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Guerre civile en Syrie


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6 morts dans un attentat à Homs

 

Six personnes, dont trois enfants, ont été tuées aujourd'hui dans un attentat à la voiture piégée dans la province syrienne de Homs, dans le centre du pays, a rapporté l'agence officielle Sana.

"Six personnes dont trois enfants ont été tuées et 37 autres ont été blessées dans un attentat dans l'est de la province de Homs, lorsque des terroristes ont fait exploser une voiture piégée ce matin, à l'entrée de la localité de Thabitiyé", indique Sana. Selon l'agence, l'attentat a causé d'importants dégâts dans les maisons alentour.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé l'attentat, faisant état d'au moins cinq morts et de 40 blessés.
Thabitiyé est à 12 km de la ville de Homs, et "habité par une majorité chiite", a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/04/97001-20131104FILWWW00164-6-morts-dans-un-attentat-a-homs.php

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Encore en accès payant l'article, ça donne presque envie de lâcher un euro... mais bon vu le CV de certain "journaliste" du monde ça fait **** 

 

J'ai encore l'article en entier. Clique sur le spoiler pour le lire si tu veux.

 

 

Un soldat d'élite du Hezbollah raconte sa guerre en Syrie

LE MONDE | 01.11.2013 à 11h48 • Mis à jour le 01.11.2013 à 16h52 |

Par Alix Foucault (Beyrouth, correspondance)

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Les hommes armés de fusils au checkpoint ne prennent pas la peine de contrôler les voitures. Les drapeaux du Hezbollah côtoient les portraits de son chef de file charismatique, Hassan Nasrallah, de l'ayatollah Khomeyni et du président syrien Bachar Al-Assad. Ici, chaque rue de Dahiyé, la banlieue sud de Beyrouth, est acquise au Parti de Dieu chiite, qui y a installé son quartier général.

Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnés

Dans le petit salon d'une maison anonyme de deux étages, un homme d'une quarantaine d'années, cheveux courts, yeux bleus, le visage parsemé de taches de rousseur, se présente sous le nom d'Abbas. C'est le seul mot qu'il prononcera avant d'enfiler une cagoule. Le Hezbollah a formellement interdit à ses combattants de parler à la presse. Mais Abbas a fait une exception. L'entretien peut commencer. « En 1982, il n'y avait personne pour défendre [les chiites], personne ne ressentait notre douleur, maintenant nous sommes organisés. » A l'époque, le Liban, déchiré par la guerre civile, doit faire face à l'invasion israélienne. Abbas rejoint alors le Hezbollah pour regagner sa « dignité ». Au fil des batailles, des attentats et des violences, Abbas apprend le maniement des armes, jusqu'à devenir un soldat d'élite de la milice chiite.

En 2011, lorsque la guerre éclate en Syrie, le Hezbollah prend fait et cause pour Bachar Al-Assad. Abbas, comme d'autres volontaires, n'attend que le feu vert du Parti de Dieu pour s'engager sur le terrain. Il veut aussi protéger les lieux saints chiites, cibles d'attaques des djihadistes.

LE TEST DE QOUSSAIR

C'est à quelques kilomètres de la frontière libanaise, dans la ville de Qoussair, qu'Abbas et son unité vont s'illustrer. Aux mains des rebelles depuis le début 2012, la ville résiste aux tentatives de reprise de l'armée syrienne. Qoussair représente un enjeu stratégique, car elle se situe sur l'axe routier reliant Damas au littoral méditerranéen. Cette bataille est un test : « Ce combat nous permettait de jauger de la qualité des ennemis que nous allions affronter avant de nous engager totalement en Syrie », résume Abbas.

Lire aussi : Au Liban, des rebelles syriens racontent la guerre de Qoussair

Le Hezbollah adopte une technique classique : il reprend d'abord les villages voisins, puis la banlieue de Qoussair, pour finalement encercler les rebelles et tenter de les étouffer dans la ville. Abbas, avec son unité, combat dans les rues de Qoussair des « extrémistes, des gens barbares, qui démembrent et brûlent des prisonniers », des fanatiques qui sont « beaucoup plus nombreux ». Les rebelles islamistes ont fait de Qoussair un bastion imprenable. Une ville de « tranchées et de fortifications » dans un style qui rappelle à Abbas les défenses du Hezbollah contre Israël. Il affirme aussi que les « takfiristes » (surnom donné par les chiites aux djihadistes sunnites) sont préparés depuis plus d'un an à cette bataille : « Des soldats déterminés, organisés, avec une idéologie, et qui n'ont pas peur de mourir (...). Imaginez, plusieurs milliers d'hommes avec des armes à votre frontière, comment vous protégeriez-vous contre eux ? »

