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La saga du Clémenceau, coque Q790


Philippe Top-Force

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ça y est le clem est rentre: L'ex-Clemenceau a accosté au port de Brest L'ex-porte-avions Clemenceau a accosté mercredi matin à 10H00 dans le port militaire de Brest, où il sera inspecté de fond en comble dans les prochains mois pour préparer son démantèlement, a constaté un journaliste de l'AFP. L'ex-Clemenceau, devenu officiellement la coque inerte "Q 790", a commencé à être amarré à l'épi N.4 de la base navale, l'emplacement qu'il avait occupé en 1961, au début de sa longue carrière de 36 ans dans la Marine. La phase d'amarrage devrait durer deux jours. Les délicates manoeuvres d'approche ont été menées, sous un ciel nuageux mais dans des conditions météorologiques très calmes, par une dizaine de remorqueurs et de pousseurs de la Marine. Des militaires sont montés sur le pont et des membres du groupe d'intervention rapide (fusiliers commandos) se sont postés devant tous les postes d'accès à la vieille coque. Près d'une dizaine d'embarcations légères de commandos de marine étaient prêtes à faire respecter l'arrêté du préfet maritime interdisant l'approche du convoi dans un rayon de 300 mètres. Des hélicoptères complétaient le dispositif de surveillance du convoi, au terme d'un voyage de 18.000 km de Toulon à la Bretagne en passant par les côtes indiennes. Sur les quais ou les digues, quelques centaines de Brestois, appareil photo ou jumelles à la main, ont assisté à l'entrée dans le port de l'ex-Clemenceau, comparé par certains à "un vaisseau fantôme" sortant des brumes matinales. A Brest, des expertises seront menées pour déterminer la quantité d'amiante qui demeure à bord. L'ex-porte-avions Clemenceau était entré mercredi peu avant 07H30 dans le goulet de Brest pour rejoindre le port militaire breton après un long périple depuis l'Inde où il n'a pu être démantelé. Sous un ciel nuageux mais avec une bonne visibilité, une quarantaine de curieux étaient présents au phare du petit Minou marquant l'entrée du goulet de Brest pour apercevoir passer le "Clem", escorté de bâtiments militaires. "Je suis venu le voir parce qu'il navigue encore. C'est mieux que de voir un tas de ferraille au port", a déclaré Jean-Yvon Lhospital, un ancien taulier de l'arsenal qui a participé à la construction du navire. La marée haute étant prévue à 08H21, le convoi devait franchir le goulet environ une heure avant pour profiter du courant de la marée montante. L'ex-porte-avions attendra à Brest d'être démanteléu terme de trois ans de péripéties politiques et d'un ultime périple de 18.000 km de Toulon au port breton via les côtes indiennes. Des expertises y seront menées pour déterminer la quantité d'amiante qui demeure à bord, un problème à l'origine des péripéties judiciaires et politiques qui ont entraîné son retour d'Inde, où il n'a pu être démantelé L'ancien fleuron de la Marine française, retiré du service actif en 1997 et qui n'est plus que la coque vide "Q 790". Le "Clem" a été construit à Brest au début des années 1960, avant une longue carrière de 36 ans durant laquelle il a parcouru plus de 48 fois le tour du monde. "Le voyage depuis l'Inde s'est déroulé sans problème, y compris le passage du Cap de Bonne Espérance", selon le porte-parole de la Préfecture maritime de Brest, Jean-Marie Figue. Le retour du Clemenceau sur son lieu de naissance est l'aboutissement de plusieurs années de péripéties, qui ont commencé lorsque le gouvernement a décidé d'envoyer la carcasse bourrée d'amiante à la casse fin 2002. Après un premier périple en Méditerranée fin 2003 à la recherche d'un chantier de démolition, puis un désamiantage partiel à Toulon et des mois d'escarmouches judiciaires et médiatiques entre gouvernement et associations écologistes, le Conseil d'Etat a finalement décidé en février de suspendre le transfert du navire. Le Clemenceau se trouvait alors au large des côtes indiennes où un chantier avait finalement accepté de le démolir pour récupérer ses 22.000 tonnes de ferraille. Le ministère de la Défense estime qu'il ne reste que 46 tonnes de matériaux amiantés à bord, mais l'organisation écologiste Greenpeace évoque 500 à 1.000 tonnes. "L'ex-Clemenceau sera démantelé. Je ne peux pas aujourd'hui vous dire où ni par qui", car cela dépendra du résultat de l'appel d'offres lancé après un examen approfondi de la coque par des experts indépendants, a récemment annoncé Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Défense. Elle s'est engagée en tout cas à ce qu'il n'encombre plus le port de Brest pour le rassemblement de grands voiliers qui doit y avoir lieu en 2008.

