Neikster Posté(e) le 20 décembre 2013 Share Posté(e) le 20 décembre 2013 oui justement comme je l'ai cité si al assad décide d'exploité les hydrocarbure du pays ou même dans le pire des cas une aide russe ou chinoise le pays s'en remettra vite sa prendra le temps de reconstruire mais il aurons les moyen de le faire sans probleme (enfin actuellement on sais pas encore combien le confit va duré et a combien il pourra salé encore la facture) mais il faut déjà gagné et ensuite exploité les ressource et je te parie que dans les 5 a 10 prochaine année âpre la guerre la Syrie sera encore plus forte qu'avant ;) Je ne suis pas si optimiste que toi. Je ne sais pas qui gagnera cette guerre et ce n'est pas à moi de le dire. Mais celui qui devra reconstruire la Syrie aura un boulot colossale devant lui. Et ce n'est pas seulement de la pierre qu'il faudra réparer mais tout une population complétement fracturé par cette guerre. Je doute qu'un pays aussi complexe que la Syrie puisse se relever aussi facilement d'un guerre comme celle-ci. Sur le terrain: Syrie: un responsable religieux tué à Homs, avancée rebelle à Alep L'armée syrienne a bombardé vendredi une mosquée de Homs (centre), tuant un important responsable religieux, tandis que les rebelles islamistes ont progressé à Alep (nord), a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Deux personnes ont été tuées par un bombardement mené par les troupes du régime contre la mosquée de Raees, dans le quartier de Waar", a annoncé l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales et militaires. L'une des victimes était Sufouan Mashraqa, un dignitaire sunnite qui dirigeait la prière hebdomadaire du vendredi à la mosquée, a précisé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Sur une vidéo amateur diffusée par des militaires, le dignitaire, un ancien responsable des affaires religieuses de la ville, est en train de donner un sermon quand le bombardement se fait entendre, provoquant la panique dans la mosquée. Dans le reste du pays, les rebelles islamistes et jihadistes ont pris le contrôle de l'hôpital al-Kindi, dans le nord d'Alep (nord), selon l'OSDH. "Les islamistes et le Front al-Nosra (lié à el-Qaëda) ont pris le quasi-contrôle de l'hôpital al-Kindi", a déclaré M. Abdel Rahman, précisant que 20 soldats avaient été tués et une trentaine d'autres faits prisonniers. Pour permettre cette avancée, deux combattants d'Al-Nosra se sont fait exploser à des postes de contrôle de l'armée menant au bâtiment qui avait été transformé il y a quelques mois en base pour les troupes fidèles à Bachar al-Assad. Selon des militants à Alep, les rebelles assiégeaient depuis des mois le bâtiment surplombant la zone et sa prise leur donnera un meilleur accès aux villages situés au nord d'Alep. Cette avancée intervient après une campagne de bombardements qualifiée par les militants de "sans précédent" sur Alep et sa province, où des dizaines de personnes ont été tuées depuis une semaine. Dans le même temps, le bilan d'un bombardement jeudi au baril d'explosif à Jassem, dans le sud du pays, est monté à 17 morts, dont quatre enfants, selon l'OSDH. Depuis le début en mars 2011 de la révolte contre M. Assad, qui s'est transformée en guerre civile, les violences ont fait plus de 126.000 morts selon l'OSDH et des millions de réfugiés et de déplacés selon l'ONU. http://www.lorientlejour.com/article/847574/syrie-un-responsable-religieux-tue-a-homs-avancee-rebelle-a-alep.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tonton Flingueur Posté(e) le 20 décembre 2013 Share Posté(e) le 20 décembre 2013 @tonton flingueur difficile à dire ce qui se profile après Bachar, on peut simplement dire, au vu des rapports de force, quelles seront les tendances d'une future autorité de transition dont la mission première sera de combattre l'extrémisme sunnite. Merci pr ta réponse. Je doute qu'un pays aussi complexe que la Syrie puisse se relever aussi facilement d'un guerre comme celle-ci. Et surtout il n'est pas impossible suivant l'issu du conflit, que les germes pr un futur conflit ne soit déjà plantés :/ Les massacres de pars et d'autre vont alimenter pendant plusieurs décennies les rancœurs entre communautés. Sinon, je me demandais comment cela se faisait qu'on ne voit pas d'arme thermométrique (RPO Shmel par exemple) au main des loyalistes ? elles sont pourtant bon marchés et au vu des nombreuses batailles urbaine sur place leur efficacités sera un atout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomcat Posté(e) le 20 décembre 2013 Share Posté(e) le 20 décembre 2013 Sinon, je me demandais comment cela se faisait qu'on ne voit pas d'arme thermométrique (RPO Shmel par exemple) au main des loyalistes ? elles sont pourtant bon marchés et au vu des nombreuses batailles urbaine sur place leur efficacités sera un atout. On sait que l'armée syrienne utilise des bombes thermobariques comme l'ODAB 500-PM. - Ici depuis un MI-24 à 2km de l'aéroport international d'Alep en janvier dernier. http://www.liveleak.com/view?i=1cd_1357852602 - Le HRW avait également fait état de deux bombes thermobariques qui avaient frappé une école à Raqqa le 29 septembre dernier. (Je vous épargne les images des corps déchiquetés) http://www.youtube.com/watch?v=u7dsmsSZaM8 - Ici un travail d'investigation du danois Bjorn Holst Jespersen qui faisait un très bon travail d'investigation sur la Syrie (comme Eliot Higgins) mais qui malheureusement a été interné pour des troubles de schizophrénie à tendance paranoïaque ! http://board-temporary.blogspot.be/2012/08/latest-updated-november-25-2012-fuel.html Au niveau de l'infanterie, les troupes du Hezbollah ont pour la première fois utilisé des roquettes modifiées avec une très grosse charge (IRAM) qui pouvait faire écrouler une maison en un coup et qui avait été terriblement efficace à Qusayr. Il existe également une variante thérmobarique de la roquette Volcano (celle qui avait servi pour attaque chimique dans le Ghouta oriental le 21 aout dernier). Eliot Higgins fait ici un billet dessus : - http://brown-moses.blogspot.be/2013/08/video-showing-high-explosive-variant-of.