Dans cette lutte, rue par rue, mètre par mètre, le centre-ville, où se trouve l'immeuble de la municipalité, connaît les combats les plus âpres. En réalité, le Hezbollah n'a pas perdu autant d'hommes depuis sa guerre contre Israël en 2006. Les combats sont d'une rare violence, parfois même au corps à corps. « Les échanges de tirs étaient proches, à 7 ou 10 ou 15 mètres », dit Abbas. Chaque unité du Hezbollah est « assignée à un certain secteur » et fonctionne en nettoyant zone par zone. En moins de trois semaines, les troupes du Hezbollah reprennent totalement le contrôle de Qoussair et y installent leurs quartiers.

ART DE LA GUÉRILLA

A la question : « Pourquoi l'armée syrienne n'est-elle pas parvenue à reprendre Qoussair toute seule, ainsi que certaines régions de Syrie ? », on devine un sourire sous la cagoule d'Abbas. Puis, sur un ton sec : « Ce n'est pas à moi de les juger. » Même si le Hezbollah agit « indépendamment », il est en « coordination » avec l'armée régulière. Mais celle-ci, censée surveiller les arrières du Hezbollah, a plusieurs fois manqué à sa tâche. Des membres du Hezbollah le confirment lors d'entretiens informels.

Abbas cherche tout de même à dédouaner l'armée syrienne. « Les combats à Qoussair étaient très rapprochés, il est arrivé qu'on se batte à l'arme blanche. Quand vous ouvrez une porte, vous pouvez exploser, car elle est piégée. L'armée régulière n'est pas entraînée à ces méthodes. » Le Hezbollah, en revanche, est passé maître dans l'art de la guérilla.

Les pasdarans (gardiens de la révolution, la force d'élite de la République islamique) envoyés par Téhéran ont donné aux troupes de Bachar Al-Assad des cours accélérés de combat urbain. Mais la question de la présence iranienne en Syrie reste sensible, presque taboue. Elle met Abbas en colère : « Pourquoi toujours parler de la présence iranienne en Syrie ? Il n'y a pas que les Iraniens, parlons de tout le monde ! Pourquoi Al-Qaida est là ? Pourquoi Al-Nosra est là ? Et l'Etat islamique en Irak et au Levant ? Et la Turquie, et l'Arabie saoudite, elles sont aussi présentes. » Abbas déclare finalement que « l'Iran n'est pas impliqué directement dans les combats », laissant dans l'ombre son rôle de conseiller militaire et d'encadrement.

"HORDES" DE DJIHADISTES AUX PORTES DU LIBAN

Pour le Hezbollah, combattre en Syrie dépasse la simple défense du régime Assad. Il s'agit d'éliminer un possible « Afghanistan » aux portes du Liban et de « préserver la Syrie » des « hordes » djihadistes. Abbas se veut pragmatique, il « n'attend pas qu'on vienne l'égorger », il préfère « égorger avant ». Abbas réfute l'idée d'une guerre de religion chiite-sunnite : pour lui, c'est un combat mené contre « des extrémistes, des sectaires (...) avec qui il est impossible de cohabiter ». La communauté chiite libanaise redoute de voir à ses portes « un pays contrôlé par Jabhat AlNosra ».

Abbas, qui se dit « prêt à défendre le Liban, de la guerre en Syrie jusqu'en Irak », a la certitude que l'intervention du Hezbollah « a changé la face de la région » et du conflit. Par contrecoup, le Liban est profondément affecté, avec de nombreux heurts communautaires ces derniers mois et des attentats sanglants à Tripoli ou Beyrouth. « Nous ne verrons pas les fruits de cette intervention stratégique tout de suite », estime-t-il.

Son seul regret est que le Hezbollah n'est pas intervenu plus tôt en Syrie : « Nous sommes entrés dans cette bataille un peu tard, mais nous l'avons fait et c'est une bonne chose. » Aujourd'hui, le Hezbollah bat discrètement le rappel, comme si la victoire était déjà acquise à l'allié Assad.