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mercredi 17 mai 2006, 20h38

L'ancien porte-avions américain Oriskany coulé au large de la Floride

Par Patrick MOSER

MIAMI (AFP) - Un ancien porte-avions américain, l'Oriskany, a été coulé mercredi au large de la Floride pour devenir un récif artificiel, premier navire de guerre à subir un tel sort en vertu d'un programme de reconversion de bâtiments mis hors service aux Etats-Unis.

Quelque trente minutes après l'explosion de charges placées en divers endroits de l'Oriskany, l'ancien porte-avions, long de 270 mètres et pesant 32.000 tonnes, a été totalement submergé.

"C'est un succès", a indiqué une porte-parole de l'US Navy, Pat Dolan, après l'opération qui s'est déroulée à 37 kilomètres au large de la ville de Pensacola dans le golfe du Mexique.

Plusieurs plongeurs de la Marine devraient inspecter jeudi le navire qui reposera par 66 mètres de fond.

"C'est un peu triste", a déclaré un pilote à la retraite de l'US Navy, Stuart Reynolds, qui a effectué plusieurs missions depuis l'Oriskany durant la guerre du Vietnam et qui tenait à regarder sombrer le porte-avions.

"Mais maintenant il a une nouvelle vie, c'est beaucoup mieux que d'être découpé pour faire des lames de rasoir", a ajouté l'ancien pilote qui se trouvait à bord d'un des bateaux venus observer les derniers moments de l'Oriskany dans le golfe du Mexique.

Il a ajouté qu'il avait l'intention de faire prochainement de la plongée autour du navire avec sa famille.

Le navire a été submergé beaucoup plus rapidement que ne l'avaient anticipé les experts de l'US Navy: une demi-heure au lieu des cinq heures envisagées au départ par les experts.

Inauguré en 1950 et mis hors service en 1976, le porte-avions avait servi pendant les guerres de Corée et du Vietnam.

Il s'agit du premier navire de guerre que l'US Navy coule intentionnellement pour en faire un récif artificiel, dans un programme de reconversion de navires mis hors service.

En février, l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) avait donné son feu vert, estimant que l'Oriskany pouvait être coulé sans dommages pour l'environnement.

L'ex-porte-avions a été débarrassé des produits toxiques qu'il contenait, comme l'amiante, le fuel, les peintures, les PCB (biphényle polychloré) sous forme liquide. Il contient encore 317 kilos de résidus de PCB sous forme solide, qui ont été jugés impossibles à retirer complètement.

Sa coque va se couvrir progressivement d'éponges, de coraux et de plantes qui attireront les poissons, transformant le site en lieu idéal pour la plongée sous-marine et la pêche.

L'association écologiste française Robin des Bois a critiqué le naufrage de l'Oriskany, affirmant que le navire contenait toujours de l'amiante à l'origine d'"altérations de la croissance et de la reproduction chez les coquillages, des pertes de mobilité pour les planctons et des déformations des branchies pour les poissons".

Les autorités locales en Floride comptent bien profiter de l'Oriskany pour en faire un grand site de plongée et de pêche et doper l'industrie touristique de la région. Le projet a coûté au total 19 millions de dollars mais pourrait rapporter 92 millions de dollars chaque année au comté d'Escambia en revenus touristiques, selon une étude de l'Université d'Etat de Floride.

La réalisation de ce projet intervient alors que l'ancien porte-avions français Clemenceau a regagné le port de Brest mercredi sa dernière escale avant sa destruction, au terme de plusieurs années de polémiques sur la présence d'amiante à bord et d'un long périple controversé depuis l'Inde.

Source et image: AFP

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Apres le retour du Clemenceau, au lieu de le ferrailler, on pourrait pas le remettre en etat pur servir de plateforme d'appoint quand le CDG est indisponible? en exagerant a peine: un coup de peinture quelques missiles anti aeriens des moteurs et voila..... Quand pensez vous.

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Oui mais quand le CDG sera immobilise, on serai bien content d'avoir un depannage un petit porte avion de secours meme limite a une vingtaine d'avion et une autoprotection limitée, avec huit rafales a bord et une douzaine de SEM par exemple....

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le Clem est une épave flottante. Il n'a plus aucun sytème valable, plus de ventilation, plus d'alimentation électrique plus rien du tout. Les parois intérieurs non vitales à la structure ont étées abattues pour enlever l'amiante etc. En plus la coque est maintenant rouillée et en très mauvais état. Le remettre en service couterait plus cher que le démolir et en reconstruire un autre car il faudrait quasiment le reconstruire. la seule mission qu'il peut encore faire, c'est servir de cible d'entrainement.

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il n'y a plus rien, aucun système de propulsion rien, c'est une coque vide. ça prendrait des années de remettre le tout en état, et ça couterait très cher, le tout pour un PA qui tiendrait dix ans max... Autant en faire un neuf qui durera 30-40 ans et qui coutera peut-être un tout petit peu plus cher, mais qui sera beaucoup plus adapté et moderne...