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tonton Flingueur Posté(e) le 20 décembre 2013 Share Posté(e) le 20 décembre 2013 Merci pr tes informations, j'avais deja vu la partie sur les bombes largué par air, par contre j'ignorais que le Hezb' en possède. Petit reportage sur les NDF par Press Tv (chaine iranienne je crois), avec interview de membres, et de leurs motivations. J'ignorais qu'il y avait des femmes parmi eux, et encore plus en nombre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
thibaut Posté(e) le 21 décembre 2013 Share Posté(e) le 21 décembre 2013 http://www.franceinter.fr/emission-rendez-vous-avec-x-les-manipulations-de-bachar-el-assad sur la rumeur concernant le djihad du sexe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neikster Posté(e) le 21 décembre 2013 Share Posté(e) le 21 décembre 2013 (modifié) http://www.franceinter.fr/emission-rendez-vous-avec-x-les-manipulations-de-bachar-el-assad sur la rumeur concernant le djihad du sexe C'est intéressant et ça soulève bien la problématique de l'information venant de Syrie ainsi que le problème du manque sexuelle que peuvent avoir les combattants étranger qu'ils soient du côté loyaliste ou rebelles. Mais honnêtement parler d'histoire de sexe en se prenant autant aux sérieux alors qu'en Syrie des centaines de personnes meurt chaque jours c'est pas vraiment dans le sens des priorités... Sur le terrain: Syrie: un nouveau membre de l'opposition tolérée arrêté démocratique (CCCND), a fait état de l'arrestation samedi d'un de ses membres par les services de renseignements dans le nord-ouest de la Syrie. Il s'agit de la deuxième arrestation d'un membre du CCCND en l'espace d'un mois. "Mounzer Khaddam a été arrêté ce matin à un point de contrôle des services de la sécurité militaire dans la ville de Tartous (nord-ouest)", a indiqué le CCCND dans un communiqué, affirmant que M. Khaddam était en route pour Damas où il devait participer à des réunions. Le CCCND a tenté d'appeler en vain Mounzer Khaddam sur son portable, a poursuivi le CCCND qui "dénonce avec fermeté l'arrestation de l'une des personnalités nationales connues qui a passé plus de dix ans dans les geôles du régime" syrien. Déjà, le 20 novembre, Rajaa Nasser, un haut responsable du CCCND, avait été arrêté à Damas par une patrouille de la sécurité, selon le le parti. Un autre membre du CCCND, Abdel Aziz Khayer, avait été arrêté à Damas en septembre 2012, et depuis aucune information n'a filtré sur son sort. Le CCCND dit être "visé par une opération de sécurité qui cherche à terroriser les membres du parti pour les empêcher de travailler depuis l'intérieur de la Syrie". Ces arrestations interviennent avant la tenue de la conférence de paix sur la Syrie, prévue le 22 janvier en Suisse. Cette conférence vise à réunir des représentants du pouvoir et de l'opposition afin de tenter de parvenir à un règlement politique du conflit en Syrie qui a fait plus de 120.000 morts depuis mars 2011. http://www.lorientlejour.com/article/847680/syrie-un-nouveau-membre-de-lopposition-toleree-arrete.html La dépouille du médecin britannique mort en Syrie est arrivée au Liban La dépouille d'Abbas Khan, un médecin britannique décédé en prison en Syrie, est arrivée samedi au Liban dans un convoi de la Croix-Rouge, a constaté un correspondant de l'AFP à la frontière syro-libanaise. Le corps de M. Khan a été transféré jusqu'à la frontière par un convoi composé de deux véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et une voiture de la Croix-Rouge libanaise, a précisé le journaliste. Le gouvernement britannique a accusé les autorités syriennes d'être responsables de la mort de ce chirurgien orthopédique de 32 ans emprisonné depuis plus d'un an et qui était sur le point d'être libéré. Mais selon Damas, le médecin, détenu pour "activités non autorisées", a été retrouvé pendu dans sa cellule. Le porte-parole du CICR, Simon Schorno, avait annoncé vendredi que la dépouille du médecin serait remise à l'ambassade britannique à Beyrouth samedi. M. Schorno avait également assuré que le CICR n'avait "participé à aucune autopsie" du corps, alors que selon le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad, le CICR était présent lors d'une dernière autopsie jeudi. M. Moqdad avait auparavant affirmé à l'AFP que le corps serait transporté à Beyrouth avant vendredi "au plus tard", mais les raisons du retard n'ont pas été précisées. Abbas Khan avait travaillé pour l'ONG Human Aid UK en formant du personnel médical syrien en Turquie, avant de traverser la frontière et de se rendre à Alep, où il a été arrêté. http://www.lorientlejour.com/article/847683/la-depouille-du-medecin-britannique-mort-en-syrie-est-arrivee-au-liban.html Modifié le 21 décembre 2013 par Neikster Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomcat Posté(e) le 21 décembre 2013 Share Posté(e) le 21 décembre 2013 D'ailleurs en parlant de Qualamoun, le front à l'air de s'être brusquement arrêté avec la prise de Nabek. L'armée à logiquement commencé à encerclé Yabroud