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Turquie : saisie de produits chimiques suspects à la frontière syrienne

Les autorités turques ont intercepté à la frontière syrienne une quantité importante de produits chimiques pouvant être utilisés dans la production d'armements et interpellé un suspect, a annoncé dimanche soir l'armée turque.
La saisie a été effectuée samedi dans la localité de Reyhanli, dans le sud-est de la Turquie, frontalière de la Syrie, où un convoi de trois véhicules a tenté illégalement de franchir la frontière, a précisé l'état-major dans un communiqué.
Les gendarmes n'ont pu arrêter les véhicules qu'après avoir fait usage de leurs armes en visant leurs pneus, poussant les trois conducteurs à prendre la fuite vers la Syrie.

L'un d'eux a été arrêté, a ajouté l'armée, sans préciser sa nationalité.
La cargaison saisie, composée de souffre et d'une substance non identifiée, est en cours d'examen par les spécialistes de l'armée, selon le communiqué.
La Turquie soutient les rebelles dans le conflit qui les oppose depuis le printemps 2011 au régime du président Bachar el-Assad mais a toujours nié leur fournir des armes.
Jeudi dernier, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé que les armes chimiques connues détenues par l'armée syrienne étaient désormais sous scellés et leurs sites de production déclarés inutilisables.

L'OIAC est chargée de superviser ce démantèlement à la suite d'une résolution des Nations unies qui a éloigné la menace d'une frappe américaine envisagée après une attaque chimique meurtrière le 21 août près de Damas imputée au régime, qui l'a toujours niée.
 
http://www.lorientlejour.com/article/840597/turquie-saisie-de-produits-chimiques-suspects-a-la-frontiere-syrienne.html

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Un soldat d'élite du Hezbollah raconte sa guerre en Syrie

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Dans le petit salon d'une maison anonyme de deux étages, un homme d'une quarantaine d'années, cheveux courts, yeux bleus, le visage parsemé de taches de rousseur, se présente sous le nom d'Abbas. C'est le seul mot qu'il prononcera avant d'enfiler une cagoule. Le Hezbollah a formellement interdit à ses combattants de parler à la presse. Mais Abbas a fait une exception. L'entretien peut commencer. « En 1982, il n'y avait personne pour défendre [les chiites], personne ne ressentait notre douleur, maintenant nous sommes organisés. » A l'époque, le Liban, déchiré par la guerre civile, doit faire face à l'invasion israélienne. Abbas rejoint alors le Hezbollah pour regagner sa « dignité ». Au fil des batailles, des attentats et des violences, Abbas apprend le maniement des armes, jusqu'à devenir un soldat d'élite de la milice chiite.

En 2011, lorsque la guerre éclate en Syrie, le Hezbollah prend fait et cause pour Bachar Al-Assad. Abbas, comme d'autres volontaires, n'attend que le feu vert du Parti de Dieu pour s'engager sur le terrain. Il veut aussi protéger les lieux saints chiites, cibles d'attaques des djihadistes.

LE TEST DE QOUSSAIR

C'est à quelques kilomètres de la frontière libanaise, dans la ville de Qoussair, qu'Abbas et son unité vont s'illustrer. Aux mains des rebelles depuis le début 2012, la ville résiste aux tentatives de reprise de l'armée syrienne. Qoussair représente un enjeu stratégique, car elle se situe sur l'axe routier reliant Damas au littoral méditerranéen. Cette bataille est un test : « Ce combat nous permettait de jauger de la qualité des ennemis que nous allions affronter avant de nous engager totalement en Syrie », résume Abbas.

Lire aussi : Au Liban, des rebelles syriens racontent la guerre de Qoussair

Le Hezbollah adopte une technique classique : il reprend d'abord les villages voisins, puis la banlieue de Qoussair, pour finalement encercler les rebelles et tenter de les étouffer dans la ville. Abbas, avec son unité, combat dans les rues de Qoussair des « extrémistes, des gens barbares, qui démembrent et brûlent des prisonniers », des fanatiques qui sont « beaucoup plus nombreux ». Les rebelles islamistes ont fait de Qoussair un bastion imprenable. Une ville de « tranchées et de fortifications » dans un style qui rappelle à Abbas les défenses du Hezbollah contre Israël. Il affirme aussi que les « takfiristes » (surnom donné par les chiites aux djihadistes sunnites) sont préparés depuis plus d'un an à cette bataille : « Des soldats déterminés, organisés, avec une idéologie, et qui n'ont pas peur de mourir (...). Imaginez, plusieurs milliers d'hommes avec des armes à votre frontière, comment vous protégeriez-vous contre eux ? »