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C'est vrai qu'il est sallement amoché....maintenant, mais avant qu'il ne soit trop abimé vers 2000 on aurait pu le remettre en service quelque temps etant donné la vente du Fosch....Ce que je veux dire c'est qu'on aurait du l'entretenir mieux tant qu'on etait pas fixe pour son remplaçant de façon a pouvoir le réactiver en cas de besoin en le modernisant un minimum....

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maintenant, mais avant qu'il ne soit trop abimé vers 2000 on aurait pu le remettre en service quelque temps etant donné la vente du Fosch....Ce que je veux dire c'est qu'on aurait du l'entretenir mieux tant qu'on etait pas fixe pour son remplaçant de façon a pouvoir le réactiver en cas de besoin en le modernisant un minimum....

C'est evidemment ce qu'il fallait faire, mais par economies de bout de chandelle et pour forcer nos politiques a penser à financer un PA neuf autrement qu'en 2070 , on se prive de cette capacité.

Pour le prix d'une demi FREMM ou d'une FLF , on pouvait moderniser le Clem et le faire tenir jusqu'en 2015.

Les politiques auraient dit: on a deja deux PA donc pas besoin d'en construire un tout de suite et en 2010 ils l'auraient reporte a 2020!

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Et il n'aurait jamais été au niveau du Charle De Gaule ni du cvf! Du vieux qui ferais le travail du neuf pour 15 ans pour le prix du neuf... déja que nos cher politicients on hésiter pour le cvf... Et dire que c'était le fleuron de a marine! :cry:

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Hormis le fait que le Clem n’est plus en état, il faut aussi considéré qu’il n’est pas adapté pour les nouveaux aéronefs : - catapultes trop faibles pour Rafale à pleine charge (lors des essais, il avait fallut monter un petit tremplin à l’avant pour accélérer la vitesse du vent) - pont trop court pour l’E-2C - peut-être que les soutes à munitions ne sont pas aux normes pour les nouvelles armes Vers 1995, il était prévu de refondre le Foch pour les Rafales.

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ça ça peut se modifier. le pont peut être élargi un peu, y a qu'à voir l'Arromanches, le 25 de Mayo ou l'ancien PA brésilien, ils ont carrément reçu une piste en diagonale alors qu'à la base c'était des PA du même type que ceux de la 2e guerre. de toute façon, le PA a gardé aurait été le Foch qui avait été désamianté dans ses parties accessibles, pas le Clem. D'ailleurs le Foch navigue encore et pour encore pas mal de temps...

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Si on avait garde le Foch ou le clem, ca aurait été pour avoir une permanence et aussi pour pouvoir mettre en ouvre tout nos avions disponibles au cas ou.

Hormis le fait que le Clem n’est plus en état, il faut aussi considéré qu’il n’est pas adapté pour les nouveaux aéronefs :

- catapultes trop faibles pour Rafale à pleine charge (lors des essais, il avait fallut monter un petit tremplin à l’avant pour accélérer la vitesse du vent)

-

Quelle importance? Il n'est pas necessaire que le Rafale soit a pleine charge air sol mais en configuration AtoA tant que on a des SEM.L'escadron de Rafale aurait servi pour la defense aérienneL.

pont trop court pour l’E-2C

Ca c'est de la connerie.C'est une histoire de norme que les USA n'ont meme pas respecte sur certain PA.On s'en fout d'avoir 3 ou 2 metres en marge de securité en apontage de nuit avec arret sur le troisieme brin.

Le probleme avec l'E2C c'est que on ne peut pas le catapulter a pleine charge sans changer une des catapultes ce qui est couteux mais peut etre aurait ete possible.Ceci dit on peut mettre en oeuvre un groupe aéronaval sans E2.

L'autre solution aurait ete l'utlisation de fusée JATO sur l'E2 ou de les ravitailler en vol apres le decollage.

- peut-être que les soutes à munitions ne sont pas aux normes pour les nouvelles armes

Il n'y a rien qui m'enerve le plus que l'excuse des normes surtout dans le domaine militaire.

Le renforcement de la radio protection du CDG pour le mettre aux nouvelles normes délirantes, avec le cout induit et la perte de performance (plus le ridicule) m'a sidéré et scandalisé.

Les normes on les ecrit soit meme.Si ca ne va pas, on change la norme.Les anciennes normes ont marchées pendant des années.

Il faut arreter avec les normes trop contraignantes pour l'armée (comme la radioprotection) .

En temps de guerre il y a des morts.Alors si pour vaincre en temps de guerre il faut quelques morts de plus en temps de paix aussi, ca ne doit pas etre un probleme.Apres tout quelque % des pilotes de chasses sont tues a l'entrainement.

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