il y a plus de 2 semaines, mais n'a pas vraiment l'air de vouloir y lancer une grande offensive. J'ai l'impression que le régime s'est focalisé pour le moment sur la "sécurisation" de la route Damas-Homs et qu'elle compte laisser Yabroud pour un autre moment se "contentant" de l'encercler et la bombarder. La neige et le froid ont dus ralentir les opérations je présume mais sur Twitter on annonce que l'armée avance sur Rima au nord de Yabrud. Un article intéressant sur Al-Monitor d'un contributeur Libanais et on apprend notamment que : - L'armée Syrienne collabore avec les Jordaniens contre les rebelles dans le Ghouta (j'en doute) - Les rebelles ont subi énormément de pertes dans leur rang suite à leur opération visant à briser le siège de Ghouta qui a échoué au depuis de ce mois. - En absence de délégation crédible pour l'opposition, la France fait office d'avocat du diable et essaye de trouver la bonne formule pour une future Syrie. Le système confessionnel Libanais et le système fédéral Irakien ont tous les deux des avantages et inconvénients. http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/12/syria-war-developments-paris-geneva-ghouta.html Sur la participation de l'Iran, les américains semblent pour l'instant mettre leur veto alors que l'Arabie Saoudite est invitée. http://www.haaretz.com/news/middle-east/1.564633 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neikster Posté(e) le 21 décembre 2013 Share Posté(e) le 21 décembre 2013 (modifié) Il y a un question-réponses assez intéressant avec un "spécialiste du régime syrien" sur la question de savoir qui dirige quoi dans le gouvernement Syrien. Selon lui Bachar décide d'une grande partie des décisions mais toujours après concertation avec ses services renseignement. Et chose étonnante tout les service de renseignements ne sont pas dirigié par des alaouites mais respecte un certain "équilibre communautaire". L'article: Syrie: "Bachar décide, mais pas tout seul"Appuyé par ses alliés iranien et russe, le maître de Damas semble en position de force, tandis que l'opposition armée, divisée et affaiblie par l'influence croissante des djihadistes, apparaît mal en point. Le chercheur Souhaïl Belhadj, auteur d'une étude fouillée sur le régime, décrypte les rouages du conflit. Depuis le vote, en septembre dernier, d'une résolution de l'ONU sur la destruction de l'arsenal chimique syrien, Russes et Américains prônent la tenue d'une conférence internationale afin de trouver une solution politique à la guerre civile. Reportée à plusieurs reprises, elle est désormais prévue pour le 22 janvier prochain. Pourquoi tant de retard? Pour que cette conférence, dite Genève 2, ait des chances d'aboutir, tous les principaux acteurs du conflit devront être assis autour de la table. Or, pour la coalition de l'opposition, les hauts responsables du régime syrien compromis dans la répression doivent être exclus. La plupart des groupes rebelles armés refusent, eux aussi, le moindre compromis.Problème : le régime a regagné du terrain sur les plans militaire et diplomatique. En fait, les deux camps sont tentés d'attendre que l'évolution du conflit leur soit favorable, afin d'être en meilleure position pour négocier.Au sein de l'opposition, les modérés semblent perdre du terrain au profit des islamistes radicaux...Effectivement. Les djihadistes sont très actifs dans les luttes entre factions au sein de l'opposition armée, qu'ils cherchent à dominer. Cela complique la fourniture d'un appui matériel occidental à l'opposition.Quid du régime de Damas?L'armée restée fidèle à Bachar el-Assad a réussi à faire avancer ses positions depuis la prise de Qousseir, le 25 mai dernier, localité clef de la région de Homs située près de la frontière libanaise. C'est le cas aussi dans la périphérie d'Alep, avec la reprise en main d'une importante base militaire située à proximité de l'aéroport international, ainsi que dans la périphérie de Damas.Sur le plan diplomatique, la résolution onusienne sur les armes chimiques syriennes, adoptée le 27 septembre à l'initiative des Russes, a eu aussi comme conséquence de légitimer le pouvoir en tant qu'interlocuteur de la communauté internationale et le président Assad en tant que probable acteur des tractations qui permettront d'engager une transition politique en Syrie.Quel est le rôle joué par Téhéran?Les Iraniens prodiguent des conseils en termes de logistique et de stratégie militaires. Ils livrent aussi des équipements sophistiqués de surveillance et fournissent des troupes paramilitaires composées de soldats chiites, chargés de protéger les lieux saints chiites en Syrie - le mausolée de Sayyidah Zaynab, proche de Damas par exemple - ainsi que les localités où une communauté chiite est présente, telles Bosra, Lattaquié ou Idleb.Des instructeurs iraniens sont présents sur le terrain sans pour autant être intégrés à la chaîne de commandement de l'armée syrienne. Ils facilitent la coordination entre cette dernière et le Hezbollah libanais, lequel a participé aux récentes contre-offensives menées par l'armée.Quel est le rôle joué par Téhéran?Très loin, et le récent accord sur le programme nucléaire iranien leur facilite la tâche car il rompt leur isolement, au point que leur présence à Genève, souhaitée par la Russie, n'est pas exclue. Plus que jamais, les intérêts politiques et stratégiques de Téhéran et de Damas convergent.L'alliance nouée entre les deux pays dans les années 1980 a permis à l'Iran d'étendre et de renforcer son influence au Moyen-Orient, surtout grâce au Hezbollah. Si celui-ci parvient à soutenir