://www.gizmodo.fr/2012/04/06/matra-cree-la-batterie-haute-densite.html

On ne doit plus se poser la question de savoir s'il faut construire des véhicules électriques pour remplacer les véhicules essence mais si on ne prends pas du retard par rapport aux autres dans ce domaine.

Economiquement, on ne peut pas se permettre de regarder les autres innover et rester au bord du chemin.

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Sur terre, l'éolien manque encore de souffle

PARIS - En dépit du premier pas fait vendredi vers la constitution d'une filière de production de ses premières éoliennes en mer, la France reste en retard dans le domaine de l'éolien, et aura vraisemblablement du mal à atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.

La France compte actuellement près de 7.000 mégawatts (MW) de capacité éolienne raccordée -- sur terre exclusivement -- pour des objectifs de 19.000 MW terrestres et 6.000 MW en mer en 2020 hérités du Grenelle de l'environnement.

Le syndicat des énergies renouvelables (SER), rappelant qu'il faudrait raccorder chaque année 1.350 MW pour tenir les objectifs sur terre, s'alarme du rythme actuel: entre 800 et 900 MW raccordés en 2011 après 1.200 en 2010.

La question qui nous inquiète beaucoup, c'est de savoir si 2011 est un accident ou une tendance plus lourde, indique son président Jean-Louis Bal.

Le développement de l'éolien se heurte, selon lui, aux freins administratifs issus de la loi Grenelle 2 de 2010 et aux actions d'associations souvent très minoritaires mais actives: le taux de recours contre les permis de construire (de parcs éoliens) varie ces dernières années entre 35 et 40%.

La filière éolienne, représentant 10.000 emplois directs et indirects, redoute également la possible annulation par le Conseil d'Etat, qui doit prochainement se prononcer après avoir été saisi par un collectif anti-éolien, du texte fixant les conditions d'achat de l'électricité d'origine éolienne.

Une telle décision constituerait un coup de frein fatal pour la filière, selon M. Bal.

Pour autant, selon le SER, les éoliennes, dont les pales symbolisent à elles seules les énergies renouvelables, gardent une image positive auprès de la population française, selon les enquêtes d'opinion annuelles menées par l'Ademe.

France Nature Environnement (FNE, fédération de 3.000 associations environnementales) a qualifié pour sa part de bonne nouvelle pour le développement des énergies renouvelables en France les résultats de l'appel d'offres de l'éolien en mer annoncé vendredi.

FNE souhaite que ce nouveau souffle relance l'éolien terrestre, étouffé par la loi Grenelle 2.

(©AFP / 06 avril 2012 18h27)

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Au risque de me répéter, il faut décrypter ces "communiqués de presse" avant de prendre leurs chiffres pour argent comptant:

L'appel d'offres porte sur cinq cents à six cents éoliennes réparties sur cinq zones, qui devraient représenter une puissance cumulée de 3 000 mégawatts (MW), l'équivalent de deux réacteurs nucléaires de type EPR et un investissement de 10 milliards d'euros, soit une taille jugée suffisante ....blablablablabla

3000MW en pointe à modérer par un facteur d’efficacité inférieur à 20% dans le meilleur des cas.

Ca nous donne donc:

3000*0.2=600MW en moyenne  = 0.375 tranches d'EPR et non 2 EPR comme annoncé = soit une distorsion d'un facteur 5 entre l'annonce et la réalité.

Et bien sur ça ne comprend toujours pas le fait qu'il faut compléter ça avec une production équivalente d'électricité thermo-électrique et les raccords au réseau.

Et puis patatras, le 23 février dernier le gouvernement allemand annonce une baisse des tarifs d'achat photovoltaïques de l'ordre de 40% par rapport au niveau de fin 2011 (soit entre 13.5 et 19.5 c/kWh), avec effet quasi-immédiat (9 mars, reporté depuis au 1er avril). C'est la panique au sein de la filière, protestations et manifestations se multiplient, des faillites sont annoncées…

13.5 à 19.5c/kW/h = 135 à 195€/Mwh soit 3 à 5 fois le coût de production de la fillière gaz/charbon ou nucléaire... et toujoujours sans le coût des backups, du stockage ou de l'adaptation au réseau!!!

Et malgré cela on nous explique plus loin que:

Notre feuille de route nous conduit vers 70 euros/MWh en 2014, un niveau comparable au prix de gros dans la plupart des pays – et sensiblement inférieur à toutes les autres formes d'énergies pour des installations nouvelles, à l'exception du gaz de schiste : c'est bientôt au tour des autres sources d'énergie de se faire du souci !

... le prix du photovoltaïque va passer magiquement à 70€/MWh grâce aux vertus du marché libéral...

Ouais! On y crois!

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... le prix du photovoltaïque va passer magiquement à 70€/MWh grâce aux vertus du marché libéral...

Ouais! On y crois!

Le photo électrique est un marché tres fortement déflationniste qui donne un énorme prime au dernier arrivant. Le cout du matériel est en chute libre, et sont rendement augmente progressivement, si bien que le cout de production avec du matériel deux ans en arrière est 40% plus élevé qu'avec du matériel d’aujourd’hui et qu'il en sera ainsi encore demain ... un peu a la manière de l'informatique. Le photo électrique jusqu’à récemment était gérer de manière assez artisanale, ce n'est plus le cas, les retours dans la durée sur le matériel permettent de mieux évaluer les performance et les rendements, et les gros acteurs produisent désormais eux même leur modules qui adapte rigoureusement a leur implantation et a leur modèle économique. On se retrouve avec de gros investissement, mais des cout marginaux ridicules les parcs étant complétement automatisé la seul personne a payer c'est celle qui tond le gazon ;)

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Il faut dire ça à toutes les boites qui mettent la clef sous la porte et aux exploitants qui annulent leurs projets en laissant des ardoises de subventions et de dettes phénoménales à charge pour les contribuables européens.

Qui donc produit ces cellules miracles? Les chinois?

mais des cout marginaux ridicules les parcs étant complétement automatisé la seul personne a payer c'est celle qui tond le gazon

Cool =)

ça fait au moins un emploi chez nous.

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