Dans cette lutte, rue par rue, mètre par mètre, le centre-ville, où se trouve l'immeuble de la municipalité, connaît les combats les plus âpres. En réalité, le Hezbollah n'a pas perdu autant d'hommes depuis sa guerre contre Israël en 2006. Les combats sont d'une rare violence, parfois même au corps à corps. « Les échanges de tirs étaient proches, à 7 ou 10 ou 15 mètres », dit Abbas. Chaque unité du Hezbollah est « assignée à un certain secteur » et fonctionne en nettoyant zone par zone. En moins de trois semaines, les troupes du Hezbollah reprennent totalement le contrôle de Qoussair et y installent leurs quartiers.

ART DE LA GUÉRILLA

A la question : « Pourquoi l'armée syrienne n'est-elle pas parvenue à reprendre Qoussair toute seule, ainsi que certaines régions de Syrie ? », on devine un sourire sous la cagoule d'Abbas. Puis, sur un ton sec : « Ce n'est pas à moi de les juger. » Même si le Hezbollah agit « indépendamment », il est en « coordination » avec l'armée régulière. Mais celle-ci, censée surveiller les arrières du Hezbollah, a plusieurs fois manqué à sa tâche. Des membres du Hezbollah le confirment lors d'entretiens informels.

Abbas cherche tout de même à dédouaner l'armée syrienne. « Les combats à Qoussair étaient très rapprochés, il est arrivé qu'on se batte à l'arme blanche. Quand vous ouvrez une porte, vous pouvez exploser, car elle est piégée. L'armée régulière n'est pas entraînée à ces méthodes. » Le Hezbollah, en revanche, est passé maître dans l'art de la guérilla.

Les pasdarans (gardiens de la révolution, la force d'élite de la République islamique) envoyés par Téhéran ont donné aux troupes de Bachar Al-Assad des cours accélérés de combat urbain. Mais la question de la présence iranienne en Syrie reste sensible, presque taboue. Elle met Abbas en colère : « Pourquoi toujours parler de la présence iranienne en Syrie ? Il n'y a pas que les Iraniens, parlons de tout le monde ! Pourquoi Al-Qaida est là ? Pourquoi Al-Nosra est là ? Et l'Etat islamique en Irak et au Levant ? Et la Turquie, et l'Arabie saoudite, elles sont aussi présentes. » Abbas déclare finalement que « l'Iran n'est pas impliqué directement dans les combats », laissant dans l'ombre son rôle de conseiller militaire et d'encadrement.

"HORDES" DE DJIHADISTES AUX PORTES DU LIBAN

Pour le Hezbollah, combattre en Syrie dépasse la simple défense du régime Assad. Il s'agit d'éliminer un possible « Afghanistan » aux portes du Liban et de « préserver la Syrie » des « hordes » djihadistes. Abbas se veut pragmatique, il « n'attend pas qu'on vienne l'égorger », il préfère « égorger avant ». Abbas réfute l'idée d'une guerre de religion chiite-sunnite : pour lui, c'est un combat mené contre « des extrémistes, des sectaires (...) avec qui il est impossible de cohabiter ». La communauté chiite libanaise redoute de voir à ses portes « un pays contrôlé par Jabhat AlNosra ».

Abbas, qui se dit « prêt à défendre le Liban, de la guerre en Syrie jusqu'en Irak », a la certitude que l'intervention du Hezbollah « a changé la face de la région » et du conflit. Par contrecoup, le Liban est profondément affecté, avec de nombreux heurts communautaires ces derniers mois et des attentats sanglants à Tripoli ou Beyrouth. « Nous ne verrons pas les fruits de cette intervention stratégique tout de suite », estime-t-il.

Son seul regret est que le Hezbollah n'est pas intervenu plus tôt en Syrie : « Nous sommes entrés dans cette bataille un peu tard, mais nous l'avons fait et c'est une bonne chose. » Aujourd'hui, le Hezbollah bat discrètement le rappel, comme si la victoire était déjà acquise à l'allié Assad.