un rapport de force avec Israël, c'est notamment parce qu'il est aidé par la Syrie. Est-ce Bachar el-Assad qui décide de la conduite de la guerre?Pour l'essentiel, oui. Mais pas tout seul. Avant qu'une décision soit prise, il y a concertation. Y participent son frère Maher, les principaux chefs des services de renseignement, les responsables de l'armée et quelques autres officiers, conseillers de l'ombre. En revanche, les politiques, à commencer par les principaux responsables du parti Baas, ont été marginalisés par le conflit.Ce n'est guère étonnant : depuis fort longtemps, l'armée et les services de renseignement interviennent dans le champ politique, y compris dans les nominations de responsables civils. Souvent, les principaux responsables du régime ont une casquette civile à la direction du parti, une autre dans l'armée et une troisième dans les services de renseignement, qui sont au centre de tout. Maher, par exemple, est à la fois le frère du président et le chef de la Garde républicaine.Celle-ci, en tant qu'unité d'élite, dépend de l'armée, mais elle possède aussi son propre service de renseignement, qui bénéficie d'une prépondérance de facto sur tous les autres dès lors que les intérêts du pouvoir sont en péril.Le plus proche de Bachar, est-ce son frère Maher?Oui, très certainement. Mais d'autres comptent aussi, tels Mohammed Dib Zeitoun, directeur du Département de la sécurité politique, ou Mohammed Makhlouf, ancien chef de la sécurité intérieure à Homs et oncle maternel du chef de l'Etat.Maher ne décide pas pour Bachar, et je ne dirais pas non plus qu'il le conseille à proprement parler. Il exerce une véritable influence en raison de la fonction qu'il occupe et des intérêts familiaux et communautaires qu'il défend. Il pèse sur la prise de décision.Quels sont les autres membres de la garde rapprochée de Bachar?Les chefs des services de renseignement et quelques conseillers de l'ombre qui appartiennent aux services sans toujours y exercer de fonction hiérarchique. Songez à Mohammed Suleiman, assassiné par le Mossad, sans doute, en août 2008 à Tartous : il n'apparaissait dans aucun organigramme, mais était l'un des plus proches conseillers en sécurité de Bachar.Il gérait le programme de construction d'un réacteur nucléaire syrien et supervisait le transfert d'armes au Hezbollah libanais. Aujourd'hui, Mohammed Nassif, un officier alaouite expérimenté, jouerait, de même, un rôle aussi discret qu'important.Que sait-on des services de renseignement?Les plus importants sont les renseignements militaires et ceux de l'armée de l'air. Créés par Hafez el-Assad, le père de l'actuel chef de l'Etat, ces derniers ont notamment eu pour rôle de surveiller l'armée et ses chefs ainsi que les autres services.Contrairement à une idée reçue, les quatre directions principales ne sont pas toutes dirigées par des alaouites, loin s'en faut. Il y a, à travers la répartition des postes, une volonté affichée de respecter un équilibre communautaire. Si le patron d'un service est sunnite, son adjoint sera généralement alaouite.Dans ce cas, qui détient le véritable pouvoir?L'adjoint alaouite ne peut pas supplanter son chef, ni décider à sa place, mais il le surveille et jouit bien souvent d'un degré d'autonomie supérieur à celui d'un adjoint ordinaire, surtout s'il est apparenté au chef de l'Etat ou s'il lui doit sa carrière. Cela dit, les services syriens se livrent souvent entre eux une concurrence acharnée et, finalement, tout converge vers le président.Bachar reçoit chaque jour les rapports que lui adressent les chefs des différents services, avec lesquels il s'entretient régulièrement. C'est lui qui décide, mais sa décision peut bien sûr refléter le degré d'influence qu'exerce, à un moment donné, tel ou tel conseiller ou tel ou tel pôle de pouvoir.La guerre a-t-elle exacerbé les clivages communautaires?Oui, mais pas au point de provoquer des luttes entre factions au sein de l'Etat. Au plus haut niveau, l'équilibre entre les communautés reste préservé : la guerre civile ne l'a pas bouleversé, et c'est d'ailleurs ce qui permet au régime de tenir.C'est vrai notamment dans les services secrets. Ali Mamlouk, l'homme chargé de les coordonner et, à ce titre, le plus haut responsable de la sécurité nationale du pays, est un sunnite. Il serait faux de dire que les alaouites ont phagocyté l'Etat ; ils décident, certes, mais ils ne sont pas les seuls. Que penser de l'idée d'une solution politique qui passerait par le départ de Bachar el-Assad mais préserverait l'Etat syrien?Le caractère fortement institutionnalisé du régime devrait permettre à l'Etat syrien de survivre au départ de Bachar. Mais comment résoudre le problème des garanties à donner à la minorité alaouite ? Au sommet de l'Etat, Bachar est le principal garant des intérêts et de la sécurité de cette communauté, de même que les membres alaouites des services de renseignement, largement présents aux côtés des représentants de la majorité sunnite.Longtemps marginalisés par la bourgeoisie sunnite, les alaouites occupent désormais un rôle de premier plan dans la société et dans la politique syriennes. Ils ne souhaitent assurément pas redevenir des "fils de rien" ou, selon l'expression du chercheur Michel Seurat (1), des "damnés de la terre".(1) Sociologue et chercheur français spécialiste de la Syrie, enlevé au Liban en 1985 et décédé en détention. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/syrie-bachar-decide-mais-pas-tout-seul_1308470.html Modifié le 21 décembre 2013 par Neikster Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 21 décembre 2013 Share Posté(e) le 21 décembre 2013 72 vierges ca fait pas un peu faible pour l'éternité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
thibaut Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 Le liens de l'émission que j'ai poster avait pour objet de démontrer que le djihad du sexe était une opération de propagande. D'abord et essentiellement en Tunisie (la rumeur ne visait que ce pays) dans le conflit qui oppose laics et islamiste, puis repris par le régime syrien (qui y a vu l'opportunité de ternir davantage l'image des djihadistes) . L'histoire est parti d'une jeune tunisienne qui était parti labas pour rejoindre sont combattant de mari . Elle est parti officié en tant qu'infirmière et c'est tout. De manière absolument tragique je crois qu'actuellement le plus gros risque d'exploitation sexuelle dans la région concerne les Syrienne elle mème. Compte tenu de leur extrêmes situation de vulnérabilité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
thibaut Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 Si le podcast radio est trop long a écouter. http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130930.OBS9044/le-djihad-du-sexe-existe-t-il-vraiment.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 (modifié) Rencontre houleuse vendredi à Londres des onze pays qui soutiennent la rébellion syrienne. Une réunion précipitée par la prise de contrôle cinq jours auparavant du QG et de plusieurs dépôts d’armes de l’Armée syrienne libre – l’alliée des onze – par des groupes salafistes… dont certains soutenus par des participants à la dite réunion. Nous voulons parler du Qatar, accusé de jouer un « dangereux double jeu ». Parmi les factions qui se sont emparés des armes de l’ASL figurent notamment Arar el-Sham, et Liwa el-Tawhid, proches de Doha. « Un tel double jeu n’est plus possible », se lamente un participant à la réunion. « Un pays ne peut pas soutenir notre allié (ASL) et dans le dos l’attaquer. Il y a une contradiction fondamentale ». Et le diplomate d’ajouter que « le bloc des onze est (désormais) au bord du gouffre, près de l’éclatement ». D’autant qu’à la réunion de Londres, le représentant du Qatar n’a pas du tout baissé pavillon. « Il est parti au contraire dans une défense et illustrations de certains groupes (islamistes, ndlr) dans le nord de la Syrie. Et il avait préparé son texte qu’il a lu devant nous ». En face, Robert Ford le représentant américain, avait du mal à cacher son mécontentement. « Il est désabusé », commente la source. « Il était venu pour obtenir des réponses précises à ses questions sur la restructuration de l’ASL. Il rentre bredouille à Washington, et à la place il va se faire harceler de questions par ses interlocuteurs au Congrès et ailleurs, qui sont déjà peu favorables à l’armement des rebelles ». Une question reportée aux calendes grecques après l’épisode d’Atmeh, le QG de l’ASL. Qu’y-a-t-il exactement dans les arsenaux passés sous le contrôle des salafistes? « Peut-être des moyens de renseignements livrés par les Américains », poursuit notre source. Ce qui expliquerait « leur colère », et « le mini-tsunami que ca a provoqué après à Washington », où l’ancien patron de la CIA, Mickael Hayden, a créé la surprise en déclarant que le maintien d’Assad au pouvoir était encore « la moins mauvaise des autre solutions ».Après l’offensive islamiste contre l’ASL, les Etats-Unis devraient poursuivre leur repli du dossier syrien, se contentant à court terme de réunir avec les Russes la Conférence de Genève, sans nourrir d’illusions sur ses résultats. D’autant que comme le montre le texte final de la réunion de Londres, Américains, Français et Britanniques n’ont pas réussi à y désigner les groupes, fauteurs de troubles. « Ils ont tout fait pourtant pour que ces factions islamistes soient nommément désignés ». En vain. « Nous déplorons les attaques et l’occupation du quartier général du Conseil militaire suprême et de ses dépôts les 7 et 8 décembre », se contente d’affirmer le communiqué final.Bref, la coalition des Amis de la Syrie commencerait à se craqueler. « Les Allemands sont très prudents. Les Emirats arabes unis sont remarquablement clairvoyants et prudents. La Jordanie, elle, ne veut fermer aucune porte, y compris avec le régime de Damas. Quant à l’Egypte, elle a quasiment tourné le dos à la révolution syrienne », regrette notre source. Source: http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/ Modifié le 22 décembre 2013 par Jojo67 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 Pour alimenter le débat sur l'aspect économique de cette guerre (Je vois que Tomcat l'évalue à 50 milliards / 19 milliards officiellement) , je poste ce commentaire provenant de mp.net (bien qu'il ne source quasiment rien : p) "Its pretty almost impossible to get any reliable numbers, but few months ago I looked at Syrian economy and here are some estimates I was able to put together (or collect from other web sites) - 1. unemployment is between 40 and 50 % 2. it looks like someone (likely Iran) is keeping Syrian pound from crashing and lower estinate for cost of this currency support (just for this year) is 1-3B$3. despite widespread destuction, there are still lots of small and medium manufacturing companies, but they dont produce much for civilians (most civilians are unable to pay anyway) because large % of them are living from manufacture of war supplies, weapons, ammo etc.4. imports - since money transactions are kept sectet I looked at what was delivered into Syria (nobody will currently deliver on credit