 

le truc de Karg marche, j'ai juste fait la recherche et le premier resultat me donnait l'article entier sur lemonde :)

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Un commandant des Gardiens de la révolution iraniens tué en Syrie

 

Un commandant des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, a été tué en Syrie en défendant "le peuple syrien opprimé" contre les "terroristes", ont indiqué lundi les médias iraniens.

Mohammad Jamali Paghal'e s'était récemment porté volontaire pour défendre un site religieux chiite près de Damas, a indiqué l'agence Mehr. Il a été tué "par des terroristes alors qu'il défendait" ce site, a ajouté l'agence sans préciser de date.

Selon Mehr, le haut gradé appartenait à une unité des Gardiens basée à Kerman, qui a également eu dans ses rangs le général Ghassem Soleimani, actuel chef de la Force Qods, chargée des opérations militaires extérieures.

 

http://www.lorientlejour.com/article/840618/un-commandant-des-gardiens-de-la-revolution-iraniens-tue-en-syrie.html

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Deux croiseurs de la marine russe, dont le croiseur Varyag de Projet 1164, sont arrivés en Méditerrané.

 

http://youtu.be/JST2OWUi0Jo

 

La flottille russe va visiter l'Egypte, qui devient un point chaud géopolitique entre les US et la Russie.

 

http://youtu.be/SEyFjwCXqNE

 

Henri K.

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Selon le reportage ils sont entrés par gibraltar, ils arrivent de mourmansk ces batiments?

Commence a y avoir du monde en méditerranée et cet article date de fin septembre :

 

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130929-syrie-russie-renforce-flotte-mediterranee-orientale-defense-navires-flottes-kuznetsov

J'ai ce "plan" pour les précense maritime en méditéranée au 1er novembre 2013

p7ah08j.jpg

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La plupart des bâtiments ont pris la mer au plus fort des menaces d'attaques américano-françaises sur la Syrie. Du coup aujourd'hui, ils sont clairement inutiles si l'objectif était de nous dissuader d'attaquer... Reste que cela constitue un exercice d'ampleur pour la Russie même si, en cas d'attaque contre un navire de l'OTAN, nous pourrions bénéficier de l'aide immédiate des marines espagnole, italienne, anglaise, grecque et turque.... avec un très net avantage tactique et géographique.    

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Sans parler des avions basés à terre dans les pays de l'OTAN (c'est à dire tout le nord de la Méditerranée).

 

Comme ils disent dans Octobre Rouge : s'ils s'avisent de tirer, cette flotte russe aura une vie excitante, mais très brève.

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Ces navires emportent des nukes au fait ?

 

Difficile à dire, le Moskova et Pierre le Grand emportaient des armes nucléaires (torpilles et missiles anti-navires). 

 

 

Sur le terrain, apparemment la base de Mahin serait tombé (partiellement ou totalement) entre les mains d'une coalition des rebelles allant du Jebhat al Nusra à l'armée de l'Islam. Cette base était censée contenir assez d'armes pour prendre Damas selon les rebelles. 

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Sur le terrain, apparemment la base de Mahin serait tombé (partiellement ou totalement) entre les mains d'une coalition des rebelles allant du Jebhat al Nusra à l'armée de l'Islam. Cette base était censée contenir assez d'armes pour prendre Damas selon les rebelles.

La seul vidéo que je trouve de Mahin côté rebelle présentant une pseudo prise c'est celle là mais pas d'arme en vue et ça m'a pas l'air d'être les bunkers que l'on voit sur les images satellites.

http://www.youtube.com/watch?v=Q64zCz7VxlI

Dans le même temps l'armée syrienne et ses miliciens à accéléré les opérations militaires dans la zones. Y'a plusieurs vidéos provenant des journaux tv syrien datant d'aujourd'hui et qui montre cette avancée mais je ne peut pas les mettre ici car montrant des cadavres. (on peut les voir dans la chaine youtube "Syria RTV" )

D'ailleurs le célébre activiste Hadi al-Abdallah de Qousair à été blessé vers Mahin par le shrapnel d'une roquette tiré par un avions de l'armée de l'air syrienne.