to Syria) and it looks like, that Syria is spending net 1-1.5B$ per month on imports - that money is likely being sent by Iran.5. Most oil production is in hands of rebels, who are able to small extend to refine it, but its very wastefull because they lack real refinery. Some oil from rebel controlled oil wells is sold to syrian government, but at pretty high price (paid in cash and supplies). As long as SAA controll both major refineries (and if rebels dont blow them up) oil supply is currently unlikely to be a problem for SAA thanks to subsidised oil from Venezuela + Iranian cash support.6. So far both sides try hard to avoid damage to power plants and other critical infrastructure - if that ever change, Syrian economy will be totally wrecked.7. If civil war continue, next year Syria will have to import even more food than in 2013 - further increasing its need for external support.My conclusion is that Syrian government and its economy rely on significant external support - without that it would collapse. This need for external support would not go away for even if SAA managed to "win"." (source : http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?195615-Protests-in-Syria-Discussion-Thread/page2434) De ce que je vois al syrie était un pays exportateur en denrées alimentaires : "Avant la crise, les agriculteurs syriens fournissaient des légumes, des fruits et d’autres denrées alimentaires. Selon le Bureau central des statistiques syrien, le pays exportait près de deux millions de tonnes de produits d’origine végétale et 212 000 tonnes de produits d’origine animale en 2010. D’après Ayesha Sabavala, analyste pour la Syrie auprès de l’Economist Intelligence Unit, environ un cinquième de ces exportations était destiné à la Turquie et à l’Irak. " (source : http://www.irinnews.org/fr/report/96607/analyse-la-syrie-et-la-cha%C3%AEne-alimentaire-r%C3%A9gionale) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomcat Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 sa doit pas être loin de ce qu'a dit tomcat ya des photo de certaine ville syrien elle sont carrément mais carrément en ruine totale donc avant de tout reconstruire il faudra déjà mobiliser de gros moyen matériel et humain pour débarrasser tout la ville de ce qui a était détruit rien que sa sa va coûtez ensuite sa risque de chiffrer pour la reconstruction sachant qui faut prendre beaucoup de paramètre en compte certain vont profité de faire monté les prix et peut être que les iranien russe etc.. pourrons faire des don ou diminuer les prix pour les matériaux de construction agricole etc..etc.. mais la facture sera vraiment salé si tout les paramètre serons prie en compte 20 milliard me semble trop peut Pas vraiment, ce qui est en ruine ce sont les zones rebelles qui sont effectivement renivelées au niveau du sol à coups de bombes et de barils d'explosif. Même a Alpe il reste des zones largement épargnées où la vie est (presque) normale pour un pays en guerre civile. Les zones épargnées sont le grand est et Lattaquié. Après, à Qusayr, Homs, Alep, Idlib, Damas, Duma, il y a des quartiers très endommagés avec une infrastructure non entretenue depuis presque 3 ans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 Sinon, on peu peut-être faire un paralle avec la guerre civil espagnol ? D'une certaine manière j'imagine qu'on peut dire que l'espagne ne s'en est toujours pas completement remis ... Enfin j'ai pas l'impressions que l'espagne à la puissance quelle devrait avoir . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomcat Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 Le check point Bab Al-Hawa a été bombardé par l'armée de l'air Syrienne aujourd'hui (?). http://www.liveleak.com/view?i=82f_1387723601 http://wikimapia.org/#lang=en&lat=36.230774&lon=36.691868&z=17&m=b Pour pouvoir bombarder aussi proche de la frontière Turque (moins d'un km), il faudrait au minimum un accord tacite des autorités Turque. C'est le bâtiment central qui semble avoir été touché. http://wikimapia.org/#lang=en&lat=36.232422&lon=36.688178&z=18&m=b Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ogmios Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 Et les combattants étrangers, ils passent toujours par la frontière turque? D'après les qques reportages vus et articles lus, c'est un moulin, cnn avait fait un truc la dessus. http://www.youtube.com/watch?v=MRaDvMcEgbQ On voit pas trop de controle policier, certe la turquie est touristique, mais hatey est très proche de la syrie, et je doute qu'avant la guerre, on trouvait des touristes, en l'occurence des hommes jeunes et voyageant seul venant de Lybie, Mauritanie ou autre. Donc, le gouvernement turc laisse faire? Surtout que ces étrangers rejoignent sans doute uniquement les mouvements rebelles radicaux islamistes ( genre isis, al nosra...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neikster Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 Et les combattants étrangers, ils passent toujours par la frontière turque?D'après les qques reportages vus et articles lus, c'est un moulin, cnn avait fait un truc la dessus.http://www.youtube.com/watch?v=MRaDvMcEgbQOn voit pas trop de controle policier, certe la turquie est touristique, mais hatey est très proche de la syrie, et je doute qu'avant la guerre, on trouvait des touristes, en l'occurence des hommes jeunes et voyageant seul venant de Lybie, Mauritanie ou autre. Donc, le gouvernement turc laisse faire? Surtout que ces étrangers rejoignent sans doute uniquement les mouvements rebelles radicaux islamistes ( genre isis, al nosra...) Oui, une très grande partie passe toujours par les frontière turque et c'est pas prêt de s'arrêter. Le gouvernement turque porte une très grande responsabilité dans la présence des combattants étranger en Syrie du fait de sa non action contre le passage de ses étranger depuis ses territoires. On voit de temps en temps des combattants présumé qui essaye de passer se faire arrêter par la police turque mais la plus grande majorité réussisent à passer les maille du filet. La France et d'autre pays se plaignent de ces djihadistes étranger combattant en Syrie mais ont l'air de ne faire aucune pression auprès de leur allié turque pour endiguer ce flot alors que de plus en plus de étranger rejoignent le rang de katiba souvent affilié à Al-Quaida en Syrie. Même si il est difficile de quantifié le nombre de ces étranger qu'ils soient du côté rebelle ou régime, j'ai l'impression que cette guerre devient de plus en plus l'affaire d'étranger au plus grand malheur des civils syrien... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neikster Posté(e) le 22 décembre 2013 Share Posté(e) le 22 décembre 2013 Syrie: 42 morts dans un raid aérien sur Alep Au moins 42 personnes sont mortes dans un raid aérien sur un quartier d'Alep, dans le nord de la Syrie, a rapporté une ONG syrienne, faisant état d'un nouveau bilan. "Le bilan est monté à 42 personnes tuées à Hanano", un quartier de la ville tenu par les rebelles, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui avait précédemment donné un bilan de 25 morts dans cette attaque au baril d'explosif. http://www.lorientlejour.com/article/847748/syrie-42-morts-dans-un-raid-aerien-sur-alep.html Syrie: 7 morts (12 aprés mis à jour) dont 5 enfants dans l'explosion d'une voiture piégées à Homs (agence) Sept personnes, dont cinq enfants, ont été tuées dimanche par l'explosion d'une voiture piégée dans la province centrale de Homs, rapporte l'agence officielle syrienne Sana. "Cinq élèves et deux employés ont été tués par l'explosion terroriste d'une voiture piégée près de l'école primaire de la localité d'Oum al-Amad dans la province de Homs", précise Sana. Le régime de Bachar el-Assad utilise le mot "terroriste" pour désigner les rebelles qui le combattent depuis plus de deux ans et demi. L'observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales et militaires, a également rapporté qu'un attentat à la voiture piégée avait fait cinq morts. La localité d'Oum al-Amad est habitée par des membres de la communauté chiite, souligne l'ONG. http://www.lorientlejour.com/article/847722/syrie-7-morts-dont-5-enfants-dans-lexplosion-dune-voiture-piegees-a-homs-agence.html http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/syrie-7-morts-dont-5-enfants-dans-l-explosion-d-une-voiture-piegee-a-homs-22-12-2013-3431667.php Au moins 500.000 personnes ont été blessées en Syrie Au moins 500.000 personnes ont été blessées durant la guerre qui ravage la Syrie depuis mars 2011 et l'aide humanitaire est bloquée malgré "l'extrême urgence" de la situation, selon le Comité international de la Croix Rouge (CICR). "Au moins un demi-million de personnes ont été blessées dans le pays, tandis que des millions d'autres sont toujours déplacées et des dizaines de milliers privées de liberté", a expliqué Magne Barth, chef de la délégation du CICR en Syrie. "Les réserves de vivres et d'autres biens de première nécessité s'épuisent dangereusement, en particulier dans les zones assiégées (...). Et pourtant, malgré l'extrême urgence de la situation, il demeure extrêmement difficile de porter secours aux Syriens", a-t-il ajouté. "Souvent, les blessés sont privés des soins dont ils auraient besoin, alors que les malades chroniques ne reçoivent pas les traitements que leur état requiert", a-t-il expliqué. Le CICR a une fois de plus exhorté le gouvernement syrien et les rebelles à autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire. "Nos collaborateurs ne sont toujours pas autorisés à se rendre dans les zones assiégées pour y acheminer des secours, en particulier du matériel médical faisant cruellement défaut", a dénoncé M. Barth. Le 16 décembre, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait indiqué que la moitié des habitants de la Syrie vivaient dans "l'insécurité alimentaire" et que près d'un tiers avaient besoin d'une aide alimentaire d'urgence. Selon le CICR, les conditions hivernales rigoureuses accroissent les souffrances de la population, rendant encore "plus pénibles" les conditions de vie des déplacés en Syrie et des réfugiés dans les pays voisins. Les violences ont fait plus de 126.000 morts, selon une ONG syrienne, depuis le début de la révolte populaire contre le régime syrien, transformée par la répression en un conflit armé. Selon le CICR, 32 volontaires du Croissant-Rouge syrien font partie de ces victimes. http://www.7sur7.be/7s7/fr/16921/Syrie/article/detail/1762557/2013/12/22/Au-moins-500-000-personnes-ont-ete-blessees-en-Syrie.dhtml Et le membre de l'opposition toléré qui a été arrêté hier par des milicien de l'armée à été relâché après des pressions Russe: http://www.lorientlejour.com/article/847727/syrie-un-membre-de-lopposition-toleree-brievement-arrete.