Modifié par Neikster
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Cela me fait sourire l'évolution de la situation en Syrie. Il y a d'abord une tentative de l'Ouest de renverser le gouvernement en place par le "peuple soif de la liberté", porté par le mouvement du printemps arabe, qui s'avère en réalité des pires ennemis de l'Occident à savoir les extrémistes.

 

Ensuite il y a la phase par la force et la menace, et soudainement la débandade collective.

 

Maintenant c'est la guerre "par délégation", puisqu'il y a trop de risques d'intervenir directement et de toute façon ça ne rapportera rien (autrement dit rien à piller), on fournit quelques armes et aides manière de ne pas trop trop perdre la face, et on regarde où est-ce que ça amène et on cherche la brèche ailleurs, dans le même temps on colmate quelques merdes qu'on a laissé.

 

:D 

 

Henri K. 

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J'ai lu une info selon laquelle la Turquie serait en train de retourner sa veste et de cesser de soutenir les rebelles pour se rapprocher de l'Iran et de la Syrie. Ceci suite à des affrontements avec des islamistes à la frontière turque, mais surtout pour des raions géopolitiques: en effet, la Turquie s'est depuis quelques années coupée de tout ses voisins. Coupée d'Israël avec l'affaire des flottilles, coupée des monarchies du Golfe en critiquant le coup d'Etat des militaires en Egypte, coupée de la Syrie et de l'Iran par son soutien à la rébellion syrienne.

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Tu pourrais rajouter, coupée de l'Europe.

Disons que c'est le point mort, à part les Français, les autres européens regardent cette crise syrienne dubitativement et le changement de assad par le chaos ne les enchantent pas. Puisque ni les Français ni les turcs ne sont capables d'offrir d'alternatives crédibles.

Ya aussi la question kurde, les rebelles ne prennent pas le dessus sur eux, c'est plutôt l'inverse, alors une partie kurde forte pour les turcs, ce sont des problèmes à venir qu'ils seraient raisonnables ne pas affronter seuls.

Mais je doute que Assad fasse quelque chose contre les kurdes avant longtemps, il fera payer cher le parti-pris turc depuis le début du conflit.

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Moi aussi j'ai pas plus d'infos sur la prise de MAHIN, il est vrai que l'activité rebelle autour de cette base a l'air sérieuse.

Les réguliers préparent aussi une offensive dans la région de homs, donc cette opération contre Mahin est peut être une diversion.

Après je me demande bien pourquoi Assad laisserait un tel grenier à canons dans une zone peu sure et loin de ses bases.

L'autre point étant que si ce dépôt était si garni et qu'il venait à tomber, il est pas dit que le groupe rebelle qui va s'en emparer partage facilement le butin avec ses petits copains.

Modifié par debonneguerre
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J'ai lu une info selon laquelle la Turquie serait en train de retourner sa veste et de cesser de soutenir les rebelles pour se rapprocher de l'Iran et de la Syrie. Ceci suite à des affrontements avec des islamistes à la frontière turque, mais surtout pour des raions géopolitiques: en effet, la Turquie s'est depuis quelques années coupée de tout ses voisins. Coupée d'Israël avec l'affaire des flottilles, coupée des monarchies du Golfe en critiquant le coup d'Etat des militaires en Egypte, coupée de la Syrie et de l'Iran par son soutien à la rébellion syrienne.

 

La Turquie continue à demander le départ d'Assad et héberge les opposants au régime dont un certain nombre de "non-démocrates" comme 2/3 des représentants du CNS. Après, ce qui est certain c'est que la prise des villes frontalières par les islamistes radicaux, la porosité de la frontière Turque et l'opposition de la population Turque, la nouvelle légitimité du gouvernement Syrien consécutive à la perte de légitimité des rebelles, la décélération du jeu Qatari font que Erdogan est obligé de recalculer l'équilibre de sa politique étrangère. 

 

sur le rapprochement entre l'Iran et la Turquie : http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/11/turkey-ties-neighbors-iran-iraq-syria-transition.html

 

Pour la base de Mahin, je ne pense pas qu'elle soient encore totalement tombée, on aurait été noyé (comme pour la base Mengh) de vidéos en tout genre si c'était le cas. Jusqu'au là, on a une dizaine de rebelle qui ont saisi un bâtiment en dur mais pas d'entrepôt d'armes dont au moins un aurait été saboté par les soldats qui les défendent.

Modifié par Tomcat
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