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 23 décembre 2013 Share Posté(e) le 23 décembre 2013 La GB a retiré la nationalité brit à 37 binationaux ayant combattus en syrie : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/12/23/radical-prives-de-nationalite-pour-avoir-combattu-en-syrie/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomcat Posté(e) le 23 décembre 2013 Share Posté(e) le 23 décembre 2013 La GB a retiré la nationalité brit à 37 binationaux ayant combattus en syrie : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/12/23/radical-prives-de-nationalite-pour-avoir-combattu-en-syrie/ Ils comptent se retirer de la Convention Européenne des D.H ? ??? La CEDH interdit expressément les retraits de nationalité pouvant déboucher sur une situation d'apatride. Un article intéressant de Joshua Landis dans le blog de NYT (1). Landis ne croit pas en une victoire totale du régime (2), contrairement à l'ancien ambassadeur américain Crocker (3), parce que Assad a perdu toute légitimité en usant d'une violence extrême et que le projet baathiste ne permet plus de réunir toute la nation. Pour lui, la seule solution à court terme, et ce que les E-U devenir soutenir, c'est un cessez le feu sur le terrain et un arrêt total du soutien militaire au régime Syrien et aux rebelles et une augmentation sensible de l'aide aux civils. Cela déboucherai donc sur une fixation du front avec Assad contrôlant la Syrie utile, les rebelles et Al-Qaida régneront sur les régions de l'est et la moitié d'Alep avec les kurdes comme outsiders. 1- http://www.nytimes.com/roomfordebate/2013/12/21/for-peace-in-syria-will-assad-have-to-stay/a-cease-fire-is-the-best-hope-for-syria 2-http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-25362244 3-http://www.nytimes.com/roomfordebate/2013/12/21/for-peace-in-syria-will-assad-have-to-stay/assad-is-the-least-worst-option-in-syria Je vois bien les avantages et le réalisme d'un cessez le feu mais reste assez sceptique pour plusieurs raisons : - Si on ne peut pas douter une seconde de l'autorité du régime sur ses soldats et ses forces pour respecter un cessez le feu, je doute que quiconque soutien le camp des rebelles puisse obtenir son respect par Al-Qaida ( ce qui représente quand même 10 à 15.000 combattants) ou les autres groupes djihadistes. -De plus, à la seconde où le régime obtient un cessez le feu des rebelles, ils vont se faire attaquer par Al-Qaida qui veut y instaurer un Etat Islamique. - Un cessez le feu sans la chute du régime marquerait la mort des rebelles qui, aussi "modérés" qu'on les présente, s'en presseront à instaurer une gouvernance sous le respect strict de la charia avec des châtiments corporels et un régime rétrograde pour les femmes et les minorités. Ils perdront le "peu" de soutien qu'ils ont dans le camp occidental. D'après moi, Genève II devrait prioritairement instaurer l'idée qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit. Ce message devrait être adressé prioritairement aux pays du Golfe Persique. Ensuite, il devrait se concentrer sur l'objectif d'arrêter l'effusion de sang en prévoyant par exemple des zones protégées pour les civils. Et enfin, prévoir un cadre général (avec les pays de la région) pour lutter contre Al-Qaida et l'extrémisme sunnite. Une fois ces 3 objectifs sont atteints, on pourrait discuter d'une transition politique préservant l'intérêt des minorités où Bashar ne serait plus indispensable à terme. Dans ce cadre, on pourrait envisager par exemple de repousser la date de l'élection présidentielle de un an ou 2 avec interdiction faire à Bashar de se représenter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 23 décembre 2013 Share Posté(e) le 23 décembre 2013 Ils comptent se retirer de la Convention Européenne des D.H ? ??? La CEDH interdit expressément les retraits de nationalité pouvant déboucher sur une situation d'apatride. et bien apparement se sont des binationaux ,donc ils ne risque pas de se retrouvé apatride ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 23 décembre 2013 Share Posté(e) le 23 décembre 2013 Tu n'as pas lu tout l'article. La ministre de l'intérieur ne s'en est d'ailleurs pas cachée, en déclarant la semaine dernière devant les députés que le retrait de nationalité faisait partie des options pour punir « les gens qui partent du Royaume-Uni pour aller se battre en Syrie », identifiés à leur retour comme de potentiels terroristes. Interrogé par le BIJ, le ministère a ajouté que la nationalité était un privilège qui pouvait être retiré si le cas se justifiait. Il réfléchirait même à étendre la possibilité de retrait de nationalité aux non-binationaux, ce qui est actuellement impossible. Ce qui est en gras est contraire à la CEDH et il faudrait vérifier dans le pacte international pour les droits civils et politiques si ce n'est pas également le cas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomcat Posté(e) le 23 décembre 2013 Share Posté(e) le 23 décembre 2013 et bien apparement se sont des binationaux ,donc ils ne risque pas de se retrouvé apatride ;) L'article dit que le ministre de la justice envisage la possibilité d'étendre la mesure du retrait de nationalité aux non-binationaux. D'où ma question ;) La phase délicate du désarmement chimique de la Syrie commence. La Russie a fait débarquer cette semaine 75 camions blindés Ural et Kamaz pour convoyer 20 tonnes d'armes chimiques jusqu'à Lattaquié avant la date buttoir du 31 décembre 2013. http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-25495249 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neikster Posté(e) le 23 décembre 2013 Share Posté(e) le 23 décembre 2013 (modifié) Ces 75 camions ont quand même été tous transporté par avion, ça représente un sacré coup tout ça: http://rt.com/news/russia-syria-chemical-weapons-667/ Qui va payer la facture ? Modifié le 23 décembre 2013 par Neikster Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant